Kem marchait dans la forêt. Son Maître l'avait envoyé en "mission". Il fallait qu'il frappe détrousse quelqu'un. Le premier venu. Mais qui dans cette forêt ??? Personne ne se promenait ! En plus, il n'était pas loin de Fériane apparemment. Viladra lui avait juste dit que c'était un château ou des vieillards passaient le temps en soignant les gens. Donc, pas la peine de s'y aventurer, ils étaient déjà bien assez pauvres. Et elle avait précisé qu'elle souhaitait avoir une bourse bien garnie, sinon, une entaille de plus couvrirait une partie de son corps. Il marchait discrètement, comme il l'avait appris, bien qu'était aussi bruyant qu'une foule en colère lorsqu'il marchait avec son Maître. Elle était silencieuse elle.
Bref, il ne savait pas comment s'y prendre. Ce fût la ou il aperçut une silhouette courir dans les bois. Elle était petite. Kem se cacha vivement. C'était une fille, rousse qui plus est. Elle était même pieds nus. Bizarre. D'ou sortait-elle ? Peu importe. Il avait sa proie. Lui voler sa bourse et lui couper une mèche de cheveux pour prouver que la bourse ne trainait pas par terre. Elle grimpa dans un arbre et en redescendit quelques instants après. Là, il commença à s'approcher. Mais elle le remarqua. Elle accéléra. Kem se dit qu'il ne pourrait pas la suivre si elle sortait du couvert des arbres. Tout le monde pourrait le voir.
Mais c'est alors qu'elle se prit une branche dans le visage, tomba à la renverse et ne bougea plus. Méfiant, Kem s'approcha. Elle était inconsciente. Il ricana. Encore plus simple. Il fouilla sa robe. Rien. Absolument rien. Alors il réfléchit. Que pourrait-il faire ? Elle n'avait rien, et lui ne pouvait guère sortir de la forêt.
Souriant, il la souleva, la mit sur son épaule tel un sac et se dirigea vers la grotte ou il avait élu domicile le temps de sa mission. Cette fille devait bien avoir des parents ou de la famille ou même un Maître. Quelqu'un la rechercherait. Et beaucoup de gens donnait de l'argent. Il l'aurait sa bourse.
Il entra dans la grotte et referma l'entrée avec les branches assemblées et liées par de la corde. Sa fabrication personnelle. Il alluma le feu après avoir attaché sa captive au fond de la grotte. Là-bas, elle ne verrait qu'une faible lueur de la grotte. Il savait qu'elle allait paniquer, mais c'est bien cela qu'il recherchait. Sans torturer les gens physiquement, l'on arrivait à mettre leurs nerfs à cran. Viladra lui avait appris cela. S'asseyant près du feu, il attendit qu'elle se réveille. Il l'entendrait bien assez tôt.

[voila ! Mais bon je ne savais pas trop quoi faire parce que....voila ! dis moi si sa te va sinon on change !]

Misao se réveilla avec un horrible mal à la tête et, qui plus est, elle avait été transformée en saucisson. Enfin, façon de parler ! Elle était attachée comme un saucisson au fond de ce qu’elle supposé être une grotte. Elle regarda autour d’elle et vit un jeune homme assit un côté d’un feu. C’était lui qu’il l’avait suivi et emmené ici ? Sûrement. Que lui voulait-il voulait ? Peut-être son argent ou quelle chose dans le genre. En tout cas il n’avait toujours pas l’air amical. Dommage ! Misao aurait bien aimé parler un peu puisqu’elle ne pouvait faire que ça. Alors elle décida de tenter sa chance :

-Eh ! Toi là-bas ! Dis-moi tout de suite ce que tu veux et laisse-moi sortir ou alors détache moi au moins pour que je puisse me réchauffer. Je suis gelé moi !
Son kidnappeur ne lui répondit pas, en fait c’est à peine si il l’avait remarqué.

-Super ! Je me retrouve coincé dans une grotte avec un sourd ! En plus il est muet et aveugle ! Quelle chance j’ai ! Ironisa-t-elle

Puis elle testa les cordes qui l’entravée, elle était trop solidement attaché pour que la jeune rêveuse puisse faire quoi que ce soit. Alors elle se mit à réfléchir. Si c’était de l’argent que le jeune homme voulait, son oncle pourrait lui en donner mais Misao n’était pas du genre à ce laissé faire. Elle avait un plan en tête et même si il avait peu de chance de marché ça valait le coup d’essayer. Espoir ! Tout à coup la jeune fille se mit à adorer ce mot. Et aussi illusion. Car le jeune homme s’en faisait quand il croyait qu’il allait la faire craqué si facilement. Mais illusion allait avec espoir alors Misao ne pouvait pas le blâmer.
Comme elle ne pouvait rien faire elle décida de chanter acappella. Sa voix douce se répandit dans la grotte, la revêtant, tout à coup, d’un voilà beaucoup plus amicale.(https://www.youtube.com/watch?v=vny8f61K7oA)

Kem ne dormait pas profondément. Ce qui fît qu'il fût réveillé par le pied de la jeune fille qui tapait en rythme sur le sol. Quelle peste ! Il redressa la tête lorsqu'elle hurla :

-Si tu ne me libères pas tout de suite tu vas le regretter ! Laisse-moi au moins venir près du feu, de toute façon tu dois savoir te battre et moi non alors je n’ai aucune chance de m’échapper. En plus si tu ne libère pas je vais me taire, pour l’instant ça va t’arranger mais quand tu vas vouloir me poser des questions tu vas être bien embêté !

Comment avait-elle pu se libérer ? Qu'importe. Il se leva, alla vers elle, la détacha juste assez pour la soulever et la jeta près du feu. Sa chevelure luisait et brillait. Il la rattacha, pieds et bras ensemble, tel un veau. Puis il lui baillonna à nouveau la bouche, mais il serra plus fort encore. Elle était immobilisée. Pensait-elle pouvoir le rendre dingue ? Si elle savait...Ses mains le démangeait, il avait vraiment envie de la frapper. Mais tant qu'il n'aurait pas d'idée pour l'argent, elle devrait être propre. Après, elle subirait. Comme lui subissait avec son Maître. Même si c'était différent.


-Toi, tu vas être gentille, je ne me répèterai pas. Maintenant, je te détache et tu vas répondre à toutes mes questions. Il me faut de l'argent. Beaucoup. Si quelqu'un tient à toi, dis le moi.

Il la laissa réfléchir tout en la redétachant. Il lui permettait tout de même de décider avec lui. Viladra n'approuvait certes pas, mais il voulait tester d'autres méthodes.

[j'ai vraiment pas trop d'idée...il est court mais bon....Si tu pouvais juste m'aider un peu XD
Voila ! Désolée je n'avais pas pensé à cela XD]

[Edit: Voilà! J'ai fais de mon mieux pour trouver un truc potable...]

Misao ne fit aucun geste, le jeune homme croyait vraiment qu’elle allait lui donner des informations alors qu’il l’avait ligoté comme un veau ? Bon, ok ! Elle était près du feu mais quand même. Et puis de toute façon elle n’aurait rien dit.
La jeune rêveuse tourna la tête vers le feu, elle était comme lui au fond. Ah ! Il y a avait des cendres encore chaude au pied du feu. Pourtant elles étaient assez loin pour que Misao ne puisse pas se bruler. Elle se tortilla comme elle put pour arriver à poser les cordes qui l’entravaient sur les cendres. Puis quelques secondes plus tard elle était libre, elle détacha ses pieds puis sa bouche vite fait. Elle ne savait pas pourquoi son kidnappeur n’avait pas bougé mais en tout cas ça l’avait plutôt. La jeune rêveuse jeta un coup d’œil vers la sortit puis revient vers le feu. Elle chuchota un petit « merci » puis se tourna vers le jeune homme. Bizarrement elle ne s’était pas enfui, sûrement parce qu’elle savait qu’elle n’avait aucune chance. Elle grimaça en se frottant les poignets, ils étaient tout rouges !

-La prochaine fois pense à serrer les cordes moins fortes ! dit-elle

Elle s’était un peu bruler mais ça allait, il allait lui falloir un bon rêve. Puis Misao s’étira longuement comme si elle venait de se réveiller. Elle prit enfin la peine d’observer son kidnappeur, il était un peu plus grand qu’elle, il avait des cheveux noirs et des yeux varons. L’un bleu et l’autre vert. La jeune rêveuse qui avait de magnifiques yeux mauves les planta dans ceux du jeune homme.

-Celui ou celle qui t’a fait ses cicatrices est un idiot. Personne n’a le droit de blesser ou de tuer à part le temps, sûrement… Celui qui se donne le droit de le faire est un idiot, un imbécile ! dit-elle en remarquant cicatrices du jeune homme puis elle ajouta : Enfin, c’est mon opinion ! C’est quoi ton nom ? Si tu me le donne je te donnerai le mien, ça pourra peut-être t’aider.

Misao se mit à réfléchir, le jeune homme voulait de l’argent. Elle en avait, pas besoin d’allait en chercher chez son oncle. Surtout qu’après il allait la couver comme une mère poule, il était responsable de la sécurité de sa nièce et même si elle l’embêtait tout le temps il comptait bien tenir sa promesse envers sa sœur. Sauf que la jeune rêveuse n’était pas d’accord !

-Moi, j’ai de l’argent mais, vu comment tu me traites j’ai pas vraiment envie de t’en donner.

Misao essuya le sang qui perlait à sa gorge puis leva les yeux vers le jeune homme. Quel surnom charmant il avait ! Elle se demandait vraiment comment on pouvait s’appeler comme ça. Puis elle se releva et s’approcha de nouveau du feu. Elle commençait à avoir un peu peur là. Mais elle ne comptait pas se laisser impressionner comme ça. Ce n’était pas parce que « l’Enfant de la mort » avait un poignard qu’elle allait se mettre à trembler de peur. Elle n’était pas une petite sourie et lui le chat. Elle était un feu brillant par sa sagesse. Elle était l’eau et lui le feu. Il avait beau être fort il ne pouvait rien faire contre les mots. Rien.
Misao sourit, doucement. Elle attrapa le poignet du jeune homme avec douceur et lui arracha le poignard. Il ne devait sûrement pas si attendre car il ne fit pas un geste. La jeune rêveuse se précipita vers la sortie en courant et ne s’arrêta que quand elle fut dehors. Là, elle lança l’arme au loin, puis elle revint vers le feu.

-Bon, maintenant que ce maudit poignard a disparu je me sens un peu plus à l’aise et je suis prête à parler. Dit-elle puis elle se tourna vers son kidnappeur et reprit : Mon argent est au château et là-haut il y a des guerriers en parfaite forme, les rêveurs préfèrent toujours que les blessés restent un jour de plus pour vérifier qu’ils vont parfaitement bien. Mais si tu m’emmène dans une auberge je pourrai chanter et me faire payer. C’est comme ça que je gagne de l’argent en plus de mon boulot de rêveuse.

[Désolé, c'est court...]

Misao toujours le sourire aux lèvres se remit debout. Puis elle demanda au jeune homme :

-Si je te la donne, tu me promets de me dire ton nom ?
Son kidnappeur hocha de la tête alors la jeune rêveuse lui lança la bourse puis attrapa son violon qu’elle avait posé par terre. Elle le sortit de son étui et se mit à jouer. Doucement, très doucement. Elle connaissait par cœur le morceau qu’elle était en train de jouer, comme beaucoup d’autres. Puis elle monta en puissance déployant tout son talent de violoniste. Elle aurait pu chanter à côté mais elle n’en fit rien. Une nuit dehors, ligoté dans une grotte et pieds nus l’avait légèrement enrhumé et ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux pour sa voix. Dommage qu’elle n’ait pas un piano, elle connaissait des morceaux vraiment magnifiques qu’elle jouait souvent à Ferriane.
Quand le morceau fut finit Misao rangea son violon. Puis elle planta, encore une fois, ses yeux dans ceux du jeune homme.

-C’était beau hein ? C’est ce que j’ai joué pour avoir ta bourse ! J’en joue depuis que je suis toute petite, des années et des années de travail pour que je donne ce que je gagne à un jeune homme que je ne connais même pas. Maintenant je veux savoir ton nom et au fait ! Pense à être plus poli avec moi, sans le « s’il te plaît » ça ne marche pas. dit Misao toujours en souriant

[Désolé c'est super court mais j'avais pas trop d'inspiration...]

Elle accepta de la lui donner s'il lui donnait son nom. Tant pis. Il le lui donnerait. De toute façon, ils ne se reverraient sans doute plus jamais. Avant qu'il ait pu ouvrir la bouche, elle s'installa à terre, sortit son instrument et commença à jouer. Doucement. Une musique envoutante s'éleva. Kem la regardait fixement. Elle était belle, au fond. Mais il était un mercenaire. L'amour n'avait plus sa place dans son coeur. Et elle était bien trop agitée pour lui. La musique s'élevait toujours, de plus en plus fort. Il déglutit. Si Viladra le voyait....Il retira son maître de ses pensées. Il savait qu'il faisait une erreur, mais il s'en fichait. Viladra ne le saurait peut-être jamais et, de toute manière, elle aussi avait ses secrets.
Il secoua la tête. La musique s'était arrêtée.

-C’était beau hein ? C’est ce que j’ai joué pour avoir ta bourse ! J’en joue depuis que je suis toute petite, des années et des années de travail pour que je donne ce que je gagne à un jeune homme que je ne connais même pas. Maintenant je veux savoir ton nom et au fait ! Pense à être plus poli avec moi, sans le « s’il te plaît » ça ne marche pas.

Elle souriait. Il réussit à lui rendre son sourire.

-Je m'appelle Kem. Nous ne nous reverrons sans doute plus jamais. Je te laisse déguerpir. Ne reviens pas ici. Jamais. Oublie moi. Il ne s'est rien passé ici. Promet le moi.

Il la regarda un instant, puis, sous le regard accusateur murmura :

-S'il te plaît.

Quelle honte de devoir être polie avec un otage ! Elle sourie de plus belle. Assis l'un en face de l'autre, ils attendaient. Lui la réponse et elle son départ.

[ je n'ai pas écrit plus ! Mais je pense que l'on arrive a la fin non ? As-tu une idée pour continuer ou autre ?]