Nom entier : Emira Gil' Alyan

Prénom : Emira

Surnom : Emy pour les très intime (seule sa soeur l'appelait comme ça)

Age : 22 ans

Origine : Gwendalavir, la Citadelle des Frontaliers

Sexe : Féminin

Future Guilde : Frontaliers

Capacités : Comme la plupart des Frontaliers, c'est une escrimeuse d'exception. Elle a commencé à apprendre le maniement de l'épée à l'âge de cinq ans et a eu comme professeurs deux natifs de la Citadelle, dont son propre père. Elle n'a jamais touché un sabre de Frontalier à cause d'une ancienne promesse, mais elle combat avec deux épées tout aussi efficaces. Leur incroyable légèreté lui permet donc d'en porter une dans chaque main, ce qui lui a permis d'ajouter de nombreuses techniques au large éventail d'attaques que ses maîtres lui ont enseignées. Elle est souple, rapide et agile, ce qui augmente encore son potentiel d'attaque et de défense. Elle est véritablement née pour être épéiste.
Elle ne se débrouille pas mal non plus au combat à mains nues, grâce à sa vitesse qui lui permet d'esquiver les attaques, et ses coups de pied sont redoutables. Sa force physique n'est pas particulièrement développée, sa puissance provient davantage de sa rapidité et de sa précision.
Contrairement à sa soeur, elle est une bien piètre archère. Elle sait tirer à l'arc, certes, mais ses flèches n'atteignent leur cible que moins d'une fois sur dix. Elle juge cette arme particulièrement encombrante et inutile, par simple dépit. Elle n'a jamais essayé de manipuler une hache où même n'importe quelle arme autre qu'une épée.
Elle sait soigner les blessures élémentaires, comme beaucoup de monde, d'ailleurs. Et elle ne s'en vante pas. Cependant, elle a une bonne connaissance des plantes médicinales.
Bien qu'elle ait de réelles difficultés pour mémoriser un texte, aussi court soit-il, elle est capable de se remémorer les mots que sa mère lui soufflait autrefois à l'oreille pour qu'elle s'endorme. Sa mémoire auditive est particulièrement bien développée, ce qui constitue parfois un avantage de taille.

Qualités : Elle est emplie de détermination et de volonté, ce qui lui permet d'aller jusqu'au bout de ce qu'elle entreprend (enfin, la plupart du temps). En effet, elle déteste abandonner un projet. De plus, elle résiste sans mal aux supplications lancées par les autres, sauf s'ils sont en danger. Elle ne supporte pas les injustices et lutte pour la paix et la protection des plus faibles, bien que sa réelle motivation réside dans son désir de venger ses parents. Elle hait purement et simplement les Mercenaires du Chaos (c'est une qualité pour une Frontalière, non ?) C'est une combattante remarquable et courageuse ; elle n'hésite pas à affronter ses peurs pour faire disparaître toute trace de doute en elle. Elle est également capable d'apaiser la peur et la douleur qui assaillent parfois ses proches, avec de simples mots. Et elle déborde de modestie.

Défauts : Terriblement têtue et bornée, elle n'aime pas qu'on lui donne des ordres et elle a tendance à agir sans réfléchir. Elle n'obéit qu'à ses supérieurs, bien que ce soit souvent à contre-coeur, et refuse d'exécuter les désirs des autres même s'ils sont plus forts qu'elle et capables de la tuer. Le fait qu'elle soit du genre à foncer tête baissée lui a attiré pas mal de problèmes par le passé (et encore par le présent). Elle est également très curieuse et son sens de l'humour est particulièrement douteux. D'ailleurs, elle ne comprend toujours pas ce que ses camarades reprochent à ses blagues. Et puis sa curiosité lui a permis de découvrir de nombreuses choses plus ou moins intéressantes (dont plus de la moitié étaient des ennuis). Mais ce ne sont pas des vices, juste des traits de caractère... Et sa "modestie" fait davantage partie de ses défauts.

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Histoire de votre personnage:
Assise sur son rocher favori, Emira Gil’ Alyan contemplait avec ravissement l’écoulement paisible du Pollimage à quelques pas d’elle. Les eaux du fleuve étaient si claires qu’elle discernait sans difficulté les pierres qui en jonchaient le fond et les poissons argentés qui zigzaguaient entre les plantes aquatiques. Ses pensées dérivaient au même rythme que ce monde qui ne s’arrête jamais.
« Emira ! »
La fillette aurait reconnu cette voix entre mille, même plus. Elle exécuta un vif demi-tour et se leva d’un bond pour accueillir dans ses bras l’être qu’elle aimait le plus au monde.
« Tu viens, papa et maman veulent qu’on rentre tout de suite. Ils disent qu’on va partir chez tante Lya, expliqua Evoral Gil’ Alyan à sa sœur jumelle.
- J’ai pas envie, grommela celle-ci, elle ne veut jamais que je m’entraîne avec mon épée !
- Viens, dépêche-toi ! »
Evoral repartit en courant vers la petite cabane qui abritait les deux sœurs et leurs parents depuis quelques semaines. Emira esquissa un sourire ; physiquement, sa jumelle lui ressemblait parfaitement. Même taille, même longue chevelure brun-doré, mêmes yeux bleu turquoise. Cependant, leur caractère était différent en tous points. Si sa sœur était calme, obéissante, patiente, savait réfléchir et haïssait les armes –sauf l’arc qu’elle maniait à merveille-, elle-même n’était qu’une tornade d’énergie infatigable, incapable de rester en place quand on le lui demandait, imprévisible et terriblement indisciplinée. Elle avait commencé son apprentissage d’épéiste auprès de son père, Leïan Gil’Alyan, à l’âge de cinq ans. Elle en avait neuf à présent et maniait déjà son arme avec une rapidité déconcertante. Son père lui avait promis qu’un jour, elle aurait un sabre de Frontalier comme lui. En attendant, elle ne maniait qu’une simple épée.
Le cri retentit, strident, un cri de terreur pure. Le cœur d’Emira fit un bond dans sa poitrine. Evoral ! Elle s’élança en courant vers la colline derrière laquelle se trouvait la maison de bois. Elle dut faire d’incroyables efforts pour ne pas céder à la panique et hurler à son tour. La fillette se plaqua au sol, derrière un buisson, et observa la scène sans remuer le moindre muscle. L’homme en noir tenait Evoral Gil’ Alyan par la gorge. Il tira son sabre et la trancha sans trace d’hésitation dans ses gestes fluides et quasiment imperceptibles, avant de la laisser tomber à terre.
« Et deux de moins ! s’exclama son compagnon avec ravissement.
Il chargea sur son dos le cadavre ensanglanté de Leïan Gil’ Alyan, tandis que l’homme en noir avait pris celui de Lamya Gil’ Alyan dans ses bras.
- Fais attention, gronda-t-il d’une voix rauque, inhumaine. Leurs corps sont précieux et recèlent d’informations sur ces foutus Frontaliers.
- Qu’est-ce qu’on fait de la gamine ? »
Les yeux de l’homme en noir se posèrent sur le cadavre d’Evoral. Un instant plus tard, celui-ci s’enflamma.
Les deux hommes disparurent.

***

« Emira Gil’ Alyan, descend immédiatement !
La jeune fille, âgée maintenant de douze ans, regarda avec dédain la silhouette de sa tante Lya qui gesticulait quelques mètres plus bas, au pied du grand arbre qu’elle avait entrepris d’escalader.
- Non, j’ai pas envie ! répondit-elle avec insolence.
- C’en est trop ! Tu vas le regretter, sale petite peste !
- C’est vous qui le dites, vieille face de Raï ! »
Elle cria. Une corde venait de s’enrouler autour de sa cheville et une force irrésistible l’entraînait vers le sol. Deux bras solides l’attrapèrent avec douceur et la posèrent à terre. Elle leva le regard vers les prunelles brun chaud de Kiashïn, son cousin dessinateur âgé de dix-sept ans.
« Emira, il faut que tu ailles rejoindre ton professeur, dit-il d’une voix douce.
- Je ne veux pas apprendre la musique, grommela-t-elle, ni la couture, ni la cuisine ! Je veux me battre contre les Raïs ! Je suis une Frontalière !
- Je t’entraînerais à l’épée tout à l’heure, promit Kiashïn. Obéis à ta tante, s’il te plaît. »
Emira contempla un instant de visage parfait de son cousin, son sourire apaisant, son regard tellement calme… Elle avait trouvé plus fort qu’elle.

***

« Emira, viens.
La jeune femme glissa une mèche de ses cheveux ondulés derrière son oreille et rejoignit son maître à la table où il s’était installé.
- Je dois te dire que… ta formation est terminée. Je n’ai plus rien à t’apprendre, désormais.
Un large sourire se dessina sur les lèvres d’Emira, éclairant son visage aux traits délicats. Enfin. Elle attendait ce moment depuis tant d’années… Elle était devenue une vraie Frontalière, une guerrière redoutable, une combattante d’exception. Enfin.
- Tu as été une élève formidable, repris son maître. Courageuse, déterminée, agile, rapide… Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu d’élève aussi doué. Je suis vraiment heureux d’avoir pu d’entraîner. Mais je suppose que tu n’as pas changé d’avis par rapport au sabre…
La jeune femme secoua la tête. Son père lui avait promis, de nombreuses années plus tôt, qu’il lui offrirait un vrai sabre de Frontalier le moment venu. Elle refusait que qui que ce soit d’autre lui donne cette arme si symbolique ; aussi, elle avait décidé de conserver ses deux épées légères mais dévastatrices.
- Je le savais. Mais permets-moi tout de même de t’offrir ceci…
Il tira de sa poche une petite chaîne d’argent à laquelle était accroché un éclair sculpté dans le même métal. Le symbole de la lignée des Gil’ Alyan.
- Merci », murmura-t-elle en l’accrochant autour de son cou.
Elle se leva et quitta la pièce sans se retourner afin que son désormais ancien maître ne voie pas les larmes qui roulaient le long de ses joues.


Petite description :
Elle n'est pas particulièrement grande, mais pas petite pour autant. Moyenne, quoi. Elle a une silhouette mince et élancée, ses bras et ses jambes sont plutôt fins et dissimulent sans mal son peu de force physique. Elle arbore une splendide chevelure brun-doré joliment ondulée, qui lui tombe jusqu'aux hanches et qu'elle attache souvent en une longue tresse. Quelques mèches encadrent sont visage légèrement ovale et mettent en valeur l'éclatant bleu turquoise de ses yeux dans lesquels transparaissent ses émotions. Son visage est plutôt agréable à regarder, mais elle est encore plus belle quand elle sourit, ce qui n'arrive pas très souvent.

Ses qualités et défauts résument une partie de son caractère, l'autre représente sa face cachée. Malgré l'assurance qu'elle affiche, son coeur a subi par deux fois un choc particulièrement douloureux. Le premier fut le meurtre de ses parents et de sa soeur jumelle par les Mercenaires du Chaos, qui fit naître en elle un puissant sentiment de haine. Le deuxième fut la trahison de son cousin Kiashïn Gil' Alyan, qui s'est révélé être du côté du Mal et combat à présent aux côtés des Mercenaires. Depuis cet événement, elle n'a plus jamais affiché la moindre race de joie ou d'allégresse. Elle a du mal a soigner les blessures de son âme et le souvenir des sourires d'Evoral et de Kiashïn suffisent pour ouvrir de nouvelles blessures en elle.