Je m'endormais paisiblement dans ma petite chambre chez mes parents, quand on frappa à la porte. Je soufflais un grand coup et me levais pour aller ouvrir, mais personne ne m'attendait derrière. J'enfilais un pantalon et me rendais devant la porte d'entrée. Ouverte. Alors je vis ma mère et mon père tenir la main d'un petit garçon qui marchait à peine. Je ne comprenais pas. Pourquoi ils adoptaient encore ? Je leur suffisais plus ?
« Heuu... Mère ? » Elle m'ignora royalement
« Aller, entre, n’aie pas peur ! »
« Viens, nous t'avons préparé une chambre, rien que pour toi !
« Heuu... Mère, c'est ma chambre ici ! »
Aucune réaction !
« Mère ! Vous devez vous tromper ! »
Elle continuait de marcher, alors je l'attrapais par l'épaule, mais ma main traversa son dos. Comme si elle n'avait pas été là.
Le petit garçon se retourna et me sourit machiavéliquement avant d'entrer dans MA chambre.
Je ne comprenais pas non plus ! Je courais jusqu'à la maison de Nalia, et frappa plusieurs fois avant quelle ne m'ouvre. Elle me regarda et sourit
« Salut Taël ! Tu veux quelque chose ? J'espère que c'est important parce qu'il est un peu tard...
« C'est important ! Viens ! »
Je la tirais jusqu'à la maison de mes parents, pour lui montrer ce que mes parents avaient fait, mais en traversant l'étage, un projectile fendit l'air – et le mur à côté de nous – ce qui nous projeta à terre. Je me relevais et continuais d'avancer, mais quand nous arrivâmes chez moi, la maison avait complètement changée, ma chambre était bien rangée, il n'y avait qu'un petit lit adapté pour un bambin, pas pour un adulte. Nous étions devant la porte.
« Taël, Taël ! »
Je me retournais, mais ce n'était pas à moi qu'on parlait. C'était au petit garçon qui pleurait dans son landau. Ma mère nous traversa et couru vers le bambin.
Je pris vraiment peur. Je regardais Nalia, qui avait l'air autant désemparée que moi. Nous sortîmes du bâtiment, et virent l'assaut de la Forteresse. J'eus une idée. J'attrapais Nalia et l'emmenais à un  endroit bien précis. Nous vîmes un homme au dessus de Nalia, puis moi arrivant et tuant cet homme, puis Nalia m'attraper, et nous disparurent.
Je regardais Nalia, qui m'agrippa le cou et nous fîmes un pas sur le côté, mais quand nous réapparûmes, j'étais allongé dans mon lit, mon vrai lit, et je compris que j'avais rêvé. Juste rêvé...