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Descente dans les glaces [I : Départ et premières escales]
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20.08.12 0:23
Lavrenti Esmerol les dirigeait plus au sud, car les Raïs s’étaient infiltrés dans le territoire Alavirien, les mettant en danger s’ils longeaient de trop près la chaîne du Poll. Le Sculpteur de branches se disait que cette infiltration devait être rapportée immédiatement à la capitale ; combien d’autres hordes pourraient traverser les frontières sans que personne ne s’en aperçoive ? Si le petit groupe de voyageurs n’avait pas été là, jusqu’où se seraient-ils rendus ? Auraient-ils massacrés les villages solitaires du nord ? Les monstres cochons avaient été depuis des lustres un danger pour Gwendalavir. Jusqu’à l’attaque de la nuit passée, Lavrenti avait cru que ce danger n’était devenu qu’une aiguille dans le pied du pays ; embêtante mais pas totalement dangereuse. À mesure qu’il y réfléchissait, une certitude se formait en lui ; quelqu’un qui était plus intelligent avait pris contrôle de cette aiguille, quelqu’un qui savait l’appliquer à des endroits plus stratégiques.
La nuque, les yeux, les artères principales.
Lavrenti était inquiet pour le pays. Toute sa vie, il s’était distancé de l’ « amour du pays », soit, de quelque forme de nationalisme. Il trouvait cela dangereux de vénérer sa nation, car cela pouvait facilement se transformer en sentiment de supériorité envers les nations étrangères. Il était solitaire, mais connecté à l’humanité entière. Il se rendait compte à présent, cependant, qu’en s’inscrivant à cette expédition il s’était affiché comme représentant de Gwendalavir, comme soldat. Lavrenti n’avait pas en tête l’idée de défendre son pays et sa gloire, comme sont souvent les intentions des soldats. Que faisait-il donc là, mettant sa vie en danger au profit d’autres ? Il s’était inscrit parce qu’il avait la connaissance du terrain, parce qu’il aimait la route, parce qu’il ne craignait pas de mourir. Était-ce là tout ce qui l’avait poussé ? N’y avait-il pas aussi un désir de protéger l’humanité –il incluait en ce terme Faëls et Petits– du « mal » ? Lavrenti était inquiet pour le pays et cela lui faisait peur ; il avait l’impression qu’une responsabilité pesait sur ses épaules. L’idée d’être dans la position du soldat le tracassait, de même que son ambition ridicule d’éloigner le mal de l’humain.
Une des rêveuses, celle qui était aveugle, s’avança à cheval à la hauteur de Lavrenti. Il repoussa ses pensées et écouta sa question.


-J'aimerai savoir, qu'à tu fais pendant l'attaque? Tu sais avec l'arbre. Car il m'a semblait plus "humain". Et... Que s'est-il passé là où on a campé?

-Eh bien, commença-t-il, les Raïs qui nous ont attaqués étaient beaucoup trop nombreux pour nous tous, malgré les talents de Süraby, Thowind, Killian et Ophys. Je suis Sculpteur de branches, tu vois, ce qui veut dire que je peux infiltrer ma volonté chez les arbres ; je peux les modeler autant physiquement que… psychologiquement, même si ce terme ne s’applique pas très bien à la flore. Ce qui importe c’est que je peux créer des émotions, susciter des questions, des confusions ou bien du calme et de la sérénité chez les gens qui passent à une certaine distance d’un arbre ou d’une plante que j’ai sculpté. Alors pour vous protéger, j’ai imposé un sentiment de danger que tous Raï qui s’approcherait de l’arbre où vous étiez, allait immédiatement ressentir.

Expliquer un art, que ce soit l’art du Dessin, des Navigateurs ou Sculpteurs de branches était complexe, surtout si l’autre personne ne le partageait pas. Mais Lavrenti sentait la perspicacité de l’aveugle, elle possédait une sorte de clairvoyance ; son esprit semblait comprendre et accepter beaucoup plus de concepts qu’une personne normale. De plus, elle était Rêveuse, elle comprenait l’idée d’un don étranger, de sensations et d’images, qui pouvait difficilement être décrit en mots. Il ajouta à mi-voix, plus pour s’expliquer à lui-même que pour elle ;

-Parce que seul devant des Raïs, même armé du sabre d’Hander Til’Illan, je n’aurais rien pu faire pour vous.

La troupe se retrouva dans une vallée, pas très profonde, d’herbe recouverte de rochers qui étaient répartis à divers endroits. Ils zigzaguèrent entre les rochers à mesure qu’en haut d’eux les flancs des collines se rapprochaient l’une de l’autre, et leurs summums, du ciel. Malgré la noirceur, Lavrenti repéra la petite route qui menait permettait d’atteindre le sommet de la colline de gauche. Elle était vieille et camouflée dans la nature, trop peu de gens l’avait empruntée pour qu’elle soit définie. Cela plaisait au Sculpteur ; ça rendait leur trajectoire plus difficile à suivre. Ils l’empruntèrent donc, faisant bien attention au chariot qui, un peu plus large, aurait menacé de basculer vers la vallée. Les rochers qui avaient semblé massifs devinèrent graduellement plus petits. Le chemin se poursuivait vers le sommet mais, au lieu de l’atteindre, Lavrenti opta pour un petit sentier en hauteur qui menait à un plateau, assez grand pour accueillir la troupe pour la nuit. Ils étaient donc au trois quart de la colline, question hauteur, à l’abri aussi bien de devant que de derrière. Le guide espérait que, cette fois, ce fut réellement suffisant. Il soupira, exténué. Le campement se fit en quelques minutes ; on rassembla du bois et, Thowind n’étant pas revenu à lui pour dessiner une flamme, ils se résolurent à l’allumer manuellement.

Ils furent tous autour du feu, déjà endormis ou en train de s’endormir. Lavrenti détachait un sac de la selle d’Iaknill, le désignant comme son oreiller pour la nuit. Il s’apprêtait à aller se reposer lorsqu’il se rendit compte qu’ils n’avaient pas parlé de tours de garde. Cela en valait-il la peine ? La réponse qui lui venait était oui, définitivement. Si on les attaquait au milieu de la nuit, Lavrenti se disait qu’ils seraient trop fatigués pour pouvoir répondre à une deuxième attaque. Il était mieux d’avoir une garde pour qu’ils puissent gagner quelques minutes en cas d’attaque. Si on attaquait la troupe, c’était cette dernière qui aurait l’avantage du terrain cependant, car un seul chemin menait au plateau, à moins que les Raïs se décident à escalader la colline escarpée, mais ces monstres cochons n’avaient aucun talent pour l’escalade ; ils seraient forcés de passer par où la troupe était passée.
Tout de même, cela ne semblait pas suffisant. Lavrenti n’aimait pas risquer inutilement un danger. Il regarda ses compagnons, exténués, et se rendait bien compte qu’ils avaient tous besoin de repos. Devraient-ils oublier les tours de garde pour cette nuit ?
Le Sculpteur de branche se remémora sa conversation avec Hash. Il réfléchit un moment et décida de refaire le coup qu’il avait fait lors de l’attaque précédente. Il examina le terrain et repéra un tas de petites plantes coriaces à gauche, et à droite, du côté du chemin, un arbre qui s’extirpait du flanc de la colline et qui avait grandit en diagonale, tiré au sol par la gravité. Lavrenti s’en approcha, plus sourit en reconnaissant le type d’arbre. Ce qui distinguait cette espèce des autres, c’étaient ses surprenantes racines. Elles poussaient dans toutes sortes de climat et atteignaient des longueurs inouïes. De plus, se dit l’homme, par de tels terrains arides, certaines des racines de cet arbre-ci devaient être le double de leur longueur normale, afin d’accéder aux nutriments nécessaires.
Lavrenti se mit donc à sculpter, et il ressentit qu’il avait deviné juste ; les racines s’étendaient à des mètres et couvraient tout le campement. Il refit exactement le même coup, dirigeant les émotions de terrible danger uniquement envers les Raïs, imposant le sort à toutes les racines. Cela donnerait quelques minutes d’avance à la troupe, si une horde attaquait. Le Sculpteur n’était pas dupe, son art avait marché la dernière fois car uniquement quelques Raïs avaient réussis à échapper à Thowind, Ophys, Süraby et Killian. Et ils étaient souvent arrivés seul face à l’arbre. Face à l’oppressant instinct de ficher le camp devant le danger. Mais s’ils attaquaient ici, ils seraient une horde entière devant ce sentiment, et leur nombre, le courage de la masse, leur permettrait de surmonter le sort. L’arbre allait les retenir quelques instants, pendant lesquels la troupe pourrait commencer à escalader le flanc pour atteindre le sommet de la colline.
Les scénarios que l’ex-Fils du Vent se présentait à lui-même commençaient à l’inquiéter sérieusement. Il retrouva le campement, s’assit, et respira calmement, tentant de se rassurer. Chassant toute pensée négative de son esprit, Lavrenti s’allongea. Il commençait à s’endormir, lorsque Roxane s’approcha de lui.


-Oh…Excuse-moi mais…tu dormais pas encore donc…J’ai pas de couverture. Les autres dorment et et j’ai pas envie de les réveiller. Ca te dit de partager la tienne ?

Lavrenti avait vingt-six ans. La rêveuse qui, dépourvue de couverture, lui demandait de partager la sienne n’était à ses yeux qu’une enfant. Une jeune femme tout juste sortie de l’adolescence qu’il aimait bien et qui le surprenait. Aussi bien s’apprêtait-il, avec bienveillance et sincère candeur, à accepter sa demande. La Marchombre intervint avant qu’il ne le pu et il se retourna, posa sa tête sur son sac et s’endormit sur le champ.

Le lendemain, il se réveilla non pas par une attaque, par le froid ou quelconque autre phénomène désagréable, mais de façon naturelle. L’homme était reposé ; complètement, même si la nuit avait été courte. Quelqu’un avait nourrit le feu qui réchauffait l’espace, le flanc de la colline repoussant la chaleur vers eux. Voyant que personne ne semblait prêt à partir, quoique ce fut peut-être la meilleure idée, Lavrenti reposa sa tête sur son sac et apprécia encore quelques minutes de repos, observant la colline d’en face. Il entendait certains qui discutaient, et entendit même la voix de Thowind qui s’était réveillé d’un long repos. Le Sculpteur fut soulagé, car il commençait à craindre que le dessinateur ne soit tombé dans l’inconscience indéfiniment. La voix de Roxane s’élevait au dessus des autres et Lavrenti l’entendit parler des Rêveurs et du nombre, restreint, de femmes qui occupaient leurs rangs. C’était une des choses qui avait le plus surpris le jeune homme qu’il était, après qu’il eut quitté les Fils du Vent. Lavrenti avait grandit au sein d’une communauté qui tenait pour les femmes une haute estime, un profond respect. L’idée que les femmes soient vues comme inférieures aux hommes lui était complètement absurde. Dans les pays de l’Est et de l’Ouest, il avait remarqué ce trait dans les sociétés.
En regardant les femmes qui l’entouraient, Lavrenti avait la preuve que ce n’était pas le cas. Une Marchombre entièrement maitre de son corps et de son esprit, ne dépendant d’aucun homme, deux Rêveuses qui avaient déjà fait leur preuves, qui avaient intégré une guilde masculine, –dont une était aveugle et cela ne l’avait pourtant pas arrêtée ! – une historiographe qui était renommée à travers l’empire pour ses talents, une Faëlle et fantastique et terrifiante archère, une légionnaire infaillible qui se battait mieux que bien des hommes. Elles étaient toutes indépendantes, extrêmement douées. Personne, se trouvant dans la position de Lavrenti, faisant face à autant de personnalités surprenantes, n’aurait pu dire avec sérieux que les femmes étaient inférieures aux hommes !
L’homme riait intérieurement de cette pensée ridicule qu’avaient les gens. Ce faisant, Le « Lavrenti me fait craquer ! » de Roxane ne fut pas entendu par le Sculpteur qui, soudainement éblouit par les membres de sa troupe, s’était perdu dans leur contemplation.

Il eut le temps, cependant, d’apercevoir Roxane qui embrassait Süraby, puis qui se dégagea soudainement de cette dernière.

-L’amour de ma vie ! Le prochain ! Celui que j’aurais ! Je…Oh, excuse-moi Süraby.

Lavrenti éclata de rire, ne comprenant en rien ce qu’il venait de se produire. Il entreprit de manger son petit déjeuner avec les autres et il mangea avidement, car leur dernier repas était loin. Soudainement, un cri de la légionnaire mit fin à l’allégresse qui s’était installé.

-Vous n'avez pas vu Hash ? Elle n'est pas avec vous, ses couvertures sont vides depuis des heures et vous n'avez rien remarqué ! Inconscients !

Lavrenti se leva promptement, regarda autour de lui. Hash n’était pas parmi eux, en effet. Il jura et se dirigea vers Ophys qui avait déjà trouvé un indice. Le loup, en sang, derrière le chariot. Comment cela avait-il pu se produire ? Leur fatigue n’était en rien une excuse à ce qu’il venait de se produire. On avait enlevé la rêveuse. La légionnaire réagit logiquement, ne laissant ses émotions entraver les décisions à prendre. Tout le monde fut rapidement alerte et inquiet, surpris par l’incident qui était passé inaperçu. La légionnaire se tourna vers Lavrenti et lui parla rapidement. Après qu’elle eut finit, il hocha la tête. Il avait traversé deux ou trois fois la ville dont elle parlait, et savait comment s’y rendre. Il voulut lui dire que ce n’était pas des Raïs mais bien des hommes qui avaient fait le coup, car les monstres cochons n’auraient pas pu s’approcher du campement à cause de l’arbre, mais Lavrenti aperçu les traces de pas au sol et se rendit compte qu’Ophys avait déjà analysé la situation et fait ses conclusions.

Thowind et elle partirent rapidement, en emportant le cheval de Hash et le loup que Roxane avait guérit. Lavrenti fronça les sourcils, inquiet et abasourdi par cet événement inattendu. Alors que le dessinateur et la légionnaire partaient en file indienne, il demeura là, à côté du chariot, le sang du loup à ses pieds, les regardant disparaître. Ils partaient à deux pour retrouver des hommes dangereux dont ils ne savaient rien. Et Thowind était blessé. Le Sculpteur tenta de rester positif. Un mot le ramena à lui ; Alyshall. Ils y seraient dans quatre jours, peut-être plus, peut-être moins. Thowind et Ophys les auraient-ils rejoints ? Et Hash serait-elle avec eux ?

Il vérifia ses possessions ; on lui avait volé son petit poignard, c’est tout. Lavrenti avait dormit avec son poignard, et il ne possédait rien d’autre qui aurait pu intéresser des voleurs. D’ailleurs, ces voleurs devaient être habiles avec les chevaux, pour savoir les maîtriser pendant qu’ils les fouillaient. Et ils étaient rusés aussi ; ils avaient attendus qu’ils soient endormis avant d’agir. Lavrenti sentait que ceux qui avaient enlevés Hash étaient plus dangereux encore que les Raïs.
D’ailleurs, les voleurs et les Raïs étaient-ils de mèche ?
Et pourquoi enlever Hash ?
Toutes les questions ne faisaient qu’approfondir son inquiétude. Aussi bien dit-il la seule chose qui lui paraissait logique :

-En route.
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Killian Delkaïron
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Killian Delkaïron
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20.08.12 19:55
[c'est pas super et je savais pas comment faire continuer..]

Ils reprirent leur route, chacun scrutant l'horizon de tous côtés. Thowind ne s'était pas réveillé, et Killian espérait qu'il ne soit pas le premier à ne plus revenir de cette aventure. Elle était de côté, sur Taï'Dashar, écoutant le vent, laissant son nez lui apporter les informations que ses autres sens ne captaient pas. Lavrenti avait pris le groupe en charge et les guidaient d'une main assurée sur les sentiers et autres chemins plus sûrs pour la troupe.

Mais ils étaient tous épuisés par l'attaque. Alors dès que le guide leur confirma que le terrain était à peu près sûr, tous descendirent de selle, jetèrent des sacs au sol et s'y engouffrèrent l'un après l'autre, s'endormant aussitôt.

Killian posa ses affaires près de son cheval, et, alors qu'elle allait elle aussi se coucher, elle vit Roxane quémander une place à Lavrenti. Souriante, ne se doutant absolument pas que c'était fait exprès, Killian agrippa la seconde couverture qu'elle avait, une de rechange, et la tendit à Roxane qui la prit, rougissante, la remerciant faiblement.


Sans comprendre les conséquences de son geste, Killian retourna se coucher, prête à s'endormir, mais toujours à l'affût du moindre danger. Mais rien ne les perturba durant leur sommeil. Enfin…son nez l'informa de quelque chose oui, mais Killian se dit que c'était un membre de l'expédition…

Alors, au petit matin, elle se réveilla en pleine forme, malgré le froid de la nuit. La blessure de son dos était un souvenir, Roxane avait fait du merveilleux travail, et apparemment, l'attaque n'avait pas eu de conséquences sur sa grossesse.


Les autres membres du groupe se levaient aussi et, dans le brouillard du sommeil, Killian ne comprit pas vraiment pourquoi Roxane se mettait à embrasser Süraby la demi-faëlle. Killian sourit donc lorsque le rouge s'empara des joues de la Rêveuse, se rendant compte de ce qu'elle venait de faire, se rattrapant de justesse. Se levant, rangeant ses affaires, alors que tout le monde riait encore, Killian sentit l'odeur de panique avant de voir Ophys se ruer sur eux en hurlant presque :

-Vous n'avez pas vu Hash ? Elle n'est pas avec vous, ses couvertures sont vides depuis des heures et vous n'avez rien remarqué ! Inconscients !

Les rires se coupèrent net et la nervosité reprit ses droits sur le Camp. Killian regarda comme les autres partout et constata de ses propres yeux la disparition de la jeune aveugle. Alors…son nez…la nuit…il avait voulu lui dire qu'il y avait des intrus…et elle n'avait pas pris garde à ses alertes….

Elle se sentit coupable mais ne laissa rien paraître et chercha le loup d'Hash comme tout le monde. Loup que l'on retrouva derrière le chariot, en sang, mais en vie. En experte, Roxane le soigna, et Ophys le déposa sur le cheval de sa maîtresse, grimpant elle-même sur le sien, Thowind également. Il s'était réveillé et semblait en bien meilleure forme qu'avant. La Légionnaire donna ses instructions, déclarant qu'ils allaient récupérer la Rêveuse et qu'eux devaient, pendant ce temps, rallier un village ou elle était connue. Heureusement, Lavrenti le connaissait également, sinon Killian se serait perdue.

Ecoutant le conseil d'Ophys après leur départ, elle fouilla ses affaires. Il lui manquait son argent. C'était tout. Elle l'annonça aux autres et se remit en selle, suivant l'ordre de Lavrenti. Pour défendre l'expédition, il ne restait plus qu'elle et Süraby. A elles deux elles devaient défendre Roxane, Lavrenti et l'historiographe (j'espère que j'oublie personne…). Mais elles y arriveraient. Parce que, kidnapper l'un des leurs sous leur nez était impardonnable. Surtout pour Killian qui aurait mieux fait d'écouter sa greffe plutôt que son corps.

Ils continuèrent, en silence, suivant leur guide, aidant le chariot à passer là ou c'était étroit. Chacun réfléchissait dans son coin, écoutant le monde qui les entourait. Pourquoi Hash ? Elle était Rêveuse et aveugle. Que pouvait-elle leur apporter ? Thowind, elle aurait compris, il était à la tête de l'expédition. Lavrenti aussi, il était leur guide et sans lui ils seraient perdus en pleine cambrousse. Mais Hash ?
Ou bien était-ce juste au hasard ? C'était des hommes qui l'avaient enlevée, les traces trouvées le confirmaient. Etait-ce ceux qui dirigeaient les Raïs ? Elle ne comprenait pas et plus elle réfléchissait moins elle s'en sortait.

Elle espérait que Thowind et Ophys reviennent avec la Rêveuse…en vie.
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Neleam
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Neleam
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02.08.13 14:24
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[pour cause d'abandon de ce rp depuis un an, il est Verrouillé, si vous voulez le reprendre, envoyez un MP aux administratrices ou modérateurs. ]
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