Mon personnage Sexe et âge: Frontalière de 28 ans Aptitudes: Guerrière chevronnée et redoutée
Ludwiga Hasagan
Frontalier
30.01.14 20:19
Mais... c'est quoi cette odeur ?!
Après avoir laissé son grand cheval gris à l'écurie et avoir festoyé avec des amis à l'auberge du coin, Ludwiga avait laissé les autres Frontaliers cuver leur bière sur une charmante placette et, comme elle avait une bonne descente et demeurait hermétique aux effets de l'alcool, avait décidé de crapahuter dans les rues pittoresques d'Al-Vor. Après tout, cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait plus quitté les hautes murailles de la Citadelle des Marches du Nord.
Le soleil, l'agitation des rues, les bardes qui lançaient dans l'air leurs notes guillerettes et chansons guerrières pour quelques piécettes, les étals d'étoffes chamarrées et de bijoux scintillants... Ludwiga réfléchis et calcula rapidement le nombre de souvenirs qu'elle devait ramener à ses amis resté à la Citadelle - bien qu'elle fût une quiche en calcul mental. Diantre ! Elle aurait dû faire une liste, elle allait encore oublier quelqu'un et, conséquence courante d'un oubli de souvenir, on la provoquerait à un duel à mort. Elle ne pouvait possiblement pas continuer à tuer ses amis. Ce n'était pas très éthique. Et puis, ça faisait mal au cœur. Parfois.
Pfff ! Quelle galère !
Puis son regard tomba sur une placette déserte au centre de laquelle un bosquet solitaire subsistait, comme un écrin de verdure dans les entrailles d'Al-Vor. Face à tant de poésie, la Frontalière eut la larme à l’œil. Quelle émotion. Une main sur la poitrine, elle approcha et posa une main sur la rude et fraîche écorce où quelques amoureux avaient gravés leurs noms à la pointe du poignard. Les oiseaux chantaient, un écureuil bondissait avec grâce de branche en branche, un petit nain joufflu au nez rouge proéminent et à la mâchoire prognathe engloutissait des framboises, des oiseaux colorés sifflaient leurs jolies mélopées, des papillons battaient des ailes... attendez... hein quoi ? Ludwiga renifla bruyamment, leva le nez vers les frondaisons...
Mais... c'est quoi cette odeur ? ... c'est quoi ce TRUC ?!
Elle bondit de côté juste à temps pour éviter le jet de liquide jaune qui lui arrosa les bottes.
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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30.01.14 22:40
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Ludwiga Hasagan
Frontalier
30.01.14 23:12
Eh oh, qu'est-ce qu'il me veut l'avorton ?!
"Excuses-toi !" avait-il décrété. S'excuser, s'excuser... ? S'excuser de quoi ? Et pourquoi il lui fourrait sa chenille sous le nez ? Elle ressemblait à une entomnologue peut-être ?! Et puis c'était vraiment moche ce truc, ça bougeait comme un gros ver de terre, c'était vert... brun... jaune... tout collant, tout gluant, avec des anneaux et plein de pattes. Lui aussi il était moche. C'était quoi ces vêtements ? On aurait dit un amas de feuilles et de mousse liées entre elles avec des végétaux. Il était petit, trapus, poilu comme un singe, avec un gros nez rouge comme une patate. Ajoutez à cela un chapeau ridicule et sa bouche barbouillée de bouillie de framboise et vous aurez un tableau des plus surprenants. Ou repoussants. Il avait plus se place dans un cirque de monstres que dans les rues d'Al-Vor, par tous les diables !
Hé oh ! Bouge ce truc de ma vue !
D'un geste brusque, Ludwiga repoussa la main griffue qui s'agitait devant son visage. La chenille s'envola comme un papillon (oh que c'est drôle !), ricocha contre le tronc de l'arbre avant de finir sa course dans l'herbe rase. Voilà, c'en était fini de la chenille. La Frontalière avait-elle mentionné qu'elle abhorrait les insectes ? Toutes ces bestioles qui rampent, grimpent, piquent, grouillent. Brrrr ! Beurk beurk beurk ! Peut-être les détestait-elle encore plus que les Raïs, et pourtant, ceux-ci étaient les ennemis héréditaires des Frontaliers. C'était dire à quel point ils l'insupportaient. Et en ce moment, ce truc sur l'arbre ressemblait... à un gros insecte... Elle lança un regard furibond au nain qui, visiblement énervé, semblait lui aussi bouillir de colère à son égard. Les poings serrés, elle cria soudain:
Oh, l'avorton ! Descend un peu de ton arbre que je te refasse la dentition !
Non mais ! Pour qui se prenait-il à la regarder comme une moins que rien ? Elle était une Frontalière, par Merwyn ! Elle pouvait lui tordre le cou avec un doigt et l'envoyer jusqu'au Lac Chen d'une pichenette. Elle brandit son poing d'un air menaçant et lui rendit une grimace belliqueuse. Gné. Qu'il descende un peu, ce petit monstre, et elle lui apprendrait à respecter ses aînés. Il la prenait de haut parce qu'il était dans un arbre, mais qu'il ose mettre un pied à terre... il repartirait avec les fesses cuisantes. Hein ? Il n'avait pas l'air content tout à coup. Elle s'était pourtant montrer particulièrement polie, contrairement à son habitude.
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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01.02.14 18:15
(et esprits pervers n’allez rien imaginer de déplacé suite à cette position de combat)
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Ludwiga Hasagan
Frontalier
09.02.14 17:00
Qui touche à ma chevelure cherche la mort... Parole de Frontalière !
Ludwiga n'y voyait plus rien. Le gremlin lui avait sauté sur la tête, avait verrouillé ses petits bras de singe dans ses cheveux et tentait de l'étouffé avec sa panse miniature. Mais quel genre de nouveau type de monstre était-ce là ?! La Frontalière ne le savait pas encore, mais il allait bientôt... hein ? Elle sentit distinctement les petites mains griffues emmêler sa chevelure et s'essuyer les doigts sur sa superbe tresse. Piquée au vif, la jeune femme, les yeux révulsés par l'horreur, lança un puissant cri de guerre que le ventre de l'avorton ne parvint pas à éteindre. Cette fois, elle ne se souciait plus d'avoir affaire à un monstre inconnu qu'elle aurait pu étudier, non, cette fois, même s'il s'agissait d'une espèce en voie d'extinction, il allait déguster...
JE VAIS T'ETRIPPPPPPPPEEEEEEEER !!!
S'en suivit une scène à mi-chemin entre le cocasse et l'improbable, durant laquelle la Frontalière entreprit de secouer brusquement la tête en tous sens pour désarçonner son adversaire qui s'accrochait comme une sangsue. Rendue totalement aveugle par le ventre du nain, elle bougeait en tous sens sans parvenir à voir où la menaient ses pas. Elle bouscula quelques passants, puis son pied butta contre du solide et elle comprit que le monstre miniature agrippé à ses cheveux allait en voir de toutes les couleurs. Rassemblant toute sa force barbare, elle envoya dans le mur un coup de boule à en trépaner un Thül. Celui qui était sur ses épaules poussa un cri et, momentanément déséquilibré, vit arriver les mains de la Frontalière qui le saisirent par le fond du pantalon pour l'envoyer valser de l'autre côté de la rue. Libre ! Elle était libre ! Ludwiga respira un grand coup, fit volte-face et dégaina son sabre. Il fallait se figurer la scène: les badauds qui se bousculaient tout autour, Ludwiga complètement décoiffée, le visage rougit par la colère, et le monstre nain qui se relevait à quelques pas.
Tu vas payer, sale petit... petit... petit morpion ! le menaça-elle en faisant un pas dans sa direction.
Un boutiquier eut le courage de s'interposer.
Mademoiselle, attendez, ce n'est qu'un enfant euh... oh qu'il est moche ! Bref ! Vous n'allez tout de même pas...
Le sang de la Frontalière ne fit qu'un tour.
VOUS AVEZ VU CE QU'IL A FAIT A MES CHEVEEEUUUUX ???
Son hurlement percuta le boutiquier comme un mur. Il était si puissant que ses oreilles sifflèrent encore pendant quatre jours et que les badauds reculèrent tous d'un mètre pour sauver leurs tympans. Ludwiga avança d'un pas décidé, traversa la rue vers l'endroit où son attaquant avait atterrit et le chercha des yeux. Il allait payer, il allait vraiment payer, ce petit machin, ce petit insecte... quand elle en aurait fini avec lui, même sa maman ne pourrait plus reconnaître son vilain minois ! Hahahahahahahaaaaa ! Une flamme meurtrière brûlait dans les yeux de la jeune femme, son sabre avait soif de sang et ses cheveux criaient vengeance.
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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11.02.14 22:23
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Ludwiga Hasagan
Frontalier
26.02.14 22:10
J'aime pas les chatouilles !
Ludwiga dégainait à peine son sabre que la petite bestiole lui lança - avec une flûte ? - une myriade de petites choses qui lui piquèrent le cou et les bras. Aïe ! Mais ? Qu'est-ce que c'était que ce truc machin ? Elle avait comme le besoin de bouger, de se secouer. La Frontalière tourna la tête à gauche, à droite, à la recherche du nain diabolique, se frotta nerveusement le bras... Attendez ! Nerveusement ? Ludwiga n'était jamais nerveuse. Quelle drôle d'idée ! Elle se frottait pourtant le bras, comme si un moustique l'avait piquée. Puis de plus en plus fort. Décidément, elle ne comprenait pas de qui lui arrivait.
Mais... mais... mais !
D'embêtantes, les démangeaisons devinrent rapidement insupportables. Ludwiga s'était mise à danser sur place et à s'agiter dans tous les sens. Elle arrachait avec fureur les plaques de protection de son armure pour mieux se gratter. En quelques minutes, elle se retrouva en pantalon et tunique au milieu de la place, sautant sur un pied. C'était intenable ! Tout simplement intenable ! Sa peau était en feu et se couvrait de larges plaques rouges. Les passants la regardaient avec un drôle d'air, se demandant si elle avait perdu la tête. A quelques pas de là, la garde d'Al-Vor, dubitative, regardait la Frontalière. Fallait-il l'interpeller ? L'enfermer ? C'était une Frontalière, ne risquaient-ils pas d'avoir des ennuis ou de se prendre son poing en pleine figure. Mieux valait la laisser se débattre et la ramasser quand elle se roulerait par terre.
Ludwiga n'en pouvait plus. Mais elle refusait de crier à l'aide, ah ça non ! D'ailleurs... elle avait trouvé la solution: un bon bain ! N'y tenant plus, elle bondit à travers la rue, galopa à travers la ville, s'arrêtant sporadiquement pour se frictionner le corps. Puis, enfin, elle retrouva l'auberge où séjournaient ses Frontaliers. Elle ouvrit la porte avec tant de violence qu'elle la fit sauter de ses gonds. Tous les visages se tournèrent vers elle. Xaïl la regarda avec des yeux ronds quand elle cria avec force:
J'exige de prendre un bain !
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27.02.14 18:16
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Ludwiga Hasagan
Frontalier
03.03.14 22:16
C'est décidé, il me faut des vacances
Ludwiga regarda Xaïl avec des yeux hagards. Elle sentait qu'elle se brisait en mille petits morceaux. En voyant les mèches blondes abandonnées sur ses épaules, accrochées à son armure de cuir et tombant à ses pieds, elle avait l'impression de mourir un peu. Un tout petit peu. Gaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Ce petit monstre, ce petit morpion, cette blatte putride ! Gaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! "Vengeance, vengeance !" criait sa chevelure malmenée. Encore en état de choc (elle, pas ses cheveux), elle ne put s'empêcher de crier, comme si, tout à coup, la salle était pleine de bruit. En fait, c'étaient ses oreilles qui bourdonnaient furieusement sous le coup de la colère.
XAÏL ! C'EST UN PETIT DEMON, HAUT COMME TROIS POMMES, JE TE JURE ! UN PETIT MORPION, UN PETIT MONSTRE DIABOLIQUE ! IL M'A ARRACHE LES CHEVEEEEUUUUUX !
Tout en criant, elle avait saisit l'autre Frontalière par le col et la secouait comme un pruneau. Finalement, alors qu'elle reprenait pied et que de petites larmes apparaissaient au coin de ses yeux, elle lâcha son amie et lança un regard à la ronde. Snif... snif... C'était comme si on lui avait coupé un bras. Ses cheveux remettraient des mois à retrouver leur superbe dorée. La salle était pleine de monde. Oups. Avait-elle fait une crise de nerf au milieu de tous ces gens ? Elle passa une main dans ses cheveux ravagés pour se donner un air moins fou, arrangea sa tenue et redressa la tête. Ahem.
Bon. Je vais prendre un bain. Si tu cherches le criminel qui m'a agressée, il était il y a quelques minutes près de la place au grand chêne. Sur ce. Je tire ma révérence. Hum.
Avec le peu de dignité qui lui restait, elle étreignit brièvement Xaïl pour lui donner du courage et prit congé. Elle gravit l'escalier tandis que la salle, choquée par ses hurlements un peu plus tôt, recommençait à s'animer comme à l'accoutumée. Il était temps que Ludwiga prenne des vacances, de longues vacances au soleil. Pour se reposer. Et pour laisser ses cheveux repousser.