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attrappe-moi si tu peux [Ludwiga/Niakniak]
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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17.01.14 23:24
Maudits Humains !

Je marchais d'un pas rapide. Presque guilleret. J'aurais bien sautillé si je n'avais pas mal aux pieds.
Ces maudits humains !
Ils transformaient tout et étalaient leur noirceur sur toute la face du monde ! L'herbe est supposée être tendre et moelleuse de façon à accueillir avec bienveillance un pied, hors l'herbe devient dure et seiche à leur contact ! La terre se creuse de sillons et se meurt.
Maudits humains.
Heureusement que j'en avait fait disparaitre plein ! C'est sûr qu'ils ne feront plus jamais de mal à qui que ce soit...
Je fut pris d'un grand éclat de rire, fier de moi. Mais ça ne dura pas. La vision lointaine d'une ville m'assombrit le visage. Une foule grouillante de Grands. Des odeurs puantes. Un sol couvert de cailloux afin de souffrir. Des constructions hideuses et... Il était temps que je vienne remédier à tout ça.
Je continuais à m'avancer, mais en prenant soin à ne pas attirer l'attention sur moi. En fait, il me fallait reconnaitre les lieux, et ensuite je ferais comme j'en avais pris l'habitude. Un plan avec plein de pièges géniaux.
J'étais impatient.

Mais en me glissant dans des rues (des rues ! quel mot immonde ! Typiquement humain ! comment aimer un tel.. borborygme ?!) je reconnu l'endroit. C'était là que j'avais rencontré ma Lilipip adorée et qu'on avait été attaqué par des Grands. Toujours des Grands malveillants.
Mais grâce à mon courage et à ma bravoure nous avions réussi à nous échapper. Puis on s'était aimé au clair de lune... Ce moment revenait à ma mémoire m'apportant une chaleur réconfortante. Ma Petite n'était plus là, mais je savais que quelque part, elle pensait à moi et que bientôt nous serions réunis.

Un arbre !
Mais que fait-il ici le pauvre..?
J'avais été attiré sans m'en rendre compte par cet arbre solitaire, entouré de pierres froide et rugueuses. J'entendais son chant de douleur et de solitude alors je décidais de l'aider. Grimper dans ses branches fut aisé et je m'assis confortablement à sa cime.
Je sorti ma réserve de framboise et commençais à piocher dedans tandis que je chuchotais avec l'arbre. Un peu de compagnie lui ferait le plus grand bien !

«Un Petit
dans un arbre
qui grignote des framboises
grignoti
grignota
lève son chapeau
et pisse en bas.»



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Ludwiga Hasagan
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30.01.14 20:19
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Mais... c'est quoi cette odeur ?!


Après avoir laissé son grand cheval gris à l'écurie et avoir festoyé avec des amis à l'auberge du coin, Ludwiga avait laissé les autres Frontaliers cuver leur bière sur une charmante placette et, comme elle avait une bonne descente et demeurait hermétique aux effets de l'alcool, avait décidé de crapahuter dans les rues pittoresques d'Al-Vor. Après tout, cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait plus quitté les hautes murailles de la Citadelle des Marches du Nord.

Le soleil, l'agitation des rues, les bardes qui lançaient dans l'air leurs notes guillerettes et chansons guerrières pour quelques piécettes, les étals d'étoffes chamarrées et de bijoux scintillants... Ludwiga réfléchis et calcula rapidement le nombre de souvenirs qu'elle devait ramener à ses amis resté à la Citadelle - bien qu'elle fût une quiche en calcul mental. Diantre ! Elle aurait dû faire une liste, elle allait encore oublier quelqu'un et, conséquence courante d'un oubli de souvenir, on la provoquerait à un duel à mort. Elle ne pouvait possiblement pas continuer à tuer ses amis. Ce n'était pas très éthique. Et puis, ça faisait mal au cœur. Parfois.

Pfff ! Quelle galère !

Puis son regard tomba sur une placette déserte au centre de laquelle un bosquet solitaire subsistait, comme un écrin de verdure dans les entrailles d'Al-Vor. Face à tant de poésie, la Frontalière eut la larme à l’œil. Quelle émotion. Une main sur la poitrine, elle approcha et posa une main sur la rude et fraîche écorce où quelques amoureux avaient gravés leurs noms à la pointe du poignard. Les oiseaux chantaient, un écureuil bondissait avec grâce de branche en branche, un petit nain joufflu au nez rouge proéminent et à la mâchoire prognathe engloutissait des framboises, des oiseaux colorés sifflaient leurs jolies mélopées, des papillons battaient des ailes... attendez... hein quoi ? Ludwiga renifla bruyamment, leva le nez vers les frondaisons...

Mais... c'est quoi cette odeur ? ... c'est quoi ce TRUC ?!

Elle bondit de côté juste à temps pour éviter le jet de liquide jaune qui lui arrosa les bottes.

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Pytipokoupotipyk Nianiak
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30.01.14 22:40
Tu vas voir de quelle bogue je me chauffe


Je fus tiré de mes songes par une exclamation remplie de dégout.

- Mais... c'est quoi cette odeur ? ... c'est quoi ce TRUC ?!


Curieux, je me relevais pour observer l’intrus. IntruSE. C’était une greluche (autruche ?) (à moins que ça ne soit baudruche…) blonde et armée. Avec un sourire à l’envers. On aurait dit qu’elle allait recracher son repas.
Comme elle regardait dans ma direction je me retournais pour voir ce qui pouvait lui faire un tel effet. Il y avait une feuille. Et sur cette feuille, il y avait une chenille. Comment une si petite créature pouvait-elle faire aussi peur ? Apitoyé par le sort de cette pauvre bestiolle je la pris dans ma main pour la mettre sous le nez de la Grande. (Sous le nez oui, pas sous le genou, car je suis perché dans un arbre ! Youhou ! Y’en a qui suivent ? ah oui toi ! C’est bien. Donc imagine-moi, faisant moults acrobaties pour arriver au niveau de l’humaine et lui mettre la main sous le nez) (mais pas trop près du nez, elle risquerait de respirer trop fort et ‘avaler la chenille par le nez)

-Ce n’est qu’une chenille. Arrête de hurlez comme ça tu lui fais peur !

En effet, Tuli la chenille –s’est son nom- s’était roulée en boule. La Grande lui faisait très mauvais impression. Et elle avait certainement raison, mais avant que je ne fasse regretter le jour où cette Humaine est sortie de sa laitue, j’allais lui obtenir des excuses. Je caressais Tuli avec douceur afin de la rassurer, puis je m’adressais à l’Humaine comme j’ai appris à leur communiquer.

-Excuses-toi.


J’avais beau parler superbement bien l’humain, avec à peine un petit accent, les Grands rigolaient toujours dès que je parlais, alors j’avais opté pour la solution : ne plus parler. Du moins le moins possible. J’avais drôlement envie de l’insulter et de lui lancer une bogue en plein visage, mais je me retenais. Elle s’excusait, puis j’attaquerais.
Youplala.
Vivement qu’elle s’agenouille pour se faire pardonner ! J’allais enfin pouvoir m’amuser à massacrer des humains ! Ca faisait vachement longtemps… j’espérais ne pas avoir top perdu la main.


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Ludwiga Hasagan
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30.01.14 23:12
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Eh oh, qu'est-ce qu'il me veut l'avorton ?!


"Excuses-toi !" avait-il décrété. S'excuser, s'excuser... ? S'excuser de quoi ? Et pourquoi il lui fourrait sa chenille sous le nez ? Elle ressemblait à une entomnologue peut-être ?! Et puis c'était vraiment moche ce truc, ça bougeait comme un gros ver de terre, c'était vert... brun... jaune... tout collant, tout gluant, avec des anneaux et plein de pattes. Lui aussi il était moche. C'était quoi ces vêtements ? On aurait dit un amas de feuilles et de mousse liées entre elles avec des végétaux. Il était petit, trapus, poilu comme un singe, avec un gros nez rouge comme une patate. Ajoutez à cela un chapeau ridicule et sa bouche barbouillée de bouillie de framboise et vous aurez un tableau des plus surprenants. Ou repoussants. Il avait plus se place dans un cirque de monstres que dans les rues d'Al-Vor, par tous les diables !

Hé oh ! Bouge ce truc de ma vue !

D'un geste brusque, Ludwiga repoussa la main griffue qui s'agitait devant son visage. La chenille s'envola comme un papillon (oh que c'est drôle !), ricocha contre le tronc de l'arbre avant de finir sa course dans l'herbe rase. Voilà, c'en était fini de la chenille. La Frontalière avait-elle mentionné qu'elle abhorrait les insectes ? Toutes ces bestioles qui rampent, grimpent, piquent, grouillent. Brrrr ! Beurk beurk beurk ! Peut-être les détestait-elle encore plus que les Raïs, et pourtant, ceux-ci étaient les ennemis héréditaires des Frontaliers. C'était dire à quel point ils l'insupportaient. Et en ce moment, ce truc sur l'arbre ressemblait... à un gros insecte... Elle lança un regard furibond au nain qui, visiblement énervé, semblait lui aussi bouillir de colère à son égard. Les poings serrés, elle cria soudain:

Oh, l'avorton ! Descend un peu de ton arbre que je te refasse la dentition !

Non mais ! Pour qui se prenait-il à la regarder comme une moins que rien ? Elle était une Frontalière, par Merwyn ! Elle pouvait lui tordre le cou avec un doigt et l'envoyer jusqu'au Lac Chen d'une pichenette. Elle brandit son poing d'un air menaçant et lui rendit une grimace belliqueuse. Gné. Qu'il descende un peu, ce petit monstre, et elle lui apprendrait à respecter ses aînés. Il la prenait de haut parce qu'il était dans un arbre, mais qu'il ose mettre un pied à terre... il repartirait avec les fesses cuisantes. Hein ? Il n'avait pas l'air content tout à coup. Elle s'était pourtant montrer particulièrement polie, contrairement à son habitude.

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Pytipokoupotipyk Nianiak
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01.02.14 18:15
TAAAYYYYYYYOOOOOOOOOHHH

- Oh, l'avorton ! Descend un peu de ton arbre que je te refasse la dentition !

C’était une belle phrase, et elle n’aurait pas été une Humaine, je l’aurais félicité.

Malheureusement, elle venait de faire valser ma chenille. Tuli devait gîser quelque part dans les herbes folles. J’espérais qu’aucun Grand ne viendrait l’écraser. La pauvre mérita mieux ! Déjà que sa confiance et sa fierté avaient été salement amochées par le cri de terreur de l’intruse, il lui faudrait beaucoup de repos et des soins pour se rétablir totalement. Se transformer en papillon est difficile, c’est un acte que tout le monde à tendance à sous-estimer. Mais pour le moment, il y avait plus important.
Cette humaine allait subir ma foudre.

Je me recoiffais rapidement, glissant quelques mèches rebelles dans mon bandana, puis je me jetais avec force et bravoure sur cette idiote. Mon saut gracieux me fit atterrir en plein sur son visage, comme je l’avais prévu. J’empoignais vigoureusement ses cheveux afin de ne pas me faire éjecter et je mêlais à sa tignasse ensoleillée une vieille bogue piquante. Avec ce cadeau, il était certain qu’elle écoperait d’un sacré paquet de nœuds, elle mettrait des heures à tout démêler ! Ou alors elle devrait tout couper. Les humains dévoilent leur vrai visage une fois chauve.

J’étais donc en position de supériorité, assit sur ses épaules, mon ventre sculptural étouffant son visage, mes doigts encore tachés de jus de framboise s’agrippant dans ses cheveux et mes jambes tentant de lui faire une clef de bras. La scène devait être spectaculaire vue de loin ! J’aurais aimé que ma Lilipip me voit mener ce combat ! Elle aurait été si fière de moi.. ! Mais en attendant je dois achever cette humaine ainsi que tous les autres de cette maudite clairière de pierre !
Ce sont des êtres affamés par la mort et la souffrance, qui ne méritent pas ma clémence ! (moi aussi je sais rimer !)





(et esprits pervers n’allez rien imaginer de déplacé suite à cette position de combat)
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Ludwiga Hasagan
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Ludwiga Hasagan
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09.02.14 17:00
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Qui touche à ma chevelure cherche la mort... Parole de Frontalière !

Ludwiga n'y voyait plus rien. Le gremlin lui avait sauté sur la tête, avait verrouillé ses petits bras de singe dans ses cheveux et tentait de l'étouffé avec sa panse miniature. Mais quel genre de nouveau type de monstre était-ce là ?! La Frontalière ne le savait pas encore, mais il allait bientôt... hein ? Elle sentit distinctement les petites mains griffues emmêler sa chevelure et s'essuyer les doigts sur sa superbe tresse. Piquée au vif, la jeune femme, les yeux révulsés par l'horreur, lança un puissant cri de guerre que le ventre de l'avorton ne parvint pas à éteindre. Cette fois, elle ne se souciait plus d'avoir affaire à un monstre inconnu qu'elle aurait pu étudier, non, cette fois, même s'il s'agissait d'une espèce en voie d'extinction, il allait déguster...
JE VAIS T'ETRIPPPPPPPPEEEEEEEER !!!

S'en suivit une scène à mi-chemin entre le cocasse et l'improbable, durant laquelle la Frontalière entreprit de secouer brusquement la tête en tous sens pour désarçonner son adversaire qui s'accrochait comme une sangsue. Rendue totalement aveugle par le ventre du nain, elle bougeait en tous sens sans parvenir à voir où la menaient ses pas. Elle bouscula quelques passants, puis son pied butta contre du solide et elle comprit que le monstre miniature agrippé à ses cheveux allait en voir de toutes les couleurs. Rassemblant toute sa force barbare, elle envoya dans le mur un coup de boule à en trépaner un Thül. Celui qui était sur ses épaules poussa un cri et, momentanément déséquilibré, vit arriver les mains de la Frontalière qui le saisirent par le fond du pantalon pour l'envoyer valser de l'autre côté de la rue. Libre ! Elle était libre ! Ludwiga respira un grand coup, fit volte-face et dégaina son sabre. Il fallait se figurer la scène: les badauds qui se bousculaient tout autour, Ludwiga complètement décoiffée, le visage rougit par la colère, et le monstre nain qui se relevait à quelques pas.
Tu vas payer, sale petit... petit... petit morpion ! le menaça-elle en faisant un pas dans sa direction.

Un boutiquier eut le courage de s'interposer.
Mademoiselle, attendez, ce n'est qu'un enfant euh... oh qu'il est moche ! Bref ! Vous n'allez tout de même pas...

Le sang de la Frontalière ne fit qu'un tour.
VOUS AVEZ VU CE QU'IL A FAIT A MES CHEVEEEUUUUX ???

Son hurlement percuta le boutiquier comme un mur. Il était si puissant que ses oreilles sifflèrent encore pendant quatre jours et que les badauds reculèrent tous d'un mètre pour sauver leurs tympans. Ludwiga avança d'un pas décidé, traversa la rue vers l'endroit où son attaquant avait atterrit et le chercha des yeux. Il allait payer, il allait vraiment payer, ce petit machin, ce petit insecte... quand elle en aurait fini avec lui, même sa maman ne pourrait plus reconnaître son vilain minois ! Hahahahahahahaaaaa ! Une flamme meurtrière brûlait dans les yeux de la jeune femme, son sabre avait soif de sang et ses cheveux criaient vengeance.

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Pytipokoupotipyk Nianiak
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11.02.14 22:23
Foi de Petit, ça ne se passera pas ainsi !

L'humaine, au lieu de bêtement mourir, avait décidé de s'ébrouer. Heureusement pour moi, j'étais bien accroché et elle ne réussit pas à me désarçonné.
Par contre... elle fonça dans un mur.
La folle !
Je vous assure ! Elle a foncé dans un mur en m'écrasant ! Elle tentait de se taper la tête pour abréger ses souffrances mais la pauvre idiote avait oublié que j'étais sur sa tête et donc c'était moi qu'elle cognait violemment contre le mur.
Sonné par le coup je perdis prise et l'énergumène me jeta à terre. Elle me regarda avec colère. Ses yeux étaient injectés de sang et son visage virait au rouge, telle une tomate qui a trop pris le soleil. Surtout que son visage était tout ridée. Sa bouche se déformait au rythme des respirations haineuses et ses sourcils se fronçaient comme s'ils voulaient devenir moustache. J'avais presque envie de rire, mais j'avais trop mal au dos. Je ne lui pardonnerais pas facilement.

Oh et elle était armée.
Et sur le point de me décapiter. Enfin de tenter de me décapiter.

Soudain un type s'écria :

Mademoiselle, attendez, ce n'est qu'un enfant euh... oh qu'il est moche ! Bref ! Vous n'allez tout de même pas...


Non je ne suis pas un enfant ! Et non je suis pas moche ! Surtout que vu la tête du type... Il était mal placé pour critiquer.
Bedonnant et la barbe hirsute, il était effrayant.
Mais Pytipok ne connait pas la peur.
Je me concentrais donc sur la Grande furieuse. Je réussit à traduire ses grognement et... Ele m'en voulait pour ses cheveux de paille. J'étais un poil embêté puis qu'il est vrai que c'était une attaque très lâche et indigne de moi. Mais elle l'avait mérité en étant infecte avec cette charmante chenille.
Et puis elle n'aurait bientôt plus besoin de ses cheveux, je lui aurais réglé son compte.

Je dégainait ma sarbacane tandis qu'elle secouait son arme en métal.
Ridicule.

-Les gratouilles gratouillante qui grattent !


Je soufflais pour lancer mon sort et la jeune femme commença à se gratter. Je souris victorieusement et filais à toute vitesse entre les jambes des badeaux qui étaient venus assister au spectacles.
J'en profitais pour lancer d'autres sorts plus néfastes.
Celui de la jalousie jalouse qui rend jaloux.
Les humains deviennent alors fous et s'entre-tuent. Le vilain poissonier qui m'avait trouvé laid en avait été victime et s'était jeté sur un autre homme à peine plus beau.

Il était temps pour moi de les laisser. D'ici ce soir ils seraient tous morts ou salement amochés.


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Ludwiga Hasagan
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Ludwiga Hasagan
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26.02.14 22:10
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J'aime pas les chatouilles !

Ludwiga dégainait à peine son sabre que la petite bestiole lui lança - avec une flûte ? - une myriade de petites choses qui lui piquèrent le cou et les bras. Aïe ! Mais ? Qu'est-ce que c'était que ce truc machin ? Elle avait comme le besoin de bouger, de se secouer. La Frontalière tourna la tête à gauche, à droite, à la recherche du nain diabolique, se frotta nerveusement le bras... Attendez ! Nerveusement ? Ludwiga n'était jamais nerveuse. Quelle drôle d'idée ! Elle se frottait pourtant le bras, comme si un moustique l'avait piquée. Puis de plus en plus fort. Décidément, elle ne comprenait pas de qui lui arrivait.

Mais... mais... mais !

D'embêtantes, les démangeaisons devinrent rapidement insupportables. Ludwiga s'était mise à danser sur place et à s'agiter dans tous les sens. Elle arrachait avec fureur les plaques de protection de son armure pour mieux se gratter. En quelques minutes, elle se retrouva en pantalon et tunique au milieu de la place, sautant sur un pied. C'était intenable ! Tout simplement intenable ! Sa peau était en feu et se couvrait de larges plaques rouges. Les passants la regardaient avec un drôle d'air, se demandant si elle avait perdu la tête. A quelques pas de là, la garde d'Al-Vor, dubitative, regardait la Frontalière. Fallait-il l'interpeller ? L'enfermer ? C'était une Frontalière, ne risquaient-ils pas d'avoir des ennuis ou de se prendre son poing en pleine figure. Mieux valait la laisser se débattre et la ramasser quand elle se roulerait par terre.

Ludwiga n'en pouvait plus. Mais elle refusait de crier à l'aide, ah ça non ! D'ailleurs... elle avait trouvé la solution: un bon bain ! N'y tenant plus, elle bondit à travers la rue, galopa à travers la ville, s'arrêtant sporadiquement pour se frictionner le corps. Puis, enfin, elle retrouva l'auberge où séjournaient ses Frontaliers. Elle ouvrit la porte avec tant de violence qu'elle la fit sauter de ses gonds. Tous les visages se tournèrent vers elle. Xaïl la regarda avec des yeux ronds quand elle cria avec force:

J'exige de prendre un bain !
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27.02.14 18:16
Mais depuis quand Ludwiga aime les bains ?



Elle était arrivée comme une furie, presque déshabillée, en criant qu'elle voulait prendre un bain. Je l'avais regardée avec de grands yeux ronds comme des soucoupes mais sans dire un mot. D'ailleurs, personne ne s'était moqué, alors que le spectacle était tout de même assez drôle. Mais bon, c'était une Frontalière et, même ridicule, elle n'en restait pas moins effrayante et dangereuse. Il n'y a pas à dire, c'est la classe d'être Frontalier.

Enfin là, elle n'était pas très classe, Ludwiga. Avec ses grosses plaques toutes rouges un peu partout, on aurait dit qu'elle venait de courir dans un champ d'orties. C'était peut-être ce qu'il s'était passé, je n'en savais rien. Mais je vois mal Ludwiga courir à travers des orties tout de même, surtout sans la moitié de ses vêtements. A moins que l'ortie soit devenu un remède miracle pour adoucir sa peau.

Puis je me suis rappelé qu'elle était allée attraper ce petit chenapan qui semait le trouble à Al-Vor depuis quelques temps, et j'en déduisis qu'elle l'avait rencontré et que ça ne s'était pas bien passé. Mon dieu, mais ça devait être un guerrier sacrément costaud pour la mettre dans un état pareil ! Sacrément costaud, ou sacrément malin. Mouais, plus malin qu'un Frontalier, ça n'existe pas. Plus costaud donc. Ah bah non tiens, plus fort qu'un Frontalier ça n'existe pas non plus. Oh la la. Un monstre. C'était un monstre. C'était la seule explication.

Si c'était un monstre, il fallait que je l'affronte ! Enfin, d'abord j'irai lui parler, hein, parce que je suis pacifiste à la base (et que je n'ai plus la vigueur de mes vingts ans aussi, mais ça c'était accessoire), et s'il faisait la sourde oreille, je le combattrai avec courage pour sauver la veuve et l'orphelin qu'il menaçait. Oui, il y a forcément une veuve et un orphelin, on ne sait pas pourquoi ni ce qu'ils font là, mais ils y sont et le monstre les menace. Point. On ne discute pas, c'est comme ça !

Mais s'il était vraiment aussi terrifiant que je le devinais, il me fallait plus d'informations. Je m'approchai donc doucement de Ludwiga (doucement parce qu'une Frontalière, c'était dangereux, quelqu'un en colère, c'était dangereux, quelqu'un pris par surprise aussi, alors la réunion des trois, ça devait être encore pire ! ) et je lui demandai :


- Hum... Ludwiga... J'adore ton nouveau style... Ça te va très bien, hein, mais euh... Qui t'as mise dans cet état ? Un monstre ?


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Ludwiga Hasagan
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Ludwiga Hasagan
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03.03.14 22:16
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C'est décidé, il me faut des vacances


Ludwiga regarda Xaïl avec des yeux hagards. Elle sentait qu'elle se brisait en mille petits morceaux. En voyant les mèches blondes abandonnées sur ses épaules, accrochées à son armure de cuir et tombant à ses pieds, elle avait l'impression de mourir un peu. Un tout petit peu. Gaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Ce petit monstre, ce petit morpion, cette blatte putride ! Gaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! "Vengeance, vengeance !" criait sa chevelure malmenée. Encore en état de choc (elle, pas ses cheveux), elle ne put s'empêcher de crier, comme si, tout à coup, la salle était pleine de bruit. En fait, c'étaient ses oreilles qui bourdonnaient furieusement sous le coup de la colère.

XAÏL ! C'EST UN PETIT DEMON, HAUT COMME TROIS POMMES, JE TE JURE ! UN PETIT MORPION, UN PETIT MONSTRE DIABOLIQUE ! IL M'A ARRACHE LES CHEVEEEEUUUUUX !

Tout en criant, elle avait saisit l'autre Frontalière par le col et la secouait comme un pruneau. Finalement, alors qu'elle reprenait pied et que de petites larmes apparaissaient au coin de ses yeux, elle lâcha son amie et lança un regard à la ronde. Snif... snif... C'était comme si on lui avait coupé un bras. Ses cheveux remettraient des mois à retrouver leur superbe dorée. La salle était pleine de monde. Oups. Avait-elle fait une crise de nerf au milieu de tous ces gens ? Elle passa une main dans ses cheveux ravagés pour se donner un air moins fou, arrangea sa tenue et redressa la tête. Ahem.

Bon. Je vais prendre un bain. Si tu cherches le criminel qui m'a agressée, il était il y a quelques minutes près de la place au grand chêne. Sur ce. Je tire ma révérence. Hum.

Avec le peu de dignité qui lui restait, elle étreignit brièvement Xaïl pour lui donner du courage et prit congé. Elle gravit l'escalier tandis que la salle, choquée par ses hurlements un peu plus tôt, recommençait à s'animer comme à l'accoutumée. Il était temps que Ludwiga prenne des vacances, de longues vacances au soleil. Pour se reposer. Et pour laisser ses cheveux repousser.
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03.03.14 22:47
Aaaah, mais elle est folle !



Mon Dieu mon Dieu mon Dieu, mais elle était devenue folle ! Bon, d'accord, je comprenais que, vu  l'état déplorable de ses cheveux, elle ait un peu perdu la tête, mais de là à me secouer comme un prunier ! Ah la la, la jeunesse, j'vous jure ! Plus aucun respect pour les aînés ! Non mais c'est vrai, je devais avoir pas loin de deux fois son âge et j'avais combattu plus de Raïs qu'elle ne verrait de toute sa vie alors hein ! Je méritai un peu plus de considération ! Nom d'une bouse de Ts'liche !

Après la sortie fracassante de cette insolente, je pris mes affaires et partis à la recherche de ce "petit monstre". Et il ne fallait pas croire que parce qu'il était petit, il était moins dangereux. Au contraire. C'était des petites gens dont il fallait se méfier, car ils concentraient leur sauvagerie et leur méchanceté et leur sournoiserie dans un plus petit corps auquel on ne faisait pas toujours attention. Cela m'était déjà arrivé de voir une fillette faire plier un géant à sa volonté (oui, bon, c'était son papa et il l'appelait "ma petite princesse en sucre", donc ça cassait un peu le mythe du valeureux guerrier, mais ça les gens ne le savaient pas !)

En me baladant dans les environs de la place du grand chêne, j'observai avec attention tout ce qui passait près de moi et qui ne me dépassait pas. Puis je me dis qu'il finirait bien par me tomber dessus, s'il était aussi diabolique que le prétendait Ludwiga. Je décidai donc de m'asseoir pour l'attendre (ben oui, à mon âge, on ne peut plus se permettre de passer la journée debout !) et j'en profitai pour finir mon dessert. Je sortis donc de ma poche la poignée de framboises qui me restait et commençai à les déguster une à une.



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Pytipokoupotipyk Nianiak
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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04.03.14 17:57
Mes fesses atterrirent à côté de celles de la Grande


Je m'ennuyais ferme.
Personne ne m'avait poursuivi et les humains avaient tous disparus. La guerre avait pris fin beaucoup trop rapidement et il n'y avait pas eu assez de blessés. Et plus personne ne trainait dans le rue.
Peureux.
enfin ce n'est pas c qui allait m'arrêter mais sans Grands le monde des Grands étaient vraiment ennuyant et moche.

Tandis que je regardais mes doigts à la recherche d'inspiration pour occuper mon temps, une délicieuse odeur vint chatouiller mes délicates narines.
Framboises.
Je reconnaissais cette odeur à des centaines de mètre à la ronde.
Il y avait des framboises pas loin. Ou de la liqueur de framboises. Ou un gâteau à la framboise, c'était une invention des humains, pas mauvais mais c'était sûr que ça ne valait pas un bon fruit bien dodu et juteux.

Le nez flairant mon futur repas je me mis à marcher dans ces rues qui faisaient mal au pied. Finalement je trouvais l'objet de mes désirs assit sur un cailloux plat. Pas l'humaine non, je m'en moquais comme de ma première bogue, mais de mes framboises.
Je m'approchais d'un pas mesuré (rapide pour l'empêcher de dévorer toutes les framboises) mais pas trop non plus (il ne faudrait pas qu'elle prenne peur et qu'elle les gobes toutes d'un coup d'un seul). Elle eu un drôle de regard qui m'évoqua une blondinette humaine terriblement idiote.
Afin d'éviter tout cris (qui risquerait d'ameuter des Grands qui dévoreraient ces framboises sans l'ombre d'un remord) je me retournais afin de vérifier qu'il n'y avait aucune chenille derrière moi. Non rien, juste moi. Ni derrière, ni dessous, ni à droite. A gauche non plus. Ma main se posa sur ma tête rien non plus, juste mon bandana. Rien dans ma magnifique crinière, mes mèches torsadées étaient maintenant peuplées de plumes et surtout de perles, trucs de Grands très jolis et colorés, qui imitait le bruit de la pluie quand je courais. Enfin pas de chenille sur moi ni à côté, je vérifiais même dans mes manches.
Rien !
Je lui montrais mes mains vides, puis j'acceptais ses excuses mentales, elle s'était trompée et ses drôles d'yeux n'étaient qu'admiration. Ce que je comprends très bien. J'étais magnifique et pour certaines personnes c'était un véritable choc.

Donc je pris mon élan afin de sauter. Je me vrillais et mes fesses terminèrent leur vol sur le cailloux plat à côté de celles de la Grande. Un vol plané parfaitement maitrisé et gracieux comme les Grands n'imaginaient pas ça possible.
Je relevais la tête afin de lui décocher un sourire éblouissant puis je piochais une des framboises. Une fois dans ma bouche ma main se stoppa au-dessus de ses consœurs fruits. Je dégustais mon péché fruité avec parcimonie. Ces humains étaient tellement néfastes qu'ils pourraient empoisonner des framboises ! Mais non, celle-ci était succulente.
rassuré je plongeais ma main vers le tas de framboise afin d'en prendre d'autres. Grand mangeur de framboise ma technique était parfaitement au point, j'étais capable de picorer constamment et plutôt rapidement et de stocker les framboises dans mes joues afin de les traiter toutes correctement. Les écraser sur mon palais avec amour. Cependant afin de ne pas passer pour un goinfre ma main gauche restait sagement sur ma cuisse gauche. Seule la droite effectuais de rapides allez retours framboises-bouche.
Je remarquais que la Grande ne mangeait plus. Tant mieux, j'en aurais plus !

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04.03.14 19:31
Mais il s'est cru où lui ?!



Alors que j'étais tranquillement assise, mangeant mes framboises, et attendant un monstre, un petit... euh, pas enfant, les enfants c'est mignons, mais pas un humain non plus... Bref, un petit quelque chose vient s'asseoir à côté de moi et commence à boulotter mes framboises ! Non mais sérieux ? Il n'a pas vu que j'étais une Frontalière ou quoi ? De surprise, je m'arrête de manger pour le regarder avec des yeux ronds. Puis je reprends mes esprits, ferme la main pour l'empêcher de prendre encore des fruits, et je m'exclame :

- Non mais ça va pas la tête ? Depuis quand on pique les framboises des autres ? Ta maman ne t'a jamais appris à ne pas voler ? Espèce de petit... Petit... Chose va !

Aha ! Maintenant, c'est lui qui les yeux tous ronds de surprise ! Non mais il a cru quoi lui ? Que j'allais le laisser manger MES framboises tranquillement ? Il a rêvé hein ! Nom d'une bouse de Ts'liche, je ne vais pas laisser ce petit truc me marcher sur les pieds ! Comme il ne bouge pas, je lui fais signe de disposer et lui dis (d'une voix même pas méchante, dans ma grande mansuétude) :

- Allez, ouste ! Disparaît de ma vue ! Débarrasse le plancher !


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Pytipokoupotipyk Nianiak
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05.03.14 19:02
Ma maman que j'aime


La main tenant les framboises se referma soudain.
Mais ... mais... Mais...
Éberlué, je regardais ce point fermé. Mes doigts tremblaient doucement au-dessus, perturbés.

- Non mais ça va pas la tête ? Depuis quand on pique les framboises des autres ? Ta maman ne t'a jamais appris à ne pas voler ? Espèce de petit... Petit... Chose va !

L'humain avait parlé. Et fort. Elle devait peut-être être sourde, elle avait la peau aussi fripée que es fesses d'un bébé, mais c'était bon signe. Elle était sage, car les humains ne l'avaient pas encore tuer. Peut-être elle pourrait m'aider à tuer les autres...
Et elle n'était pas si vieille que ça, ses mains étaient... musclées.
Je venais juste de réaliser que sa tête n'allait pas vraiment avec ses mains. Elle était capable de tenir tendrement des framboises, mais ses veines semblaient palpiter comme si elle était en colère. Il faudrait qu'elle se calme, il ne faudrait pas qu'elle écrase les framboises par inadvertance !
Alors que je me concentrais sur le sens de ses mots, elle secoua la main comme pour chasser des moucherons (pourtant je ne voyais rien voler...).

- Allez, ouste ! Disparaît de ma vue ! Débarrasse le plancher !

Mais. Quelle drôle d'idée.
Je ne partirais pas sans mes framboises, c'est certain.

-Non. Ma maman est fière de moi et toi t'es pas ma maman. Je ne t'ai rien volé car ce ne sont pas TES framboises. Les fruits de tous les arbres de Grands ne sont pas tiens.


Je tournais la tête afin de me concentrer sur la main fermée. Comment l'ouvrir en douceur ..? J'eu une idée brillante.
Je me dégourdis les doigts en les faisant craquer puis, le sourire aux lèvres, je m'attaquais à l'humaine. Mes petits doigts boudinés d'amour s’abattirent sur le ventre de la Grande et commencèrent à lui faire subir de terribles chatouilles. J'étais le roi des guilis et bientôt elle demanderais l'armistice. Mais mieux encore, ses doigts se détendraient (comme tout son corps sauf sa bedaine qui se tendrait, secouée par d’irrépressibles éclats de rires) et lâcheraient doucement les framboises. Il ne me restera plus qu'à la attraper au vole et à la manger avant qu'elle ne veuille les reprendre !
Quel plan de génie ! Ma maman pouvait vraiment être fière.

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05.03.14 19:29
Alors là, ça ne va pas se passer comme ça !



Au lieu de déguerpir comme je le lui ai ordonné, le petit truc reste planté sans bouger, fixant de ses yeux avides mon poing fermé. Ah, il en veut à mes framboises, hein ? Mais je suis une Frontalière. Il ne sait pas à qui il a affaire.

- Non. Ma maman est fière de moi et toi t'es pas ma maman. Je ne t'ai rien volé car ce ne sont pas TES framboises. Les fruits de tous les arbres de Grands ne sont pas tiens.

Heureusement que je ne suis pas sa maman ! Mon enfant à moi aurait été bien plus joli et surtout bien mieux élevé... Oulà, hors de question de penser à ça maintenant ! Je réplique à ce petit animal :

- Non, je ne suis pas ta maman, et si je l'étais, je n'en serais pas fière ! Ces framboises sont à moi parce que je les ai achetées. Si tu en veux, tu vas t'en acheter toi aussi, ou bien tu vas en demander à ta maman. Maintenant, vas-t-en, j'attends un monstre.

Mais il ne bouge pas et se contente de me regarder avec ses yeux vicieux. Hum... Qu'est-ce qu'il prépare ? Rien de bon, ça c'est sûr. Soudain, sais que je ne m'y attende, il commence à me chatouiller. Mais qu'est-ce qu'il croit ? Ses guilis ne me font rien du tout ! Enfin, si, ça chatouille un peu, mais rien de gênant... Bon, si, c'est vrai, ça chatouille, ça m'embête...

AAAAaaaaaah, c'est horrible ! Insupportable ! J'essaie de me dégager par tous les moyens mais n'y parviens pas. Ses petits doigts, animés par le Malin, sans aucun doute, trouvent toujours l'interstice où ils peuvent se glisser, le défaut de ma pseudo garde.


- Arrête ! Arrête ! crié-je.

En vain. Alors, dans un dernier geste désespéré, j'écrase les framboises qu'il me reste dans la main. Tant pis pour lui. Si je ne les mange pas, et bien lui non plus. Na ! Il n'avait qu'à pas s'en prendre à une Frontalière !



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