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Il faut toujours tenir ses promesses. [Edwin/Killian]
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Edwin Til' Illan
Féminin
Âge : 30
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Sexe et âge: Frontalier - 46 ans
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Edwin Til' Illan
Frontalier



02.05.14 13:58
https://ewilan.forumactif.fr/t2324-journal-de-bord-d-edwin-til-il

     Il était seul, encerclé par dix adversaires. Et désarmé. Il ne perdit pas une seconde de plus sur ce constat et se prépara au choc, le temps que ses ennemis arrivent sur lui. Il envisagea de ramasser son sabre, mais un de ces mécréants l’avait sciemment éloigné du pied en se jetant sur lui. Sa tête disparut du centre de la mêlée lorsqu’il se baissa en pivotant, en appui sur une jambe, deuxième jambe tendue pour tenter de faucher ses adversaires, tout en évitant les coups voués à le perforer de toute part. Aucun d’eux ne tomba, ils pouvaient se rattraper à leurs voisins, mais il mit à profit l’élan avec lequel il se redressait pour se coller à l’un de ses ennemis, avant de l’assommer par un formidable coup de tête. Il profita de la trouée que provoqua la chute de l’homme pour sortir du piège, rejetant le corps inanimé sur ses adversaires pour les tenir à distance. L’action n’avait duré qu’une poignée de secondes.

     De leur côtés, les cinq Frontaliers bénéficiaient de leur entraide, bien que les ennemis soit là encore en surnombre. Dès que l’un d’eux fut armé, les brigands se montrèrent plus hésitants, n’arrivant pas à trouver une faille dans leur garde.

     Edwin serra les dents lorsqu’une dague laissa une trainée sanglante de son épaule jusqu’au milieu de son bras.  Il réagit toutefois avec vivacité pour poignarder son assaillant, qui n’avait pas eu le temps de faire un pas en arrière après l’avoir blessé. Bien que maîtrisant toutes les armes, la proximité que lui imposait la longueur des lames l’amenait à prendre plus de risques que s’il avait eu son sabre, mais celui-ci était hors d’atteinte. Ses adversaires commencèrent à hésiter lorsqu’ils ne furent plus que six. Maintenant cinq, l’un des leurs tomba en arrière, une lame fichée dans le ventre. Ils ne prirent pas la peine de se concerter : voyant qu’il était de nouveau désarmé, son arme étant restée fichée dans le corps de leur collègue, ils attaquèrent tous en même temps. Le déborder était la seul façon de l’avoir. Mais le maître d’armes faisait preuve d’une rapidité incroyable. Les lames vouées à le poignarder ne l’atteignaient pas, ou ne laissaient que de simples estafilades sans gravité. On aurait pu croire qu’ils se contentaient de réduire en lambeaux ses vêtements, en fait. D’une clef imparable au cou, le Frontalier souleva un assaillant et, après un craquement sinistre, s’en servit pour faire le vide autour de lui. Il bondit ensuite en avant, plaquant un brigand à terre, évitant de justesse sa lame, l’achevant dans un mouvement fluide. Ils n’étaient plus que deux, et semblaient hésiter à poursuivre ou non le combat contre celui qu’ils considéraient désormais comme un démon.

     Face à ce massacre, l’idiot qui détenait Killian ne tenait pas en place, partagé entre deux nécessités contradictoires : il voulait fuir, vite et loin, et que cet homme ne le retrouve jamais, mais il voulait aussi briller, ses semblables le considérant comme un moins que rien. Si jamais il parvenait à le tuer… A l’idée d’une gloire immédiate et incontestée, il lâcha la marchombre, conscient que le dessinateur l’empêchait de nuire, et se rua en avant. Il voulut hurler pour se donner du courage mais sa voix restait coincée dans sa gorge.

     Edwin jaugeait ses adversaires du regard, et semblait décontracté malgré sa garde parfaite. Paumes de mains ouvertes, il leur lança :

     - Alors, c’est tout ce que vous avez ?

     Sa voix était aussi froide que la mort qu’il laissait sur son sillage. Il apostrophait rarement ses adversaires, préférant d’ordinaire ne pas s’attarder pour se sortir d’une mauvaise passe. Mais la couardise de ces hommes – si tant est que l’on puisse encore les appeler comme tel – ajoutée au poids que la mission faisait peser sur ses épaules, ainsi que l’image de Killian menacée par un brigand (bien qu’il n’ait pas la carrure pour mettre sa menace à exécution) avaient poussé sa patience à bout.

     Les deux survivants se tenaient encore à bonne distance, méfiants, quoique n’ayant pas fui. Edwin jeta un coup d’œil aux Frontaliers ; aucun d’eux n’était tombé. Il ne vit pas l’imbécile qui se ruait sur lui, puisqu’il lui tournait le dos. Il ne le vit pas mais l’entendit. A l’ultime seconde, avant que la dague ne se plante dans son dos, il esquiva sur le côté, attrapa le poignet armé de l’homme, et profita de son élan pour l’entraîner plus en avant encore. Le nez dans la poussière, il cria lorsque son poignet se cassa. De nouveau en possession d’une arme, le maître d’armes s’approcha des deux derniers Blancs, presque tranquillement, mais ils ne pouvaient se tromper à propos de la flamme sombre qui dansait dans ses yeux. Sans demander leur reste, ils tournèrent les talons, et se mirent à courir. Ils avaient oublié qu’ils allaient devoir passer au milieu de cinq Frontaliers pour fuir…

     Un sourire mauvais aux lèvres, Edwin fit demi-tour pour rejoindre Killian. L’homme qui l’avait retenue, seul survivant parmi les corps qui jonchaient la poussière, s’était mis à genoux, pensant que ses comparses allaient venir le venger. Il se rendit vite compte que personne ne viendrait à son secours. Car tous étaient morts. C’est donc horrifié qu’il avisa l’inconnu s’approcher de lui. Il se sentit soulevé par le col, surpris de ne plus toucher le sol alors que l’homme n’était pas bien épais. La surprise encore, douloureuse, lorsque sa propre lame se ficha dans son ventre, et en ressortit écarlate.

     Après avoir rapidement essuyé la lame sur la tunique blanche qui se teintait d’écarlate, il s’avança vers Killian pour la libérer. Il se servit de la lame pour délier les poignets, puis les chevilles de la marchombre. Se redressant, il scruta son visage, étonné qu’elle n’ait pas encore ouvert la bouche.

     - Killian… ?

     C’est parce qu’il la regardait avec toute son attention, inquiet de son absence de réaction, qu’il vit la peur s’allumer dans son regard. Instinctivement, il plongea en avant, l’entraînant avec lui. La lame qui lui était destinée frappa le vent. Il lança le poignard qu’il tenait toujours en même temps qu’il roula sur le dos, toujours étendu à terre. Le Dessinateur en tunique blanche voulut frapper de nouveau, mais son attention fut attirée par la vie qui s’échappait de la blessure ouverte par le poignard. Fiché dans son cœur. Le Frontalier baissa les yeux sur son haut de cuir lacéré de toute part et soupira. On aurait dit qu’il s’était battu avec un tigre. Un vif mouvement sur sa droite attira son regard. Enfin maîtresse de son propre corps, Killian s’était redressée pour s'assoir. Il l'imita, s'agenouillant face à elle, et souleva doucement son menton pour inspecter sa gorge. La lame n'avait heureusement laissé qu'une trace rosée sur son cou.

     - Tout va bien ? Ils ne t’ont pas blessée ?


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Killian Delkaïron
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Killian Delkaïron
Mercenaire__Membre



02.05.14 14:49

Il faut toujours tenir ses promesses. [Edwin/Killian] - Page 3 549949rosesang
Il faut toujours tenir ses promesses.


«Une promesse ne se rompt jamais.»

feat Edwin Til’Illan

Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. Elle observait, impuissante, le combat que livrait cinq Frontaliers désarmés. Ses yeux paniqués regardaient Edwin, noyé sous une masse blanche. A chaque fois qu’elle voyait un corps tomber, un autre prenait sa place.

Pourquoi ne rejoignait-il pas ses frères d’armes ? Eux ils restaient soudés et semblaient subir moins de blessures que leur chef, seul. Killian avait beau forcer, le Dessinateur la maintenait hors d’état de nuire. Elle s’en voulait d’être aussi impuissante. Mais au fur et à mesure, il y eut plus de blanc à terre que debout. Celui qui l’a maintenait debout appuyait la pointe de sa dague contre son cou par nervosité, faisant pointer une goutte de sang.

Quand il la lâcha pour tenter une mission suicide, elle chuta au sol, avec un angle de vue étrange mais qui lui permettait de suivre la scène. Les cinq Frontaliers étaient toujours debout et terminaient d’achever les fuyards qui avaient enfin réalisé qu’ils ne parviendraient pas à bout de leurs adversaires. Edwin quant à lui, soulevait son geôlier, et elle vit un éclat lumineux dépasser de sa tunique, ressortant bien vite, laissant la place au sang.

Tout c’était passé extrêmement vite. Mais il restait le Dessinateur, et elle ne pouvait pas les avertir. Elle vit Edwin venir vers elle rapidement, utilisant son poignard pour la délier. Mais elle ne pouvait rien faire… il la regardait, ne comprenant pas.

  - Killian… ?

Elle voyait sa tunique lacéré, le sang qui coulait de quelques entailles, mais la vision soudaine qu’elle eut fut pire. Son nez l’avait sentit bien avant, mais elle avait été trop inquiète à propos des plaies du Frontalier pour y prêter attention.
Le Dessinateur était derrière Edwin, couteau dressé, prêt à le lui planter dans le dos et le tuer. Elle écarquilla les yeux, son cri résonna à l’intérieur d’elle, mais aucun son ne sortit de sa bouche.
Des images atroces se frayèrent un passage dans son esprit. Edwin qui s’affalait sur elle, le couteau dans le dos, le sang jaillissant, emmenant sa vie au passage, et elle, incapable de l’aider. Tout juste capable de le regarder mourir sur elle.

Seulement le Frontalier du parvenir à lire dans son esprit, car d’un mouvement vif et rapide, il se pencha en avant, collé à elle en l’entraînant avec. Il jeta son arme en arrière, roulant sur le dos, et Killian la vit se planter droit dans le cœur du Dessinateur. Elle n’avait pas réussit à l’atteindre une seule fois ! Et tandis que la victime s’en rendait compte, elle commença à pouvoir à nouveau bouger. Les pieds, les jambes, puis le haut du corps. La sensation de paralysie disparue à l’instant où l’homme tombait, mort, et elle se redressa vivement, remuée. Edwin vint alors s’agenouiller devant elle, lui soulevant le menton et observant la petite trace laissée par la pointe de la dague.

 - Tout va bien ? Ils ne t’ont pas blessée ?

Elle ne fit que tendre sa paume entaillée en ricanant.

-Je me la suis faite toute seule en essayant de retenir ma dague qui se retournait encore contre moi. Mais ce n’est pas grave. Vous êtes plus gravement blessé. Il faut retourner au convoi, vous soigner.

Son cœur battait si vite qu’elle pensait qu’il allait exploser. Puis, sans réfléchir, elle se jeta au cou du Frontalier et murmura :

-J’ai eu si peur que vous mourriez… vous et vos frères d’armes… surtout vous… Edwin…

Elle resta un instant ainsi, jusqu’à ce qu’elle se rende compte de ce qu’elle faisait. Là elle se détacha, et se releva, l’aidant à faire de même. A nouveau, elle était rouge.

-Pardon. Mais… j’avais réellement très peur. Merci de m’avoir secourue malgré tout.

Il n’aurait pas été obligé, même si elle savait qu’il était le genre de chef à vouloir ramener tout le monde en vie. Ils sifflèrent les chevaux et ils grimpèrent, galopant jusqu’au convoi. Tous étaient inquiets, et Edwin expliqua brièvement, avant qu’elle ne l’entraîne vers un chariot. De toute façon, il fallait monter le camp.

Le faisant asseoir sur le bord, elle le pria de bien vouloir enlever le haut de sa tunique pour qu’elle ait accès aux plaies. Ce n’était pas trop profond, aussi nettoya-t-elle ce qu’elle pouvait, avant que les Rêveurs ne viennent et accomplissent leur travail après s’être chargés des cinq autres Frontaliers.
Elle entoura Edwin de bandage là où il fallait, avant de lui tendre une tunique neuve qu’elle était allée chercher là où il lui avait indiqué.

-Voilà… comme un sou neuf. Merci Edwin. Sans vous je ne sais pas ce qu’ils m’auraient fait. Et… c’est humiliant aussi d’être impuissante à se défendre ! Il m’avait paralysée. Merci.

Elle lui sourit et le laissa se remettre debout. Maintenant il fallait s’occuper des chevaux et manger, boire, et se reposer. Al’Poll n’était plus très loin, et avec elle, les Mercenaires…

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Edwin Til' Illan
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Edwin Til' Illan
Frontalier



02.05.14 22:43
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     Killian lui montra sa main, son unique blessure.

     - Je me la suis faite toute seule en essayant de retenir ma dague qui se retournait encore contre moi. Mais ce n’est pas grave.

     Edwin hocha la tête, un bandage fera l’affaire, et de toute façon, les Rêveurs répareraient rapidement les tissus de sa paume, qui n’en conserverait aucune trace. C’est alors que la sensation habituelle qui succédait aux combats fondit sur lui : une chape de fatigue physique, et pourtant une conscience plus qu’alerte pour reprendre le contrôle de la situation.

     - Vous êtes plus gravement blessé. Il faut retourner au convoi, vous soigner.

     - Ce n’est rien, juste des égratignures. Ca a l’air plus mauvais que ça ne l’est. Ils étaient de piètres escrimeurs, ajouta-t-il, un dédain certain dans la voix.

     Alors que sa tête bouillonnait de pensées quant à la suite des opérations, la jeune femme se jeta à son cou. Encore un peu las, il eut un temps de réaction avant de refermer ses bras sur elle pour la rassurer. Il ne savait pas combien de temps elle avait dû attendre avec ces lâches, une lame sous la gorge. Certes, elle avait parcouru plusieurs kilomètres avant de tomber sur eux, mais ils avaient dû en avaler tout autant pour la rejoindre.

     - J’ai eu si peur que vous mourriez… vous et vos frères d’armes… surtout vous… Edwin…, murmura-t-elle.

     Le maître d’armes raffermit sa prise sur elle. Il prit alors conscience qu'elle s'était plus inquiétée pour lui que pour son propre sort, du moins d'après sa dernière phrase. Et il en était profondément surpris, d'autant plus que peu de personnes s'inquiétaient pour lui quand il avait un combat à mener.

     - C’est fini, chuchota-t-il en réponse.

     L’angoisse passée, elle se releva promptement avant de tendre ses mains au Frontalier pour l’aider à faire de même. Une fois rétabli sur ses jambes, il fit jouer son cou et ses épaules pour les dénouer de la tension accumulée pendant l'affrontement.

     - Pardon. Mais… j’avais réellement très peur. Merci de m’avoir secourue malgré tout.

     - Je t’en prie.

     Il avisa les Frontaliers qui s’approchaient avec les rênes de leurs montures dans les mains. Ils les avaient sifflées, et il avait suffi qu’une se décide à les rejoindre pour que les autres la suivent. Les cinq hommes avaient déjà dégagé la route des corps au cas où le charriot ne pouvait pas changer de route. Edwin s’enquit de l’état de chacun de ses hommes avant de mettre le pied à l’étrier. Tous étaient en pleine forme, une blessure superficielle tout au plus. Ils se hâtèrent ensuite de rejoindre le convoi, qui avait avancé vers leur direction. Après avoir expliqué la situation à celui qui avait pris sa place pendant ce temps, sans détail, il le remercia et retrouva sa place en tête de convoi. La chevauchée fut de courte durée, le temps de trouver où monter le campement. Ils ne purent dévier leur route du lieu de l’affrontement, mais les corps n’étaient pas visibles. Le sang qui s’était imprimé sur la terre aux deux endroits où avaient eu lieu les assauts était le seul vestige de la scène. Le Frontalier, qui connaissait bien la région, ne tarda pas à trouver une clairière dégagée pour y passer la nuit. Il commençait à aider les hommes à décharger le nécessaire des charriots lorsque Killian apparut et le traîna jusqu’à un charriot vide. Fatigué, il s’exécuta, retirant son haut déchiré en de multiples endroits. Détestant rester inactif, il nettoya aussi rapidement quelques coupures. Les blessures étaient superficielles, seule celle sur son bras nécessitait réellement l’action d’un Rêveur, mais ceux si les soignèrent toutes rapidement, après s'être occupés de la main de la marchombre sur un mot d'Edwin. Déjà Killian ramenait un bandage pour envelopper le haut de son bras.

     - Je ne sais pas si ce sera nécess…

     Le regard farouche qu’elle lui lança lui fit renoncer à se montrer plus têtu qu’elle. Pour ce soir, du moins. Il enfila un haut propre et la remercia.

     -Voilà… comme un sou neuf.

     Le maître d’armes sourit à la comparaison. Elle reprit :

     - Merci Edwin. Sans vous je ne sais pas ce qu’ils m’auraient fait. Et… c’est humiliant aussi d’être impuissante à se défendre ! Il m’avait paralysée. Merci.

     Son sourire disparut et il inclina la tête, la mine plus grave. Il abhorrait ce type de couards, et plus encore les Blancs, qui étaient un véritable fléau en Gwendalavir. Qu’un Dessinateur assez doué pour paralyser une personne se trouvât parmi leurs rangs l’inquiétait. Il était d’ailleurs l’unique raison de l’impuissance de Killian à se démêler elle-même de cette embuscade. L’unique raison qui leur avait presque coûté la vie à tous les deux.

     - Il n’y a pas de quoi.

     Il comprenait parfaitement. Lui-même se savait devenir fou quand il ne pouvait rien faire face à une situation écrasante. Il posa la main sur le bras de la marchombre en une brève accolade, et sur un léger sourire, repartit aider auprès des chevaux. Il s'éloigna ensuite en périphérie du camp pour rassembler ses pensées et profiter d'un peu de calme avant le repas du soir. Sachant qu'il ne leur restait probablement que deux nuits avant d'atteindre Al-Poll, il souhaitait se reposer au mieux.


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Killian Delkaïron
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Killian Delkaïron
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03.05.14 11:20

Il faut toujours tenir ses promesses. [Edwin/Killian] - Page 3 549949rosesang
Il faut toujours tenir ses promesses.


«Une promesse ne se rompt jamais.»

feat Edwin Til’Illan

Edwin lui répondit que c’était normal et elle sourit. Il avait risqué sa vie et celle de cinq autres soldats pour la sauver tout de même. Peu de gens auraient fait ça. Elle avait déjà été sur des convois où les chefs de file s’en fichaient bien.

Le Frontalier posa alors sa main sur son bras, brièvement, avant de lui sourire et s’éloigner vers les chevaux. Killian le suivit des yeux, avant d’aller elle-même aider à faire quelque chose dans le camp. Elle retrouva aussi les cinq soldats et les remercia de l’avoir secourue, et tous répondirent que c’était normal.

Les Rêveurs avaient soignés toutes les blessures, dont celle qu’elle avait eue à la paume. Il n’en restait plus rien. Plus tard, elle alla voir Taï’Dashar, le rassurer. Il avait du avoir peur lui aussi malgré tout. Le caressant doucement, elle aperçut Edwin, plus loin en bordure du camp, visiblement perdu dans ses songes.
Killian ne le dérangea pas. Tout le monde avait besoin d’un moment de solitude pour remettre ses idées en place ou pour y voir clair.
En attendant le repas du soir, elle affûta ses lames, avant de voir que le repas était prêt. Alors puisqu’Edwin restait au loin, elle alla tout de même chez lui en silence, le faisant sursauter en apparaissant devant lui. Elle ne put s’empêcher de ricaner.

-Pardon. Je ne voulais pas vous sortir de vos pensées, mais le repas va être servit et à mon avis, vous avez grand besoin de reprendre des forces.

Elle lui sourit et attendit qu’il se lève pour le suivre au chariot des cuisiniers. Ils prirent des bols et mangèrent tranquillement, profitant du silence de la nuit. Les soldats discutaient avec les Frontaliers, et ils prirent même les premiers tours de garde. Les Marchombres, eux, étaient disséminés, se fondant dans la nuit.

Killian et Edwin ne tardèrent pas à aller au lit après une journée aussi mouvementée, et la Marchombre lui souhaita la bonne nuit avant de se coucher et de s’endormir. Elle prit son tour de garde au milieu de la nuit, observant les alentours attentivement.

Le soleil se levait à peine et tous étaient en train de se préparer. Les charriots prêts et les chevaux sellés, le convoi se remit en route. Killian attendit un peu avant de partir faire l’éclaireur. Pas que la mésaventure de la veille l’avait traumatisée, mais… si elle pouvait éviter de recommencer pour l’heure ça lui irait. Elle chevauchait donc près d’Edwin, et le chemin s’étirait devant eux, droit sur Al’Poll et les dangers qu’elle renfermait.

Apparemment, le Frontalier ne souffrait pas de ses plaies, et Killian n’osait pas être malpolie ou irrespectueuse en l’obligeant à en parler ou même à la laisser changer les bandages. Ils mangèrent à midi, correctement et en silence. Apparemment, ils seraient à Al’Poll le lendemain.

Et en effet, alors qu’ils installaient le camp pour la dernière nuit, ils voyaient déjà les contours des ruines apparaître au loin.

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