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Premier repas et premières rencontres (Libres)
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24.06.16 22:34
Ehawee s’était installé devant un repas chaud, une odeur délicieuse s’en échappait et elle en salivait d’avance. Pour accompagner son repas, elle avait une infusion chaude. Elle retient un ricanement en se rappelant la tête du barman quand elle lui en avait demandé une, elle avait cru qu’il allait s’étouffer.  Apparemment, dans ce lieu, on buvait plus d’alcool que d’eau chaude. Mais ce soir, Ehawee avait besoin de garder les idées claires, elle se trouvait dans un lieu inconnu.

La jeune femme releva la tête et regarda la salle, elle s’était installée à la dernière table de libre quand elle était descendue de sa chambre. Pourtant, lorsqu’elle était arrivée,  plus de la moitié des places étaient inoccupé. Mais maintenant,  la salle semblait prête à exploser, remplis d’hommes déjà à moitié ivre.  Ehawee secoua la tête et s’étira comme un chat et repensa à son voyage.

Il avait duré plus d’une semaine,  plusieurs jours de bonheur, de plénitude juste avec Eldorado, sa merveille, son petit cheval. Remplis de galops, où ils avaient fait la course avec les nuages et le vent. Jamais, Ehawee n’avait ressenti quelque chose d’aussi intense pendant un voyage, il avait juste manqué Lylo, et tout aurait été parfait. Et Al Jeit avait été le clou du spectacle. C’était une ville aérienne qui se jouait de la gravité et tutoyait le ciel. Ehawee avait ouvert de grands yeux émerveillés en voyant cette merveille et serait resté planté au milieu du passage si un écart d’Eldorado rendu nerveux par la foule oppressante l’avait ramené à la réalité et l’avait décidé à rejoindre l’auberge.

Une fois qu’elle avait trouvé le Chevalier qui gondole, elle avait laissé son petit entier au soin d’un jeune palefrenier qu’elle avait noyé sous les recommandations. Après une dernière caresse, elle était entrée  dans la taverne, la tête haute malgré la fatigue qui pesait sur ses épaules.  Elle s’était dirigé vers le comptoir et avait demandé une chambre et un bain. On l’avait guidé jusqu’à une petite chambre confortable.

Une fois son bain prêt, elle s’était glissé dedans avec un soupir d’aise. L’eau chaude avait délassé ses muscles courbaturés par les longues journées de chevauchée. Elle avait même pris le temps de laver ses longs cheveux. Une fois propre, elle avait enfilé un pantacourt et une tunique légèrement fendue pour permettre une plus grande de liberté de mouvement. Elle avait séché ses cheveux et fait une tresse qu’elle avait laissé pendre dans son dos, sa chevelure étant encore un peu humide. Puis elle avait attrapé son sabre et était descendue.
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Aöwen Jil'Frayan
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Aöwen Jil'Frayan
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26.06.16 21:05
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Cela faisait pratiquement une heure qu'Aöwen était installée à sa table dans un coin de la pièce, afin d'avoir une meilleure vue globale tout en restant la plus discrète possible, comme elle l'avait appris d'Elyssa lors de son dernier passage Au Chevalier Qui Gondole. Elle buvait tranquillement son lait, froid bien évidemment étant donné la chaleur suffocante régnant dans la salle. Une fois de plus, il avait été hors de question d'emporter Finwë avec elle dans ce lieu où liberté de mouvement n'avait guère plus de signification que sobriété. La jeune Dessinatrice ne s'ennuyait pourtant pas : à cette heure de la journée la taverne était peu peuplée, si ce n'était les quelques voyageurs qui avaient pris séjour à l'étage, et en l'absence du brouhaha habituel elle pouvait simplement savourer le calme et les joies de ne rien faire.

Ce n'était plus sa première venue à l'auberge, elle s'y était déjà rendue en quête de compagnons de voyage le matin-même. Pourquoi y retourner à nouveau en ce même jour ? À vrai dire, sans raison particulière... Aeterna lui avait bien conseillé de se familiariser avec un environnement très dynamique, afin de ne pas être affolée à l'avenir durant de futures aventures, mais ce n'était en somme qu'un prétexte qu'Aöwen pouvait éventuellement utiliser pour justifier de sa présence ici, non pas une vraie raison. Non, la vérité était que la jeune femme ne pouvait plus rester chez elle sans trépigner d'impatience de partir. C'est pourquoi elle était revenue aussi vite en ce lieu qui la mettait pourtant mal à l'aise au premier abord : pour passer le temps sans se poser trente-six questions par seconde.

La porte s'ouvrit sur une jeune femme au cheveux d'or - un doré assez proche du blanc nota Aöwen - qui lui tombaient le long du dos en une tignasse proche d'une crinière. La majestueuse élégance se dégageant de la propriétaire de cette chevelure peu commune témoignait d'une naissance moins modeste que la plupart des clients de l'endroit. Intriguée par cette nouvelle venue, du fait notamment de la supériorité numérique étouffante des hommes dans cette taverne, ce qui avait plutôt tendance à rebuter les voyageuses, la Dessinatrice la suivit du regard tandis qu'elle se dirigeait au comptoir pour semble-t-il réserver une chambre. Sans un regard alentours, elle avait finit par disparaitre en passant la porte menant aux appartements.

Le soir était à présent bien engagé et la salle se remplissait à vue d’œil jusqu'au moment où l'atmosphère retrouva son ambiance festive habituelle, les pintes s'entrechoquant et les éclats de rire (et quintes de toux liées) se faisant plus bruyant les uns que les autres. La chaleur était montée d'un cran et Aöwen commençait à se sentir incommodée. De plus, cela faisait plusieurs minutes qu'elle sentait des regards plus ou moins insistants sur elle, ce qui achevait de la gêner.

Alors qu'elle s'apprêtait à partir, la jeune femme aux cheveux d'or refit son apparition et s'installa non loin, à une des seules tables encore libres. Après une inspection plus poussée - durant laquelle la Dessinatrice put contempler avec admiration la longue tresse qui était venue remplacer la crinière de l'aventurière - elle nota la présence du sabre : associé à l'armure dont ne semblait pas vouloir se séparer cette fille aux yeux ambrés, il était évident qu'elle était une guerrière. Ça ne semblait pas être une tenue de Légionnaire ni de Marchombre, mais le style convenait autant à un Chevalier qu'à une Frontalière ou à une femme Thül. Difficile de se prononcer davantage pour notre enfant des neiges qui ne connaissait pas vraiment les coutumes vestimentaires des différentes guildes, malgré son goût prononcé pour l'histoire et donc entre autres les traditions.

À nouveau, elle sentit des regards sur elle, mais cette fois-ci ils n'étaient pas seulement insistants comme purent l'être ceux d'innocents gaillards admirant simplement sa juvénilité, - enfin c'était l'image naïve que la jeune femme se faisait d'eux - non, cette fois c'était plus perçant, comme si quelqu'un l'inspectait à son tour.

Elle savait que l'auberge n'était pas peuplée que de gentilshommes s'improvisant poètes et de braillards rieurs, et elle était prête à se jeter dans les Spires à tout moment. C'est que son petit groupe s'était fait un peu remarqué le matin-même et une quelconque animosité peut si vite naitre, on est jamais trop prudent !
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Idir Faragan
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Idir Faragan
Thül



30.06.16 23:45
Les derniers tintements du marteau sur la lame. Une vérification avant de poser la pièce à l'abri. Faire le rangement sommaire des outils, et voici une nouvelle journée de terminée. Idir laisse le tablier pendre au mur, avant de se diriger vers le bac d'eau posé dans un coin. Une de ses mains se referme sur une brosse, alors qu''il se penche légèrement en avant. Petit à petit, la brosse fait son travail, et le débarrasse de cette poussière noir qui était incrustée dans sa peau. Ce n'est pas parfait, mais cela ira. Dans un soupir, il se redresse et observe autour de lui.
L'atelier est respectable, et aussi propre qu'il peut l'être en pleine préparation de commande. Il ne rangera pas avant d'avoir fini. C'est toujours comme ça, une espèce de rituel. Tous reste en place le long de la fabrication, puis on repart sur une base propre pour une nouvelle. Et puis il faut se l'avouer, c'est aussi une part de paresse. A quoi cela sert de ranger, alors qu'il va passer ses journée dans cette atelier, à remettre la poussière qu'il aurait ramasser quelques heures avant ? Pour Idir, pas grand chose. Et puis tous ce dont il a besoin est sorti, prêt à être utiliser à chaque instant. Que va t-il faire maintenant ? Rentrer, manger et se coucher tôt pour reprendre au petit jour le lendemain, pour ne pas perdre de temps. Récapitulons. Mentalement, le Thül se remémore ce qui a été accompli et ce qui reste à faire. Un sourire vient étirer son visage. Pour une fois il est dans les temps, et les finitions et l'emmanchement des armes ne lui prendront pas longtemps. Il peut se permettre une liberté. En quelques mouvements, il a récupéré sa pipe qui trouve sa place dans sa sacoche accrochée à sa ceinture, alors que sa dague est glissée dans son fourreau.

Souhaitant profité de la fraîcheur de la nuit, il ne s'encombre pas de sa cape. Ainsi il rejoint la cité, après quelques minutes de marche sur un chemin tracé par les multiples passages. A l'entrée il salue d'un signe de tête les soldats de garde. Aussi loin qu'il s'en souvienne, des gardes ont toujours été postés ici. Avant, plus en tant que dissuasion, mais ces derniers temps la menace est de nouveau présente. Il n'a pas encore saisi cette histoire d’Équilibre et ce besoin de conserver une part de noirceur. Le Chaos d'après certains.. Non, pour Idir c'est simple. On lui apprit que si il y a quelqu'un qui pose problème tu essaye de négocier, ensuite tu tapes. Les poings peuvent résoudre beaucoup de choses. Bon pour notre Thül c'est plus compliqué que ça. Il essaye d'être moins.. Instinctif. Il sait que la situation est complexe. Mais il n'est pas contre pour stopper ces être vils. Quelque soit les moyens. Il a trop perdu dans cette guerre...

En secouant légèrement la tête il chasse ces pensées. Sans hésitation il s'engouffre Au chevalier qui gondole. Une bouffée de chaleur vient s'écraser sur son visage. Bientôt, son nez se fait assaillir par l'odeur de la nourriture, de la boisson, de la fumée de tabac et celle de la chaleur des corps. Il ne sait pas vraiment si il doit trouver cela agréable ou non. Il s'y habituera. Ceux qui sont déjà là ne s'en rendent pas compte. La porte refermée dans son dos, il fait un rapide tour de la salle. Celle-ci est bombée comme souvent. Mais il semble avoir de la chance. Il en avise une encore vide contre un mur, proche d'une fenêtre. Calmement il se fraye un chemin jusqu'à celle-ci, chose assez délicate avec sa stature. Mais au moins cela décourage la plus part des hommes à chercher la bagarre. Un soupire s'échappe de ses lèvres quand il s'assoit enfin sur la chaise.

Il ne faut pas beaucoup de temps pour que un serveur, frêle et pas bien grand s'approche de sa table. Idir ne se vexe pas quand le visage du gamin se fige lorsqu'il entend ce qu'il souhaite. C'est compréhensible, peu d'homme viennent ici pour boire de l'eau, surtout un Thül. C'est vrai que ses frères sont connu pour boire longtemps et tenir la distance. Mais notre jeune Thül a assez donné. Alors que le serveur s'éloigne, il observe avec un peu plus d'attention la foule. Des hommes, bruyants. Soldats, marchands, de toutes catégories. Ils viennent simplement ici pour boire, revoir des amis ou simplement oublier leur journée. Mais il n'y a pas que cela.
Tous d'abord un jeune femme blonde, très clair. Sa lourde crinière est rassemblé en natte, battant la mesure alors qu'elle se déplace avec aisance dans la salle. Elle pourrait sembler fragile mais l'épée qui pend a sa ceinture brise cette impression. Elle est sur d'elle, et ne redoute pas les regards quelque peu lourds des personnes présentes. Alors qu'il suit un des chemins possibles qu'elle suivra, ses yeux sont attirés par une autre demoiselle. Elle est assise dans un coin de la pièce. Parfait ne avoir personne dans son dos. Il est trop loin pour la détaillé, mais elle lui semble très pâle. Souvent malade, Gwen possède une peau pâle, où se dessine par endroit le dessin bleuâtre de ses veines. Mais celle-ci est, littéralement, blanche de loin. Sa chevelure de la même couleur que la neige fraîche tombe sur ses épaules. Elle n'est pas du même bois que la première. Plus chétive, mais avec un port noble typique des familles riches. Il peut malheureusement sentir d'ici la tension qui l'habite. C'est vrai que les regards sont lourds. Après tous, cela n'est pas souvent que de telle demoiselle s'installe ici.

Le retour du serveur le sort de son observation. Idir le remercie d'un signe de tête. Il sort sa sacoche qu'il pose sur la table, et les gestes reviennent naturellement. Tourné vers la table, alors que ses doigts prépare la pipe, le Thül garde son ouie vers la salle. On en sait jamais ce qui peut ce passer.
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Neleam
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Neleam
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01.07.16 19:19
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Neleam poussa la lourde porte en bois et fut immédiatement assaillie par la chaleur qui se dégageait de la pièce. La nuit était tombée, accompagnée de son amie la fraicheur, mais au Chevalier qui gondole, tous l'ignoraient. C'était un autre monde. Un monde peuplé d'un permanent brouhaha accompagné de saveurs mêlant arômes de bons petits plats cuisinés, de la bière qui coulait à flot et de la sueur que dégageaient ces hommes en armure débordant de testostérone.
Une ambiance particulière.
Ca lui avait presque manqué, bien que la guerrière ne soit partie que le matin même. Elle avait mal aux pieds après avoir passé la journée à la recherche d'une mission, près du palais. La demoiselle avait fait chou blanc, pour le troisième jour consécutif.
Et elle était fauchée.

Sentant sa bonne humeur revenir au rythme des éclats de rire la jeune femme s'approcha du centre de la pièce, où se trouvaient les chevaliers. C'était étrange, mais rituel, les chevaliers occupaient le centre de l'espace et festoyaient grassement tandis qu'autour d'eux s'installaient de potentiels clients ou des amoureux transits des brutes sans cervelles. C'était comme une arène, tous observaient à la dérobée ces petits groupes de chevaliers, à la recherche de celui qui conviendrait pour son escorte. Ou celle qui saurait défendre la vie de sa famille.
Enfin, c'est comme ça que Neleam voyait la situation, lorsqu'elle se trouvait au centre. Et elle n'appréciait pas vraiment ça. Mais elle n'y prêta pas attention et rejoignit quelques uns de ses compagnons et pour les saluer. Ils discutèrent fortement, et commentèrent avec passion la journée palpitante de leur amie, la jeune femme joignit son rire aux leurs avant de se détourner en direction du bar. Elle avait besoin de boire.

Neleam s'accouda au bar et commanda une bière fraiche tandis qu'elle observait ses camarades de comptoirs. Son regard s'arrêta un instant sur la silhouette massive à côté d'elle. Il y avait fort à parier qu'il s'agissait d'un Thüll, mais ce n'était pas ce qui avait retenu son attention, non. C'était un visage qui lui semblait vaguement familier.
Elle se plongea dans ses souvenirs, en attendant sa choppe. Finalement, son regard tomba sur le liquide translucide que contenait le verre de cet homme. Soit il buvait beaucoup de liqueur soit.... c'était de l'eau. Les yeux exorbités, la demoiselle leva les yeux vers le visage de l'inconnu, qui lui paraissait pourtant familier.

-Qu'est-ce que...?

Elle en perdait ses mots.
Se ressaisissant elle plongea ses yeux bleus dans ceux noisette du géant qui la surplombait de... beaucoup trop.

-Tu pourrais m'expliquer pourquoi tu bois de... l'eau ?


C'était ahurissant. Surtout que l'individu possédait de nombreuses cicatrices, sur les mains, les avant-bras, ainsi que sur le visage. Ce n'était pas un tendre, alors... pourquoi ?

Chacun possédait ses priorités, et celle immédiate de Neleam c'était de comprendre ce qui pouvait mener un thül à boire de l'eau.
Pendant ce temps, dans la salle, deux chevaliers larges comme des armoires escortaient un homme vers la sortie. Certainement un perturbateur, de ceux qui viennent ici espérant profiter du grabuge pour soulager quelques bourses, taper sur plus faible que soit ou serrer des minettes. Sauf que les chevaliers ont leur réputation et ça finissait souvent mal pour les intrus aux mauvaises intentions.
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16.07.16 20:21
Ehawee prit une bouchée des son ragoût de siffleur, un vrai délice. Elle la savoura en fermant les yeux avant de les rouvrir et se concentrer sur les personnes présentent dans la salle. La première qui attira son regard était une jeune femme qui devait avoir son âge. Une peau et de longs cheveux blancs.  Ehawee  se demanda comment elle faisait pour résister au soleil. Déjà que la jeune frontalière avait du mal à protéger sa peau pâle dès que le soleil montrait un peu trop le bout de son nez, surtout dans les marches où il neigeait toute l’année. Et la neige et le soleil ne font pas bon ménage quand  on veut garder une peau pâle. Dans tout les cas, Ehawee était de tout cœur avec cheveux blancs dans son dur combat que cela devait être contre le soleil.

Après cette très intéressante réflexion, Ehawee nota que Miss Blanche portait des vêtements de bonne facture qui semblait être fait pour voyager, le tout dans des tons bleues. La demoiselle semblait aimer la glace, Ehawee allait donc la renommer Miss Neige. Et Miss Neige buvait du lait, elle adorait tant que ça le blanc ?

Le brouhaha ambiant lui fit détourner le regard, au milieu de la salle ne se trouvait que des chevaliers, bruyants, et qui semblait déjà un peu ivre. Ehawee  ne comprenait pas pourquoi l’auberge était organisée comme ça mais ce n’était pas elle qui allait changer ça. Une femme entra et les rejoignit, la seule personne féminine et petite parmi la horde d’être de sexe masculin. Vraiment petite mais elle semblait être une guerrière et une buveuse vu l’énorme bière, enfin par apport à elle, qu’elle avait la main.

Détournant son attention de la petite guerrière, elle se concentra sur son repas et se posa une question. Avait-elle vraiment envie de manger seule son repas ? La réponse était non et Miss neige ne serait peut-être pas contre quelqu’un pour lui tenir compagnie face à ces messieurs quelque peu imbibés d’alcool… Ehawee arrima bien comme il faut son sabre dans le dos, pris son repas et se dirigea vers la table de la jeune femme.

Alors que la Frontalière traçait son chemin, elle sentit une main lui attraper le poignet, elle en faillit renverser son ragoût. Elle regarda celui qui avait osé l’arrêter, un ivrogne qui avait un regard lubrique. Il n’eut pas le temps de  parler ni de comprendre ce qui  lui arriva. Ehawee avait posé ce qu’elle avait dans les mains, dégainer son sabre et lui avait mis sous la gorge.

-Tu as trois secondes pour me lâcher, juste trois…
Sa voix n’avait été qu’un murmure mais elle la savait très efficace, surtout quand elle avait son sabre prêt à trancher. L’homme ne réagit  pas, elle se mit à compter :
-Un !    
Elle appuya légèrement plus fort son sabre et l’homme pâlît. C’est alors  qu’une voix grave retentit derrière elle :
-Cet homme vous importunerait-il, Mademoiselle ?
Sans relâcher la pression, elle tourna légèrement la tête et afficha son plus magnifique sourire  aux deux chevaliers qui venait d’arriver.
-Un peu, mais il allait me lâcher.
Un rictus carnassier remplaça son sourire et l’homme blêmit .
-N’est-ce pas ?
L’ivrogne hocha la tête et lâcha son bras.

Elle rengaina son sabre d’un geste fluide, repris son repas et se s’avança vers la table de Miss Neige sans faire attention à l'homme qui se faisait virer par les deux chevaliers. Une fois arrivé elle lui demanda avec un petit sourire suffisant à faire ressortir ses fossettes. :
-Puis-je m’installer ?
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Aöwen Jil'Frayan
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Aöwen Jil'Frayan
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19.07.16 22:17
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Son envie de quitter les lieux dissipée, Aöwen entreprit de commander à manger : il n'y avait aucune raison de rentrer chez soi maintenant et de se restaurer seule devant l'autel consacré à sa grand-mère alors qu'elle pouvait être servie ici-même pour un prix très raisonnable !

*imprègne-toi de l'ambiance* se répétait-elle mentalement, tandis que le ragoût amené par le serveur arrivait à bon port. Tout en avalant goulument le contenu de son assiette, elle inspecta d'un œil maussade le fond de son verre vide. Le pauvre serveur qui venait tout juste de la servir était le même que durant la matinée et il semblait être seul de service ce jour-ci. Lui repasser commande dans la foulée alors qu'il courait déjà partout dans la grande salle, débordé par les demandes de clients affamés, semblait inutilement sadique aux yeux de la Dessinatrice.

Elle se décida donc à se rendre directement au comptoir pour commander son second verre de lait. C'est naturellement le moment précis que choisit un ivrogne non loin de là pour faire du grabuge. Elle reconnut la tignasse blonde qu'elle avait observée plus tôt chez la jeune épéiste aux yeux d'ambre, avant de comprendre la situation, qui semblait pour le moins décalée avec l'ambiance bon enfant qui régnait au sein de la taverne : l'homme imbibé d'alcool se retrouvait immobile, les yeux exorbités fixant la pointe d'une lame qui lui frôlait la carotide. Après un court échange verbal dont Aöwen ne put entendre un seul mot, l'homme fut expédié des lieux par deux chevaliers aux larges épaules et l'incident s'acheva ainsi, sans que les éclats de rire habituels n'aient diminué d'un décibel.

Ce n'était pas une scène qui avait choqué la jeune femme plus que cela, elle s'attendait elle-même à être abordée par une brute épaisse à tout moment, mais ce qui s'ensuivit la surprit d'une toute autre mesure : l'épéiste aux yeux ambrés se dirigeait droit dans sa direction ! Arborant un sourire innocent, elle demanda simplement si elle pouvait rejoindre sa table. *Voilà quelqu'un qui sait passer du coq à l'âne en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "neige" !*

- Oui, bien sûr ! Avec le tour de force que vous venez de réaliser, nul doute que je serai ainsi débarrassée de tout risque d'importunité. Je me nomme Aöwen répondit-elle avec le même sourire, puis son besoin d'étancher sa soif refaisant surface : Oh, je comptais juste me rendre au comptoir pour commander de quoi m'hydrater, sans quoi je risquerais bien de succomber à cette chaleur accablante ! Peut-être devrions-nous nous installer là-bas tout simplement ?

Et en emportant son reste de ragoût elle suivit la parole du geste. Elle remarqua que deux individus parmi tous ceux adossés au comptoir se détachaient de par leur apparence : une femme plutôt petite se tenant à côté d'un géant aux mains et avant-bras parcourus de cicatrices de brûlures. Ils étaient en pleine discussion mais Aöwen ne prêta pas attention à ce qu'ils se disaient. Elle demanda plutôt au tavernier, d'une voix mélodieuse, assez fort pour qu'il puisse l'entendre à travers le brouhaha :

- Un verre de lait, s'il-vous-plaît mon bon monsieur.
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Idir Faragan
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Idir Faragan
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30.07.16 11:02
Bien sur il remarque l'arrivé de la femme. Il esquisse un sourire quand il la voit disparaître par moment dans la foule. Mais il cesse de se moquer quand il voit le petit bout de femme être accueillie avec joie par une tablée d'hommes au centre de la salle. Depuis le debut de la soirée, ils ont participé activement à l'ambiance du lieu. Ce qui est assez plaisant  quand on aime les lieux animés. Mais Idir sait exactement qui sont ces gens attablés à la table. Après tous ici est leur repaire. Des chevaliers. Qui est donc cette femme alors? Il la quitte un instant des yeux pour allumer sa pipe, éclairant son visage de la lueur de la flamme. Après une bouffée, alors qu'il rejette la fumée il redresse la tête. La femme s'éloigne de la table, le sourire aux lèvres. Il se permet de l'observer du coin de l'œil. Une étrange chevelure sombre aux mèches blanches recouvre son crâne, et deux yeux bleu décore son visage. Au premier abord ce petit bout de femme lui parait presque frêle. Mais quand elle s'accoude au bar, il se rend compte que ce n'est absolument pas le cas. Bon d'accord elle est petite et pas bien grosse. Mais il sait reconnaître un combattant, une combattante quand il en voit une. Et l'épée qui pend à sa ceinture ne trompe pas. Il lève de nouveau les yeux vers le visage de la femme, et fronce les sourcils un instant. Idir met un point d'honneur à ne pas oublier le visage de ses clients, ou anciens. Et ce visage lui est familier... Mais une exclamation le sort de ses pensées.

-Qu'est-ce que...?

La femme l'observe avec stupéfaction. Le thül fronce des sourcils. Qu'est-ce qui se passe? Elle ouvre la bouche pour parler de nouveau. C'est vrai que sa première phrase n'était pas bien constructive... Mais quelque chose attire son attention. Un homme, aux jambes instables, a arrêté la marche d'une fille se trouvant à quelques pas du bar. Idir pose lentement sa main sur ce dernier, près à se lever. Mais il se ravise, un sourire aux lèvres. On dirait que l'ivrogne jeté son dévolu sur la mauvaise fille. Et elle semble pouvoir se débrouiller toute seule. C'est la jeune fille blond, elle n'a eu aucune hésitation à poser sa lame sur la gorge de l'homme. Bien gamine. Dès que un chevalier s'avance, le Thüll détourne le visage et s'installe complètement sur le tabouret. Il sait très bien que c'est fini. L'homme va finir par être, gentiment, accompagné dehors et la soirée reprendra son cours.
Avec un sourire d'excuse il se tourne vers la femme.

-Pardon. Vous disiez?
Idir réfléchit un instant essayant de se rappeler ce qu'avait dit la nouvelle venue quelques instant plus tôt. Il expire la fumée, puis la lumière se fait dans son esprit quand il avise le verre d'eau posé devant lui. Ah oui! Ca! Je comprends que cela peut étonner. Mais j'ai juste appris à...

A ne plus abuser de l'alcool? A ne plus fuir la réalité? Encore aujourd'hui Idir trouve que c'est la seule solution pour ne pas replonger. Une privation totale. Il a mit du temps à ne plus ressentir le besoin de boire chaque soir. Et puis les blessures sont encore là, physiques et mentales. Même si il sait que son peuple peut boire beaucoup avant de commencer à sentir les effets de l'alcool, il n'a pas envi de tenter le diable. Il lève de nouveau les yeux vers la femme. Il ne l'a connaît pas et ne veut pas lui parler de son passé. Pas qu'il soit retissant à tisser des liens, mais là maintenant ce qu'une inconnue.. Ou peut être pas temps que ça vu comme son visage lui est familier.

-Bref, j'ai appris dans le passé à profiter de l'ambiance des lieux et des gens plutôt de ce qu'il y a dans mon verre. D'ailleurs en parlant de gens, Est-ce que l'on s'est déjà rencontré déjà quelque part?

Il avise du coin de l'œil les deux demoiselles qu'il avait remarqué un peu plus tôt, s'avancer vers le bar. Sans surprise personne ne cherche à les déranger. La démonstration de force de la blonde semble avoir calmé tous le monde. Bien. Un grand sourire étire ses lèvres tandis qu'il voit se que commande la jeune fille aux cheveux blanc.

-Ne vous retournez pas. En vu votre panique quand vous avez vu mon verre d'eau, je ne voudrais pas vous réanimer si vous voyez les boissons derrière vous.
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Neleam
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Neleam
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30.07.16 18:02
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Le thül détourna le regard de la salle. Il avait observé la scène avec une grande attention, hésitant certainement à intervenir. Mais il n’en avait pas eu besoin, la jeune femme qui était agressée par l’ivrogne avait su calmer ses pulsions douteuses. Au vu de sa tenue, son sabre et de sa tête haute au regard légèrement hautain, Neleam en avait déduit qu’il s’agissait d’une frontalière. Elle était partagée entre le respect, l’admiration et la haine. Ces gens-là avaient des manies terribles et se pensaient meilleurs que tout le monde… Mais il fallait avouer que ces femmes avaient un caractère de fer qui forçait l’admiration, personne ne leur marchait sur les pieds.
Finalement le thül répondit. Sa voix était grave et chaleureuse. Elle caressait Neleam comme un souvenir, les miettes d’un rêve agréable. Elle avait la sensation de le connaître… À moins qu’elle ait simplement rêvé de son prince charmant, aux épaules musclées et à la voix grave.

-Pardon. Vous disiez?  Ah oui! Ca! Je comprends que cela peut étonner. Mais j'ai juste appris à...  

Neleam attendit la suite qui ne vint pas. L’homme semblait perdu dans ses pensées, cherchant leur fil.

-Bref, j'ai appris dans le passé à profiter de l'ambiance des lieux et des gens plutôt de ce qu'il y a dans mon verre. D'ailleurs en parlant de gens, est-ce que l'on s'est déjà rencontré déjà quelque part?

Neleam sourit à la première phrase. Hochant la tête, elle reconnut que c’était là une force de caractère tout à fait noble. Elle aimait sentir ses joues rougir et son sang s’enflammer et cette légèreté qui s’en suivaient, mais elle n’avait pas besoin de s’enivrer. Elle aimait ça. Elle aimait passer du temps avec les chevaliers. Mais Neleam n’était pas une ivrogne. Enfin, c’est probablement ce que se disent tous les ivrognes, qu’ils peuvent arrêter quand ils veulent, mais c’était son cas. Lorsqu’elle partait en mission, elle ne buvait pas, elle était sérieuse, ce qui expliquait sa conduite une fois libérée de ses obligations.
Puis elle se tendit en entendant la dernière phrase du guerrier. Lui aussi avait donc cette sensation étrange ? Elle le fixa, une lueur étonnée dans ses yeux bleus.  Il n’était donc pas issu de ses rêves, mais de sa vie. Ce n’était pas son prince. Elle ne s’attarda pas sur ce point-là, il y avait longtemps qu’elle avait cessé de croire au prince charmant. Mais cet homme…
Elle n’arrivait pas à se souvenir. Son visage lui semblait familier, même si elle le trouvait… sérieux. Peut-être même triste. Comment pouvait-elle savoir ça ? Sa posture était décontractée, il fumait même la pipe ! Et elle ne connaissait qu’une seule qui fumait la pipe.. .et ce n’était pas un thül. Les joues du chevalier rosirent au souvenir de cet homme, qui avait autre fois ravit son cœur, avant d’être sauvée par le thül.

-Ne vous retournez pas. En vu votre panique quand vous avez vu mon verre d'eau, je ne voudrais pas vous réanimer si vous voyez les boissons derrière vous.


La guerrière haussa un sourcil. Elle nota la lueur d’amusement qui brillait dans les yeux noisette de son interlocuteur, puis, tiraillée par la curiosité, elle se retourna.
En effet, le serveur venait de poser sur le bar un verre de lait.

Neleam se figea, ne sachant trop quoi regarder, le verre de lait, ou la jeune femme. Celle-ci possédait de longs cheveux blancs, une peau blanche comme la neige et pour couronner le tout, était vêtue d'une robe, de bonne facture, couleur neige.
Ouvrant la bouche, comme pour parler, elle la referma sans qu’aucun son n’en soit sorti. Puis recommença, sans plus de succès.
Le choc avait été violent. Secouant la tête, la guerrière se détourna et fixa le bar avec attention. Après quelques instants, elle finit par reprendre possession de ses moyens, mais pas de sa voix, elle fit un signe au barman, lui faisant comprendre qu’elle avait besoin de quelque chose de fort. Ce qu’il fit.
L’homme déposa devant elle un petit verre, rempli d’un liquide aux reflets bruns. L’odeur piquait les narines, mais se démarquait le parfum de la groseille. De la liqueur de groseille. Neleam prit son verre en main et le vida d’une traite, une fois que ce fut fait, elle le pose à l’envers sur le comptoir.
Le liquide ne lui brûla pas la gorge comme elle s’y attendait. Elle sentit un vague de chaleur la parcourir, mais c’était le goût sucré du fruit qui lui avait empli le palais. Inspirant longuement, elle reprit possession de sa voix. Le liquide commençait déjà à lui faire effet, elle sentait son corps monter légèrement en température, elle ne tarderait pas à flotter au-dessus de son corps, un éternel sourire sur le visage. Enfin, d’ici un autre verre ou deux.
Elle secoua la tête et parla à voix haute, sans vraiment savoir si des gens l’écoutaient.

-De l’eau et un lait de chèvre… J’aurais tout vu.

Puis elle tourna la tête vers l’inconnue toute blanche.

-Va donc lécher ton petit lait, mon enfant, toi et moi on va avoir une discussion très intéressante dans..  Quelques instants.


Sa voix était dynamique, douce et forte. Ses yeux s’étaient faits gros, comme si elle faisait une grimace, bien que ses propos soient sérieux.
Puis la jeune femme picota de l’autre côté, faisant face au thül.

-Merci de m’avoir prévenue ! Mais il semblerait que tu as donné le mauvais exemple… Si jamais les gens apprennent qu’on peut boire de l'eau ou un verre de lait au Chevalier qui gondole ça serait… la fin.


Sa voix était exagérément dramatique, tout comme son visage sérieux. Puis elle éclata de rire, préférant s’amuser de cette situation improbable.

-Au fait, je m’appelle Neleam. Et… j’a aussi l’impression qu’on s’est déjà rencontrés, mais j’avoue que… c’est une sensation, qui reste assez brumeuse.

Elle le fixa, les yeux légèrement plissés, se concentrant pour raviver ses souvenirs. Ce visage était familier, mais elle avait l’impression de le voir pour la première fois. Elle finit par secouer la tête, incapable de trouver de réponse à sa question.

-Bon, il faut que j’aille pervertir une demoiselle à peine en âge de boire, si tu souhaites m’accompagner dans cette périlleuse entreprise, j’en serais amusée. Et si tu souhaites l’empêcher de céder à la tentation, tu peux également m’accompagner.

La jeune femme offrit un large sourire au Thül, elle ignorait pourquoi, mais elle l’aimait bien.
Elle se détourna et partit en direction de la table où avait élu domicile la demoiselle blanche. A sa surprise, celle-ci était également occupée par la frontalière. Marquant un infime tant d’arrêt, Neleam finit par les rejoindre.
Elle se présenta rapidement puis demanda, un grand sourire aux lèvres, si elle pouvait s’installer à leur côté, et désigna une chaise libre. Elle n’avait pas l’intention de dîner, mais simplement de siroter sa bière, qu’elle tenait à la main, en écoutant les histoires qu’auraient à raconter ces demoiselles. Et d’essayer de les faire boire. Un verre de lait au Chevalier qui gondole ! Du jamais vu !

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Aöwen Jil'Frayan
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Aöwen Jil'Frayan
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19.08.16 22:11
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- Un verre de lait, s'il-vous-plaît mon bon monsieur.

Le barman lui tendit un verre rempli d'un nuage blanc et, contenant tant bien que mal sa soif, Aöwen y déposa doucement ses lèvres et fit basculer le liquide dans un geste presque solennel.
*Hummmm !*
La voilà qui avait retrouvé son âme d'enfant, à vouloir profiter de la fraicheur de son breuvage favori avec empressement.
Revenant à elle, elle aperçut du coin de l’œil la femme de tantôt qui ne discutait plus avec le géant et la fixait d'un regard désabusé, bouche bée. Interrompant son geste, la jeune Dessinatrice se demanda ce qu'elle avait bien pu se fiche sur la figure ! Se frottant discrètement le bout du nez, puis passant son pouce sur ses lèvres pour voir si elle n'avait pas laissé un peu de rabiot de son précédent repas, elle s'imagina que l'autre devait regarder quelque chose derrière elle. Jetant un œil par-dessus ses épaules, elle n'y vit rien qui soit susceptible de provoquer une telle réaction de surprise ; la connaissait-elle ?
Si c'était le cas, il y avait effectivement de grandes chances qu'elle fût choquée de trouver la jeune femme aux cheveux couleur linge ici, au Chevalier qui Gondole ; ce devait être inimaginable pour la plupart de ses relations puisqu'elle n'avait pas pour réputation d'être très sociable et encore moins bruyante ou agitée.
Mais elle n'avait pas souvenir d'avoir déjà rencontré cette personne ; elle s'en serait souvenue si elle avait croisée une femme taille miniature pareille ! Avec ses mèches blanches dans les cheveux, nul doute que la Dessinatrice aurait retenu son existence.

Après avoir secoué la tête plusieurs fois, la femme en question avait vidé son verre cul sec sans une seule grimace - qu'Aöwen fit pour elle - puis elle lâcha, sans grande retenue :

- De l’eau et un lait de chèvre… J’aurais tout vu. Va donc lécher ton petit lait, mon enfant, toi et moi on va avoir une discussion très intéressante dans... quelques instants.

La jeune fille était offusquée : quel manque de tenue pour une femme ! Ses principes pouvaient certes paraître un peu dépassés quand on voyait avec quelle véhémence certaines marchandes défendaient leurs produits, mais en l'occurrence elle se trouvait en lieu public et n'était pas elle-même d'apparence à se laisser diminuée de la sorte ! Quoiqu'il était certain que la peinture collait avec le tableau : une ivrogne, au milieu d'autres ivrognes ! Sentant la moutarde lui monter au nez, mais bien trop réservée et polie pour la laisser s'exprimer, la jeune Dessinatrice pris la main de sa compagne sabreuse et s'écarta avec toute l'indifférence qu'elle parvenait à intimer à ses jambes.

- Allons, venez, cette personne a de toute évidence perdu la raison et je n'ai pas envie de lui laisser le temps d'en dire davantage.

Elle était miraculeusement parvenue à étouffer la part d'elle-même qui fulminait et se dirigeait vers la table qu'elles avaient quittée juste avant. Se remémorant les yeux ronds qu'avait fait l'autre en lâchant sa réplique cinglante, elle se fit la remarque qu'elle était peut-être déjà bien entamée - en parlant de l'alcool. En tout cas, elle comptait bien savourer le reste de son verre sans avoir à le "laper", mais avec le même plaisir qu'un chat assoiffé.

Un éclat de rire lui parvint depuis ce qui paraissait être l'emplacement des deux individus. Tournant la tête dans cette direction tout en faisant mine de ne pas être intéressée, la Dessinatrice vit avec horreur la femme aux cheveux de jais foncer droit vers eux, l'air franchement déterminée à mettre à exécution sa menace. Quand elle parvint à leur table, elle arborait un grand sourire, si bien qu'Aöwen ne sut plus où se placer et qu'elle accepta involontairement cette "Neleam" à se joindre à elles.

- Je... Je suis Aöwen, enchantée, fit-elle sans grande conviction. Que nous vaut l'honneur de votre irruption ? Non pas que l'idée de "laper" en votre compagnie me dérange, mais j'imagine que la boisson que vous ramenez avec vous n'est pas du jus de pêche, si ? continua-t-elle, l'air innocent et faussement intriguée. Et n'avez-vous pas invité votre camarade de parlote avec v-... Aaaah !

Sous le coup de la surprise, la jeune fille se retrouva les deux fesses par terre.

- Aïeuuuuh ! geignit-elle, les joues teintées de rose, tandis qu'une main se tendait pour l'aider à se relever. Ah, euh... merci.
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Idir Faragan
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Idir Faragan
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29.08.16 15:36
Il se contente de prendre une nouvelle bouffée de fumée. Finalement elle cède à la curiosité et regarde derrière elle. La suite est bien drôle. Elle observe cette jeune fille puis sa bouche se met à s'ouvrir dans le vide. Plusieurs fois. Idir esquisse un rictus. On dirait un poisson en quête d'oxygène. Sortant de sa stupéfaction, elle secoue la tête faisant légèrement volé ses cheveux si particuliers. Quelques instants plus tard, le barman, compétant si vous voulez mon avis pour avoir compris son besoin de se remettre les idées en place, lui met un verre d'alcool devant elle. Avec peu d'hésitation, le liquide brun se retrouve vidé. Bien sur les changements ne tardent pas à opérer. Son corps se détend, et il se doute qu'une nouvelle lueur vient de s'allumer dans ses yeux.

-De l’eau et un lait de chèvre… J’aurais tout vu.

Elle n'attend pas de réponse. Le Thül sourit un peu plus quand il la voit se tourner vers la jeune fille blanchâtre.

-Va donc lécher ton petit lait, mon enfant, toi et moi on va avoir une discussion très intéressante dans..  Quelques instants.

Sa voix dramatique. Son rire. Mais déjà elle se tourne vers lui.


-Merci de m’avoir prévenue ! Mais il semblerait que tu as donné le mauvais exemple… Si jamais les gens apprennent qu’on peut boire de l'eau ou un verre de lait au Chevalier qui gondole ça serait… la fin.

Après un grand sourire, Neleam se détourne et s'éloigne. Il reste un instant à sa place, la pipe toujours au creux des doigts et le verre posé sur le bar, à demi-vide. Il repense à cette impression de familiarité, de déjà vu qui entoure la chevalière. Il ferme un instant les yeux, fouillant dans ma mémoire. Ce rire, où est-ce qu'il l'a déjà entendu ? Il y a pas si longtemps il en sur...

Il avait si chaud. Il y avait tant de bruits. Des rires, des verres qui s'entrechoquent. Après tous cette joie est méritée. La bataille est finie. Bon depuis plusieurs semaines mais ses camarades avaient tenu à l'amener ici. Au début il était juste là à regarder les gens s'amuser, s'enivrer. Puis l'alcool l'avait petit à petit enivrer lui aussi. Des cris attirent son attention. Un attroupement s'est fait au centre de la pièce, loin de la table qu'il occupe avec ses frères Thüls. Un bruit de choc, et un homme se lève dépité.
Il s'est approché. Curieux. Et il l'a voit. Un petit bout de femme à la chevelure sombre, les manches retroussés et une épée posée à ses cotés. Un verre presque plein est posé à sa droite, mais elle le vide d'un geste sec. Elle le pose avec violence sur le bois, avant de rire. Un rire encore clair alors que ses yeux troubles par l'alcool.

Voilà ! Cela lui revient. Cela remonte à quelques années mais il s'en souvient maintenant. Bon il ne se souvient pas de tous parce que ce soir là ils avaient bu. Au delà de la normal, et bien plus de ce qu'un Thül peut supporter. Mais voilà pourquoi elle lui est si familière. ils s'étaient bien amusés. Il sourit doucement en se tournant de nouveau vers elle, alors que la femme est assise à la table des jeunes filles. Pauvres d'elles. Il faut qu'il aille se rendre utile. La pipe coincé au bord des lèvres il se lève. Alors qu'il arrive à destination, il voit la jeune femme aux cheveux blancs s'écrouler, lamentablement admettons le, sur le sol. Il regarde successivement la chaise, puis la jeune fille. Un bref regard autour de lui, mais rien ne semble suspect. Il hausse lourdement des épaules. Pas la peine d'épiloguer là dessus. Il tend la main vers le sol, offrant son aide.

- Aïeuuuuh ! Ah, euh... merci

Le gêne colore les joues de la demoiselle mais il ne fait aucune remarque. Sa petite main, oui petite, attrape la sienne. Sans trop de brusquerie, il la relève, la soutenant un instant par le coude.

-Ce n'est rien. Rien de cassé ?

Idir l'observe un instant mais comme le suggère une telle chute, il ne semble n'avoir rien de grave. Il se tourne vers Neleam.

-Tu crois toujours que c'est une bonne idée de pervertir ces jeunes filles ? D'ailleurs quels sont vos noms ?
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Nestor
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10.09.16 12:26

L’homme était ivre. Il titubait mais une force le poussait à continuer d’avancer. Cette force c’était la rage. Il était furieux à cause de cette femme qui s’était refusée à lui. Celle qui l’avait menacé. Celle qui l’avait mis dehors. Tout était de sa faute à elle.
Il avait entendu certains murmurer qu’elle était frontalière, mais peu lui importait. Ses courbes étaient plus qu’appétissantes et il avait voulu y goûter. Mais cette idiote ne lui avait pas cédé ! Pour qui se prenait-elle ? Parce qu’elle savait se battre, elle imaginait avoir son mot à dire ?!
L’homme tempêtait contre lui-même, appuyé contre un mur.
Il ne lui voulait aucun mal ! Il voulait juste s’amuser ! Depuis quand n’est-ce plus possible ? Et ces idiots de chevaliers qui étaient intervenus… De quel droit ? Eux aussi étaient connus pour leurs frasques, et parce que lui, Meldior Darn, n’avait pas le titre et les honneurs, il ne pouvait pas en faire de même ? Il aurait volontiers recadré ces idiots présomptueux, mais ils étaient dans leur demeure et en supériorité numérique. Il était ivre, mais pas au point de faire une telle erreur.
Par contre… Pour ce qui était de cette idiote de frontalière, elle était seule et bien loin de chez elle… Son esprit dégrisa rapidement, du moins c’est ce qui lui semblait, et il prit sa décision. Il allait la provoquer en duel. Il laverait son honneur et il allait lui faire regretter d’avoir refusé ses baisers. Dans le sang.

Un sourire victorieux sur le visage, l’homme interpella un gamin qui passait et lui demanda d’aller chercher la frontalière à la folle chevelure blonde. Il lui donnait rendez-vous dans une ruelle peu loin, afin de régler leur différend.
Il tâtonna à sa ceinture et n’y trouva qu’une petite lame d’une vingtaine de centimètres. Peut-être pourraient-ils effectuer leur combat à main nue, comme ça, il n’allait pas aller sur son terrain de jeu à elle, tout le monde sait que les sabres et les frontaliers font un, et il avait l’avantage de sa corpulence. Il était plus fort et plus musclé qu’elle. Il avait toutes ses chances…
L’homme attendit dans la ruelle, calmement, tentant de reprendre possession de tout son corps, il ne voulait pas trembler à cause de l’alcool, ni même mal percevoir la situation. Il devait être maître de lui-même.
Tandis qu’il se préparait, le gamin se précipita dans l’auberge et trouve ladite frontalière. S’il resta en retrait quelques instants, il finit par retrouver sa bravoure et s’approcher d’elle. Elle était terrifiante, sa beauté dégageait un charme qui contrastait avec la force de son regard et ses mains calleuses. Il sut, alors qu’il lui délivrait son message, que l’homme n’avait aucune chance. Il songea à s’arrêter afin d’éviter à cet homme une telle humiliation, voire peut-être même la mort, mais…  il allait gagner une pièce d’or. Après tout, il ne faisait que transmettre un message.

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Neleam
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11.09.16 11:13
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Neleam attendit quelques instants et c’était celle toute vêtue de blanc qui lui répondit, la voix pleine de rancœur. Il est évident qu’elle n’avait pas apprécié la familiarité du chevalier lorsqu’elles étaient au comptoir.

- Je... Je suis Aöwen, enchantée.


Mais son ton démontrait que ce n’était absolument pas vrai. Neleam sentait qu’elle risquait de s’énerver si la jeune pimbêche continuait sur cette voie. Au cas où Son Altesse ne l’aurait pas remarqué, elle était au chevalier qui gondole alors si la conduite de Neleam ne lui plaisait pas elle ferait bien de rentrer vite fait chez elle, parce que c’est ainsi que se passent les choses ici.

- Que nous vaut l'honneur de votre irruption ? Non pas que l'idée de "laper" en votre compagnie me dérange, mais j'imagine que la boisson que vous ramenez avec vous n'est pas du jus de pêche, si ? Et n'avez-vous pas invité votre camarade de parlote avec v-... Aaaah !

Avant que Neleam n’ait pu rétorquer quoi que ce soit, la demoiselle se retrouva les quater fers en l’air. Neleam resta ébahie quelques secondes, ayant du mal à réaliser la situation, lui éclata de rire. Ce n'était pas méchant, simplement… la situation était bien cocasse.
Elle nota que le thül les avait rejointes et offrait une aide délicate à la demoiselle blanche. Tandis que son rire se calmait, il prenait la parole de sa voix grave.

-Tu crois toujours que c'est une bonne idée de pervertir ces jeunes filles ? D'ailleurs quels sont vos noms ?

La première question s’adressait directement à Neleam,qui y répondit peu après.

-Hum… Je l’ignore. J’avoue qu’être ivre avec un verre de lait, c’est une première. Au moins la bière, et non du jus de pêche, ne fait pas de tels ravages !


Mais avant que la jeune femme ne puisse poursuivre, un jeune garçon, à la chevelure ébouriffée et aux joues rosies, s’approcha de la frontalière. Elle ne s’était pas encore présentée, mais il semblait qu’elle n’avait pas perdu une miette du spectacle qu’ils offraient. L’enfant s’approcha d’elle et lui murmura quelques mots à l’oreille, tandis que Neleam l’observait avec attention. Que faisait un enfant ici ?
La frontalière hocha la tête et se leva, les avisant qu’elle avait une affaire à régler, un duel, et qu’elle les rejoindrait après.
Sur cette information impressionnante, Neleam se tu. Elle ne connaissait toujours pas le nom de son compagnon thül.

Soupirant, sans en connaître vraiment la raison, la jeune femme observa sa choppe. Assise sur une chaise elle ferma les yeux. Soudainement des images lui apparurent. Elle se revoyait en train de boire. Elle se sentait rire aux éclats. Elle ne voyait pas où elle était, mais elle se souvenait de la chaleur du lieu et … Pourquoi pensait-elle à ça ? Comme en réponse à sa question, elle aperçut dans ce souvenir coloré, un bras crispé. Du muscle. Beaucoup de muscle. Elle louchait dessus, sans en comprendre le sens, puis son esprit s’éclaira. Un bras de fer, et elle louchait sur les pectoraux de son adversaire. Il faut dire que son bras devait presque faire la taille de sa cuisse, et sa main dans la sienne semblait sur le point d’être broyée. Mais Neleam ne se souvenait d’aucune douleur. Elle se souvenait, vaguement… Des cicatrices, sur les bras de cet adversaire. Sa mâchoire crispée et ses yeux plissés par l’effort. C’était lui ! Le thül mystère…
Voilà pourquoi elle avait l’impression de l’avoir déjà rencontré.
Se reconnectant avec la réalité, Neleam observa les deux autres individus à sa table et prit la parole.

-Et quel est donc ton nom, ami thül ? j’ai souvenir d’avoir fait un bras de fer avec toi… un jour où l’alcool coulait à flot et il me semble que tu n’étais pas aussi abstinent que tu l’es aujourd’hui.


La jeune femme observa le thül quelques instants puis posa sa question à la cantonade.

-Que faites-vous donc par ici ? Puisque ce n’est pas un lieu vivement conseillé pour boire une infusion à la camomille… pourquoi êtes-vous venus ? Quelle est votre histoire ?



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Aöwen Jil'Frayan
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Aöwen Jil'Frayan
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11.09.16 14:20
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Se relevant péniblement, Aöwen se dépoussiéra le postérieur et essuya la réplique de Neleam avec davantage de placidité, préférant l'ignorer.
Se tournant vers l'homme qui l'avait aidée à se remettre sur pieds, elle répondit simplement :

- Aöwen Jil'Frayan.

Avant d'avoir pu lui retourner la politesse en lui demandant son nom à son tour, un garçon accourut et glissa quelques mots à l'oreille de sa compagne frontalière qui le suivit sans plus tarder, s'excusant à propos d'un duel ou quelque chose dans le genre.

La Dessinatrice jeta un coup d’œil circulaire autour d'elle, déboussolée : voilà qu'elle se retrouvait seule en compagnie de deux nouveaux inconnus, ayant perdu au passage la compagnie qui avait jusqu'ici repoussé les quelques hommes avides de sa jeunesse pulpeuse. Et puis, il y avait cette femme qui se moquait d'elle sans gêne ! Risquant un regard dans sa direction, elle la vit en pleine réflexion, yeux fermés. À cet instant, Aöwen eut le sentiment que cette femme n'était pas juste une soûlarde ; elle paraissait rêveuse, presque nostalgique ; quelque chose de très humain, de très sensible ressortait de cette simple pose.

Alors que ses yeux étaient plantés sur le visage de Neleam, cette dernière ouvrit brusquement les yeux et l'observa ainsi que le géant, semblant reprendre ses esprits. Aöwen baissa rapidement les yeux en direction d'un morceau de pain tombé par terre un peu plus loin et fit mine d'ignorer la discussion qui s'ensuivit entre les deux personnages.
*Ainsi, cet homme est un Thül... Il y a dans cette taverne des voyageurs ayant parcouru des distances exceptionnelles au cours de leur vie !* pensa la jeune femme, avec un brin d'excitation.

- Que faites-vous donc par ici ? Puisque ce n’est pas un lieu vivement conseillé pour boire une infusion à la camomille… pourquoi êtes-vous venus ? Quelle est votre histoire ?

La question lui avait semblé s'adresser à elle également, puisque le dialogue précédent entre le Thül et Neleam s'était fait au tutoiement. Débarrassée de son ressenti initial, la Dessinatrice répondit toujours aussi simplement :

- J'étais venue en fin de matinée pour recruter des compagnons de voyage ; notre départ est imminent, mais je souhaitais m'imprégner encore un peu de l'ambiance particulière de cet endroit... Je ne m'y sens toujours pas très à l'aise, malgré mes efforts, mais je ne peux pas rester indéfiniment... comme... ça... acheva-t-elle en un murmure, celui d'une personne ayant accepté son défaut sans pour autant le digérer.

Il n'y avait après tout rien de mal à ne pas supporter les débordements inutiles que constituaient l'attitude excessive régnant dans ce lieu et le bruit insoutenable provenant de personnes ne sachant pas s'exprimer sans hurler... Sans parler de la chaleur ! Ni de l'odeur...
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Idir Faragan
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Idir Faragan
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21.09.16 22:27
-Aöwen Jil'Frayan.

Je fais un simple mouvement de menton. L'apparence n'est pas si trompeuse que cela au final. Elle va ouvrir la bouche quand l'arrivée d'un enfant l’interrompt. Le Thül jette un coup d'oeil aux alentours. Il n'y a aucun parent ici, juste des hommes profitant de la soirée. Alors que fait un enfant ici ? Seul et à cette heure ? Il l'observe de nouveau. Les joues rouges et les cheveux ébouriffés d'avoir couru, le gamin se tient en face de la frontalière. Cette dernière s'est penchée vers lui, alors qu'il lui murmure à l'oreille. Cela finit, il fait rapidement volte face et disparaît dans la foule. La jeune Frontalière quand à elle s'est redressée. Une certaine dureté vient de trouver place dans son regard. On ne plaisante pas avec les duels. Même si l'arrivée de ce gamin pour transmettre ce défi ne rassure pas réellement Idir il se force à se calmer. Il a connu des Frontaliers. Il s'est battu avec eux. Et cette jeune fille en fait parti. Donc il ne sait pas qui est l'homme qui lui a lancé ce duel mais il espère pour lui qu'il sait ce qu'il fait. Sinon il est réellement fou.

Alors que la Frontalière quitte les lieux, le Thül voit du coin d'oeil Neleam perdu dans la contemplation de son verre. Puisque personne ne semble vouloir bouger, il tire une chaise et s'installe dessus. Il tire pendant quelques instants en silence sur sa pipe. La jeune fille restante semble pendant un instant paniquée. C'est vrai qu'elle vient de perdre son seule point de repère de ce lieu.. Et elle ne semble pas habituée à le côtoyer d'ailleurs. Tiens c'est fini... Son tabac vient de consumer entièrement. Alors qu'il commence à la nettoyer avec des gestes surs, la chevalier semble se réveiller.

-Et quel est donc ton nom, ami thül ? j’ai souvenir d’avoir fait un bras de fer avec toi… un jour où l’alcool coulait à flot et il me semble que tu n’étais pas aussi abstinent que tu l’es aujourd’hui.

Un sourire franc vient étirer ses lèvres. Ah il était temps ! Idir est content que savoir que la jeune femme a réussi, comme lui, à trouver une explication à cette impression de familiarité. En rangeant sa pipe à sa sacoche il répond, levant les yeux vers Neleam.

-Je me nomme Idir. Idir Faragan. Tu as raison, j'étais bien différent à ce moment là.. Mais en tous cas, je me souviens bien de ce bras de ferre, ainsi que quelques autres choses. Toutes aussi plaisantes. Nous devrions prendre le temps de nous remémorer tous cela... finit-il en finissant son verre d'eau.

Après quelques instants, la voix de Neleam retentit de nouveau.

-Que faites-vous donc par ici ? Puisque ce n’est pas un lieu vivement conseillé pour boire une infusion à la camomille… pourquoi êtes-vous venus ? Quelle est votre histoire ?

La jeune fille est la première à lui répondre.

- J'étais venue en fin de matinée pour recruter des compagnons de voyage ; notre départ est imminent, mais je souhaitais m'imprégner encore un peu de l'ambiance particulière de cet endroit... Je ne m'y sens toujours pas très à l'aise, malgré mes efforts, mais je ne peux pas rester indéfiniment... comme... ça...

Elle a un air bien trop affligé. En laissant son dos reposer contre le dossier de sa chaise, tandis que ses mains viennent se croiser à l'arrière de sa tête, Idir ne peut s'empêcher d'essayer de lui remonter le moral.

-Vous savez, certains lieux ne peuvent plaire à tous le monde. Mais parfois on apprend à les apprécier. Il faut juste se laisser  du temps, et je pense que vous en avez bien assez devant vous. Et puis sinon ce n'est pas grave, tous ne peut pas plaire à tous le monde.

Malgré ses années en plus que cette Aowen, il ne s'était pas permis de la tutoyer. Certaines personnes tenaient à certains principes ou autres règles de politesse. Et cette jeune fille en faisait parti.

-Pour ma part, j'ai pensé qu'une soirée à cette endroit me ferait du bien. Je suis forgeron. Et j'habite ici, à Al-Jeit quand je ne suis pas sur les routes. En parlant de routes, où comptez-vous allez Aowen, si cela n'est pas indiscret ? Et êtes-vous assez pour voyager en toute tranquillité ?

Du moins avec la tranquillité que nous offre les temps sombres qui s’abattent sur le royaume..
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Neleam
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Mon personnage
Sexe et âge: Femme d'une petite trentaine d'années, MORTE
Aptitudes: Guerrière émérite, grande conteuse et bonne résistance à l'alcool.
Neleam
Chevalier__Admin



26.09.16 14:32
https://ewilan.forumactif.fr/t1995-neleam-une-femme-de-legende

La première à répondre aux interrogations du chevalier fut la fille aux cheveux blancs. Aowen. Neleam l’observa avec attention, tandis qu’elle parlait.

- J'étais venue en fin de matinée pour recruter des compagnons de voyage ; notre départ est imminent, mais je souhaitais m'imprégner encore un peu de l'ambiance particulière de cet endroit... Je ne m'y sens toujours pas très à l'aise, malgré mes efforts, mais je ne peux pas rester indéfiniment... comme... ça...

La demoiselle était légèrement stressée et, comme l’avait senti Neleam, pas vraiment à sa place. C’était une cliente, ça faisait chaud à l’ancienne cheftaine de voir que ce bar d’ivrogne était devenu un lieu incontournable pour se trouver une bonne escorte.
Elle sourit donc et décida de moins agresser la jeune femme, la traumatiser n’était peut-être pas la meilleure solution, même si Neleam s’amusait comme une folle. Elle était l’hôte et devait respecter ses invités, tout aussi étranges qu’ils soient.
Elle sourit aimablement à la jeune femme, n’ayant pas envie de l’effrayer plus, et écouta la réponse du thül. Idir… Voilà son nom mystère. Idir… En effet, ça sonnait familier à l’oreille de la guerrière, mais elle aurait été bien incapable de le retrouver. Mais c’était amusant qu’ils se retrouvent ici, quelques années plus tard, et se souvenir de cette nuit serait certainement très agréable, s’ils y arrivaient.

-Vous savez, certains lieux ne peuvent plaire à tour le monde. Mais parfois on apprend à les apprécier. Il faut juste se laisser  du temps, et je pense que vous en avez bien assez devant vous. Et puis sinon ce n'est pas grave, tout ne peut pas plaire à tout le monde.


Neleam eut un petit sourire amusé et observa le visage d’Idir. Ses traits s’étaient adoucis et ses yeux étaient sympathiques, ce qui était assez surprenant, car les thüls n’étaient pas connus pour leur douceur.

-Pour ma part, j'ai pensé qu'une soirée à cet endroit me ferait du bien. Je suis forgeron. Et j'habite ici, à Al-Jeit quand je ne suis pas sur les routes. En parlant de routes, où comptez-vous allez Aowen, si cela n'est pas indiscret ? Et êtes-vous assez pour voyager en toute tranquillité ?

La jeune femme hocha la tête, intriguée elle aussi. Qui ferait partie du voyage ?
Elle nota dans un coin de sa tête le fait qu'Idir soit forgeron. Ca lui serait utile ! Avec un peu de chance, cet homme était talentueux. Acheter des armes, c'était un petit plaisir de la guerrière, de nouveaux poignards, des épées, des flèches... C'était comme entrer dans une boutiques de bonbons. Rrevenant à la réalité, Neleam prit la parle et abonda dans le sens du Thül, curieuse d'obtenir plus de détails.

-Je suis désolée si je te parais exubérante, mais si tu comptes voyager avec des chevaliers alors.. t’as bien fait de revenir ici ce soir ! Ca sera comme un entraînement, car si ton escorte est constituée de plusieurs chevaliers… Tu risques de te sentir entourée de gamins. Ou de guerriers avec un trop-plein de testostérone. J’ignore qui t’accompagne, mais je pense qu’ils feront un bon boulot. Tu veux que je te rassure quant à tes compagnons de voyage ? Je connais beaucoup de monde, qui fera partie du voyage ?


Neleam se tut un instant, laissant la jeune femme répondre. Si elle pouvait la rassurer, peut-être qu’elles pourraient s’apprécier, et surtout passer un bon moment. Après tout, Aowen n’avait qu’à se détendre et à leur faire confiance pour se laisser aller.
C’était ce qu’aimait faire la guerrière, se laisser aller et profiter à fond de la vie. Et comme elle savait se battre, elle n’avait pas peur de se fourrer dans de terribles situations.

-Aowen, si je peux me permettre, ici personne ne te fera de mal. Les chevaliers, du moins ceux dont tu m’as parlé et ceux qui sont dans cette pièce, sont dotés d’un sens de l’honneur irréprochable et vous protégeront quoiqu’il en coûte. Alors n’ait pas peur, personne ne te fera de mal. Si nos manières sont rustres, cela ne nous empêche pas d’avoir un bon fond.

La demoiselle sourit à la jeune femme, espérant apaiser ses craintes.

-Donc, mon conseil pour ce soir, calme-toi et profite ! Amuse-toi ! Tu es ici chez toi. Si tu veux chanter et danser sur les tables, tu peux ! Tu peux boire jusqu’à ne plus te souvenir de ton nom, tu peux dire tous les gros mots que tu le souhaites, tu peux jouer aux dés et parier de l’argent, tu peux apprendre à des guerriers à tricoter, tu peux… Faire vraiment tout ce que tu veux. Ici personne ne te jugera.


Les yeux de Neleam s’allumèrent d’une lueur malicieuse, elle avait envie de voir cette demoiselle s’amuser et croquer la vie à pleine dent ! Elle avait une vingtaine d’années, elle devait en profiter ! Une fois mariée et avec de l’arthrite, elle regretterait de ne pas avoir profité de sa folle jeunesse.

-Sauf si tu bois un verre de lait ou d’eau.

La demoiselle ne put retenir son éclat de rire, qui montrait parfaitement sa nature enjouée..


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