Accoudé au comptoir de ce bar que tu fréquentes maintenant depuis quelques semaines, tu entends une douce mélodie. Des notes glisser et danser quelque temps dans la pièce, et ton regard se pose doucement vers l’objet de tout ce bruit. Une pièce de bois, quelques cordes, un archer, et une main habile glissant d’un bout à l’autre de l’instrument. Tu te laisse bercer par cette douce mélodie, et après un léger temps de flottement tu décroche ton regard de cette main fine, pour remonter le long de son bras, nue, musclé mais malgré tout fin, délicat. Tu suis la courbe de son biceps, passe sur son épaule couverte par une simple chemise, et soudain, une cascade brune couvre le cou nue de cette musicienne. Le chignon de la jeune femme s’était défait et sa chevelure lui est retombé sur l’épaule te retirant de ta contemplation. Malgré la surprise tu reprend ta contemplation, et finit par regarder le visage de cette musicienne imperturbable. Tu poses ton regard, sur sa bouche, maquillé de rouge, tu continues rapidement de la dévisager de peur de te faire surprendre, tu survoles, ses joues, te perd dans ses yeux verts, souligné de noir, et alors que tu commences à détourner le regard, tu surprend son sourire. Léger, mutint presque, à ton égard, et tu vois cette flamme dans ces yeux. Incapable de déchiffrer cette expression, et mal à l’aise sous son regard, tu finis ton verre, pose ta monnaie sur le comptoir, te lèves, fait un signe au barman et sors rapidement.

Tu traverses le village, et alors que tu commences a arriver a la sortie tu te rends compte que tu entends toujours la musique. Incapable de sortir de ta tête le regard froid et dur de la jeune femme, tu presses le pas vers ton campement a l’orée du bois. La musique de se tait toujours pas. Elle te reste en mémoire. Le son doux et calme de la taverne se te fait penser de plus en plus à un réquiem et ce regard en promesse de mort. Pourtant tu n’es pas n’importe qui, mais tu connais tes ennemies et tu voudrais en avoir le coeur net. Tu te poses une minutes, contre un arbre, en sueur. Tu ne sais pas pourquoi mais tu te sens suivis. Tu regardes derrière toi et tu sursautes. La musique s’est tue. Seul le vent vient murmurer une promesse de lendemain aux branches. Tu lèves la tête a la recherche de la lune, et ce que tu vis te glaça le sang. Elle était là devant toi, te fixant, comme un oiseau de proie regarde son repas.

Tu n’étais pas fou, la musique te suivait bel et bien. Mais alors qu’elle s’était tue, tu avais était incapable de l’entendre venir. Comment avait elle fait pour te suivre tout en jouant. Les arbres étaient grands. Les branches hautes. Elle ne devait pas être humaine. Tu te décale de l’arbre, sort ton sabre de son fourreau. Tu te force au calme, tu n’es pas un idiot et tu as survécu, il y a sept ans, à la chute de ta forteresse. Tu fronce les sourcils et alors que l’adrénaline commence à monter, tes idées se calmes. Cette femme tu la connais. Marchombre. Elle vous suit, toi et tes compagnons depuis deux mois maintenant. Elle murmure un mot : Envoleur. Tu cligne des yeux et la voilà sur le sol et ta hauteur. Rapidement tu te met en garde. Un moment d'inattention et c’est la mort. Tu l’observes de haut en bas, attentif au moindre de ses mouvements. Elle n’est pas en garde, et te toise également. Un long manteau noir couvre sa chemise blanche, et lui recouvre aussi son pantalon. Seule ces bottes de cuir sont visibles. Tu n’arrives pas à voir ses main caché dans les poches de sa veste.

Tu attaques. Ta lame plonge vers son coeur et fend l’air. La Marchombre a glissé sous ton bras, roulé a côté de toi et se trouve dans ton dos. Expert tu fais volt face et prend de la distance. Elle est enfin en garde, les mains devant son corp. Tu observes sa main droite et remarque avec horreur qu’une tige d’acier en sort. Un sifflement plus tard, tu te retrouve avec cette même flutte de métal dans le torse. Puis un seconde et enfin une troisième. A chaque coup, le même sifflement, la même douleur. Les pieux, étaient tous fait de la même manière. Un tube d’acier percé de deux trous, sifflant lorsque l’air s’engouffre à l’intérieur. Kha, la siffle-ombre. Elle te souris, saute et attrape la branche au dessus d’elle. D’un mouvement souple elle se retrouve dessus et avance, de branche en branche, vers ton campement. Ce menteau noir, tu l’avais déjà vu. C’était donc elle il y a un mois qui vous chassait et qui avait tué quatres des vôtres avant qu’elle ne s’enfuit. Un véritable démon de l’épée, tournoyant et sautillant. Insaisissable adversaire, glissant, plongeant et sautant parmis vous, pour frapper et blesser. Kha… Votre ennemie. Celle que vous deviez tuer. Et alors qu’au loin tu entends le bruit mat de l’acier s'entrechoquant, tu rends ton dernier souffle. Le vent murmure une promesse de lendemain aux branches, et non a toi.

Soupirant, Kha essuya son arme sur la toile de tente. Le sang faisait rouiller l’acier. Elle soupira une seconde fois. La marmite sur le feu était renversé… Elle allait devoir cuisiner. Tant pis, ce soir ce sera viande séchée. Mieux vaut ne pas tenter le diable. Elle avait un long chemin a faire, et elle ne voulait pas être malade d’autant que ces salaud avaient tué son cheval il y a six semaines… Le chat et la souris… Elle avait gagné la chasse, mais perdu sa monture. Et en effet, laisser Kha cuisiner revient a avoir la diaré pour les plus consistant, il y a eu des cas de vomissements et de mort pour les plus sensible. Et non le poison n’y était pour rien. Ou presque… Elle avait beau être une maître dans l’art du combat, de l’escalade, et de la musique, il fallait avouer quand on avait un défaut, et pour elle c’est la bouffe. Dommage, elle qui aime tant manger. Ou boire, allez savoir.

Nous dirons que Morgane est… Changeante pour ne pas dire lunatique. Un jour souriante, l’autre a faire peur a un épouventaille. Il est impossible de deviner de quelle humeur elle sera d’un jour à l’autre. Alors comprenez qu’il est plutôt compliqué de vous faire un descriptif complet de cette très charmante diablesse… Mais bon, on fera au mieux !

Sévère, plutôt vulgaire, l’humour douteux et l’instinct tout sauf protecteur. Maussade, désagréable, taciturne. Kha est quelqu’un qui de prime abord ne donne pas envie de l’accompagner sur la route. Lorsqu’elle voyage, c’est un troll, en caractère, a moins qu’elle ne travaille et dans ce cas, Kha est professionnel, attentive, alerte, souriante, charmante et blagueuse, elle ne supporte pas les silences et encore moins les disputes. Ne vous en faites pas c’est une façade. C’est simplement qu’il vaut mieux se faire des alliés que des ennemies. Et sur la Voie, les amis sont rares, alors il faut chercher le réconfort ou l’on peut. Et une fois que la glace est brisé, et que le travail est terminé vous pouvez entre apercevoir la véritable Morgane. Sensible, brisé, larmoyante et pourtant debout. Kha a beaucoup souffert et continue encore maintenant. Mais être Marchombre signifie avancer. Rien ne sert de pleurer, rien ne sert de regarder derrière. il faut se lever et avancer. Et surtout ne pas oublier.

Mais il ne sert a rien de ressasser le passer. Kha est froide, et en combat elle est implacable. Cruel et sans émotion. Silencieuse dans les moments important c’est une femme de l’ombre pour qui liberté et individualité sont des maître mots. Et comme la vengeance est une douce maîtresse Kha, laisse toujours une traînée de sang dans son sillage, expliquant le peu de relation avec sa guilde. Elle chasse les Envoleur et il lui arrive à plusieurs souvent de s’infiltrer dans un de leurs groupes. Et de remonter la chaîne de commandement. Et de ce fait, il faut travailler pour eux. Sacrifier quelqu’un pour atteindre ses objectif n’est plus un problème.

La vie n’est pas simple. Pour tout le monde. Chacun a ses problèmes à sa mesure. Le pauvre doit se nourrire, le riche doit garder bonne figure. Lequel des deux est le plus libre ? Celui qui a l’argent de faire ce qu’il veut ? Ou celui qui peut faire ce qu’il souhaite ? Morgane a essayait les deux style de vie. Elle ne vivait pas dans la richesse, mais elle ne manquait de rien. Ses parents étaient soldats. Tous deux frontaliers, fière soldat de la Citadelle protégeant l’Empire des monstres Raïs vivant au Nord. Et elle, elle ne voulait pas combattre. Ridicule non ? Une frontalière qui refuse de combattre… Elle, elle voulait faire comme les gens qui apportait des vivres dans al villes, elle voulait voyager. Et vous l’aurez compris, si aujourd’hui elle n’est pas frontalière c’est qu’elle a réussie. Se glisser dans un chariot vide qui repartait vers le Sud. Ses parents partit sur le front, lorsque quelqu’un se rendit compte qu’elle n’était plus là, elle était loin. très loin. Et puis la vie devint plus difficile. Elle ne savait pas faire grand chose. Elle savait chanter, et pendant son voyage un homme avait commencé à lui enseigner la flûte. Elle vivait comme le pouvait jusqu’au départ de la caravane vers le sud, elle retourner avec ces gens et c’est ainsi qu’elle fit son éducation. Comme un marchand, compter, lire, parler, et jouer. Et alors que les années passaient, elle se forma au combat. Les caravanes étaient souvent attaqué et il fallait se défendre. Les Thulls les escortaient, des fois des soldats, et a chaque fois elle tirait un petits enseignement de ces escorteurs.
La vie suivant son cours, elle entra sur la Voie par un maître grincheux et sévère. Mais elle l’aimait bien. Doué, elle n'échouait presque jamais, mais elle gardait la tête sur les épaules. Elle n’était pas la meilleur et se remettait toujours en question. Jamais elle n’arrivait a se satisfaire pleinement de ses capacitées. Et les années continuaient de passer et elle se retrouva devant la montagne. Un voyage long et épuisant, mais qui porta ses fruits. La greffe, ce n’était pas quelque chose qu’elle désirait plus que tout, mais elle sentait qu’elle en aurait besoin un jour. A vrais dire, elle ne sut si elle l’avait reçu que le jour ou elle en eu réellement besoin.
Son mentor avait toujours été très strict sur le code, bien que liberté soit le maître mot des Marchombres, il faisait tout pour que son élève reste sur le bon chemin, qu’elle ne se trompe pas de Voie. L’harmonie et le Chaos sont proches et il est facile de se tromper, de perdre pied et de s’enfoncer. Et il vouait une féroce haine aux Mercenaires. Qui semble s’être transmis a son élève. Lors de la guerre face aux mercenaires son ancien maître péris dans l’obscurité des Envolleurs. Depuis elle continue son oeuvre et lutte ardemment contre le Chaos. Récemment, elle pris sous son aile un apprenti. Elle ne fonde pas d’espoires particulier en lui. Elle a simplement vue quelque chose dans son regard, et i pourrait se passer quelque chose avec ce jeune homme. Récemment les mercenaires la surnomme Sifflombre et elle chassait un groupe non loin de la Citadelle dans le nord.