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Au milieu des ruelles sombres (suite...)
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09.11.08 16:08
MJ ON/

Le tavernier le regarda d'un air intrigué. Il connaissait toutes les sortes de bières, de vin, et autres alcools, mais Coca, ça ne lui disait rien. Sans doute un étranger.

On a pas ça ici monsieur. Mais je peut vous servir une bière fraiche. A vous de voir.

Il l'examina du coin de l'oeil. L'homme qui voulait un "Coca" avait l'air essouflé. Et ces dames qui le regardaient étrangement... Cela ne signifiait rien de bon.
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09.11.08 16:43
Une silhouette discrète, dans un coin de la taverne, observe la scène depuis un moment déjà. Il scrute le jeune homme qui vient de faire une entrée fracassante, le tavernier, les jeunes filles attablées. Et les cadavres des guêpes.

Raphaël sourit. Ses dents blanches brillent dans l'obscurité. Il achève le verre d'une boisson rouge sang en inclinant la tête en arrière, puis passe sa langue fine ses ses lèvres.
Il rabat sa capuche sur la tête, pour protéger ses cheveux longs de la pluie, puis se lève, et d'une démarche mesurée, quitte la taverne, et ferme la porte derrière lui.

Il n'a pas cessé de sourire. Il ferme les yeux, et l'instant d'après, Raphaël a disparu.


[Iorek, mon personnage est méchant, et si tu veux, il peut avoir fait apparaître les guêpes =)comme tu veux!]
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09.11.08 18:27
[ Mdr, à peine j'arrive déjà un ennemi ! Au milieu des ruelles sombres (suite...) - Page 2 54893 ]



Iorek, extrêment déçu, s'apprêtait à commander autre chose lorsqu'il sentit des picotement dans sa nuque. Quelqu'un l'observait.

Il se retourna avec lenteur depuis son tabouret et vit une obscure silhouette encapuchonnée sortir de l'établissement par la porte d'entrée. Pendant la demi-seconde qui précéda la fermeture de cette dernière, l'hallebardeur put discerner le regard de l'homme à la capuche noire.

Un regard empli de mal.

Le coeur de Iorek battait à grands coups et le sang qui coulait dans ses tempes était glacé. Ses mains - et surtout sa main gauche, dans sa poche - ruisselaient de sueur.


Iorek se tourna vers le tavernier.


- Mmm... Non merci, plutôt...

<< Plutôt mourir, ouais ! >>

- ... je sais pas... un jus de fruits, allez.


Une hypothèse surgit alors au milieu des centaines de questions qui se bousculaient dans l'esprit de Iorek.
Des questions préoccupantes.
Très très préoccupantes.

Depuis toujours les guêpes poursuivent l'hallebardeur. La pluie était pour lui synonyme de répit. Comment cela se faisait-il qu'une telle course-poursuite ait pu avoir lieu ?

Et la nuit, aussi. Normalement, une guêpe, ça dort, la nuit. Parce qu'il fait à la fois froid et sombre lorsque le soleil n'est plus là. Depuis quand les guêpes sont-elles dotées d'un système de régulération de température interne et d'une vue infrarouge ?

Alors que Iorek commençait à faire le lien entre cet homme au regard mauvais et ces évènement plus que perturbants, il fut tiré de ces sombres pensées par...
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10.11.08 20:55
Fiona, toujours assise au fond de la Taverne en compagnie de son élève et d'Abigaëlle, n'avait perdu aucune miette du spectacle, sirotant son jus de rougeoyeur d'un air qui se voulait distrait.

L'homme en noir ne lui prédisait rien de bon, tout comme au jeune homme à la hallebarde qui paraissait stressé et un peu perdu.
La marchombre remarqua alors que son verre était vide et soupira. Sa soif ne s'était pas atténuée et, avec un petit sourire d'excuse vers les deux jeunes femmes qui l'accompagnaient, elle se leva et s'avança jusqu'au bar, profitant du prétexte que lui offrait sa boisson pour s'approcher du jeune homme inconnu qui n'avait pas l'air à sa place dans cette Auberge au milieu de la nuit.

Elle s'accouda au comptoir et héla le tenancier qui s'approcha d'elle d'un pas lourd.


"Vous désirez?" lança-t-il d'une voix grave.

"Rien qu'une bière fraîche, s'il vous plaît."


Il prit une chope et la remplit jusqu'à ras bord tandis que Fiona profitait de jeter un coup d'oeil au hallebardier, croisant son regard une fraction de seconde.
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12.11.08 3:31
Absolument stupéfaite, Abigaëlle avait assisté au combat pour le moins singulier du hallebardier avec les guêpes. D’ailleurs, un violent sursaut n’avait pas manqué de la secouer lorsque celui-ci avait fait son entrée. Lorsque la dernière guêpe s’éteignit dans un bruit écœurant, la pirate secoua la tête pour vérifier si elle n’avait pas rêvé. Ce qui était plausible puisque elle éprouvait en fond de trame une fatigue pernicieuse. N’avait-elle pas eu son compte d’émotions fortes pour la journée? Elle observa le jeune homme s’avancer jusqu’au bar et se risquer à commander une boisson aussi inexistante que son nom était étrange. Le coin gauche de sa bouche se souleva; elle n’était pas parvenue à retenir un sourire amusé. Décidemment, il y avait des journées plus étranges que d’autres, il fallait voir les choses comme ça. Elle suivit des yeux Fiona qui se dirigea vers le hallebardier, tout en buvant son rhum, elle les observa avec un air détaché
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12.11.08 23:28
Citation :
Depuis toujours les guêpes poursuivent l'hallebardeur. La pluie était pour lui synonyme de répit. Comment cela se faisait-il qu'une telle course-poursuite ait pu avoir lieu ?

Et la nuit, aussi. Normalement, une guêpe, ça dort, la nuit. Parce qu'il fait à la fois froid et sombre lorsque le soleil n'est plus là. Depuis quand les guêpes sont-elles dotées d'un système de régulération de température interne et d'une vue infrarouge ?

A force de se remémorer les yeux de l'individu antipathique tout en remuant ces raisonnements troublants dans sa tête, Iorek en était maintenant presque certain, cet homme était responsable de toutes ces anomalies.
Enfin, pour l'instant, c'était sa seule piste.

L'adolescent serra les dents.

Utiliser des machines de guerre pour combattre un innocent voyageur comme lui !
Quelle lâcheté... Aurait-il peur de se battre lui-même ?
Iorek Alebard avait hâte de le retrouver, et de lui demander des... explications...


L'innocent voyageur but une gorgée de jus de fruits et jeta un rapide coup d'oeil à la jeune femme assise au bar un peu plus loin.
Il attendit une minute puis recommença la "manoeuvre".
Il patienta, plus longtemps cette fois... et l'oberva encore à la dérobée, plus secrètement et sans boire de jus de fruits...
Mais toutes ces "stratégies" ne servaient à rien. A chaque tentative, Iorek devinait qu'il s'était fait repéré et, s'il ne le laissait absolument pas croire vu de l'extérieur, intérieurement il était fasciné.

Chacun des gestes de cette guerrière hors du commun semblait être calculé à l'avance, toujours tout en souplesse, force et élégance en même temps.
On aurait très bien pu la comparer à un félin lorsque tout à l'heure elle s'était déplacée de sa table au comptoir...

Elle aussi paraissée intriguée par l'hallebardeur et elle jouait un peu le même manège que lui...
Mais en beaucoup plus discret...


Au bout d'un moment Iorek finit son verre et décida de lui adresser la parole.


- Bonsoir, euh... Vous savez qui était cet individu ? dit-il doucement en désignant la porte.

Il se demanda s'il aurait d'abord dû se présenter, mais bon, de toute façon il était trop tard.
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13.11.08 15:25
L'étrange voyageur n'avait cessé de lui jeter de coups d'oeil, ce qui avait attisé sa curiosité, aussi, lorsqu'il s'approcha de Fiona et prit la parole, elle ne fut pas surprise et espéra en savoir plus sur ces étranges insectes qui le poursuivaient.

"Bonsoir, euh... Vous saviez qui était cet individu?"

La marchombre haussa les sourcils. Elle le sentait quelque peu gêné et mit à profit son avantage.

"Pourquoi le saurais-je? Me suspecteriez-vous?"

Sa voix était calme, toutefois, une once d'agressivité mélangée à une vexation était audible à qui savait écouter.
Fiona jeta un regard à la table où étaient assises Elfyra et Abigaëlle. Toutes deux buvaient en regardant le bar avec un détachement et une discrétion peu communs qui n'éveillait nullement l'attention autour d'elles. En fait, après un rapide regard au travers de la Taverne, la marchombre vit que presque chaque paire d'yeux était posée sur le hallebardier qui avait fait irruption dans la salle, poursuivit d'insectes. Jusqu'à l'aubergiste qui faisait déborder la bière qu'il remplissait, sans s'en rendre compte.
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13.11.08 15:59
- Pourquoi le saurais-je? Me suspecteriez-vous?

Iorek sourit.

- Mais pas du tout, ma question était totalement innocente... répondit-il en posant son hallebarde contre le comptoir.

L'adolescent s'assit sur un tabouret non loin de la jeune adulte qui, il se l'avouait, l'impressionnait un peu, et lui lança:


- Je m'appelle Iorek Alebard et je... j'ignore tout de ce monde. Quelle est cette ville ?

Il était extrêmement rare que l'hallebardeur prenne la parole en premier. De plus, cela devait faire plus de dix jours qu'il n'avait pas ainsi adressé la parole à quelqu'un.

Il espérait qu'il n'avait pas commis de gaffe en posant sa dernière question, mais bon, encore une fois, c'était trop tard...
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13.11.08 20:59
Une question innocente, hein? Si ce jeune homme ne la suspectait peut-être pas, il était certain que sa question n'était pas si innocente que cela.
La marchombre passa toutefois l'éponge et retomba dans le silence, attendant qu'il prenne la parole lui-même.


"Je m'appelle Iorek Alebard et je... j'ignore tout de ce monde. Quelle est cette ville?"

Cette fois, Fiona tourna la tête pour le regarder en face et planta son regard sombre dans celui du hallebardier.

"Nous sommes dans une taverne de la capitale de l'Empire"
répondit-elle une fois la surprise passée.

Elle mangea le fruit planté au bout du cure-dent qui accompagnait son jus de rougeoyeur avec des gestes lents, comme si elle réfléchissait longuement, puis endossa à son tour le rôle du "briseur de silence":


"Si cette ville et ce monde te sont totalement inconnus,
commença-t-elle en le tutoyant, un peu brusquement, alors d'où viens-tu?"
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14.11.08 20:17
MJ / ON

Le Tavernier passa, et saisi quelques bribes de la conversation. Il avait vu les dents blanches de l'individu, et ce qu'il avait commandé. Mais il avait payé cher pour cette boisson particulière. Après tout, tout cela ne le regardait pas... Tant qu'il n'y avait pas de casse... Il continua son chemin, servant la table suivante.
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23.11.08 18:01
Raphaël avait fait son pas sur le côté en direction de sa maison. Une fois dans son salon, il fit quelques pas, puis s'arrêta devant son reflet, dans un immense miroir dans un cadre d'or.
Il se sourit à lui même, ôta sa capuche et passa une main dans ses cheveux humides.
Il devait retourner dans cette taverne. Et se faire passer pour quelqu'un de gentil...

Il attacha ses cheveux en une queue de cheval, et ôta sa grande cape noire, pour enfiler à la place une cape de voyage brune, puis inspecta à nouveau son reflet, et disparu à nouveau.

Il apparu dans une ruelle non loin de la taverne, et resta debout sous la pluie quelques minutes afin d'être mouillé.
Puis il entra. D'un pas faussement curieux, il alla s'asseoir sur un tabouret du bar, non loin de la marchombre et du jeune hallebardier. Il leur sourit, puis se détourna:

-Tavernier? Ordonna t-il. Une bière, s'il vous plaît!
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23.11.08 20:36
Une taverne de la capitale de l'Empire.

Ce n'était pas vraiment original, et pas très précis...

Quelle capitale ? Sur quel continent ? Ou sur quelle île ? Archipel ?
Tout empire a ses ennemis; alors celui-là, en a-t-il beaucoup ? Des humains ? Orcs ? Elfes ? Insectes ?
Le pays était-il en guerre actuellement ? Une grosse guerre ? Les assaillants perdaient-ils du territoire ? Ou bien le contraire ?
Etaient-ils juste là, aux portes de la cité ? Ou bien essayaient-ils de prendre le port, s'il y en avait un ? Les deux ?

Beaucoup d'autres points d'interrogation flottaient ainsi dans l'esprit de l'hallebardeur... Il voulait en savoir plus sur ce Monde Sans Coca.
Connaître le terrain avant son adversaire, c'était un avantage indispensable.

Iorek comptait donc poser une question à la jeune femme mais comme celle-ci semblait vouloir l'interroger à son tour l'adolescent jugea plus correcte d'attendre.
Mais cela ne le gênait pas du tout, au contraire Iorek aimait le silence, et lui et la patience ne faisaient qu'un...


- Si cette ville et ce monde te sont totalement inconnus, alors d'où viens-tu ?

Aïe.

Le garçon resta entièrement immobile pendant dix longues et silencieuses secondes...
Si de l'extérieure le visage de Iorek était figé en une expression... neutre, son cerveau, lui, ne cessait d'explorer les confins de son imagination à la recherche d'une quelconque phrase qui serait susceptible de s'adapter à cette question... affreusement... angoissante... et terrorisante...

Rien.
Non, Iorek n'avait rien à répondre, il séchait complètement.

Le silence se prolongea.

Et c'est alors qu'un homme vêtu d'une cape marron et coiffé d'une queue de cheval entra dans la taverne.

L'hallebardeur en profita et se retourna aussitôt.

Le nouveau venu avait l'air d'être un voyageur.
Tout sauf singulier, très classique, il avançait d'une démarche curieuse et alla s'asseoir sur un tabouret, au comptoir, à deux mètres de l'adolescent et de la jeune femme.
L'aventurier leur fit un bref et sympathique sourire puis commanda poliment une bière.

Son comportement était tout l'inverse de l'autre homme au vin rouge sang et aux yeux malsains.
Mais leur physique se ressemblait étrangement...

L'hallebardeur jeta un regard parfaitement intrigué et interrogatif à la jeune adulte à côté de lui, continua d'observer le voyageur au teint pâle...

... et prit brusquement la parole.


- Bonsoir monsieur... Je suis navré, mais je crois que vous avez marché sur quelque chose de très dégoûtant... Un cadavre... de guêpe...
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25.11.08 2:18
Abigaëlle remarqua le jeune homme qui entrait habillé d’une cape de voyage, fine observatrice, la physionomie altière de l’individu ne manqua pas de titiller sa mémoire. Malheureusement, son esprit était maintenant trop brumeux pour faire revenir le souvenir et d’ailleurs cela n’avait probablement pas d’importance. La pirate constata avec dépit que son verre de rhum était vide, elle s’approcha du comptoir et capta la phrase de l’hallebardier à l’adresse du voyageur, elle y alla de son commentaire
-Oui, et je plains le tavernier qui devra nettoyer tout ça, fit-elle en jetant un regard navré vers l’homme en question. Elle comprenait parfaitement bien le pauvre homme puisqu'elle avait passé son enfance dans une taverne semblable à celle-ci et les dommages causés par des clients c'était évidemment les employés qui s'en occupaient. Pourtant, elle ne se sentait pas une âme charitable et laissa au bons soins du tavernier la corvée.
Elle prit place près d’eux et elle s’empara d’une pêche à la peau veloutée qui se trouvait dans un panier de fruits à l’intention des clients. Elle la mordit en découvrant qu’elle avait extrêmement faim.
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27.11.08 20:46
Raphaël baissa les yeux et mima fort bien une surprise.

-Bon sang! S'exclama t-il. Que s'est t-il passé ici? Un nid de guêpe dans le plafond?

Puis il se pencha en deux et saisit une guêpe entre le pouce et l'index, et l'observa avec attention.

-Mmm... On dirait plutôt que ces pauvres bêtes ont été violemment coupées en deux.

Il retint un sourire sadique puis se redressa.

-J'aime étudier les insectes. Il faudrait ramasser ceux-ci avant que quelqu'un de se plante un dard dans le pied, c'est très douloureux même quand la guêpe est morte. Quelqu'un peut m'expliquer la situation?

Il avait employé un ton léger. Presque un peu trop léger... Il se rassit sur son tabouret de bar et attendit une réponse.
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28.11.08 11:32
Fiona ne lâchait pas le nouvel arrivant des yeux.
Un sentiment l'emplissait, sans qu'elle ne puisse vraiment comprendre comment et surtout pourquoi, mais elle pressentait que cet homme jouait un jeu.
Oui, c'était ça! Derrière son masque de bonhomme sympathique et intéressé, elle remarquait comme un voile sombre, une menace peut-être, ou simplement d'autres intentions que celles qu'il laissait paraître.
Feignant elle aussi un intérêt pour la guêpe et son long dard que l'on pouvait distinguer à la lueur des torches accrochées aux murs de la taverne, elle se leva et s'approcha discrètement et silencieusement, derrière Iorek qui contemplait l'insecte mort qui l'avait attaqué plus tôt.

"Quelqu'un peut m'expliquer la situation?"

Question d'apparence anodine sur un ton plus que léger. Fiona ne répondit rien et continua d'observer les habits de voyage de l'homme étrange.
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