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Pris la main dans le sac ( pv Killian )
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Killian Delkaïron
Féminin
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : Kem Al'Ran
Messages : 16092
Date d'inscription : 18/04/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Ex-Marchombre de 30 ans...une femme bien entendu
Aptitudes: Sait ce battre contre toutes sortes d'armes, n'a pas peur et viendra toujours en aide aux autres
Killian Delkaïron
Mercenaire__Membre



30.12.11 12:15
La fille se leva et dit, dissipant les quelques craintes qu'entretenaient la Marchombre :

-Mon nom est Doubhée, enchanté ! Je ne suis pas connu pour obéir et je suis têtu comme une mule ! Donc à vous de voir si vous me voulez toujours ! Personne n'a réussis a me faire obéir, héhé, âte de voir si vous oui.

Une rebelle ? Magnifique. Killian aussi avait été ainsi, à une époque pas si lointaine que cela. Qu'importe. Doubhée apprendrait. Curieuse comme elle est, Killian en était sure. Elle la ferai obéir. Si le mot était exact. Puisque les Marchombres n'obéissaient à personne. Mais sa, elle le lui dirait plus tard.

-Je pense que oui, quand tu vois comment elle grimpe ... Hum, qu'est ce que sa doit être au combat...

Elle avait dit cela en pensant ne pas être entendue. Killian lui sourit et la fit rougir. Killian pouvait entendre beaucoup de choses. Elle se leva, lui serra la main toujours tendue, scellant le pacte.

-A partir de maintenant, je suis ton Maître. Et toi, mon élève. Tu me dois respect, obéissance et confiance. Surtout la confiance. Le lien qui va se créer entre nous sera fort. Bien plus fort que tout ce que tu auras pu connaître. Si tu veux bien le tisser avec moi. Bien sur.

Elle savait, à présent. Elle savait ce que son Maître voulait dire lorsqu'il lui avait parlé de ce sentiment inaltérable qui fait son apparition lorsque l'on trouve la bonne personne. Doubhée l'avait réveillé. Killian était envahie par ce sentiment. Un sentiment de devoir, de protection, de joie. Tout mélangé. Oui, elle venait de prendre Doubhée sous son aile, et l'aiderait à déployer les siennes.

-Il est temps pour toi de commencer. Aujourd'hui je vais être clémante et ne plus te faire escalader. Mais cela ne saurait tarder. Je sais que tu as le vertige, mais je t'apprendrai à l'éliminer. Viens avec moi.

Elle partit au trot de l'autre côté de la place. Il fallait qu'elle voie les manières de combat de la jeune fille. Pour évaluer son niveau. Même si Killian n'aimait pas le mot "évaluer". Elle s'arrêta devant une autre ruelle, encore plus délabrée que la précédente. On croirait presque être à Al'Far alors que l'on était à Al'Jeit. Mais bon. Sil'Afian ne pouvait pas être partout à la fois. Elle s'arrêta net, manquant de faire tomber son apprentie. Elle n'était pas essoufflée, ce n'était rien. Doubhée l'était un peu. Killian sourit. Elle venait de voir ceux qu'elle cherchait. Elle fît signe à Doubhée de ne pas bouger et ce dirigea droit vers l'homme assis sur le banc. C'était un homme costaud, les muscles saillants, presque chauve, édenté. Elle s'approcha de lui.

-J'ai une mission pour toi. lui dit-elle

L'autre se retourna et la regarda.

-Tu sais ce que je veux en échange. Dit-il d'une voix grasse.

Elle lui tendit une petite bourse. Dedans, l'on entendait le tintement de l'argent. A ce son, il se redressa, la lui prit vivement des mains et dit :

-Quelle est la mission ?

Elle lui montra Doubhée, restée en arrière et répondit :

-La jeune fille là-bas est mon apprentie. Montre lui comment l'on doit se battre. Mais attention ! Pas d'arme ! Et ne me l'amoche pas trop.

Il sourit et se leva. Killian revint vers Doubhée et lui dit :

-Voilà. A toi de jouer.

Killian sourit. Le premier combat qu'elle-même avait fait c'était mal passé. Elle en était ressortie avec un oeil au beurre noir et une côte cassée, alors que son adversaire n'avait rien eu. Comment s'en sortirait Doubhée ?


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30.12.11 13:59
[HRPG : Désolé e' combat est pas très bien fait, j'avais pas vraiment l'inspi dessus -- ]

Elle se leva et pris ma main et la secoua légèrement. Je la regardai dans les yeux et inspira a fond. Bon est bien ça voulait tous dire ! Moi Doubhée allait devoir obéir a quelqu'un et de surcroit un marchombres. Je n'avais pas vraiment envie de sauter de joie, j'appréhendais la suite, plus qu'autre chose !

-A partir de maintenant, je suis ton Maître. Et toi, mon élève. Tu me dois respect, obéissance et confiance. Surtout la confiance. Le lien qui va se créer entre nous sera fort. Bien plus fort que tout ce que tu auras pu connaître. Si tu veux bien le tisser avec moi. Bien sur.

Elève ? Je ne l'avais jamais été. Un maître ? J'en avais jamais eu, normal. Respecter ? Je l'avais fait de temps a autre, peut être une fois ou deux, je ne m'en souvenais même pas pour tous dire. Trois ans, je me le répéter dans ma tête, infiniment. Trois ans c'était long, très long même. Trois ans, de respect, d'obéissance et de confiance, j'allais de voir prendre sur moi. Je craignais l'avenir. Que m'arriverait-il ? Serais-je en vie ou morte ? Tant de questions sans réponse et pourtant je savais une chose. Tant que je serais avec elle, je n'aurai rien à craindre. Mon maître... Ce mot m'arracher la gorge rien que de le dire,elle ouvrit la bouche pour continuer :

-Il est temps pour toi de commencer. Aujourd'hui je vais être clémante et ne plus te faire escalader. Mais cela ne saurait tarder. Je sais que tu as le vertige, mais je t'apprendrai à l'éliminer. Viens avec moi.

Super ! J'avais envie de lui sauter dans les bras ! On n'allait pas grimper ouf ! Mais elle avait quand même dit que '' cela ne saurait tarder ''. Je fis la moue, génial... Si elle aurait pas dit cette petite phrase, j'aurais sûrement souris jusqu'aux oreilles, mais l'envie n'y était plus ! Elle partit en courant et je la suivis. Passant par plusieurs petites ruelles. Elle finit par s'arrêter dans une rue, vraiment, dans un sacré état. Je ne l'avais pas vus s'arrêter, trop absorber dans la contemplation de ce qui m'entourer. Je la heurtai donc, avant d'atterir sur les fesses. Je soupirai et ronchonnai. Je me relevai dus mieux que je pouvais. Je voulus parler a Killian mais celle-ci était partis vers un homme, avec des muscles et pas qu'un peu. Bouche grande ouverte, tête sur le côté, j'essayais de voir et entendre ce qu'il se disait. Killian lui passa une bourse puis l'homme ce leva et Killian revint vers moi et me dit :

-Voilà. A toi de jouer.
-Hein ? Quoi ? Pourquoi il vient vers moi, le gros balourd !


Elle ne répondit rien et l'homme s'approcha encore. Il faisait au moins trois têtes de plus que moi. Je lui fis mon sourire le plus enfantin en clignant des yeux, mais rien à faire. Craignant le pire, je regardai autour de moi. Rien pour m'échapper, j'étais fait comme un rat. Je ne voyais plus Killian, je m'étais bien fait avoir ! Je serrai des dents et recula contre le mur. L'homme suivit je le regardai droit dans les yeux et passa sous ses jambes il m'attrapa les jambes. Je me débattis comme une forcener, mais rien à faire. Avec une facilité déconcertante, il me jeta contre le mur en face. Je poussai un couinement de douleur quand mon dot tapa contre le mur. Je pris un bout de bois vers moi et le brandis devant moi, je réussis à lui mettra un coup dans le pif. J'en profitai pour partir sur le côté. Je montai sur un tonneau et je tapai avec le bout de bois dedans, faisant couler la bière qui si trouver. Rien a faire, il marcha comme si de rien n'était, je pestai et essaya de partir. Je cherchais sur les murs une bouche dégout. Quand j'en trouvai une, je me dirigeai vers pour me mettre dedans, mais il me prit le pied. Je lui mis un coup de pied dans les jambes mais rien a faire. Je souris j'avais eu une idée, il me prit par le bras, avec mes dents j'arrachai le tissu de ma manche et au lieu de tenir mon bras il tient ma manche. Je lui ris au nez, mais il retourna vite son attention sur moi, quand je le vis courir dans ma direction, j'avalai ma salive et rentrai dans le barre. La je me mis derrière une table, il me repera et je fis tomber la table a l'horizontal pour quelle me serve de bouclier.Il apparus de l'autre côté, je poussai un petit cris et partis de l'autre côté. Et courus, je pris appuie sur les tabourés et monta sur le bars. Je pris les chopes de bière et les lui lança, il les évita toutes. Il me prit par la col et me mis un coup de poing des plus douleur. Je lui cracha a la figure, il s'essuya le visage et je compris en voyant ses yeux, que sa ne lui avait pas du tous plus que je lui crache dessus. Je souris et balançant des jambes dans le vide essaya de lui mettre un coup de pied, mais rien a faire. Il me jeta encore une fois et j'atteris sur une table près de la porte. Sonner je m'assis et essaya de reprendre mes esprit. Je courus ensuite dehors a lers libre et me cacha vers un tonneau. Je le vit me chercher et je me remis derrière le tonneau, un bout d'un moment j'essaya de partir mais il me retrouva et me mis un coup de poin dans le ventre. J'en avait mar et je commençais vraiment a perdre pasiente.

-Allez laisse moi maintenant ! Regarde je le nez casser, je suis crever et j'ai mal, content ? J'espere bien ! Je suis toute amochée ! Bon j'ai compris, je tomber dans un gros coup ! Sa va j'ai compris, vous ete tous content, tous dières, alors maintenant fous moi la paix et va voir ailleur si j'y suis !

Il haussa un sourcil et je me releva. J'en avais mar ! J'ai toujours aussi cruche ! Je croyais une fille comme ça et voila ou je me retrouver. Je serra des dents et des poing plus qu'énerver. Je ne pouvais même plus respirer par mon nez, j'avais la bouche en sang et mes vêtements était en loque. J'avais des bleus de partous et j'étasi crever. Merci bon dieux pour m'avoir mis dans ce gros pétrin !!!!!!!!!!!
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Killian Delkaïron
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Killian Delkaïron
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30.12.11 15:52
Killian observa de loin la scène. Doubhée avait de l'imagination, mais cela ne suffisait pas. Elle ne savait pas se battre. Pas comme il se devait. L'homme la mit en pièce aussi facilement qu'il avalait sa bière. Doubhée mit d'ailleurs un bar entier en miettes, juste pour éviter son agresseur. Finalement, Killian s'avança, au moment ou Doubhée hurlait :

-Allez laisse moi maintenant ! Regarde je le nez casser, je suis crever et j'ai mal, content ? J'espere bien ! Je suis toute amochée ! Bon j'ai compris, je tomber dans un gros coup ! Sa va j'ai compris, vous ete tous content, tous dières, alors maintenant fous moi la paix et va voir ailleur si j'y suis !

Killian regarda l'homme qui ne savait pas quoi faire et dit :

-Merci pour ton aide.

Il inclina la tête et disparut à l'intérieur du bar. Sans doute pour dépenser l'argent qu'elle lui avait donné. Elle se planta devant Doubhée et, d'un geste compatissant, la prit par l'épaule et la força à s'asseoir sur le tonneau rescapé. S'agenouillant devant elle, elle dit :

-Cela ne sert à rien de hurler. Tu t'en es bien sortie. Tu n'as rien de cassé. Lui, par contre, à le nez en miettes. Soit fière de toi. Moi, j'ai eu une côte cassée. Et crois-moi, cela ne fait pas du bien. Maintenant, je veux que tu apprennes. Je sens très bien ta réticence. Tu n'aimes pas obéir. Mais pendant trois ans, il le faudra. Et je ne te ferai aucun cadeau si tu refuses d'essayer. Crois-moi. Trois ans, cela passe vite. Maintenant, l'on va aller dans une auberge ou je vais te payer à boire et te donner ta première leçon.

Doubhée hocha la tête. Killian l'aida à se relever puis à marcher vers un autre bar, plus propre. Une fois installées, Killian commanda deux verres de vin. Tous les clients les regardaient. Surtout Doubhée. En effet, il était rare dans cette auberge de voir une fille aussi amochée. Une fois servies, Killian but une gorgée et commença à parler. Elle sentait que son apprentie l'écoutait.

-Un combat n'est pas juste des coups envoyés. Avec de l'entraînement, tu battras des hommes encore plus musclés que celui-là. La taille ou le poids ne jouent pas. Pas dans le combat Marchombre. Ton corps et ton esprit ne doivent faire qu'un. Un pour un combat. Et le combat, c'est un seul geste. Un seul souffle. Qu'il dure une minute ou des heures. Tu dois le vivre, le ressentir. Tu as de l'imagination. Il ne te reste plus qu'à apprendre les manières de ce battre. Les techniques. Et tu deviendras redoutable. Mais le combat ne doit pas être un plaisir. Ce doit être une nécessité. Comme la mort. Tuer pour le plaisir ne rime à rien. Mais c'est une autre leçon. Maintenant, je vais te donner de quoi te payer une chambre, tu vas te reposer. Je te retrouverais tout à l'heure. Rejoins-moi sur la place à minuit tapantes. Si tu n'y est pas, je viendrais te réveiller.

Elle se leva en lui lançant un clin d'oeil. Cette nuit, elle allait lui apprendre à grimper. Mais aussi la gestuelle. Elle sortit de l'auberge. Plus qu'une heure avant la nuit. Bien. Doubhée aurait le temps de reprendre des forces. Killian commença à marcher, cherchant la tour adéquate pour l'exercice de cette nuit. Certes, Doubhée ne serait pas contente, mais il faut affronter ses peurs pour les vaincre. Définitivement. Elle sentait le lien entre elle et son apprentie se former, comme elle sentait le sien battre en elle. Son Maître n'était pas encore mort. Et elle le sentait, pas si loin d'elle....


[je pense que tu auras vu la référence aux livres ^^' ! je n'ai pas pu m'en empêcher !!]
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06.01.12 14:13
[Oui j'ai remarquer ^^ ]

Killian mit fin au combat, facilement. C'est bien ce que je pensais ! Elle avait fait exprès, PIRE c'était elle, qui avait dit à ce gros tas de m'attaquer. Je vis rouge. Elle aurait pue me prévenir ou je sais pas moi ! Dire un truc qui m'aurait fait comprendre, mais non ! Elle avait payée ce gros tas, sans me dire quoique ce soit ! Je l'entendis adressé un merci, au balourd et celui-ci repartis en tâtant sa bourse bien rempli. J'ouvris la bouche, prête a crachée ma haine a la figure de mon « maître » mais je n'en eue pas le courage. Pourquoi ? Voilà une bonne question. Elle me pris par l'épaule et m'aida a me relever, puis elle m'aida a m'asseoir sur un tonneau, « épargnés  » par le combat. Je devais avouée que j'avais vraiment mal, au visage (car bien sûr c'est LA qu'il m'avait le plus frapper) et au ventre. Je m'en tirais avec des tonnes de bleu ! Killian s'agenouilla devant moi, j'avais qu'une envie ne plus lui parler, ne plus l'écouter, partir, mais je ne pouvais pas et surtout malgré ma colère, je ne voulais pas. Je sais c'est confus, mais je ne sais pas comment vous expliquer ce que je ressentais.

-Cela ne sert à rien de hurler. Tu t'en es bien sortie. Tu n'as rien de cassé. Lui, par contre, à le nez en miettes. Soit fière de toi. Moi, j'ai eu une côte cassée. Et crois-moi, cela ne fait pas du bien. Maintenant, je veux que tu apprennes. Je sens très bien ta réticence. Tu n'aimes pas obéir. Mais pendant trois ans, il le faudra. Et je ne te ferai aucun cadeau si tu refuses d'essayer. Crois-moi. Trois ans, cela passe vite. Maintenant, l'on va aller dans une auberge ou je vais te payer à boire et te donner ta première leçon.

Une côte cassée ? Breuu ! C'était vrais que sa ne donner pas envie de subir le même sort. Je hochai, malgré moi la tête, quand elle me proposa d'aller dans une autre auberge, vraiment plus propre que l'autre. Je m'assis sur un tabouret qui était vers le comptoir, Killian ce mit a mes côtés. Je perçus tout de suite, les regards insistant de la clientèle du bar. Bon je sais que j'étais dans un mauvais état mais quand même, il pourrait ce retenir ou être plus discret. La plupart avait toute la tête tournées dans notre direction, moi j'aurais juste bouger des yeux. Comment mettre quelqu'un mal à l'aise ? Simple, vous le regardez sans sciller et c'est bon le tour est jouer. Je me forçai a les ignorés. Killian nous pris deux verres de vin. J'ouvris la bouche en grand, c'était la première que je boirais ça. J'avais déjà pris des bières (et pas qu'un peu), mais du vin jamais ! Je portais le verre a mes lèvres et bus une gorgée. Le breuvage était exquis. Je pris encore une gorgé, ainsi de suite jusqu'à ce que mon verre soit vide. Je le tournai de tous les côtés, avec mon doigt. Killian quand à elle, ne prit qu'une petite gorgée et posa ensuite son verre.

-Un combat n'est pas juste des coups envoyés. Avec de l'entraînement, tu battras des hommes encore plus musclés que celui-là. La taille ou le poids ne jouent pas. Pas dans le combat Marchombre. Ton corps et ton esprit ne doivent faire qu'un. Un pour un combat. Et le combat, c'est un seul geste. Un seul souffle. Qu'il dure une minute ou des heures. Tu dois le vivre, le ressentir. Tu as de l'imagination. Il ne te reste plus qu'à apprendre les manières de ce battre. Les techniques. Et tu deviendras redoutable. Mais le combat ne doit pas être un plaisir. Ce doit être une nécessité. Comme la mort. Tuer pour le plaisir ne rime à rien. Mais c'est une autre leçon. Maintenant, je vais te donner de quoi te payer une chambre, tu vas te reposer. Je te retrouverais tout à l'heure. Rejoins-moi sur la place à minuit tapantes. Si tu n'y est pas, je viendrais te réveiller.


Minuit ?! Mais c'était hyper tôt ! Je mettais encore jamais lever a une heure pareille. Elle ne me laiça pas le temps de ronchonner, elle ce leva et me fit un clin d'oeil. Je hossais des épaules, moi me lever a minuit ? Elle avait planée ma parole ! Et puis j'avais pas de réveil, je craignais donc le réveille. Comme promis elle me donna les sous, puis elle partit. Je la regardai partir et disparaitre dans l'angle de la rue. Je me dirigeais ensuite vers le comptoir. Le vendeur me jaugea de la tête au pied avant de m'adresser la parole :

-Que désirez-vous, demoiselle ?
-Une chambre pour la nuit, s'il vous plait.


Il pointa avec son doigt, une ardoise. Je hossai un sourcil et jetais un coup d'oeil, sur ce qu'il y était inscrit. Je soupirai, sur la « magnifique » ardoise verte, était écrit avec une crais blanche le pris des chambres. Vraiment, il aurait pas pus le dire, il avait une langue, non ? Qu'il sans serve ! Je donnai le nombre indiquer sur l'ardoise et il me donna une clé. Sans un merci, ni un au revoir de sa part et de la mienne, je partis direction ma chambre. Quand je fus a l'étage et dans la chambre en question, j'enlevai mes chaussures et me déshabillais. Je me dirigeai ensuite vers un miroir et regardais mon reflet, me tournant de tous les côtés. J'avais des tonnes de bleus et même un oeil au bord noire. Je touchai doucement, un des bleus et étouffais un petit cris de douleur. C'est que ça faisait mal ! Je ronchonnais un bon bout de temps, sur mon pauvre sort et de cette fichus journée. Bon d'accord, cette journée avait pas était trop pénible, je mettais même bien amusée, malgré la frayeur du vide, mais ce qui m'avait mis dans une humeur pareille était belle et bien la bagarre. J'aurais pus m'en passer ! Mais non, j'éspèrer juste que sa ne serais pas comme ça, pendant trois ans, car je ne pourrais pas le supporter. Je me rhabillais vite fais et d'un bon, je sautai sur le lit. Je poussais un petit cris et en gigotant, je me mis sous les couettes. Je me relavai cependant quelque minutes plus tard pour me faire la beute ! Vous savez pas ce que c’est n’est-ce-pas ? Je pris les couettes et les coinça sous le matela. Je fis ce même manége en faisant tout le tour du lit. Quand ce fus fait je me remis dans les couettes, en ronronnant de plaisir. Le matela était douillé et les couettes bien chaude, ce qui me permettrais de bien dormir, car mine de rien je le méritais. Cette journée avait été plus qu’épuisante, elle avait était éprouvante. Mon pauvre petite corps en avait pris un sacré coup. Je m’endormis lentement tout en me remémorant cette journée, essayant de réaliser ce qui m’étais arrivée.

Je dormis comme une marmotte, bien au chaux, les jambes repliait vers mon ventre, en boule. Je ne fis aucun rêve, comme d’habitude. Je ne rêvais jamais, quand c’était le cas c’était plus souvent des cauchemar, les rêves était donc très rare. Comme prévu je ne me révellais pas a minuit. Je dormais tellement bien, que je ne réussis jamais a ouvrir les yeux et puis Killian m’avait dit qu’elle me réveillerait ! La question c’était «  allait-elle me révellée tranquillement ou en fanfare. Dans ma vie on ma toujours réveillait tranquillement, pourquoi ? HAHA simple, quand on me révaillait en fanfare j’étais toujours d’une humeur massacrante, je ne faisais pas ce qu’on me disait et passer le restant de la journée a ronchonner. Mais cela, mon maitre ne le s’avait pas, car je ne lui avais pas dit.
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Killian Delkaïron
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Killian Delkaïron
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06.01.12 14:56
Une fois dehors, Killian inspira un grand coup. Doubhée essayait. Mais Killian savait qu'elle râlait pour ses principes. Elle sentait que Doubhée avait apprécié sa journée, malgré les coups qu'elle avait reçus. Elle s'acheta à manger, à boire, et d'autres choses qui pourraient lui être utile. Lorsqu'elle eut fini, le soleil commençait à peine à décliner à l'horizon. Elle avait donc encore largement le temps. Souplement, elle grimpa sur la première tour qu'elle vit. Elle aimait grimper. Elle se sentait....
Libre.
Vivante.
Puissante.
Ses mains agrippaient les plus infimes anfractuosités existantes sur la paroi de la tour, ses jambes prenaient appui n'importe ou, ses muscles la hissaient vers le sommet. Le vent lui caressait le visage, lui murmurait à l'oreille des paroles réconfortantes.
Une fois en-haut, elle se mit sur l'extrême rebord, comme pour le Saut, sauf qu'elle n'avait pas l'intention de le faire. Levant une jambe perpendiculairement à l'autre, elle leva les mains jointes vers le ciel. Le vent tentait de la déstabiliser, de la faire chuter, mais il n'y arrivait pas. Avec les mains, elle faisait des cercles autour d'elle. Les jambes ne bougeaient pas. Elle leva également la tête, les yeux fermés. Le vent soufflait toujours aussi fort, mais il n'était plus méchant. Non. Il s'était raffermi pour elle, se transformant, se modelant pour qu'elle puisse jouer avec lui.
Tels deux enfants, la femme et le vent jouaient. Rigolaient. Se détendaient.

Une fois terminé, Killian descendit rapidement. Cette fois, pas de foin pour effectuer le Saut. Tant pis. Le soleil était pratiquement en bas. Elle avait mérité quelques heures de repos. Elle se dirigea donc vers l'auberge ou elle avait laissé son apprentie, pris une chambre au garçon du comptoir -peu sympathique soi-dit en passant - et monta dans sa chambre. Elle savait ou se trouvait Doubhée, a côté de sa chambre. Mais sa, elle n'avait pas besoin de le savoir. Au fond d'elle, Killian savait qu'elle ne serait pas au rendez-vous. La fatigue était bien plus puissante qu'une quelconque drogue dans ces cas-là. Killian se coucha après avoir fait un brin de toilette. Deux ou trois heures de repos n'étaient pas sans lui déplaire....

Elle se réveilla doucement. Il n'y avait aucun bruit, pourtant, son nez l'avait avertie. Quelqu'un marchait dans le couloir. Elle se leva souplement et entrouvrit la porte. Se n'était que le gérant qui se couchait. Bon. La porte était fermée. Un nouvel exercice pour son élève. Elle sourit. Il était onze heure trente. Lui laisserait-il la demi-heure restante ?? Killian mangea quelque chose, affuta ses armes soigneusement, attendant minuit. Elle entendrait déjà si son apprentie se réveillerait.

Minuit. La cloche sonna les douze coups. Et pas un seul bruit provenant de la chambre de Doubhée. Souriant, Killian remit ses armes dans les fourreaux et sorti. Ouvrant silencieusement la porte, elle aperçut la silhouette emmitoufflée dormant à poings fermés. Elle avait presque honte de devoir la réveiller. Mais son Maître n'avait pas pris de pincette pour elle non plus. S'approchant du lit, elle comptait bien lui faire comprendre une chose : le danger pouvait surgir n'importe ou. Sortant sa dague, elle s'approcha un peu plus. Doubhée lui tournait le dos. Bien. Elle placa la pointe de l'arme au creux du dos et appuya légèrement. Doubhée cria, mais Killian la fît taire rapidement en mettant sa main sur sa bouche. Alors que la jeune fille reprenait son souffle et se préparait à râler, Killian dit :


-Ne jamais se laisser surprendre, jeune fille. Dans la nature, tes ennemis n'attendront certainement pas que tu sois prête pour te tuer.

Elle avait dit cela d'un ton normal. Pour montrer à Doubhée l'importance de ses paroles. Plus légèrement, elle reprit :

-Maintenant, il est temps que nous partions. J'avais dit minuit sur la place. Heureusement que j'ai l'oeil ! Je savais très bien que tu n'y serais pas. Prépare-toi et rejoins moi dans le couloir.

Ne pas lui laisser le temps de répliquer. Avec elle, cela marchait. Killian sortit, laissant encore Doubhée reprendre connaissance. Celle-ci ne mit pas longtemps à la rejoindre. Mais un temps suffisamment long pour que Killian prévienne le gérant de ne pas s'inquiéter s'il les entendaient. Et de lui demander s'il y avait une autre sortie que la principale. Bien sur. Par la réserve. Au moins, Killian pourrait faire faire à Doubhée tout ce qu'il y avait de prévu cette nuit. Doubhée restait calme, étrangement. La curiosité ? Peut-être. Killian ne sentait rien de spécial, hormis la fatigue et un soupçon de mélancolie lorsque son élève pensait au lit bien chaud qu'elle venait de quitter.

-Nous allons descendre dans la réserve. Sans bruit. Si le gérant nous entends, nous serons dans de sales draps. Suis-moi. Murmura-t-elle.

Elle avait l'impression de se répéter. Mais si elle réfléchissait, combien de fois par jour son Maître lui avait-il dit de la suivre ?

Killian prit le devant, indiquant le chemin. Bien sur, elle ne faisait craquer aucune marche, avançant souplement. Par contre, elle entendait de temps à autre Doubhée derrière elle qui tentait de se rattraper lorsqu'elle faisait du bruit. Tant mieux. Elle essayait. Killian était ravie. Enfin. Elle avait un but.


Killian accéléra l'allure, pour voir comment s'en sortirait Doubhée. C'est ainsi qu'elle arriva rapidement à la réserve. Là, elle se mit dans l'ombre en attendant. Doubhée allait-elle la voir ou paniquerait-elle, ou encore croirait-elle que Killian lui avait joué une farce et était partie ?


[a toi de jouer !! je crois que c'est l'un des plus longs rp que j'ai fait !!]
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08.01.12 14:39
Comme j’étais bien, au chaux dans de bon drap et un matelas des plus confortable. J’aurais vraiment aimée, dormir toute la nuit et même plus dans ce mini paradis, mais Killian n’était pas de mon avie. Comme promis, voyant que je ne me levais pas, elle vint me réveiller… A sa façon. En effet, « madame », m’avait réveiller avec une dague au creux du dos. Au début, je ne sentis rien, mais quand elle appuya légèrement sa dague , je poussai un petit cris. Elle mit sa main sur ma bouche, pour que je me taise. Je la fucillais du regard. Je repris lentement mon souffle, mon cœur c’était subitement affolée quand j’avais sentis la dague dans mon dos, j’ouvris la bouche pour râler mais comme toujours elle ne m’en laissa pas le temps.

-Ne jamais se laisser surprendre, jeune fille. Dans la nature, tes ennemis n'attendront certainement pas que tu sois prête pour te tuer.

Sans blague ? Et les ennemis qu’elle payait, ils allaient attendre eux ? J’avais envie de lui dire cela, mais je ne le dis point. Est-ce une forme de respect ? Sûrement, je n’en savais rien et je n’avais pas envie de savoir !

-Maintenant, il est temps que nous partions. J'avais dit minuit sur la place. Heureusement que j'ai l'oeil ! Je savais très bien que tu n'y serais pas. Prépare-toi et rejoins moi dans le couloir.

Je hochai de la tête et elle partit de la chambre le temps que je m’habille. Je me levai de mon lit, la tête toujours dans les vapes, avec qu’une seule envie retourner dans le lit et dormir jusqu’aux lendemain. Mais cela, Killian ne serrait pas d’accord, j’étais même sûr qu’elle reviendrait me lever, mais aussi gentiment que tout à l’heure. Je m’habillais donc, en soupirant et en ronchonnant. Je regardai mon reflet et essayai de sourire, on aurait plutôt dit une grimace. Je m’étirai et me mouillai le visage avec de l’eau froide avant de sortir rejoindre Killian. Quand je fus a ces côtés elle me murmura.

-Nous allons descendre dans la réserve. Sans bruit. Si le gérant nous entends, nous serons dans de sales draps. Suis-moi.

Je hochai encore une fois la tête et elle ce mit devant moi, pour pouvoir me montrer le chemin. Killian ne faisait aucun bruit, telle une ombre elle ce mouvait de partout silencieusement. A ces côtés, j’avais l’impression d’être un éléphant, la langue tendus sur le coin de ma bouche ( je le faisais tous le temps quand je me concentrée ), j’essayai de limiter. Plus facile a dire cas faire, malgré mes efforts, je faisais quand même du bruit, les escaliers craquaient sous mes pats et le parquer pareille. Mon maître marchombres, accélera le pat. J’essayai tant bien que mal de la suivre, tout en essayant de ne pas faire de bruit, mais c’était très difficile.

Tout d’un coup je ne la vis plus. Je regardais de partout, elle n’était plus la. J’avançai doucement vers a porte de la réserve et regardai autour de moi. A ce moment je me demandai si je devais l’appeler maître ou Killian. Je dessidai cependant de ne pas trop être familière avec elle.

-Maître ? Ou es-tu ? murmurais-je doucement.

Me faisait-elle encore un de ces petits test ? Si oui, comment m’en sortais-je ? Mal, sûrement, car je n’avais qu’une hate la retrouver et filer. Je voulais savoir ce qu’elle avait prévus de faire, elle ne m’avait pas réveiller a minuit pour rien quand même. Quoi que avec elle, fallait ce méfiée. Je tatai les murs désespérément. Elle ce cachait peut être. Si oui, je pence pas que c’était le moment de jouer à cache, cache. Même en tatant partout je ne la trouvais pas. Je pesta doucement. Je regardai fixement la porte de la réserve. Elle était peut être dedans ? Je l’ouvris et me fofillai dedans. Encore une fois je l’appelais, commencent légèrement de m’inquièter.

-Maître, c’est vraiment pas drôle…
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Killian Delkaïron
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08.01.12 17:42
Killian entendit Doubhée arriver de loin. De très loin. Certes, elle ne faisait pas énormément de bruit, mais pour une oreille aussi exercée que la sienne, ce n'était pas le cas. Elle se blottit un peu plus dans l'ombre, attendant la réaction de son élève. Celle-ci arriva et murmura :

-Maître ? Ou es-tu ?

Elle était encore à l'extérieur de la réserve. Killian sentait la panique poindre en elle. Non. Doubhée, surtout pas....la panique réduisait vos sens, brouillait la raison, vous faisait faire n'importe quoi...Elle en avait fait l'amère expérience. La porte s'entrouvrit. Ah ! Elle réfléchissait tout de même !

-Maître, c’est vraiment pas drôle…

Cette fois, la panique était bel et bien installée. Killian cessa donc et sortit, se placant juste devant son apprentie qui sursauta. Killian parla à voix basse tout en lui posant une main sur l'épaule, pour qu'elle se calme.

-Ne jamais céder à la panique. Si tu cèdes, tu signes ton arrêt de mort. C'est pour cela que j'ai fait ceci. Voir ta réaction. Et tu cèdes trop vite. Je t'apprendrais à l'oublier, à analyser, réfléchir et agir sans qu'elle prenne le contrôle de ton esprit.

Elle attendit qu'elle acquiesce pour continuer :

-Bien. A présent, je vasi t'apprendre à crocheter une serrure. Ce sera le second exercice de cette nuit. Viens. Au fait, je me nomme Killian. Pas besoin de "Maître". Quoique, si un jour tu l'oublies, tu pourrais le regretter.

Elle s'approcha de la porte du fond. Killian sentait ou elle se situait, même dans le noir. En revanche, elle avait oublié que son élève ne voyait rien. Elle alluma donc une petite bougie qu'elle posa sur une caisse, juste assez lumineuse pour voir la porte. Et surtout la serrure. Celle-ci était simple, forgée avec un métal peu résistant. Killian sortit de sa poche une tige en fer. Modulable à souhait. Elle se contorsionnait au moindre de ses désirs et ouvrait pratiquement toutes les serrures. Elle la tendit à Doubhée en disant :

-Ouvre la porte. Il faut que tu la sentes. Avec la tige, avec tes mains, avec ton âme. Il faut que tu la sentes pour qu'elle se plie à ta volonté. Essaie.

Elle se mit de côté, laissant un espace amplement suffisant pour que Doubhée puisse agir mais aussi pour qu'elle puisse l'observer. Elle sentait l'hésitation, mais aussi de la détermination. Le reste de la nuit serait encore plus intéressant. Comment allait-elle s'en sortir ?
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14.01.12 13:20
La réserve était sombre et noir. Quoi de plus logique, vus que c’était la nuit et qu’aucune lumières n’éclairé mon chemin. Je me pris les pieds dans une caisse, sous le bruit, je sursautais. Mes nerfs étaient vraiment mis a dure épreuve. Je sursautai de plus belle, quand une main ce posait délicatement sur mon épaules. Je dus même retenir un cris de stupeur. Quand je me retournais, pour voir qui c’était, je ne pus rien voir. Juste une masse sombre, avec des contour de femme. Cependant, je pus reconnaitre la voix de Killian et je retient un soupir de soulagement. Ce n’était qu’elle.

[color:84f1=black-]-Ne jamais céder à la panique. Si tu cèdes, tu signes ton arrêt de mort. C'est pour cela que j'ai fait ceci. Voir ta réaction. Et tu cèdes trop vite. Je t'apprendrais à l'oublier, à analyser, réfléchir et agir sans qu'elle prenne le contrôle de ton esprit.


Comment ne pas paniquer ? Surtout quand tu maitre ce cache ainsi, alors que deux minutes auparavant, elle me disait de la suivre parfaitement. Pendant un instant j’avais belle et bien crus que je mettais tromper. Que je l’avais mal suivit. Que je l’avais perdus. Qu’elle était allée dans une direction et moi, cruche comme je l’étais, dans une autre. Maintenant je savais que non, mais toute à l’heure je n’en avais aucune idée. Me remettant lentement ( car a cette heure plus que matinale, j’avais bien du mal a me réveiller pour de bon ), j’acquiesçait de la tête. Mon cœur qui c’était affolée, pendant une petite secondes, ce mettait enfin a ralentir, pour retrouver un rythme cardiaque normale.

-Bien. A présent, je vais t'apprendre à crocheter une serrure. Ce sera le second exercice de cette nuit. Viens. Au fait, je me nomme Killian. Pas besoin de "Maître". Quoique, si un jour tu l'oublies, tu pourrais le regretter

Crocheter une serrure ? Oh ça, je l’avais fait, bien plus d’une fois. Pour qu’elle raison ? Simple. Ma mère, fermer a clés, les armoires de mes frères pour pas que je mette mon nez dedans. La seule armoire qu’elle laissez ouverte était la mienne et la sienne, avec dedans des robes, encombrante, lourdes. Killian alla vers la porte du fond et pris une lampe. Elle alluma la bougie qu’il y avait dedans et posa l’objet sur une caisse en bois. La lumière me permettait de voir parfaitement la serrure. Pendant deux minutes j’avais crains de devoirs le faire dans le noir. Mais on dirait que non et heureusement. Elle me tendit une pince qu’elle tordit de tous les côtés pour me faire voir que je pouvais la déformer comme bon me sembler. Je pris donc la pince.

-Ouvre la porte. Il faut que tu la sentes. Avec la tige, avec tes mains, avec ton âme. Il faut que tu la sentes pour qu'elle se plie à ta volonté. Essaie.

J’hochai de la tête et me dirigeai vers la porte. Je me baissa et regardais attentivement la serrure. Je pris la pince entre mes doigt et la tordit doucement , puis je la mis dans la serrure. Je mis mon oreille vers la serrure pour bien entendre le « clic », que fera la serrure quand j’aurais réussis a la crocheter. Je bougeai la main, essayant de trouver ce qui sers a ouvrir la serrure. Un sorte de petit crocher qui fallait bouger, ou plutôt le soulever. Je ne sais pas comment vous expliquer, le fonctionnement d’une serrure. La seule chose que je puis me permettre de vous dire et qu’elles sont toute différente. Par exemple celle des armoires de ma mère, il fallait bouger le crocher sur la droite puis en haut d’une geste brusque. Je fis toute les combinaisons possible, droite à gauche, à droite et en haut, etc… Je mis quand même assez longtemps pour y arriver. Car il fallait pousser sur la droite, en bas et en haut. Je serrais mon point et dit un petit yes, quand le « clic » tant attendus apparus. J’ouvris la porte et fit une grande révérence.

-Madame, si vous voulez bien me faire l’honneur de passer cette porte, j’en serais très heureuse.

J’étais fière de moi. J’attendis qu’elle passe, impatiente de voir ce qu’elle allait me réserver.
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Killian Delkaïron
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14.01.12 18:29
Doubhée mit un certain temps à ouvrir la serrure. Killian la vit chercher, tourner la tige, la tordre...Apparemment, elle avait déjà fait cela par le passé. Bien. Une chose en moins. Quoique, la prochaine serrure pourrait être bien plus grosse et plus dure. Quand elle y arriva enfin, Killian entendit un "yes" de joie, et sentit la fierté envahir son élève. Elle sourit. Doubhée devait être fière d'elle. Et Killian l'était d'elle. En s'inclinant, Doubhée dit :

-Madame, si vous voulez bien me faire l’honneur de passer cette porte, j’en serais très heureuse.

Killian passa donc le pas de la porte, suivie par Doubhée qui la referma. Elles étaient à présent dehors. La rue était déserte et seule la lune l'éclairait. Killian se tourna vers son élève. Elle sourit, imaginant la vision qu'elle devait avoir, en effet, Killian tournait le dos à la clarté, et cela devait créer un jeu d'ombre sur sa personne assez impressionnant. Mais trêve de plaisanterie. Maintenant commençaient les choses sérieuses. Elle prit donc son air le plus sérieux du monde et dit à son apprentie :

-A présent, nous allons annihiler ta peur du vide. Suis-moi une nouvelle fois. Et ne panique pas. Je suis là.

Elle se mit à trotter légèrement. Rien de mieux pour chasser le stress. La nuit n'était pas encore bien avancée. Killian estima qu'il devait être aux environs d'une heure, une heure et demie du matin. Elle avait donc tout son temps pour faire grimper Doubhée et lui apprendre la gestuelle. Elle choisit une Tour, pas la plus grande. Elle était moyenne et à première vue, de nombreuses prises étaient disponibles. Elle se planta devant, attendit que Doubhée la rattrape et lui donna les consignes.

-Tu vas monter la première. Je te suivrai. Choisi le chemin qui te plaît. Ce soir, tu décides. Les prochaines fois, je te donnerai un chemin. Ne panique surtout pas. Regarde vers le haut. Je serais juste derrière et il ne t'arrivera rien. Tu n'as pas à t'inquiéter. Ne réfléchis pas non plus. Grimpe. Laisse tes muscles faire. Tu verras, tu vas adorer.


A chaque parole elle avait senti Doubhée se tendre. Elle la regarda, pleine d'assurance. Elle était sure que son élève vaincrait sa peur. Elle l'avait déjà fait la première fois. Elle lui dit juste une dernière phrase avant de se taire.

-Commence dès que tu te sens prête. Je suis là. Toujours.

Sur ces mots, elle croisa les bras sur sa poitrine et attendit que Doubhée démarre. Et elle le ferait. Killian en était persuadée.
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18.01.12 14:42
[HRPG : Désolé du retard ^^ ]


Killian sortit, je souris encore plus et fermai doucement la porte derrière moi. Dehors, le froid ou plutôt la tiédeur, était de la partie. J’inspirai un grand coup, gonflent mes poumons d’air pur. C’était la pleine lune, je regardai Killian pour s’avoir la suite du programme. Ma bouche s’ouvrit un peu quand je vis le jeux de lumière. La lune, fière et grande, éclairé Killian, comme les héros dans les films, c’était vraiment magnifique. Je secouai légèrement de la tête, même si c’était beau je devais un peu me concentré. Pourtant comme j’aimais rêvasser. Regarder les étoiles et essayait de deviner comment elles étaient faite ? Et d’autre chose qui me faisait tourner et retourner les idées dans ma tête. Je soupirai doucement et regardai encore une fois mon maître. Elle avait un air sérieux. Je la regardai sans siller, attendant qu’elle dise ce qu’elle avait a dire.

-A présent, nous allons annihiler ta peur du vide. Suis-moi une nouvelle fois. Et ne panique pas. Je suis là.

Tous mais pas ça. Je voulus lui dire que ce n’était pas possible, pas maintenant. Que je ne voulais pas, mais avant que je puisse dire quoi que ce soit, elle partit en trottinant. Je ne voulais pas la suivre, pas pour ça. Je ne pouvais pas et je n’en avais pas le… Courage. Oui voilà je manquer de courage. Mais jambes ne voulaient pas m’obéir. Je restais planter sur place, comme une potiche. J’inspirai et me mis une petite gifle. Après cela, mes jambes m’obéirent enfin. Je la suivis donc, morose. Pour me distraire et pour, surtout, oublié ma peur, je regardais autours de moi, les rues désertes. Absorber comme je l’étais, je ne vis pas Killian s’arrêtait. C’est avec difficultés que je réussis a m’arrêter a tant. Elle ce retourna vers moi.

-Tu vas monter la première. Je te suivrai. Choisi le chemin qui te plaît. Ce soir, tu décides. Les prochaines fois, je te donnerai un chemin. Ne panique surtout pas. Regarde vers le haut. Je serais juste derrière et il ne t'arrivera rien. Tu n'as pas à t'inquiéter. Ne réfléchis pas non plus. Grimpe. Laisse tes muscles faire. Tu verras, tu vas adorer.

J’avalai lentement ma salive et regardai la tours. On pouvait pas dire que la tour était petite. Je ne voulais vraiment y aller, pas sa ! Je ne pouvais pas, je n’y arriverais pas. Une fois mais pas deux.

-Commence dès que tu te sens prête. Je suis là. Toujours.

Elle croisa ces bras sur sa poitrine. Elle attendait. Attender que je monte. Je mis mes mains sur la tours Je poussai un énorme soupir.

-Je vais jamais y arrivée. Jamais. Je vais tombée et vous aussi et dans les journaux on racontera notre mort, bête, débile même !

Je me mis a grimper, doucement. Je m’arrêtai d’un coup, pour regarder sous moi, Killian était là, comme elle me l’avait dit. J’avalai encore une fois ma salive et me mis a grimper, encore et encore. Regardant de temps en temps derrière moi, pour être sûr que Killian était toujours la. A chaque fois elle était là, juste derrière et attendait que je recommence. A chaque fois, je reprenais mon souffle et continuer. Puisant ma force, dans la simple idée, qu’elle soit juste derrière moi.
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Killian Delkaïron
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18.01.12 21:45
Doubhée commença à grimper en disant :

-Je vais jamais y arrivée. Jamais. Je vais tombée et vous aussi et dans les journaux on racontera notre mort, bête, débile même !

Killian ne dit rien et la laissa débuter l'ascension. De temps en temps, Doubhée regardait en arrière, vérifiant sa présence. Killian la regardait et lui souriait. Elle y arriverait. Elle était courageuse, déterminée et pleine de vie. Killian était convaincue qu'elle avait trouvé son élève.
Doubhée grimpait, avec des gestes hésitants pour le moment, mais elle grimpait. Et Killian était fière. Une fois elle faillit tomber, glissant et ne parvenant pas à se rattraper. D'un geste, Killian lui agrippa le bras et la recolla contre la tour en disant :


-Ce n'est pas le moment de jouer à l'acrobate. Tu y es presque.

Elle laissa Doubhée calmer son coeur et se remettre à grimper. En effet, elles furent bientôt en haut et son élève s'affaissa au sol, les mains tremblantes.

-Je te félicites. Tu y es arrivée. Et tu y arriveras les autres fois. Parce que tu es courageuse et déterminée. Et que j'ai confiance en toi.

Killian se tourna vers la lune et lui sourit. De la, elle voyait toutes les maisons, toutes les patrouilles, toutes les étoiles. Ses confidentes lorsqu'elle était seule. Ses alliées lorsqu'elle était en danger. Ses amies, pour toujours.

Elle se retourna vers Doubhée et dit :


-Ce que tu vas apprendre maintenant dois rester gravé dans ta mémoire pour toute ta vie. C'est la Gestuelle. Relève toi.

Elle laissa son élève s'exécuter puis ajouta :

-Essaye de me suivre, imite moi.

Puis elle se tourna vers la lune et commença.
Elle ferma les yeux.

Mains qui montent vers le ciel.
Qui s'assemblent et embrasse les étoiles.
Qui redescendent vers la terre.

Elle recommença jusqu'à ce que Doubhée parvienne à suivre chaque geste. A la fin, elle était heureuse. La Gestuelle apportait de la paix et de l'harmonie que rien d'autre ne pouvait offrir. Elle espéra que Doubhée le ressente.


-Nous en ferons tous les matins et tous les soirs. Et dans deux jours nous quitterons Al-Jeit.

Elle laissa quelques instants de répits pour que son élève puisse digérer la nouvelle, puis commença à redescendre souplement en disant :

-Rejoins-moi demain à l'aube sur la place. Profite de tes dernières heures de sommeil !

Et elle n'en aurait pas beaucoup. Killian atterrit souplement au sol et se dirigea vers l'auberge. Elle aussi méritait deux heures de sommeil.


[excuse pour ce rp un peu bizarre...et pour la gestuelle je suis plus sure que ce soit exactement sa mais bon...]
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24.01.12 14:50
Par un miracle, je réussis a grimper tout en haut de la tour. Comment avais-je fais ? Je me posais la même question. Une chose était sûr, sans Killian à mes côtés, je ne l’aurais jamais fait. Elle savait aider quelqu’un a vaincre c’est peur. Bon je n’avais pas la prétention de dire que je n’avais plus peur, mais c’était quand même la deuxième tours que je grimpai en une seule journée. Bon j’avais eu une sacré peur, quand je faillis tombée, a ce moment la Killian m’avait rattraper et si j’aurais pue, je l’aurais remercier. C’était le cœur battant que j’avais continuer a montée.

Maintenant, elle c’était mis a faire de drôle de mouvement et je s’avais qu’elle voulait que je fasse de même. Lentement, je me relevais et me mis a ces côtés, sans la lâcher des yeux, je fis comme elle. Elle semblait autre part et elle avait les yeux fermée, sereine. Je fis de même et essayer de faire les mêmes mouvements que j’avais vue deux minutes auparavant. Je ne restais pas très longtemps concentré sur ma tâche, en effet mon esprit ce mit a vagabonder dans tous les coins. Revoyant n’importe qu’elle chose. Mais surtout, me remettant en mémoire la journée qui c’était passé. Que de nouvelle chose, bonne et je ne pence pas, mal. J’étais bien, tranquille. Mais pourtant Killian mit fin a cette exercices.

-Nous en ferons tous les matins et tous les soirs. Et dans deux jours nous quitterons Al-Jeit.

Quitter Al-Jeit ? Déjà ? C’était si tôt ! Mais c’était pas si mal, moi qui rêvais de vois tous Gwendalavir, j’étais sûr que je n’allais pas être déçu. Grâce à Killian, je serrais enfin la personne que je voulais être. Je pouvais revoir, comme si c’était hier, ma mère hurlant tout ce qu’elle pouvait, m’affirmant que sa ne m’apporterais rien. Maintenant je s’avais que j’avais eu raison de partir quand même et jamais je ne regretterais ce choix. Il avait tous changer, vraiment tous changer. J’allais devenir une nouvelle personne, et le jour ou je serrais celle que je veux être je rentrerais, voir ma famille et leurs cloué le bec. Je souris a cette idée.

-Rejoins-moi demain à l'aube sur la place. Profite de tes dernières heures de sommeil !

Elle n’en dit pas plus et elle partit, retombant au sol, tranquillement et souplement. Hé ! Et moi, alors ! J’allais redescendre comment ? Pas toute seule quand même ! Je n’eu même pas le temps de le remarquer, Killian était déjà partis. Et crotte, crotte et encore crotte !! Je n’allais quand même pas rester ici, jusqu’aux lendemain, si ? Non ! Killian ne m’avait pas laisser toute seule pour rien ! Je gonflais la poitrine, pour me donner du courage et commençai a descendre toute seule. J’allais très lentement, craignant de tomber. Pour le moment je ne m’en sortais pas trop mal, prenant les appuie qui me venait sous la main, essayant de calmer les battements de mon cœur affolé. Au fur et à mesure que je réussissais, je pris confiance en moi et mon cœur ce calma. C’est emplie d’un grand calme, que je foulais le sol de la pointe des pieds. Je souris de toutes mes dents, fière de moi. Je me mis a sauter de tous les côtés. Puis, la fatigue prenant le dessus sur ma joie, je repartis a l’auberge.

C’est avec un grand sourire aux lèvres que je mis dans mes couettes. Heureuse, exciter. C’est avec beaucoup de difficultés, que je réussis enfin a fermer les yeux. J’étais vraiment bien et même si je savais que ma journée serra mouvementé demain, je n’attendais que cela. C’était donc ça, ce sentir bien et heureuse ? Je changerais ma place, pour rien au monde, alors !
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Killian Delkaïron
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Killian Delkaïron
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24.01.12 19:32
Killian se réveilla une heure après avoir fermé les yeux. Et elle était reposée. Elle se leva, se débarbouilla, s'habilla, descendit manger quelque chose, paya la note et sortit. Elle devait tout préparer pour Doubhée. Enfin, préparer, ce n'était pas le mot juste. Mais elle allait faire un geste. Un petit rien. Les magasins étaient ouverts, et peu de clientèle était présente. Tant mieux. Les commerçants avaient appris à ouvrir très tôt, pour ceux qui, comme elle, étaient matinaux. Elle se dirigea vers une échoppe de forgeron et y entra. Dedans, les meubles et étagères étaient pleines à craquer d'armes en tout genre. Épées, dagues, poignards, arbalète, lance....Le bonheur.

Une petite clochette tinta lorsqu'elle referma la porte et le martèlement s'interrompit, dans l'arrière boutique. Un homme entra, le sourire au lèvres et transpirant déjà à grosses goutte. Un énorme tablier était attaché à sa taille ou il se frottait les mains.


-Que puis-je pour vous, jeune dame ?

Il avait un ton rugueux, mais poli. Killian le regarda et répondit lentement :

-Une arme.

Il partit dans un grand rire.

-Je l'avais deviné ma belle !

Elle sourit franchement.

-Une dague plus précisément. Ni trop légère, ni trop dure à manier.

-Ahhh, une connaisseuse ! Voyons...

Il se mit à chercher dans son stoc et sortit quelque uns de ces plus beaux chef-d'oeuvres. L'une d'elle était incurvée, dorée, avec des reliures sur le manche. Non. Trop sophistiquée. Killian cherchait quelque chose de particulier. Là !

-Celle-ci. Fît-elle en désignant du doigt l'heureuse élue.

Le forgeron la pris dans ces mains, délicatement, comme un bébé. Elle était fine, une lame incurvée à l'extrême bord, quelques reflets bleutés striant le manche et la garde. Il y avait même une inscription dessus, que Killian ne comprit pas. La langue était bizarre. Parfaite.

-Assurez-vous qu'elle soit effilée comme un rasoir je vous prie.

L'autre acquiesça et retourna derrière quelques instants.

Il revint deux minutes après, la lame dans son fourreau tout aussi élégant. Elle paya et ressortit. Le soleil pointait. Bien. Il était temps de retrouver son élève. Sur la place, les gens commençaient à venir, mais Killian vit de loin Doubhée qui l'attendait, souriante. Killian s'approcha et lui fît signe de la suivre. Elle n'allait tout de même pas commencer ce qu'elle voulait faire devant tant de gens ! Non mais...

Elles arrivèrent dans une ruelle déserte. Là, Killian tendit le fourreau à Doubhée d'un air très solennel.
Doubhée le prit, quelque peu hésitante.


-C'est pour toi. Ta première arme. Ton premier allier. Celui en qui tu pourras toujours faire confiance. Je te l'offre.

Doubhée sortit la dague du fourreau et resta bouche bée. Mais elle redevint sérieuse. Killian se doutait que, dès qu'elle serait seule, elle hurlerait de joie...

-Maintenant, nous allons courir.

Doubhée ne dit rien, enfila le fourreau à sa ceinture et suivit Killian. Elles coururent dans tout Al'Jeit, évitant la foule, se mêlant à elle. Elles sortirent de l'enceinte de la cité et se retrouvèrent à l'extérieur. Le soleil était bien haut dans le ciel. Doubhée était épuisée, mais gardait le sourire. Killian respirait juste un peu plus vite, mais n'était pas essoufflée. Il en fallait plus tout de même. Beaucoup plus.

Elles étaient arrivées à l'écurie. Killian chercha les chevaux et tendit les rênes d'un étalon qui avait une robe isabelle à Doubhée. Killian ne savait pas si elle avait déjà un cheval. Mais celui-ci ferait l'affaire. Elle avait grassement payé le palefrenier pour le lui louer la matinée. Killian monta souplement sur la selle de Taï'Dashar, son étalon ébène qui était heureux de la voir. Elle le flatta, attendant que Doubhée monte. Puis elle partit en direction de la forêt. Elles arrivèrent dans une clairière.

Killian descendit, attacha les rênes tout en rassurant l'étalon et attendit. Doubhée la rejoignit vite.


-Ne descend pas de ta selle. Dit-elle quand Doubhée enleva un pied de l'étrier.

D'un geste, Killian montra un arbre, isolé et s'y dirigea. Elle grava avec son poignard un cercle, épais, pour que Doubhée le voit de la ou elle était. Elle se retourna et dit :

-Tu pars au galop. Avec ta dague, lorsque tu arrives à ce niveau, je veux que tu fasses une entaille. Dans le cercle. Je voudrais voir ton agilité. Et il faut que tu t'habitues à ton arme.

Elle s'écarta, laissant Doubhée se concentrer et commencer. Celle-ci sortit l'arme et lança son cheval à vive allure. Trop vite. Trop précipité. L'entaille fût nettement au-dessus du cercle.

-Tu dois sentir le moment. Etre dans ton temps. Tu dois le trouver. Ne vas pas trop vite, concentre toi. Il n'y a plus que toi, l'arbre, et ta dague. Plus rien d'autre ne compte.

Doubhée acquiesça et se remit au travail.
Au bout d'une heure, une entaille sur deux était dans le cercle. Mais Killian ne l'arrêta pas là. Elle la fît continuer, jusqu'à ce que le cheval soit épuisé. Ensuite, elle fît avec Doubhée des Gestuelles. Tout sa avant de rentrer. Après avoir mangé. Doubhée en avait grand besoin. Son ventre n'arrêtait pas de hurler.

Heureusement que Killian avait apporté le nécessaire...
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04.02.12 14:21
[HRPG : Désolé pour le retard ^^ ]

Un rayon de soleil, m’éblouie les yeux, quand enfin, je me réveillais. Je m’assis et regardai autours de moi, tout était calme et Killian n’était pas venue me réveiller, peut être avait-elle décider que j’avais besoin de sommeil. En tous cas, j’avais passer une bonne nuit et c’est fraiche comme un pinson que je m’habillai et sortis dehors. Le patron du bar m’avait expliquer qu’une jeune femme, avait payer la chambre, je s’avais que cette femme était Killian. Je fis les cents pas devant la porte. Que devais-je faire ? Killian ne m’avait pas donner d’ordre précis, a par allez me coucher.

Je continuai donc a faire les cents pas devant l’auberge, main croisée derrière mon dos. Un petit présentement, me permis d’arrêter. C’est ainsi, que je vis Killain, venir dans ma direction, sourire aux lèvres. Quand elle fut a ma hauteur, elle me dit de la suivre. Ce que je fis sans protester. Qu’allait-elle me faire, faire aujourd’hui ? Grimper, courir, me battre, nager, dancer (^^) ? Killian, m’emmena dans une rue déserte et me tendis un fourreau. Je la regardai stupéfaite et lentement pris l’arme.

-C'est pour toi. Ta première arme. Ton premier allier. Celui en qui tu pourras toujours faire confiance. Je te l'offre.

D’un murmure je la remercia, j’avais parler tellement bas, qu’elle avait sûrement dus ne pas m’entendre. Je sortis l’arme de son fourreau et le bougeai pour la regarder sous toutes ces coutures. C’était une dague, magnifique, petite. Je passai mon doigt sur la lame et me coupai. Sacrément bien effiler aussi. Je mis mon doigt dans ma bouche, pour arrêter le sang. Je rangeai l’arme dans son fourreaux, essayant de garder mon calme, j’avais envie de lui sauter dans les bras pour la remercier mais je s’avais que je ne pouvais pas le faire.

-Maintenant, nous allons courir.

Je ne dis pas un mot et mis le fourreau a ma ceinture, pour ne pas perdre la précieuse arme. Puis, je suivis Killian dans tous Al-Jeit, évitant les passants du mieux que je le pouvais, m’excusant de loin de temps a autres. Il m’arrivait de bousculer des petites filles qui ce mettait alors a pleurer et je rattrapais, a une grande vitesse Killian, pour ne pas me faire botter les fesses par les mères en colère. Combien de temps on courut ? Je n’en sais rien, mais pour moi, c’était une éternité. Mon cœur battait a une vitesse fascinante et mes poumons me bruler énormément, je n’avais qu’une envie, m’écrouler par terre pour ne plus jamais me lever. Mais c’était impossible, Killian ne l’entendrait pas de cette oreille. Venons en donc a elle, Killian, courait devant moi, d’une bonne fouler et elle n’avait pas comme moi une grimace sur le visage, signe qu’elle n’était pas du tous fatiguer. Mais comment faisait-elle ? Elle s’arrêta. C’est que a ce moment que je me rendis conte qu’on était sortis de la ville et des a présents je me trouvais devant une écurie. Je souris, enfin du repos, un hennissement me fis regarder par la porte, deux étalons étaient apportés par l’homme des écuries. Ma pauvre jument, mis des coups dans la porte, elle voulait galoper, s’amuser, faire autre chose que rester ici, enfermer comme dans une cage. Je mis mon doigt devant ma bouche pour qu’elle ce calme. Je vis a ces yeux, qu’elle m’en voulait légèrement, je souris timidement et pris les rennes de l’étalon et montai en scelle. Killian partis au galop et je la suivis. Renne bien courte et tendus, mon corps sautant doucement sur la scelle a chaque fouler, les cheveux aux vents, je volais. Killian aimait sauter dans le vide, car c’était ainsi qu’elle avait l’impression de voler, moi c’était en galopant que j’avais cette impression. A des moments, je rêvais de pouvoir courir aussi vite, être un cheval, pour comprendre enfin, les pensées de ces magnifiques bêtes.

Killian s’arrêta enfin, je regardai le paysage qui m’entourait, nous étions dans une clairière. Killian descendit de son étalon et je voulus faire de même, mais elle me dit de rester en scelle. Sourcil redresser, je me remis correctement sur ma scelle, attendant ces ordres. Elle me montra, du doigt, un arme non loin de la et isoler des autres. J’allais poser une question mais elle partit dans sa direction sans me laisser le temps de demander ce qu’on allait faire. Je la vis faire un cercle, avec sa dague, sur le tronc de l’arme. Qu’allait-elle me faire, faire ? Elle ce retourna et ouvrit la bouche, me donnant les explications :

-Tu pars au galop. Avec ta dague, lorsque tu arrives à ce niveau, je veux que tu fasses une entaille. Dans le cercle. Je voudrais voir ton agilité. Et il faut que tu t'habitues à ton arme.

C’était clair. Je pris une grande inspiration et mis un coup de talon a mon cheval, partant tout d’abord au trop, puis je mis un autre coup qui le fis partir au galop. Je pris mes rennes d’une seule main, guidant l’étalon, du mieux que je le pouvais et sortis ma dague, puis fis une entaille. Je le redressai, rennes en arrière, l’étalon s’arrêta et je regardais mon entaille. Elle était au-dessus du cercle, je marmonnai dans ma barbe, dessus de cette échec. Je mettais attendus, a ce que sa soit facile et que sa rentre tous cuit dans mon bec, mais je me rendais conte, a présent que ce n’était pas si facile que sa.

-Tu dois sentir le moment. Etre dans ton temps. Tu dois le trouver. Ne vas pas trop vite, concentre toi. Il n'y a plus que toi, l'arbre, et ta dague. Plus rien d'autre ne compte.

Je hochai de la tête et me remis au travail. J’essayais de faire ce qu’elle m’avait dit. Me concentré, sentir le bon moment, ne penser a plus rien. Mais plus facile a dire cas faire et, je rater souvent ma cible. Sa me mettait en rogne de louper, mon coup, et je n’avais qu’une envie abandonner, mais Killian, me fis continuer, encore et encore, jusqu’à ce que mon étalon ne puisse plus faire un mouvement. Je descendis de scelle épuisé, Killain vient vers moi et on fit ensemble de la gestuelle.

Quand elle mit enfin fin, a tous ces exercices, je m’écroulai par terre, épuisée. Elle me tendit de la nourriture, je me mis donc a manger comme une goinfre. Remplissant mon bide, de nourriture. Après sa je m’écroulais sur l’herbe, prête a dormir, mais Killian me dit de remonter en scelle, elle voulait rentrer. Pourquoi ne pas dormir, ici ? C’était pourtant bien et confortable. En ronchonnant je montai en scelle et on partit au pas. Or de question qu’on parte au galop, j’avais assez de crampe comme sa, pas besoin de tout empirer.

-Pourquoi on a pas dormis sur place ? C’était pourtant confortable, un bon feux et voilà dodo. Et puis demain on refais sa ? Dite moi que non, je sans plus mes jambes et ni mes bras. Je parie que c’est sa, Oh dieux !! Viens a mon secours !! Oh, d’accord ! Mais a UNE condition, je prend MA jument ! Votre étalon et beau, doué, bien, génial, mais je préfére ma bête a moi. On a nos petites habitudes vous voyez le truc ? Et puis, vous m’avez dit qu’on allait partir d’Al-Jeit, mais pour aller ou ? On va voyager ou allez dans une autre ville ? Je sais, je sais, je ne fais que parler mais voilà je me suis tus toute la journée, en vous obéissant, maintenant je parle. J’aime parler moi. On va dormir ou ce soir ? Encore a l’auberge ? Vous auriez dus payer pour deux nuits, sa aurait été plus vite, que de payer plusieurs fois. Enfin moi je vous dit sa comme ça. C’est votre étalon, celui-là ou un que vous venez de louer maintenant ?
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Killian Delkaïron
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04.02.12 17:51
Doubhée mangea autant que possible et s'étala plus qu'elle ne se coucha au sol. Mais Killian ne lui laissa pas le temps de ce reposer. Elle lui dit de remonter en selle. Il était temps de rentrer à Al'Jeit. Pour repartir rapidement. Bien sur, Doubhée l'ignorait encore. Une fois en marche, Killian sentit que son élève allait la harceler de questions. Et cela ne rata pas, soutirant un sourire à la Marchombre :

-Pourquoi on a pas dormis sur place ? C’était pourtant confortable, un bon feux et voilà dodo. Et puis demain on refais sa ? Dite moi que non, je sans plus mes jambes et ni mes bras. Je parie que c’est sa, Oh dieux !! Viens a mon secours !! Oh, d’accord ! Mais a UNE condition, je prend MA jument ! Votre étalon et beau, doué, bien, génial, mais je préfére ma bête a moi. On a nos petites habitudes vous voyez le truc ? Et puis, vous m’avez dit qu’on allait partir d’Al-Jeit, mais pour aller ou ? On va voyager ou allez dans une autre ville ? Je sais, je sais, je ne fais que parler mais voilà je me suis tus toute la journée, en vous obéissant, maintenant je parle. J’aime parler moi. On va dormir ou ce soir ? Encore a l’auberge ? Vous auriez dus payer pour deux nuits, sa aurait été plus vite, que de payer plusieurs fois. Enfin moi je vous dit sa comme ça. C’est votre étalon, celui-là ou un que vous venez de louer maintenant ?

Killian la regarda attentivement. Elle ne semblait pas souffrir autant qu'elle le disait. Et, de toute façon, c'était de la bonne souffrance, qu'elle subirait chaque jour, jusqu'à ce qu'elle ne souffre plus. LA course à pied était un excellent moyen de remettre de l'ordre dans ses pensées, de faire le tri, et surtout, de s'apaiser. Elle répondit finalement :

-Je vais répondre à certaines de tes questions. D'abord, oui, ce cheval et mien. Il se nomme Taï'Dashar et m'a accompagnée lors de nombreux périples. Ensuite, que l'on aille dans une autre ville ou non, l'on va voyager. PArce qu'il y a du chemin entre les villes. Donc, nous voyageons. Et tu découvriras bien assez tôt le pourquoi du comment.

Combien de fois Hylis lui avait parlé ainsi, avec énormément de sous-entendus, la laissant dans une incompréhension encore plus forte qu'auparavant ? Doubhée devait sans doute le ressentir. Mais Killian aimait ménager son effet de surprise. Chaque chose en son temps, jeune apprentie, ou ta vie défileras bien trop vite pour être appréciée... Elles arrivèrent à Al'Jeit, remirent leurs montures au palefrenier et allèrent vers la porte. Killian laissa Doubhée en arrière et alla vers le garde :

-J'ai une requête pour vous.

L'autre la regarda, la jaugeant du regard. Oui c'était une femme. Et alors ?

-Quoi comme requête, ma Dame ? Demanda-t-il enfin.

-Voilà. La fille derrière moi est mon élève. Et je voudrais lui apprendre à grimper. Aussi je vous demande la permission de grimper les murailles de la ville.

Le garde partit dans un grand éclat de rire. Killian mit les mains sur les hanches et le regarda avec détermination.

-Il est impossible de grimper là-haut sans faire une chute mortelle. Et je ne voudrais pas avoir la mort de deux belles femmes sur la conscience.

Killian sourit.

-Qui vous dit que l'on va mourir ?

Sctoché. Il ne dit plus rien et acquiesça lentement. Contente, Killian se détourna et rejoignit Doubhée.

-Viens. Nous allons passer par une autre voie ce soir.

Elle marcha vers un coin sombre des murailles, suivie de Doubhée. Au moins, personne ne les verraient. Et ne penseraient pas à un envahisseur quelconque. S'arrêtant devant un endroit qui semblait assez simple à escalader, et fît face à Doubhée. Celle-ci semblait avoir compris, elle regardait le sommet, inquiète.

-Nous allons grimper. Oui, Doubhée. Jusqu'à ce que tu montes les yeux fermés, jusqu'à ce que tu te rit de la hauteur et du vide. CEla fait partie de ton enseignement. Et je te promet que ce mur est simple comparé à ce qui t'attend plus tard.

Cela semblait répétitif, mais il n'y avait que la répétition qui anihilait les peurs des gens. Elle commença à grimper, disant à son élève de suivre son sillage, empruntant les interstices les plus grandes et les plus aisées à l'appui. Les murailles étaient hautes, mais par rapport aux tours de la ville, elles étaient minuscules. Killian fût très vite au sommet. Doubhée la rejoignit, essoufflée. Les crampes dans ses muscles dues à la course et à la chevauchée la tiraillait sans aucun doute, mais cela passerait. Debout au sommet, Killian lui enjoignit de l'imiter. Elle s'assit sur le bord, balançant les jambes dans le vide. Inspirant l'air pur. Les yeux fermés, elle sentit Doubhée la rejoindre. Bien. Elle montrait sa volonté. Rouvrant les yeux et la regardant elle dit :

-La peur n'est qu'une sensation. Oublie la. Mets la dans un coin de ta tête. Sinon, ce ne sera plus toi aux commandes, mais elle. Moi aussi j'ai mes peurs. Tout être humain à peur. Sinon, que serions-nous ? Admire la ville. Sens l'air pur dans tes poumons.

Elle laissa quelques instants à Doubhée avant de continuer :

-Ce soir, nous dormirons dehors, comme tu le souhaitais. Mais d'abord il faut prendre nos affaires. Je te donnerais les autres consignes une fois en bas.

Elle sentit Doubhée se tendre. La descente. Bien plus terrifiante que la montée. ET celle que Killian lui réservait l'était sans doute un peu plus.

-Je vais t'apprendre le Saut. Bien sur, il ne sera pas parfait. Mais je t'apprendrai à le paufiner. Nous fabriquons tes ailes ensemble. Pour qu'elles soient prêtes le jour de ton envol. Pour que ce jour soit le plus parfait possible. En-bas, il y a des dizaines de tas de foin éparpillés. Tu ne risques donc pas de te tuer. Le foin est là toute l'année, au cas ou il y aurait une chute.

En général, Killian ne parlait pas énormément. Mais là, elle devait apprendre.

-Tu vas sauter avant moi. Lève toi.

Elles se mirent debout, Maître devant l'élève, qui regardait le sol, une vingtaine de mètres plus bas. Agrippant les bras de la jeune fille, Killian les mit à la'horizontal. Une ébauche d'ailes. En effet, elle tremblait tellement qu'il était presque difficile de les tenir. Killian resserra sa prise sur les bras de Doubhée, lui intimant la paix nécessaire pour qu'elle cesse de trembler. Mais c'était peine perdue, pour l'instant. Relachant son élève, Killian dit :

-Maintenant tu vas fermer les yeux et te laisser tomber. Tu vas sentir le vent s'engouffrer dans tes vêtements et l'oublier. Au milieu du saut, tente de te mettre sur le dos. Là tu pourras essayer de rouvrir les yeux pour admirer le ciel. Mais ce n'est pas une obligation. Comme celle de te mettre sur le dos. Si tu n'y arrives pas, ou ne le sens pas, ne fais rien. En revanche, met tes mains le long de ton corps. Le contact avec le foin peut te déranger au premier abord. Mais souviens-toi, ressort immédiatement. Je sauterais lorsque tu seras sur la terre ferme.

Elle s'écarta et se plaça au bord, pour la voir. Elle prenait sa concentration. Alors que ce ne t'était pas nécessaire. Puis, Doubhée se laissa choir. Killian se pencha pour l'observer. Doubhée avait mis les bras le long du corps et ne bougeait pas, paralysée. Normal. Killian ne s'était pas attendue à ce qu'elle se mette sur le dos dès le premier Saut. Elle la vit entrer dans le foin. Et attendit qu'elle en sorte. Fronçant les sourcils, Killian regarda encore plus. Elle ne ressortait pas. Ah si ! Elle s'était remise de ses émotions. Mais elle l'avait fait. Killian la vit regarder vers le haut, souriante.

Alors Killian se mit en place, exactement comme Doubhée. Elle écarta les bras, ailes parfaites, ferma les yeux et tomba. Ou vola. Pour elle, s'était sa. Voler. Elle rouvrit les yeux, se mit sur le dos après une pirouette avant, laissant le vent s'engouffrer partout, jouant de lui, riant avec lui. Elle l'entendait la porter, lui faisant profiter de toutes les merveilles d'Al'Jeit. Puis, elle mit les bras le long du corps, les yeux ouverts, et attendit l'entrée dans le foin. Qui ne tarda pas. Elle le percuta, s'enfonçant dans ses entrailles pour tout de suite en ressortir. Enlevant les brindilles de sa tunique noire, elle se mit devant Doubhée et dit :

-Tu as été magnifique. Tes Sauts deviendront merveilleux, avec le temps et l'entraînement. Je te félicite. Tu as bravé ta peur pour le faire. Maintenant, si tu t'en sens encore capable, nous allons trotter jusqu'à l'auberge, chercher nos affaires et nous en aller. Nous avons encore un peu de marche à faire avant la tombée totale de la nuit.

Doubhée acquiesça souriante, même si elle avait grimaçé en entendant le mot "trotter". Killian s'exécuta, lentement. Elles retournèrent à l'auberge, récuperèrent leurs sacs, emplis de nourriture, de vêtements de rechange et d'eau. Puis, elles retournèrent aux écuries, en marchant cette fois. Tout en s'exercant. Killian avait en effet dit à Doubhée de se faufiler dans le fouler sans bousculer personne ni toucher quelqu'un. Bien sur, Killian entendait derrière elle des jurons venant des passants que Doubhée ne parvenait pas à éviter, contrairement à elle, qui glissait comme le vent entre les gens.

Cherchant Taï'Dashar, le bichonnant en lui parlant, Killian laissa Doubhée récupérer sa propre monture. Une fois en selle, elles repartirent au pas, mais pas dans la même direction que pour l'exercice de la journée. Elles ne dirent rien. Killian appréciait le paysage et Doubhée devait sans doute profiter de la pause. Elles s'arrêtèrent finalement devant une grotte que Killian connaissait bien.


Elles étrillèrent les chevaux, les abrevant et leur donnant à manger avant de s'occuper d'elles-mêmes. Puis, Killian alluma un grand feu et fît cuire la viande de siffleur. Une fois installées elle dit :

-Nous nous rendons à Fériane. Communauté de Rêveurs. Ils ont une mission pour nous. Et je compte te la confier.

Elle arracha un bout de viande et mâcha lentement, ménageant toujours encore son effet.

-Ils ont besoin d'un Marchombre pour escorter une dizaine d'entre-eux à Al'Chen. Ils doivent soigner des gens là-bas qui ne peuvent effectuer de pas sur le côté. C'est bien sur urgent, mais les Rêveurs ont affirmés que les malades ne mourraient pas dans les trois jours à venir. Nous avons donc le temps de rallier Fériane tout en t'entraînant.

Killian se tut laissant Doubhée réfléchir. Et oui, ton entraînement ne fais que commencer...
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