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Pris la main dans le sac ( pv Killian )
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Killian Delkaïron
Féminin
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : Kem Al'Ran
Messages : 16092
Date d'inscription : 18/04/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Ex-Marchombre de 30 ans...une femme bien entendu
Aptitudes: Sait ce battre contre toutes sortes d'armes, n'a pas peur et viendra toujours en aide aux autres
Killian Delkaïron
Mercenaire__Membre



22.04.12 15:03
[voilà ! a toi de deviner la suite XD]


Le lendemain, Killian se réveilla la première. Elle s'habilla en vitesse et réveilla Doubhée qui grogna. Levant les yeux au ciel, Killian alla seller Taï'Dashar. Elle vit du coin de l'œil son apprentie se redresser en sursaut. Elle venait de se rappeler.
Le vent ne disait plus rien, et Killian n'aimait pas être dans l'ignorance. Que se passait-il chez les Rêveurs ? Elle avait déjà tout imaginé. Les Raïs, les Mercenaires, le feu…
Elle espérait que ce ne soit rien de tout ceci…

Elle se mit en selle, vite rejointe par Doubhée et elles lancèrent leurs montures au triple galop. Killian tentait d'écouter le vent, de capter quelque chose, mais il se taisait. Et elle n'en pouvait plus de ne pas savoir.

Elles arrivèrent en fin de matinée et Doubhée déclara, d'une voix tremblante :


-Et maintenant, qu’Est-ce qui va ce passer ?…

Killian observait la scène et ne répondit pas tout de suite. Une partie du convoi était à l'extérieur, prêt à partir. Mais tout était silencieux. Très silencieux. Killian fît avancer Taï'Dashar au pas, observant tout. L'étalon couchait les oreilles sur sa tête et elle flattait son encolure. Il était encore plus inquiet qu'elle. Doubhée la suivait de près. Les chariots étaient vides, les animaux attachés et tranquilles. Mais il n'y avait pas de trace des hommes. Ni Rêveurs, ni cochers, ni cuisinier, ni même escorte de Chevaliers solitaires. Descendant de sa selle, Killian attacha le cheval et fît signe à Doubhée de suivre en silence. Son apprenti savait se déplacer sans bruit. A elle de le montrer.

Elles entrèrent dans l'enceinte même de la forteresse des Rêveurs. Tout était silencieux. Bien trop silencieux. Même le vent s'était tu. Killian respirait à peine et on entendait que les très légers bruits de Doubhée. Bien. Elle se déplaçait bien, même si Killian l'entendait. Son nez lui apport une odeur d'attente, de fixation, de…elle n'aurait su le dire. Mais c'était une odeur réellement étrange. Elle s'arrêta au centre de la place. Elle avait entendu bouger.


-S'il…vous…aidez…

La voix était faible. Killian se précipita vers l'origine et découvrit une Rêveuse, couchée au sol, ensevelie sous un monticule de poutres. Killian ne savait pas comment s'était arrivé, mais elle entreprit de la dégager, avec Doubhée. Une fois à l'air libre, la jeune femme toussa et Killian prit une gourde d'eau pour la faire boire.

-Merci…

La voix était très faible. Doubhée s'agenouilla aussi près d'elles et elles attendirent que la rescapée parle tranquillement, tout en observant le reste.

-On a…été…empoisonnés et…attaqués…convoi…je…

Ses yeux devinrent vitreux et Killian les ferma doucement, murmurant une prière. La jeune fille avait utilisé ses dernières forces pour parler. Et maintenant elle était morte.

La posant au sol, elle se releva et fit face à son élève.


-Il y a un problème ici. Et nous allons le découvrir. Reste sur tes gardes. Les assaillants sont peut-être toujours là.

Doubhée hocha la tête et elles entreprirent de fouiller la bâtisse. De nombreux corps gisaient partout, la peau ridée et crispée dans leurs derniers gestes, des cris de douleurs pour la plupart.
Doubhée hoquetait faiblement à leur vue. La première fois que l'on voit une scène pareille transmet souvent ce genre de réaction…


Elles fouillèrent tout de fond en comble mais ne trouvèrent rien. Jusqu'à ce qu'un cri se fasse entendre…
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25.05.12 17:09
[HRPG : Comme je te les dit par MP c'est pas top, c'est même nul, très nul, je n'en suis pas très fière, désolée :$ ]

Qu’elle spectacle épouvantable. Je n’avais encore jamais vu autant de mort. Il y avait le chat de ma voisine qui avait voulu apprendre à voler et que quand je l’avais lâcher du haut d’une tours ( en regardant pas en bas ), il n’avait pas ouvert ces bras pour voler. Il était donc tomber par terre comme masse et quand j’étais venue le retrouver, je l’avais trouver mort sur le paver. Mais des êtres vivants, je n’en avais jamais vu. Jamais. Chaque mort étaient pour moi une vision d’horreur, je savais que cette scène allez me hanter pendant des jours. Je finis par fermer les yeux, horrifié par tout ça. Si j’aurais pu, je me serais carrément cacher les yeux avec mes mains, j’avais envie de vomir. Un cris strident transperça le silence pesant qui envahissait la cité. Qui avait crié ? Pourquoi ? Tout ça, m’effrayer énormément. Je n’avais encore jamais était dans une telle situation, je me tournais vers Killian espérant qu’elle savait ce qu’il fallait faire. Elle avait sûrement plus l’habitude que moi de voir des morts et d’entendre des cris sortir de nulle part. Oui, elle allait tout prendre en main. Poule mouillé ? Oui. A ce moment la, oui. Comment ne pas avoir peur, alors que autours de vous n’est que mort et danger ?

Le cris retentit de nouveau, plus fort que le précédent. Killian ce mit à courir en direction de ce dernier. Pas rassuré je la suivis, me prenant de temps à autres les pieds dans une dalle mal mise ou a cause d’un caillou. Rien que toute ces petites maladresse, prouver que je n’étais pas dans mon assiette, dans un endroit pareille. Je n’avais qu’une hâte, partir. Partir de cette endroit horrible, et tout ces gens mort dans d’atroce souffrance, me donner des frissons dans le dos. Pourquoi un t’elle massacre ? Ce convoi n’avait pourtant rien d’intéressant, juste des rêveurs. Tout ça était bien étrange et si ce convoi n’était pas aussi normal que l’on croyait ? Si c’était le cas, tout ça expliquerais ce qui c’était passer ici, mais sa sembler si étrange. Si nous partons de cette hypothèse, les assassins auraient voulu quoi ? Et l’on t’ils eu cette « chose » ?

Nous courûmes dans les rues enseveli sous les tentacules de la mort, a la recherche de ce cri qui ce répéter a l’infini, mais à chaque fois il devenait plus aigu et on pouvait même déceler une pointe de frayeur. Qu’est-ce qui ce passait en haut ? Pris par la curiosité, je me mis à courir plus vite, je finis par ne même plus remarquer les corps autours de moi, ils étaient morts mais la haut, il y avait quelqu’un de vivant et si on n’intervenait pas, elle ne le restera pas longtemps. On courut, courut, courut, nous, nous rapprochons ainsi, chaque fouler nous rapprocher de cette rêveuse souffrante.
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Killian Delkaïron
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Killian Delkaïron
Mercenaire__Membre



25.05.12 17:58
[ne faudrait-il pas continuer le rp à Fériane ???]


Elles courraient parmi les Rêveurs et autres membres de l'escorte et du convoi morts, se dirigeant vers la source du cri, qui se répétait et devenait même plus aigu au fur et à mesure. Killian sentait une légère peur au fond d'elle. La peur est humaine, elle l'avait dit à Doubhée pour qu'elle puisse vaincre ses vertiges. Pourquoi échapperait-elle à la règle dans ce cas ?

Elles grimpèrent une volée de marches, jonchées de cadavres. Killian faisait attention à ne pas leur marcher dessus, priant en silence à chaque visage pétrifié que croisait sa vision. Au bout des marches se trouvaient le premier couloir menant aux résidences des Rêveurs et aux des chambres des malades. Le tapis qui recouvrait le sol masquait leurs pas, ce qui n'était pas plus mal. Doubhée était terrorisée et son entraînement n'était pas assez long pour qu'elle réussisse à se maîtriser totalement. Mais, heureusement, elle essayait. Le cri était proche, à présent. S'arrêtant au coin du couloir, Killian stoppa son élève avant qu'elle ne lui fonce dedans et écouta. Le cri était derrière. Mais il y avait autre chose…son nez mit rapidement un nom sur l'odeur.
Des Mercenaires du Chaos ! Doubhée ne pouvait pas les affronter. Pas encore. Et pas seule. Killian réfléchit intensément
.

-Reste ici. J'y vais. Les hommes qui sont là-bas sont d'un niveau trop élevé pour toi encore. Ne tente pas de les battre. Surveille les alentours comme ce que je fais. Dès que je peux, je les attire loin d'ici. Tu pourras alors soigner le ou la Rêveuse blessé.

Elle lui faisait confiance pour obéir. Mais elle attendit tout de même qu'elle acquiesce pour s'élancer, à pas de loup, doucement, ondulant le long des murs, vers les ennemis. Ils étaient trois entourant une jeune femme allongée au sol. Elle souffrait et cela se voyait à ses traits crispés. Sa cuisse était sanglante. Doubhée devrait donc la porter de moitié pour s'échapper. Et les hommes s'amusaient, plaisantaient, la faisant souffrir en donnant des coups de pieds sur sa cuisse blessée. Killian s'approcha et, du plat de la main, frappa celui qui lui tournait le dos à la nuque. Il eut un hoquet et s'effondra. Le coup était assez violent pour qu'il agonise quelques instants et meure. Les deux autres réagirent vite et tirèrent leurs épées hors de leur fourreau.

Killian se glissa entre eux, évitant leurs attaques souplement, faisant attention à bien les éloigner de leur victime qui la regardait, écarquillant les yeux. Et, une fois assez loin, elle entra dans la danse. Elle agrippa le poignet du premier, tira vers elle, le tordit, repliant la lame contre son propriétaire et la lui enfonçant dans la poitrine sans qu'il comprenne. Le relâchant, elle se retourna et donna un coup de talon à l'autre. Il évita. C'aurait été trop beau sinon. Il pensait peut-être qu'en étant armé il s'en sortirait à coup sûr. Il oubliait juste qu'elle était une arme. Son corps était aussi aiguisé que n'importe qu'elle lame, ses muscles pouvaient trancher aussi bien qu'une épée et son agilité parait, défendait et attaquait en coordination avec le reste.

Mais lui aussi se battait remarquablement bien. Elle avait même envisagé qu'il pouvait être un Mentaï. Mais il n'avait pas encore usé de son don. Alors elle ne savait pas et prévoyait tout. Elle envoya à nouveau son pied, qu'il attrapa, aussi étonnant que cela puisse paraître. En équilibre sur un pied, elle sourit. Prenant de l'élan, elle s'envola. Sa deuxième jambe quitta le sol, pour se poser sur le mur et repartir tout de suite vers le visage du Mercenaire, qui ne comprenait pas. Mais qui la lâcha alors qu'elle n'avait pas fini. Elle retomba lourdement au sol, n'ayant pas prévu cette réaction. Toutes sauf celle-ci en fait. Son dos l'élançait affreusement, étant tombée dessus, ce qui l'empêcha de se relever immédiatement. Et laissa le temps à son adversaire de se mettre au-dessus d'elle, la lame relevée, prête à s'abattre sur elle. Killian pria pour que Doubhée ne tente rien.

Elle laissa le Mercenaire profiter de l'instant, de jouir d'avoir l'honneur de tuer un Marchombre, elle lui laissa le temps pour lever plus haut encore son arme. Elle le laissa l'abattre, voyant la lame approcher de sa tête à vive allure. "Le temps est un formidable allié. Et chacun à son propre temps. Humains, animaux, objets. Entre dans leur temps et tu seras maître de la situation." Hylis le lui avait appris. Elle attendait le bon moment, se fondant dans le temps de la lame.
A l'ultime seconde, elle roula de côté et, accroupie, pivota sa jambe, crochetant celle du Mercenaire, qui avait légèrement perdu son équilibre. Il se vautra au sol comme elle, mais en plus lourd encore. Alors, sans compassion, elle tira sa dague et l'acheva d'un geste vif et rapide. Nettoyant la lame, se relevant en la rangeant, elle rejoignit Doubhée et la Rêveuse. Son dos l'élançait encore un peu, mais elle tiendrait. Elle avait connu pire. Doubhée avait la bouche grande ouverte. Admiration ? Peur ? Killian sourit et dit :


-Referme la bouche ou toutes les mouches vont y entrer.

Doubhée rougit mais ne dit rien.

-Merci énormément…souffla la Rêveuse.

Killian s'accroupit près d'elle et lui demanda :

-Qui ? Pourquoi ? Comment ?

Pas la peine de faire de longue question, elle était déjà trop faible.

-Les Mercenaires. Avec des Mentaïs. Sont venus…pour nous dérober quelque chose. Je ne sais pas quoi. Ils cherchaient un vieux Rêveur. On leur a dit qu'il était parti depuis longtemps, que l'on ne savait pas ou il était ni même s'il était encore en vie, mais ils ne nous ont pas crus. Un Mentaï a dessiné des choses horribles, obligeant les Rêveurs à se tuer eux-mêmes, alors que d'autres Mercenaires empoisonnaient les plus forts, violaient les femmes et tuaient les enfants. Même les malades y sont passés…

Killian fronça les sourcils. C'était horrible. Et maintenant, les tueurs étaient en liberté.
La femme lui agrippa la manche, tremblante et pâle.


-Ils sont toujours ici. Les Mentaïs et les autres. Il y a encore des Rêveurs en vie. Certains font partie de la famille de celui qu'ils cherchaient. Ils veulent les utiliser pour qu'il vienne.

Elle reprit son souffle et implora :

-Laissez-moi m'en aller maintenant.

Killian refusa de la tête.

-Non. Je vais vous faire un garrot. Je vais vous trouvez un lieu à peu près sûr. Pour que vous vous reposiez.

La femme pleura.

- Non…je vous en prie, achevez-moi…

Killian regarda Doubhée. Elle ne voulait pas le faire. Elle ne le pouvait pas. Elle prit la main de la Rêveuse et serra fort.

-Soignez-vous. Vous êtes Rêveuse. Dissipez votre mal.

Elle venait d'y penser. Et la jeune femme écarquilla les yeux. Apparemment elle avait oublié elle-même ce détail crucial. Elle se concentra aussitôt et Killian comme son apprentie purent voir la plaie se refermer lentement.

Killian sourit. Au moins elle n'allait plus mourir.


-Je vais vous emmenez pour que vous vous reposiez. Ensuite j'irai libérer les otages.

-Ils sont trop forts pour vous. Et vous devez également être mortes de fatigue toutes les deux. Reposez vous une heure ou deux et je vous aiderai à mettre au point un plan.

A contre cœur, Killian accepta. Son apprentie avait besoin de reprendre des forces. Soulevant la Rêveuse qui mit un bras autour de ses épaules, Killian s'adressa à Doubhée :

-Surveille nos arrières.

Elle se laissa guider par la femme, jusqu'à une pièce sombre dont l'entrée était plutôt bien camouflée.

-C'est une pièce que j'ai découvert il y a quelques années, expliqua-t-elle. J'y vais lorsque je suis surmenée ou que je suis en passe de craquer.

Killian hocha la tête et entra, suivie de Doubhée qui referma la porte, plongeant le lieu dans le noir. Mais, en experte, la Rêveuse alluma une légère bougie. Pas de fenêtres, juste la porte, une petite étagère, un vieux matelas. Rien d'autre. Même pas de nourriture pour reprendre des forces plus vite.

-Dormez maintenant. Je monte la garde. Et, d'ici quelques heures je vous réveillerais.

Killian s'accroupit et s'adossa à un mur. Elle attendrait qu'elles s'endorment, oui. Mais ensuite elle s'en irait. En tant que Marchombre, elle ne pouvait pas rester ainsi à se croiser les bras alors que des innocents étaient aux mains des Mentaïs. Elle ne pouvait pas l'accepter. Elle voulait donc aller repérer au moins les lieux, voir combiens d'hommes il y avait à abattre, quels étaient les pièges, et, si elle pouvait, les libérer. Elle ne voulait pas que Doubhée soit exposée. Pas pour cela. Elle n'était pas encore assez sûre d'elle. Et dans ce genre de combat, la moindre hésitation peut être fatale…

Le souffle des deux femmes devint régulier. Killian vérifia que toutes ses armes étaient là, que son nez ne sentait rien de particulier et se releva. Elle allait sortir lorsque la voix de Doubhée s'éleva dans la pièce…
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25.06.12 18:52
    Un combat est toujours très impressionnant, surtout quand on y participe que en temps que « spectateur », du haut de se poste nous avons la chance de tout (presque) voir. Les coups fourrées, les attaques, les défenses tout ce qui fait un combat en lui-même. Mais aussi, nous pensons que c’est simple, quand nous les voyons faire sa semble tellement facile, a présent je sais que non et ce jour-là que je regardais impuissante Killian ce battre, mon cœur tambouriner contre ma poitrine à une vitesse folle, mes lèvres était rongés de partout à cause de mes dents et quand à mes points, ils étaient, les deux, fermement fermer. Cependant, je ne pouvais, absolument, rien faire. Killian avait été très clair la dessus, elle n’avait pas eut besoin d’insister, j’étais encore qu’une novice je ne pourrais jamais l’aider, et puis, elle était forte non de dieux, elle ne risquait pas de mourir ainsi ! Surtout sous des mains ennemis.

    Pourtant, voir son propre maitre ce pendre des coups est toujours très impressionnant. Killian, était à mes yeux la grâce, la puissance et encore plein d’autre chose, incarné dans une seule et même personne. Et pourtant, elle ce prit plusieurs coups assez violent, et a un moment j’ai bien crus que le mercenaire allé l’embrocher. Il y était presque, mais vif comme l’éclair, Killian c’était dégager et ce fut le sang du mercenaire qui souilla la lame de la marchombre. Bouche grande ouverte, je regardais Killian ce relever en pleine forme (quoi que, elle eut un peu de mal à ce lever, sûrement son dos, étant donner le coup qu’elle c’était prise auparavant), puis ce diriger tranquillement vers moi. Elle sourit.

    -Referme la bouche ou toutes les mouches vont y entrer.

    J’obtempérais sur le champ, le rouge me montant vite aux oreilles. J’avais vraiment été impressionner par tout ça et surtout j’avais eu une sacré frousse. Qu’aurais-je fais, si il y aurait un pépin ? Car Killian m’avait dit de ne surtout pas bouger de la ou j’étais, alors ? Que de réflexions inutile, étant donner que tout c’était bien finis, elle avait la pêche, moi je reprenais doucement mon sang-froid (grâce à cela, mon cœur repris ENFIN un rythme normal). Une fois fait, Killian reporta son attention sur la jeune rêveuse et ce qui s’ensuivit fus assez troublant quand j’y repense. A ce moment-là mes yeux avaient été grand comme des soucoupes volantes, la jeune rêveuse ne voulait plus vivre, la douleur était sûrement invivable. Choquées je regardai Killian, me demandant bien si elle était capable de faire une chose pareille. Heureusement, elle sut redonner espoir à la rêveuse, en lui rappelant qui elle était. Une rêveuse, capable de ce soigner grâce à la magie ! La jeune femme avait tellement souffert qu’elle avait oubliée ce point crucial de sa personne. Elle ce soigna et après ça, nous emmena dans un lieu sûr et à l’écart.

    Marcher dans une ville pareille était un enfer. Voir des morts de partout était un supplice et une scène qui allait sûrement me hanter jusqu’à la fin de ma vie. Encore la, en ce moment même ou je vous raconte ceci, mon corps est parcourue de frisson incontrôlable. Comment vous décrire parfaitement la mort ? Jamais je pourrais trouver les mots juste pour décrire l’horreur de cette vision, surtout dans une tel situation. Tous ici étaient morts dans d’atroce circonstances d’après ce que nous avez dit la rêveuse, alors savoir que la dernière chose qu’ils avaient vues étaient un homme violent, les visages des morts tombant à terre, les enfants, les femmes et les hommes hurlent aux désespoir. Pendant notre marche jusqu’au repère de la rêveuse, je fus pris par de violent au le cœur et à chaque instant je risquais de vomir mes tripes. C’était trop. Trop, pour une seule journée.

    Une fois arrivée, je m’assis sur le champ au sol, essayant de respirer le plus calmement possible. C’était la première fois de toute ma vie que je voyais une tel scène, c’était un choc pour moi et tout empiré de minute en minute, car je savais que tout n’était pas encore arranger. J’avais besoin de changer d’air, même ce repère m’étouffer. Il n’y avait pas de quoi manger et de toute façon mon estomac était bien trop nouée pour que je puisse avaler une boucher.

    -Dormez maintenant. Je monte la garde. Et, d'ici quelques heures je vous réveillerais.

    Dormir ? La, maintenant ? Impossible. Comment dormir après tout ça ? Manger, dormir, m’était impossible. Je me couchai cependant au sol, peut-être que si je me forçais je réussirais a m’endormir. Mais bon, plus facile à dire cas faire, comme toujours. Fermer l’œil ? Impossible. Ouvrant un œil, je pus voir Killian vérifier ces armes et ce dirigeait vers la sortis. Ou allait-elle ? Je me redressai sur ma couche pour être vraiment sûr qu’elle partait pour de bon. Elle allait sûrement faire le tours de la cité, peut-être qu’il y avait encore quelque survivant.

    -Killian, je viens avec toi-même si je ne sais pas ce que tu compte faire. Restez ici à ne rien faire ne sert à rien. Dormir ? Je ne peu pas, surtout après ce que je viens de voir. Même si dehors c’est dangereux, m’en fiche, sa va me dégourdir les patouilles et… M’endurcir…

    Je ne lui laissai point le temps de me dire quoi que ce soit, je pris ma dague en main et me dirigeai vers elle en souriant.

    -J’y pense, il y a peut-être des survivants ou que des morts avec de gentils mercenaires, dans ce cas la je ne bouge pas et j’attend, c’est ça ?
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Killian Delkaïron
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Killian Delkaïron
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25.06.12 19:46
[tu me dis si cela te va !]

-Killian, je viens avec toi-même si je ne sais pas ce que tu compte faire. Restez ici à ne rien faire ne sert à rien. Dormir ? Je ne peu pas, surtout après ce que je viens de voir. Même si dehors c’est dangereux, m’en fiche, sa va me dégourdir les patouilles et… M’endurcir…

La main tendue devant la porte, Killian se retourna vers son élève qui était encore à moitié allongée. Elle l'observa longuement alors qu'elle se levait, dague en main, et s'approchait d'elle. Doubhée était déterminée, cela se voyait, mais Killian lisait aussi de la peur et sentait la peur de son élève. Une peur horrible qui ne l'aiderait pas en cas de situation périlleuse.
Mais de l'autre côté…et la Rêveuse ?


-J’y pense, il y a peut-être des survivants ou que des morts avec de gentils mercenaires, dans ce cas la je ne bouge pas et j’attend, c’est ça ?

Killian fronça les sourcils. Sa phrase n'avait pas grand sens. Le temps passait, et justement, elles n'avaient pas le temps. Killian s'approcha alors encore plus de Doubhée et lui murmura, sans appel, mais pas trop méchamment non plus :

]b]-Je t'emmène avec moi. Mais si je t'ordonne de te cacher, de fuir, de chercher la Rêveuse pour la mettre dans un lieu sûr, ou n'importe quoi d'autre, tu m'obéis. Si je te dis de m'abandonner à mon sort, tu le fais, malgré tout ce que tu pourras ressentir. Je sais que c'est dur à entendre. Mais je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose. Tu es mon élève, Doubhée. Je veille sur toi. Ne l'oublie pas. Jamais.[/b]

Elle attendit que Doubhée acquiesce pour ouvrit et se glisser dehors. Elle avait mémorisé l'endroit, ainsi elle pourrait retrouver la Rêveuse. Doubhée était aussi silencieuse qu'elle. Bien. Son nez transmettait de la détermination, du courage, mais aussi la peur de la part de son élève. Normal. Mais Killian espérait juste que cette même peur ne la déstabilise pas au moment crucial…

Elles s'avancèrent dans le Château, longeant les murs, effleurant le sol, observant chaque couloir, chaque carrefour attentivement. Des morts, il y en avait partout. Mais plus elles s'enfonçaient dans la tour, plus il y en avait. Elles approchaient donc de l'endroit.
Au détour d'un couloir, elles entendirent des voix. Killian stoppa Doubhée et pencha la tête juste pour voir cinq hommes parler entre eux. Son nez l'informa tout de suite : Mercenaire. Doublés d'un Mentaï.


Elle n'entendait pas ce qu'ils disaient, mais leurs gestes violents et saccadés suggéraient un désaccord. Cinq hommes. Il y en avait sans doute un peu plus. Déjà pour surveiller les Rêveurs. Et peut-être d'autres pour surveiller les bâtiments entiers. Justement au cas où des visiteurs comme les Marchombres viendraient…

Que faire ? Les affronter équivaudrait à un suicide de sa part. Cinq Mercenaires avec un Mentaï dans le lot était un groupe trop haut pour elle. Elle le savait et connaissait ses faiblesses. Mais une voix lui disait que les otages étaient de l'autre côté…

Le vent s'infiltra dans la meurtrière et lui murmura un mot : "attention".

Attention à quoi ? Killian sentit l'odeur du Mentaï qui approchait. Une odeur vive et brûlante. Elle se recula vivement mais une voix jaillit :


-Venez. Il y a quelqu'un ici.

Flûte ! Question discrétion c'était râpé. Les pas s'approchèrent. Se tournant vers Doubhée qui paniquait, Killian lui prit l'épaule et lui dit :

-Tu te souviens de ce que je t'ai dit n'est-ce pas ?

Son élève acquiesça lentement.

-Fuis. Cherche la Rêveuse. Sors de Fériane et va chercher de l'aide. Je les retiens du mieux que je peux et vous rejoints. Je t'en fais la promesse.

Elle inspira puis termina :

-Et je tiens toujours mes promesses.

C'était la meilleure chose à faire. Si Doubhée parvenait à chercher de l'aide et à revenir, ce serait une leçon de plus. Elle devra aussi montrer son talent de combattante. Elle pressa l'épaule de la jeune fille, lui transmis sa force d'un regard et l'encouragea à partir alors que les pas étaient beaucoup trop proches.

Killian regarda Doubhée jusqu'à ce qu'elle disparaisse au détour d'un couloir puis se retourna, dague au poing, alors que le Mentaï surgissait du virage.


-Une visiteuse ! Et une Marchombre en prime ! Vous vous joindrez à nous j'espère ?

Killian sourit effrontément. Et se mit en place. Se plaça de sorte à être prêt de la fenêtre et entourée des Mercenaires.

-Nous sommes trop forts pour toi. Rends les armes et meurt comme les tiens. En lâche !

Killian ne répondit rien. Ne pas se laisser déstabiliser. Elle priait pour que Doubhée réussisse à s'en aller sans dommages. Heureusement, les hommes n'avaient pas vus qu'elles étaient deux.
Et tout s'enchaîna. Les Mercenaires se ruèrent sur elle alors que le Mentaï reculait. Il préparait un mauvais coup, elle en aurait mis sa main au feu. Elle se baissa et crocheta la jambe du premier Mercenaire, le poussant à terre et l'achevant souplement pour se relever et faire face au second qui pointait son épée courbée sur sa gorge. Comme lors de son premier affrontement, elle pivota sur elle-même, agrippa le poignet de son adversaire, tourna et le lâcha par la fenêtre. Le bruit du corps qui s'écrase retentit nettement dans la cour. Deux en moins. Encore deux plus le Mentaï.


Qui s'avança et deux épées surgirent du néant. Deux épées enflammées. Il souriait, sûr de sa victoire. Killian était déjà bien essoufflée, fallait l'avouer. Normalement, Doubhée était avec la Rêveuse. Elle para le premier coup, sauta pour éviter le second, pivota pour le troisième, et ainsi de suite. Son corps était fluide, ses mouvements faits d'eau. Son nez lui transmettait une colère sans nom de la part du Mentaï. Elle sauta, pirouetta et décocha un coup de pied dans le visage de son ennemi. Mais au dernier moment un bouclier apparut. Le choc de son talon contre ce mur invisible la secoua de part en part et la propulsa contre le vide la fenêtre. Elle se raccrocha aux bords et se remit droite au moment ou le Mentaï sautait sur elle et enserrait sa gorge. Il avait juste oublié un détail. Elle était toujours armée. Suffoquant de moitié, elle planta sa lame dans la poitrine de l'homme qui hoqueta et s'effondra sur elle. Repoussant le corps difficilement, elle n'eut pas le temps de se remettre en garde. Les deux derniers se précipitaient sur elle en même temps. Et, acculée à la fenêtre, elle n'avait pas la liberté de mouvement nécessaire au combat.

Elle reçut donc quelques entailles avant de parvenir à tuer le premier Mercenaire. Et le second, fou de rage, parvint tout de même à planter son couteau dans son épaule, enfin, plus en-dessous, plus proche du cœur qu'autre chose. Il voulut l'achever mais elle l'agrippa et le jeta dans le vide ou elle l'entendit crier jusqu'à la chute. Lourde.


Haletante, elle mit sa main sur le haut de sa poitrine et la retira couverte de sang. Des bruits de pas résonnèrent de partout. D'autres Mercenaires ! Il fallait qu'elle fuie. Elle ne pourrait plus combattre pour le moment. Et elle avait une promesse à tenir. Retrouver Doubhée. Elle n'osa pas retirer le couteau de son corps. Pas encore. Regardant en bas, elle avisa les prises, les toits utiles et, au moment ou les voix s'approchaient, elle passa par delà la fenêtre et s'agrippa au rebord, lui arrachant une grimace de douleur. Elle se laissa tomber, se raccrocha en s'éraflant les mains, sauta alors qu'elle n'était plus qu'à un mètre du sol. En haut, des hommes criaient des ordres. Il était grand temps de sortir et chercher de l'aide pour sauver les otages…

Elle se releva lentement, la douleur revenant à la charge. Elle voyait la garde du couteau sortir de sa poitrine, juste entre l'épaule et le cœur. Elle vivait toujours, donc un organe vital n'était pas touché, elle avait de la chance. Faudrait juste qu'elle ne soit pas trop secouée jusqu'à ce faire soigner…


Essoufflée, elle se força à courir pour retrouver Doubhée. Son nez la sentait, pas loin. Et elle la vit, à l'entrée de Fériane, aux prises avec un homme. Killian se mit de côté, cachée, et observa l'affrontement. Doubhée avait progressé. Malgré quelques maladresses et des hésitations, elle était un peu plus assurée que la première fois contre les bandits. Peut-être que la peur démultipliait ses capacités au final…La Rêveuse était derrière, elle aussi à l'abri. Doubhée avait donc pensé à l'abriter. Bien. Elle espérait que son élève achève son adversaire. Killian ne se sentait pas la force d'un nouvel affrontement, même si elle le ferait tout de même en cas de besoin. Et heureusement, ses prières furent exaucées, Doubhée maîtrisa son ennemi.

Killian sortie donc de sa cachette alors que les deux autres allaient repartir. Boitillant maintenant, la vision floue, sa tunique de cuir lacérée par endroits, montrant les entailles, et le couteau dans son torse, elle leva une main et les héla :

-Attendez…je…je viens…

Approchant de son apprentie, elle réussit à mettre sa main sur son épaule et lui dit :

-Félicitations jeune fille. Très beau combat. Je te donnerais tes erreurs plus tard. Pour le moment, il faut fuir et vite. Il y a plus de Mercenaires que prévu ici et seules nous n'y arriverons pas. Et moi encore moins pour le moment.

Doubhée l'observait, ahurie.

]b]-T'en fais pas, je vais pas mourir.[/b]

Mais pas le temps d'attendre une réponse. Elle entraîna la Rêveuse et son élève en-dehors de la forteresse alors que les portes claquaient et s'ouvraient sur les ennemis. Elle siffla Taï'Dashar alors que Doubhée faisait de même pour sa monture.

Se hissant difficilement en selle, elle prit la Rêveuse en croupe et lui dit :

-Tenez-moi bien. Autant pour que vous ne tombiez pas que moi je ne m'effondre pas…

La douleur était réellement lancinante et se propageait dans son corps. Taï'Dashar sentait que quelque chose n'allait pas. Elle lui murmura quelques paroles à l'oreille et le lança au galop. S'éloigner. SE soigner, se reposer, chercher de l'aide. Tuer les Mercenaires. Libérer les otages. Former Doubhée.

Le vent charriait ses cheveux et les remous du cheval la faisaient souffrir. Elle ne s'arrêta que quinze minutes plus tard, près d'une petite grotte. Elle n'en pouvait plus, pour tout dire. SE laissant plus tomber qu'autre chose, elle s'adossa à la paroi de la grotte.
Elle respirait avec difficulté. Doubhée arriva en courant et elle lui dit :


-Fais un petit feu au fond de la grotte, j'ai froid. Et cache les chevaux. Dis à la rêveuse de venir aussi.

Elle attendit quelques minutes et la femme apparut devant elle.
Sans rien dire, elle agrippa le couteau et tira d'un coup sec dessus, faisant couler le sang à flot. Killian retint un cri et se contenta de gémir. Posant ses mains dessus, la Rêveuse ferma les yeux et Killian sentit une onde de fraîcheur se poser sur elle. Lorsque la Rêveuse se recula, la blessure n'était plus visible.


-Du repos maintenant. Quelques heures. Voire même un jour complet.

Killian ne répondit rien. Elle attendait Doubhée. Celle-ci avait sûrement des choses à dire…
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08.07.12 11:23
    -Je t'emmène avec moi. Mais si je t'ordonne de te cacher, de fuir, de chercher la Rêveuse pour la mettre dans un lieu sûr, ou n'importe quoi d'autre, tu m'obéis. Si je te dis de m'abandonner à mon sort, tu le fais, malgré tout ce que tu pourras ressentir. Je sais que c'est dur à entendre. Mais je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose. Tu es mon élève, Doubhée. Je veille sur toi. Ne l'oublie pas. Jamais.

    La laisser toute seule en plein danger ? Impossible. Qui pourrez faire ça à une personne qui lui est chère. Car c’était ça pour moi, Killain était devenue très importante à mes yeux et l’idée qu’elle pourrait mourir m’était désagréable. Doucement et a contre cœur je hochai de la tête pour lui donner mon accord, sans vraiment d’entrain. Je n’avais pas vraiment le choix aussi, si je n’avais pas promis de partir si ça ce corser, elle m’aurait laissée ici et si il aurait fallu, elle m’aurait immobiliser, à tout les coups. Certaine que je lui obéirais, elle ouvrit la porte et s’engagea dehors avec une certaine assurance. Elle savait ce qu’elle avait à faire, elle avait même sûrement tout planifier à l’avance. Je me mis donc à marcher derrière un peu inquiète. Encore une fois, je me lancer dans quelque chose de fou alors que j’aurai très bien pus rester calmement auprès de la rêveuse endormis. Soupirant légèrement, je me mis à regarder attentivement le chemin. En effet, il fallait a tout pris que je connaisse le chemin par cœur, si je devais fuir . C’est donc avec cette résolution en tête, que je « photographier » en quelque sorte le chemin dans mon esprit, chaque rue, chaque tournent, chaque croisement était à présent encrer en moi. Comme une carte, il me suffirait plus cas la déplier mentalement quand je le devais.

    Quand nous arrivâmes enfin à destination, je connaissais le chemin par cœur mais surtout la peur commençait à reprendre le dessus sur mes nerfs. J’étais de nouveau devenu tendus comme les cordes d’un arc, mon cœur bâter la chamade, comme si un batteur jouer de la batterie dessus dans un rythme endiabler et un mince filer de sueur ce mis à couler le long de ma joue. Peureusement, j’avalai ma salive et me mis à regarder derrière moi. J’avais comme l’impression qu’on me regardait, qu’on épier nos moindres fait et geste, empirant mon malaise. C’était sûrement que mon esprit qui me jouer de vilain petit tours, mais à ce moment la j’avais tellement peur que chaque petit bruit innocent, me faisait sursauter. Pour me calmer, je me mis à respirais le plus calmement possible et me remémorai dans mon esprit une chansonnette que ma faire chantonner souvent. Combien de fois, je l’avais entendu chanter ça (comme un porc qu’on égorger !) . Cette pensée de mon ancienne vie réussit à me donner un peu le sourire et plus on avancer, plus mon cœur commençait a s’apaiser. Avoir peur ne me serra jamais vraiment utile, je devais être comme Killian. Oui, comme elle, alors qu’on marchait le plus discrètement possible, elle semblait tellement calme. Moi je faisais parfois quelque geste maladroit, alors qu’elle… Bah, comme toujours elle était parfaite.

    C’est une fois calmée, que tout commença, moi qui pensait être au bout de mes peines, c’était « peines perdue »… En effet, on venait de nous remarquer, enfin de remarquer l’une d’entre nous plutôt et des bruits de pas ce firent entendre. Inquiète je me mis à tournai sur moi-même. Qu’allons nous faire ?! Killian finit par me prendre par l’épaule, anxieuse je la regardai, je voulais filer d’ici au plus vite, mais avec elle. Encore une fois, peine perdue…

    -Tu te souviens de ce que je t'ai dit n'est-ce pas ?

    Si je m’en souvenais ? Bien sûr que oui et si la situation aurait pas étais aussi urgente, j’aurais pus tout lui réciter comme une poésie. Au lieu de ça (car je ne faisais vraiment pas la maligne à ce moment la et l’idée d’ouvrir la bouche pour parler, m’était totalement impossible), j’hochai de la tête. Oui… Je savais ce que j’avais à faire… Laisser Killian ici… Toute seule, avec le risque qu’elle meurt…

    -Fuis. Cherche la Rêveuse. Sors de Fériane et va chercher de l'aide. Je les retiens du mieux que je peux et vous rejoints. Je t'en fais la promesse.

    Ô comme j’aurais voulu être une enfant a ce moment la ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu’on ne demandait pas de t’elle chose aux enfants (bon, on les écartés aussi beaucoup du danger), mais surtout j’aurais pu faire un caprice. Taper des pieds, pleurés des larmes de crocodile, pour ne pas avoir à faire ça et supplier Killian de partir avec moi. Mais non, je ne pouvais pas. Je faisais une tête d’enterrement à ce moment la.

    -Et je tiens toujours mes promesses.

    Doucement, elle appuya légèrement sur mon épaule et je lui souris (ça ressemblait sûrement plus à une grimace). Après cet élan d’affection, je partis en courant laissant Killian ce débrouiller seule. Comme elle me l’avait dit, elle tenait toujours ces promesses, elle reviendrait donc même blesser. M’arrêtant derrière un mur, je repris ma respiration par petite goulet et je me mis à regarder autours de moi, je devais à présent retrouver le chemin du repère et mettre Killian de côté, elle m’avait donné une mini mission tout de même il était de mon devoir que je la réussisse parfaitement. Je me remémorai donc le chemin dans ma tête et une fois fait je fonçai dans les rues. Je courais, comme quand nous étions à Al-Jeit et que Killian me faisait courir, maintenant je savais pourquoi elle m’avait fait subir cette entrainement. En effet, alors que je courais, mon souffle était calme, pauser et non pas saccadé comme avant. Mes mollets, ne me faisait point souffrir aussi, c’est donc avec un mini sourire aux lèvres que je courus jusqu’au repère, prenant parfois mon temps pour regarder ou j’en étais. Si je me perdais maintenant, ce serrait vraiment un manque de bol !

    Après une petite trotte à pied, j’arrivai enfin au repère. Sur le lit, il y avait la jeune rêveuse, endormi. Doucement, je m’approchais d’elle, devais-je la réveiller en fanfare pour que l’on ce dépêche ou doucement parce que la pilule est durs à avaler. J’optai pour la deuxième résolution, doucement je me mis à lui secouée l’épaule, elle ouvrit un œil et me regarda. Malgré la situation je lui souris et puis je repris un air plus sérieux, il fallait qu’on parte d’ici au plus vite, ordre de Killian et j’étais bien décidé à lui obéir.

    -Excusez moi de vous réveillez ainsi, alors que vous semblez faire de beau rêve, mais l’heure est assez grave et mon maître ma demander de vous faire évacuer d’ici. Je vous demande donc, de vous levez au plus vite et puis de me suivre, maintenant. Je sais que c’est un peu durs, de ce dépêcher alors que deux minutes auparavant vous dormiez, mais au moins on serra en sureté…
    -Oui, bien-sûr je comprend et me dépêche.


    J’étais soulagée qu’elle le prenne aussi calmement, c’était une tache en moins et on pourrait donc partir d’ici au plus vite. Elle ce leva et nous partîmes en direction des portes de la ville. Des bruits de pas, autre que les autres, résonnèrent dans la rue, je pris donc la rêveuse par la manche de sa tunique pour la pousser contre le mur, dans l’ombre de t’elle sorte à être cacher. Ils passèrent sans nous voir, ou allaient-ils ? Allaient-ils ce battent contre Killian ? Si oui,, allait-elle ce débrouillée ? Pendant une infime seconde, je me mis à prier de tout mon cœur pour elle, une chose que je n’avais encore jamais fais, ne croyant pas a des antiquités capable de nous aidés et pourtant la, je voulais y croire juste un peu.

    Une fois les mercenaires partit, nous reprîmes notre route, plus en alerte que jamais. Chaque petit bruit, m’interpellé et je me figeai prête à me battre. Alors que la plupart du temps ce n’était rien d’autre qu’une tuile qui tomber d’un toit et même des bruits causer par notre propre faute. Je me faisais peur à moi-même, comme c’était navrant ! A chaque fois on repartait soulagée et moi honteusement de mettre encore inquiétez pour rien. Un autre bruit capta mon attention, m’étant déjà tromper des tonnes de fois je ne pris même pas la peine de m’arrêter pour essayer de savoir ce que c’était, pensant que ce serait rien du tout comme les fois précédentes, et je m’étais bien tromper…

    Alors que nous étions enfin à la sortis, un mercenaire était juste devant l’entrée, sourire aux lèvres. Mince, que devais-je faire ? Il était sûr mon chemin. Voilà les seuls questions que j’eus le temps de me poser avant qu’il charge, il avait sûrement pas que ça à faire, peut-être n’étais-je pour lui qu’un petit jeux marrant. Je souris, j’allais pouvoir mettre en pratique tous ce que m’avais appris Killian, j’évitai donc son attaque et riposter d’un coup dans l’estomac, puis je partis sur le côté sur de ne pas être à sa porter. Il ce tient le ventre et vomis son déjeuner de la journée. Je profitai de ce petit temps d’inattention de sa part pour mettre la rêveuse en sureté, car c’était elle ma priorité et non pas ce mercenaire. Une fois fais, je reportai mon attention sur le mercenaire qui venait juste de ce relever.

    -Maligne la petite, mais je vais tout de même t’avoir.

    Je ne pris pas la peine d’user de la salive pour rien et attendit qu’il attaque une nouvelle fois. Je n’avais pas besoin de le tuer, de toute façon je ne pourrais pas, son niveau était plus élever que le mien, je ne pouvais que jouer de ruse. Il fallait juste que je le mette « hors d’usage », le temps qu’on puisse filler le plus vite possible. Je devais me débrouiller avec ce que j’avais à porter de main et me concentré. Je me mis en position de défensif comme me l’avais appris Killian, dague en main. Il attaqua une nouvelle fois, avec difficultés je réussis à l’éviter et portai un coup a sa jambe avec mon poignard. Je repartis ensuite sur le champ, plus loin que lui pour être sûr de ne pas me faire attaquer par surprise. Le combat ne dura pas bien longtemps, je réussis à le blesser des deux jambes, de telle sorte qu’il ne pouvait plus tenir sur ces jambes. J’étais un peu dégouter d’avoir fais ça, mais il m’avait chercher, il aurait du me laisser en paix. Cependant je ne pouvais pas me résoudre à le tuer, pas maintenant.

    -Attendez…je…je viens…

    Ces a ce moment-la que Killian refit son apparition, comme j'étais soulagée de la voir seine et sauf. Elle s'approcha vers moi, chancelante, elle était blessée ! Même plus que ça, horrifié je pus voir le couteau planté dans son torse. Ô mon dieux, voilà ce que je répéter encore et encore dans ma tête. Heureusement que nous avions une rêveuse sous la main, celle-ci pourrait nous être utile dans ce genre de circonstance et surtout maintenant. Elle arriva enfin a ma hauteur et s’accrochant a mon épaule elle me dit :

    -Félicitations jeune fille. Très beau combat. Je te donnerais tes erreurs plus tard. Pour le moment, il faut fuir et vite. Il y a plus de Mercenaires que prévu ici et seules nous n'y arriverons pas. Et moi encore moins pour le moment.

    Remarquant mon air ahurie et mon inquiétude dans mes yeux, elle me rassura.

    ]-T'en fais pas, je vais pas mourir

    Peine perdue, je serais rassurée quand elle ne serra plus blesser et qu’elle n’aura plus cet arme enfoncée dans le torse. Elle n’attendit même que je réponde, elle savait sûrement que j’allais protester ou ronchonner. Elle nous fit sortir de la forteresse et appela son étalon, faisant de même je gardais un œil sur elle. Même si en temps normal c’est elle qui prenait soin de moi, pouvait-on pour une fois échanger les rôles ? Moi je prendrais un peu soin d’elle, pendant qu’elle ce repose. Une fois les chevaux arrivaient, nous partîmes au galop.

    Nous arrêtâmes notre course devant une mini grotte, parfaite pour passer la nuit en toute tranquillité ce dont Killian avait énormément besoin. En parlant d’elle, elle était de plus en plus mal au point et alors que je courais vers elle pour voir les dégâts, elle me donna quelque ordre.

    -Fais un petit feu au fond de la grotte, j'ai froid. Et cache les chevaux. Dis à la rêveuse de venir aussi.

    Docilement, j’obtempérai. En catastrophe, je courus vers la jeune rêveuse et lui dit qu’elle devait soignée a tout pris Killian, celle-ci ne ce le fit pas répéter d’eux. Une fois fait, je fis les corvées que Killian venait juste de me donner, en réfléchissant a la journée que je venais d’avoir. Tout était aller très vite aujourd’hui et mon entrainement faisait de plus en plus effet, j’en avais la preuve formel. Tout à l’heure quand j’avais courus, je n’avais pas eu les poumon en feux, ni l’impression que m es jambes allaient ce dérobée sous moi, mon corps c’était endurci grâce à l’entrainement de la marchombre. Parfois en me regardant je voyais la courbe nouvelle de petit muscle apparaissant enfin. Je devenais une vraie marchombre.

    -Du repos maintenant. Quelques heures. Voire même un jour complet.

    Cette phrase prononcer par Killian me fit revenir à la réalité, une fois la rêveuse un peu plus loin je me mis au côté de Killian, regardant le ciel.

    -Killian… Je voulais te dire qu’aujourd’hui et bah je me suis rendus compte que ton entrainement porté enfin ces fruits sur moi. Une semaine auparavant, quand je courais a tes côtés , mes poumons étaient en feux et mes jambes devenaient immédiatement de la compote, alors que la, quand j’ai courus j’étais à l’aise. Pas un hic, qui m’aurait donner envie de m’arrêter pour reprendre mon souffle ou apaiser mes jambes, rien ! J’ai réussi à courir jusqu’au repère en m’arrêtant que peu de fois et c’était pour ne pas me faire repérer. Et puis, tout à l’heure quand le mercenaire nous a attaquer, je me suis souvenu de tout ce que tu m’a appris et j’ai réussi a lui mettre la pater ! J’étais fière de moi, même si j’ai étais incapable de faire plus que l’immobiliser. Je me sans tellement bien, bon quelque hématome par ci par là, mais sa je commence à avoir l’habitude. Je suis devenue une vraie apprenti marchombre et un jour je le serais comme toi. Tu semblais tellement sûr de toi tout à l’heure, quand nous marchions ensemble, ce rapprochant de plus en plus du danger , je me demande encore comment tu fais. Moi, j’étais tellement apeurée a ce moment la. Ahhh… Je parle trop.

    Je souris.
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Killian Delkaïron
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Mon personnage
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Killian Delkaïron
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08.07.12 13:55
Killian avait froid. Malgré le feu à ses côtés et la chaleur de l'été, elle grelottait. Mais elle ne montra rien et écouta son élève :

-Killian… Je voulais te dire qu’aujourd’hui et bah je me suis rendus compte que ton entrainement porté enfin ces fruits sur moi. Une semaine auparavant, quand je courais a tes côtés , mes poumons étaient en feux et mes jambes devenaient immédiatement de la compote, alors que la, quand j’ai courus j’étais à l’aise. Pas un hic, qui m’aurait donner envie de m’arrêter pour reprendre mon souffle ou apaiser mes jambes, rien ! J’ai réussi à courir jusqu’au repère en m’arrêtant que peu de fois et c’était pour ne pas me faire repérer. Et puis, tout à l’heure quand le mercenaire nous a attaquer, je me suis souvenu de tout ce que tu m’a appris et j’ai réussi a lui mettre la pater ! J’étais fière de moi, même si j’ai étais incapable de faire plus que l’immobiliser. Je me sans tellement bien, bon quelque hématome par ci par là, mais sa je commence à avoir l’habitude. Je suis devenue une vraie apprenti marchombre et un jour je le serais comme toi. Tu semblais tellement sûr de toi tout à l’heure, quand nous marchions ensemble, ce rapprochant de plus en plus du danger , je me demande encore comment tu fais. Moi, j’étais tellement apeurée a ce moment la. Ahhh… Je parle trop.


La Marchombre répondit au sourire de sa jeune élève. Oui elle avait progressé. Une semaine d'entraînements et on voyait la différence. Killian encore plus. Lorsqu'elle avait vue son élève ravaler sa peur, avancer et faire face, lorsqu'elle l'avait vue entailler les jambes du Mercenaires pour le rendre inoffensif sans pour autant lui ôter la vie, lorsqu'elle l'avait vue obéir, tout simplement, elle qui disait être incapable d'obéir…cela emplissait la Marchombre d'une fierté sans limites. Killian se redressa quelques peu, toujours gelée, et finit par dire:

-Tu ne seras jamais comme moi Doubhée. Chaque Marchombre est unique. Chaque Marchombre, malgré son enseignement, est différent. Moi je te montre le chemin à suivre, et se sera à toi de le parcourir comme bon te semble, le jour ou je te lâcherais. J'avais l'air sûr de moi, en effet. Mais moi aussi je connais la peur et le doute. Il faut juste en faire des forces, Doubhée. Retiens bien ceci : chaque défaut peu devenir une force. Ta peur ta permis de sauver la Rêveuse et de maîtriser un Mercenaire au niveau de combat bien plus haut que toi. Et je suis fière de toi. Et non tu ne parles pas de trop.

Killian se tut. Le ciel, dehors, était orangé, le soleil se couchant. Killian avait peur que les Mercenaires les aient suivis. Parce que si c'était le cas, la Marchombre n'était pas en état de se battre. Et Doubhée ne pourrait pas affronter plusieurs ennemis d'un coup. Et la Rêveuse était non-violente. Celle-ci arriva soudain avec un bol fumant.

-Tenez. C'est pour apaiser la douleur. J'ai peut-être refermé la blessure, mais l'intérieur est toujours ouvert. Mon don de Rêve n'est pas aussi élevé que d'autres. Je suis encore en formation.

Killian but le liquide, qui était infect. La Rêveuse mit ensuite sa main sur son front et fît une moue.

-Qu'y a-t-il ?

Doubhée regardait aussi, inquiète. Killian conserva son visage neutre et assuré. Elle ne voulait pas la faire paniquer d'avantage.

La Rêveuse se mordit la lèvre et murmura :

-Vous avez de la fièvre. J'ai peur que cela ne se soit infecté malgré mes soins. Il vous faut regagner la ville le plus vite possible.

-Je ne peux pas. Votre confrérie est aux mains des Mercenaires. Je ne partirais pas sans les avoir délogés.

-La Confrérie est perdue, madame. Allez vous soigner et revenez avec du renfort.

Killian soupira alors que la Rêveuse allait s'occuper du feu. Il manquait plus que ça. Infecté. Elle grelottait, puis avait trop chaud, puis à nouveau froid…elle avait horreur de cela. Et Doubhée qui ne savait pas quoi faire…

-Doubhée, je vais te confier une mission. Je compte sur toi pour veiller sur la Rêveuse. Mais attention, tu dois aussi dormir. Dis lui de prendre ta relève au milieu de la nuit. Je vais me reposer, et demain tout ira pour le mieux. Attends…je vais te donner une aide supplémentaire.

Killian siffla, mais stoppa au milieu, prise d'une quinte de toux qui lui coupa la respiration. Reprenant son souffle, elle entendit le bruit du galop s'approcher. Taï'Dashar apparut à ses côtés et tapa sa joue de son museau, inquiet.
Killian se releva de moitié en se tenant à son encolure et lui murmura à l'oreille.


-Voilà. Il va t'aider à monter la garde. N'hésite pas à te coucher contre lui. Il te donnera l'alerte s'il sent quelque chose que tu ne vois pas.

Doubhée hésita, mais obtempéra. Killian savait que c'était risqué, que de lui laisser la surveillance toute la nuit. Mais elle n'avait pas la force de le faire. Ses yeux se fermaient doucement et elle ne lutta plus…


******

En se réveillant, le lendemain, Killian avait encore plus froid que la veille. Doubhée dormait, mais la Rêveuse était assise près de l'entrée, surveillant les alentours, Taï'Dashar à côté, broutant mais attentif. En la voyant éveillée, la femme se précipita et toucha son front.

-Vous êtes brûlante ! Il faut vous emmener à nouveau à Al'Jeit, il y a là-bas un très bon Rêveur.

Killian leva les yeux au ciel.

-Le temps qu'on parvienne à Al'Jeit je serais morte. Le couteau à dû être empoisonné, je ne vois pas d'autre solution. Sinon je ne serais pas dans cet état. J'ai connu pire comme blessure, mais jamais ainsi. Il faut trouver un moyen de faire venir le Rêveur ici. Je n'ai pas la force de me lever et encore moins de monter à cheval, aussi doux soit-il.

Elle savait que son étalon ferait extrêmement attention, mais elle savait aussi que rien que le fait de monter en selle la ferait tourner de l'œil.
Elle espérait que Doubhée n'est pas entendu. Elle ne voulait pas l'inquiéter. La Rêveuse sembla réfléchir longuement.


-Très bien. J'irai à Al'Jeit et reviendrais avec le Rêveur. Je laisserais des instructions à votre élève pour qu'elle vous administre des soins jusqu'à mon retour.

-Et s'il vous arrivait quelque chose ?

-Il ne m'arrivera rien. Al'Jeit est à deux jours de galop d'ici, si je ne m'arrête pas et alterne les allures pour ne pas épuiser le cheval.

Killian n'eut d'autre choix que d'accepter. Elle ne voulait pas laisser Doubhée partir, de toute manière. Celle-ci finit par s'éveiller et Killian lui dit :

-Elle va aller à Al'Jeit chercher le Rêveur. Il est plus compétent et saura mieux me remettre sur pied. En revanche il faudrait qu'elle t'emprunte ton cheval. Taï'Dashar refusera de partir, et sera plus utile ici.

Son élève la fixa, comme si elle voyait déjà la mort dans son regard, et finit par accepter. Killian avait le cœur brisé que de devoir la séparer de sa monture.
La Rêveuse se hissa en selle, remercia Doubhée et Killian lui dit :


-Revenez avec ce cheval. Pas un autre. C'est celui de mon élève. Et revenez vite je vous prie.

Elle acquiesça et partit au galop. Killian toussa légèrement et fixa son élève. L'inquiétude rongeait son visage.

-Ne t'inquiètes pas. Je ne te laisserais pas. Pas maintenant. Je n'ai pas fini ici. Me ferais-tu l'honneur d'une gestuelle ? Cela ne peux te faire que du bien.

Killian sourit pour lui transmettre sa force. Doubhée devait y arriver. Et Killian savait qu'elle le ferait.
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24.08.12 12:03
    Aux côtés de Taï’Dashar je regardais les alentours, pensive. Killian était mal au point et malgré la bonne figure dont elle faisait preuve, je n’étais pas bête et voyer parfaitement que son état s’aggraver. Doucement je soupirai, rien n’était donc à porter de main… Les complications allaient-elles devenir mon quotidien à présent. Je posai doucement ma tête contre le flan de l’étalon, il était chaux et douillé, à un tel point que mes paupières commençaient a ce faire lourde et mes yeux suivant parfaitement le mouvement, ce fermer et s’ouvrer de nouveau par un sursaut de ma part. Taï’Dashar, seul témoin de cet fatigue grandissante, ne dis rien quand mes yeux ce fermèrent pour de bon et ne s’ouvrir pas pour regarder les alentours. Quand au cheval, il fit mine de ne rien remarquer, oui je m’étais coucher pour être plus à l’aise mais non, en aucun cas je venais de m’endormir correctement installée sur son flan chaux et accueillant.

    Quand le tour de garde fût finis et que ce fut au tour de la rêveuse, c’est Taï’Dashar qui doucement tenta de me réveiller. La bonne affaire ! Il passa son museau dans mes cheveux et ce mit a souffler. Rien n’y fit, je me tournai de l’autre côté en poussant un grognement bien compréhensible. Cette payasse était bien trop confortable pour que je me lève. Oui, riez lecteurs, mais à ce moment la, j’avais complètement oubliée ce que j’étais sensée faire et l’identité de cette fabuleuse payasse. Le cheval, ne perdant néanmoins pas espoir, ce remit à la tache, un brin amusé. Prenant ma tignasse (oui, je dis bien tignasse car à ce moment précis mais cheveux ressemblait plus à une brosse à toilettes !) entre ces dents, il les tira un peu en arrière, je poussai un petit cris de désaccord et me réveilla d’un bond (je précise, que je n’aurais jamais pus faire quelque temps auparavant) prête a en découdre, poignard sortit. Quand je vis l’étalon ce relever pour me regarder de toute sa hauteur, la mémoire me revint et enfin réveiller, je souris à celui-ci et doucement m’approchai pour lui caresser le museau. Killian disait que Taï’Dashar comprenait ce qu’on lui disait, mais était-ce par ce qu’ils partageaient ensembles un lien extraordinaire ? Comment le savoir ? Alors, après un tendre baiser sur son museau, je le remerciai bien gentiment avant de partir réveiller la jeune rêveuse, avec un pincement au cœur. Elle semblait être si calme et en paix, que le faite de la retirer de cet havre de paix.

    Doucement, je ma main sur l’épaule de la femme et alors que je m’apprêtais à le secouer doucement et énergiquement par la suite si elle ne venait pas à ce réveiller, elle ouvrit doucement un œil, pour fixer un petit moment, avant de bailler à sans décrocher la mâchoire.

    -Pardonnez-moi de vous réveiller aussi tôt mais c’est à votre tours de monter la garde il me semble.
    -Oui c’est bien à mon tours, bonne nuit Doubhée.
    -Bonne nuit enfin bonne garde !


    Après ces mots, je me couchais sur la payasse qui était sous mes pieds. Je poussai un soupir de regret, dommage, Taï’Dashar n’était plus à mes côtés. Je me relevai doucement et partit vers ma jument, elle hennit en me voyant et je mis un doigt devant ma bouche pour qu’elle ce taise. Était-elle aussi calme que Taï’Dashar ? Non, bien-sûr que non car elle n’était pas l’étalon. Je souris et m’assis contre elle, comprenant ce que je comptais faire elle ce coucha sur le sol et je poussai un petit cris de joie et me couchai sur son flan comme sur Taï’Dashar. Elle ramena sa tête vers la mienne et souffla doucement. Killian avait donc raison, les chevaux étaient vraiment exceptionnelle. Toute contente de mon nouveau lit, bien douillé, je m’endormis enfin et pour de bon.

    ********

    Le lendemain le réveil fut dur. Pourquoi ? Je n’avais qu’une envie, rester par terre (enfin sur le flanc de ma jument) à dormir, encore et encore, jusqu’à les midi, mais non, ce n’était pas possible. Plus maintenant en tout cas. Baillant à m’en décrocher la mâchoire, je m’étirais et d’un bond me levai. D’une petite tape amicale, je remerciai ma chère jument pour cette excellente nuit et me rapprochai ensuite du campement. La rêveuse était pencher sur Killian, avec un air soucieux sur le visage. Inquiète, je courus, histoire de parcourir plus vite la courte distance qui me séparer de leurs conversations. J’arrivai à la fin de leurs conversations, la rêveuse partais, mais pour quoi faire ? Quand je vis le visage blême de Killian, je compris, elle était bien trop mal au point. Je me mordit la lèvre inférieure, tentant de ne pas trahir mon inquiétude, tout avait si bien terminé… Sauf sur ça. Enfer et damnation ! Une fois la rêveuse partit, Killian toussota et me regarda.

    -Ne t'inquiètes pas. Je ne te laisserais pas. Pas maintenant. Je n'ai pas fini ici. Me ferais-tu l'honneur d'une gestuelle ? Cela ne peux te faire que du bien.

    Parfois j’avais vraiment l’impression, qu’elle pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. J’aurais beau tout faire à chaque fois, elle devinerait comme ça, super facilement. Je soupirai, faire de la gestuelle ? Maintenant ? Sans elle ? Jamais encore je n’avais tenter la chose et surtout je n’étais pas assez calme. Après une minute d’hésitation, je me mis en position, paumes vers lever en direction du ciel et soufflant doucement, je me vidais l’esprit. Killian n’était pas blesser, je ne la connaissais même pas et elle n’était pas la. Je n’étais nulle part de bien important. Après un moment ou je n’avais pas fait un mouvement, je fis ma gestiuelle calmement. Je ne l’a faisais sûrement pas parfaitement, mais je l’a faisais comme je le sentais. J’étais bien et calme.
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Killian Delkaïron
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Mon personnage
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Aptitudes: Sait ce battre contre toutes sortes d'armes, n'a pas peur et viendra toujours en aide aux autres
Killian Delkaïron
Mercenaire__Membre



24.08.12 21:27
[voilà c'est court mais bon...dans ta réponse, fais tout de suite la présentation, moi je n'ai rien à faire à part regarder donc....ensuite on voit pour clôturer le rp ?]


Doubhée hésita un moment et, enfin, commença. Ses gestes furent lents et hésitants au départ, puis l'assurance revint, accompagnée du calme que la gestuelle conférait aux Marchombres. Killian était fière d'elle et de ses progrès en un si court laps de temps. Killian avait encore mal, mais se réchauffait. Elle ne comprenait pas ce qu'elle avait en fait. Une fois elle était affaiblie et hors course, de l'autre elle sentait les forces revenir en elle…

La journée défila ainsi, Killian donnant des exercices à Doubhée, lui posant des questions, la testant. Elles s'endormirent toutes les deux, Killian ayant posté son cheval en éclaireur. Qui se méfierait de Taï'Dashar ?

******

Quelques jours plus tard, alors que Doubhée courrait et que Killian se sentait mieux, un bruit de galop leur parvint. L'odeur transmise était celle de la Rêveuse. La Marchombre sourit. Doubhée s'arrêta, prête à tout, jusqu'à ce qu'elle reconnaisse sa jument et sa cavalière. Et, derrière, une autre personne. Killian l'identifia comme le Rêveur d'Al'Jeit.

Et elle avait raison. Il s'approcha, assuré, mis ses mains sur la plaie à moitié cicatrisée par sa collègue, ferma les yeux et rêva. Killian sentit l'onde de fraîcheur, sentit le poison reculer, sentit la faiblesse s'éloigner.


-Voilà. Quelques heures de repos et cela devrait aller.

Killian le remercia et lui proposa de rester manger et se reposer. Il accepta avec joie, à son âge, c'était mieux.

Une fois en train de manger, la Rêveuse annonça :

-Nous avons envoyé les gardes de la ville à la Confrérie pour tuer les Mercenaires. Ils y sont allés avant nous, donc ils devraient arriver bientôt.

Killian la remercia également. Cela lui enlevait une épine du pied, et elle avait autre chose à faire que de la chasse au Mercenaire. Elle devait présenter Doubhée au Conseil.

******


-Plus haut le bras !

Killian cria presque le conseil, à cause de la distance principalement. Doubhée était perchée sur une branche, à quelques mètres au-dessus du sol, attachée par une simple corde. Elle s'entraînait à lancer un couteau dans une situation périlleuse. Parce que oui, Killian avait déjà du lancer un projectile perchée sur une poutre bien plus étroite que la branche et dans la nuit noire en plus.

-Lance !

Doubhée obéit et la lame scintilla, jusqu'à ce planter à quelques millimètres du centre de sa cible.

-Bravo. Redescend maintenant.

Killian chercha le couteau pendant que son élève la rejoignait. Elle avait pratiquement vaincu sa peur du vide et n'hésitait plus aussi longtemps avant de grimper. Cela faisait une semaine qu'elles étaient sur les routes. Killian allait nettement mieux et la Confrérie avait été nettoyée de fond en comble par les gardes. Les Mercenaires étaient ou morts, ou envolés. Et, le soir même, Killian emmenait Doubhée au Conseil.

Elle le lui annonça alors qu'elles chevauchaient en direction de la ville :


-Doubhée, tu as fait de magnifiques progrès en deux semaines seulement d'apprentissage. Il est temps pour toi d'officialiser ta venue parmi nous.

La jeune fille la regarda, les yeux ronds. Alors Killian acheva ainsi :

-Ce soir, je te présente au Conseil.
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