| Aller à la page : 1, 2 | | | 09.04.13 22:53 Waou sa fait bcp de message tout ça! Alors d'abords merci à tous pour vos messages. Evan ne t'en fait pas je ne compte pas partir de si tôt. Et pour le jeu, c'est Ocarina of time (zelda). Je vais faire en sorte de corriger les fautes d'orthographes d'ici la. Pour ce qui est de mon histoire, j'aimerais apporter quelques détails. J'ai lu les 9 tomes de Pierre Bottero au moins 15-20 fois chacun sans m'en lasser une seule fois. Dans mon histoire, le père de Johan est un frontalier, et j'aimerais que cela le reste car je compte pas en finir la. ça aura son importance par la suite, de plus tous les frontaliers ne sont pas à l'image de Merwin ou d'Edwin! Je crois que ce serait un tord de classer tous les types de personnages avec le même profil. C'est pareil pour le marchombre, si vous avez lu ma description et ma présentation, le maître de johan n'est autre que Salim, et même si au fil du dernier tome, Salim prend en maturité, je crois qu'il bien aussi de garder à l'esprit certains de ses traits de caractères et comme je le précisais dans un commentaire plus haut, cette phrase était destiné au fait qu'il savait que johan serait son futur apprenti (j'espère que vous suivez le fil de ma pensé ^^)
| | | 10.04.13 10:43 Bon bah j'avais deux minutes, j'ai repris ta fiche en integralité pour t'aider un peu. J'ai écrit les chiffres en toutes lettres, corrigé les petites erreurs d'ortographe et de conjugaison, et mis des commentaires à côté de ce que tu devrais rectifier au vu de ce qu'ont dit les admins. Je te laisse t'occupper de tout ça :) J'ai beaucoup aimé ton histoire, c'est pour ça que je me suis dit que j'allais te filer un coup de main. A un de ces quatre!! - Spoiler:
Nom: ne voulant pas porter le nom de son père, il choisit de porter celui de légendaire EWILAN. Gil'Sayan --> Alors comme ça a été dit, ça va pas être possible, parce que autrement tout le monde s’appellerait comme ça, tu penses bien. Ce que je proposerais, c’est quelque chose genre SAYANT (qui reprendrait Sayant et Lyyant). Perso je trouve que ça sonne bien. EDIT: Si Sayant a pris, pense à un mix de nom de marhombre légendaire, puisque de toute façon tu vas devenir marchombre et non pas Dessinateur (malheureusement), ce qui siérait mieux.
Capacité: Johan c'est [sait, c’est un verbe, attention !] ce [se : ce n’est pas le démonstratif] montrer patient lorsqu'il le faut et sa capacité d'analyse de la situation lui permet de faire le bon choix au bon moment. Elève prometteur, il manie aussi bien un poignard que les mots. Il sait faire preuve de souplesse et de dextérité quand il le faut. [Ajoute quelques lignes ? -->grimpe-t-il ? Manie-t-il des armes de distance : arc etc… Etoffe un peu]
Qualité: Jeune et dynamique, il sait [Ah, là oui !] ce montrer intelligent et se sortir des situations les plus périlleuses. Il n'a pas peur de l'inconnu. Il est avant tout un homme libre, et respecte la liberté des autres. Il s'intéresse de près à la confrérie des rêveurs qui sont pour lui des êtres d'une profondeur d'âme unique. [Intéressant, toutefois quel sont ses qualités au niveau du relationnel ? Gentil, attentionné, présent pour ses proches…]
Défauts: Il a tendance à faire confiance trop facilement, mais ne se fait pas avoir 2 [deux !] fois par la même personne, il déteste donner la mort même si parfois il la désire. Hanté par le souvenir de sa mère étendue au sol dans une marre de sang, il ne supporte pas les alcooliques et voue une haine intense à tous les hommes avide de pouvoir. [Ses propres défauts ? Radin, égoïste… Tu grappilleras des lignes :)]
Petite description physique: Plutôt petit, une musculature fine qui n'en est pas moins redoutable dans un combat au corps à corps, les yeux bleus cobalt, des cheveux mi-long couleur dorés caché sous un turban blanc qui ne laisse transparaitre que son regard profond. Il porte sur lui le poignard de sa défunte mère, et il c'est juré de l'emporter dans l'au-delà pour le lui rendre. Ces maitres mots sont: Liberté et passion, mots que lui a enseignés son maître en qui il a une confiance absolue. [Taille ? Musculature ? Poids ?]
Histoire du personnage: C'est en regardant la pluie tomber que des souvenirs qu'il pensait oubliés réapparurent.
Il avait seulement 8ans [huit mon vieux] à cette époque, Al-Far jouissait d'une criminalité à toute épreuve, et il n'était pas bizarre d'entendre de si de là que l'on avait retrouvé quelqu'un mort, dans une ruelle sombre, complètement détroussé. Il était tard, et la pluie et le brouillard rendaient la nuit encore plus obscure qu'elle n'y paraissait. Il tenait la main de sa mère, il sentait l'eau glisser entre leur doigt, il voulait s'essuyer la main, mais pour rien au monde il n'aurait lâché cette main protectrice que lui offrait sa mère, tout simplement parce qu'il avait peur, et que savoir sa main dans le creux de celle de sa mère lui donnait tout le courage du monde. Lorsque qu'un bruit derrière eux se fit entendre, Johan savait ce que cela signifiait. Il avait réussi à les rattraper. Johan regarda sa mère, et il put lire la crainte dans ses yeux, mais surtout, il vit dans son regard sa vie commençait à s'envoler, morceau par morceau, goutte à goutte. Il remarqua que la plaie qui couvrait l'abdomen de sa mère n'avait pas arrêté de saigner, malgré le pansement qu'il avait tenté de lui faire. Johan et sa mère se retournèrent ensemble, sous cette pluie assourdissante et glaciale. Un homme leur faisait face, grand, très grand, les cheveux gras, la barbe hirsute, un nez déformé par les coups de poing, il portait des habits crasseux, des sandales qui laissaient voir des pieds encore plus sales. Il tenait dans sa main gauche une bouteille qui devait certainement contenir une boisson fortement alcoolisée, et dans sa main droite, une épée, très longue, très tranchante, pleine de sang. Il était inutile de crier à l'aide, en ces temps, personne ne serait venu les aider, du moins personne de sensé. L'homme avança encore de quelques pas, et s'arrêta à quelques mètres d'eux. Johan sentit la main de sa mère se dégager de la sienne, puis elle mit ces mains sur ses hanches et toisa l'homme d'un regard noir. < - Je ne partirais pas sans mon fils Gilliana, n'essaye pas de me le prendre, j'ai besoin de lui pour son don, dit-il d'une voix rauque. - Ce n'est pas un objet mais notre fils, il n'a pas de don sauf celui d'émerveiller mes jours, et il n'a pas envie de te suivre dans tes rêves de richesse, maintenant va-t-en Joshua, va-t-en ou je serais obligé de te tuer pour que tu ne lui fasses plus de mal. Un rire franc et terrifiant sortie de la bouche de l'homme. - Pauvre sotte, tu crois pouvoir m'arrêter, tu as vu dans quel état tu es, ne me fait pas perdre mon temps et rend moi mon fils! - Vient le chercher alors, dit-elle tout en sortant un poignard de son fourreau. - Tu vas regretter ce geste Gilliana, mais auparavant je te laisse une minute pour dire au revoir à ton fils. Comprenant qu'il était sérieux, elle se mit à la hauteur de Johan, le prit dans ces bras, comme si c'était la dernière fois qu'elle pourrait sentir la chaleur de ce cœur tout chaud battre dans la poitrine de son fils. Elle se retira doucement de ces bras et plongea ces yeux dans les siens, elle lui caressa la joue et pris sa main avec force. - Quoi qu'il arrive ce soir Johan, promet moi de rester fort quoi qu'il arrive, tu es né pour accomplir de grandes choses, ne l'oublie pas. - Maman je ne veux pas que tu partes, dit-il les yeux pleins de larmes - Prend cette petite bille dans ta main, c'est une voyageuse, elle te permettra de t'enfuir d'ici sans que ton père puisse te retrouver, tu te souviens de la petite cabane que l'on a construit ensemble dans la forêt près de l'étang? - Oui je m'en souviens, mais ... - Je veux que tu serres très fort la voyageuse dans tes mains et que tu penses à cette cabane. - Je ne veux pas y aller tout seul, je ne veux pas me séparer de toi. - Je serais avec toi, toujours, dit-elle en touchant son cœur, maintenant je veux que tu partes Johan. - Tu viendras me chercher? - Il y a 2 réponses à cette question comme à toutes les questions, celle du savant et celle du poète.[là t’as fait un peu polémique, mais j’ai déjà utilisé cette réplique bien qu’Evan n’ait rien d’un marchombre. On peut supposer qu’après les aventures d’Ellana elle est devenue célèbre, ou même qu’elle est connue chez les marchombres et ta mère en connaissait, ou même qu’elle a eu la même idée que la mère d’Ellana des années auparavant et pis voilà !!] - Celle du savant. - Si demain au lever du soleil je ne suis pas revenu, alors non je ne viendrais pas te chercher.. [points de suspension, ça fait plus dramatique ;) ] - Elle est nulle cette réponse, celle du poète? - Je n'ai pas besoin de venir de te rejoindre car je ne te quitterais jamais [idem] A quelques mètres de là, un homme sifflote adossé contre un mur tout en buvant de longue rasade de ce breuvage alcoolisé. - Temps écoulé Gilliana, c'est ta dernière chance de rester en vie, rend moi mon fils et je ne te tuerais pas. - Ta cervelle est aussi vide que ta bouteille, je ne te laisserai jamais me prendre mon fils. - Si c'est cela que tu veux, je vais t'offrir une mort digne de ce nom! C'est à cet instant qu'il choisit de s'élancer vers sa femme, épée à la main. - Cours Johan, et utilise ce que je t'ai donné pour t'enfuir, vite Elle n'eut que le temps de se retourner pour voir l'épée s'abattre de toutes ces forces sur son crâne, mais l'épée fendit l'air, Gilliana avait bougé, vite, très vite, [tu vois ? Aussi bien elle-même était marchombre] elle se tenait à un mètre de son adversaire, poignard en main. Elle savait qu'elle ne pourrait pas rivaliser vu l'ampleur de sa blessure à l'abdomen, de plus son mari était un frontalier, même ivre, il n'en était pas moins redoutable. Elle se prépara à bondir quand un bruit derrière la fit sursauter. Johan venait de trébucher sur une dalle glissante et gisait au sol, peinant à se relever. Elle voulut l'aider, se précipiter vers lui pour le rassurer, mais l'épée fiché dans son abdomen l'en empêcha. [Point culture : Un Frontalier naît, vit et meurt avec Honneur et Courage. Un Frontalier ne picole pas comme ça et tue sa femme. C’est abusé. MAIS ! Si tu justifies, que toujours tu donnes quelque chose de concret, ça passe. Dans le cas présent, si t tiens à ce que le père soit Frontalier, alors tu n’as que Johan ne l’avait jamais vu comme ça, que son père était un homme droit qui n’avais jamais abusé. Un bon combattant, fier et loyal. Ce soir, c’est la première fois qu’il abuse, la première fois que Johan voit son père avec une bouteille, ivre comme un Thül. Tu peux dire que la situation avait commencé à se dégrader lorsque les deux parents ont commencé à se disputer, et que ce soir, le thermomètre a explosé, et le père de Johan a fait l’erreur de sa vie qui, ce serait logique, lui coutera par la suite sa place chez les Frontaliers]
- Je t'avais dit que cela irait vite, pauvre sotte que tu es, que tu étais devrais-je dire. D'un coup sec et maîtrisé, il fit remonter la lame jusqu'aux côtes, puis la remonta jusqu'au plexus solaire. Une mort rapide, elle n'eut pas le temps de sentir la mort arriver. Johan se releva et vit son père retirer l'épée du corps de sa mère, puis il le vit se tourner vers lui avec un sourire cruel sur les lèvres - Elle ne sera plus un problème pour nous maintenant. Vient Johan, lui ordonna t-il. Johan fit quelques pas dans la direction de son père, se pencha au-dessus du corps de sa mère. Il avait envie de pleurer mais il devait rester fort, il lui avait promis. Dans un geste incontrôlé, il ramassa le poignard de sa mère sous les yeux étonnés de son père - Que comptes-tu faires avec cette babiole avorton? - Rien pour l'instant, mais je reviendrais, je te retrouverais, et je te tuerais! [Taken ? xD Cette réplique est juste WAOUH !] La voix de Johan était froide, ce n'était plus le petit garçon de huit ans qui parlait. Avant même que son père percute les derniers mots prononcés par son fils, Johan serra dans sa main la voyageuse et jeta un dernier regard à sa mère. - Adieu maman. Il disparut, laissant seul son père dans la rue, couvert du sang de sa femme, sans son fils!
Il fait sombre dans la cabane, l'air y est humide et froid mais au moins l'eau ne traverse pas le toit. Son père ne pourra jamais le retrouver ici vu que seul sa mère et lui connaissaient cet endroit. Johan se recroquevilla dans le coin lui paraissant le moins effrayant, sortit une petite couverture de son sac et s'emmitoufla dedans. Il ferma les yeux et essaya de calmer les battements de son cœur, il essaya de retenir les larmes qui voulaient s'enfuir sur ses yeux. Il savait que sa mère ne viendrait pas le chercher demain matin, et c'est sur cette dernière pensée qu'il plongea dans un sommeil, lourd et profond.
Au réveil, les évènements de la nuit passée ressurgirent et il eut soudain une envie de s’écrouler et de ne plus bouger. Il était seul désormais, sans parents, il était orphelin. Il ne savait pas quoi faire, mais il savait qu’il ne devait pas retourner à Al-Far, car si son père le retrouvait, il serait perdu. Il descendit de la cabane par une échelle qui malgré les intempéries tenait bon. Il regarda le ciel et vit que le soleil était déjà haut dans le ciel ce qui signifiait que la matinée touchait bientôt à sa fin. Il ne savait pas où aller, ni quoi faire. Il tourna la tête dans la direction de la forêt qui se présentait à lui.
Ombreuse !
Des légendes circulaient en ville sur le fait que cette forêt était hantée par des êtres maléfiques, des fantômes qui appartiendrait aux Mercenaires du chaos massacrés lors de la chute du Chaos. Il avait entendu des amis de son père en parler et il lui avait apparu grossier que des fantômes habitent une forêt, les fantômes vivent dans des maisons c’est bien connu, pas dans les forêts. Il avança lentement vers la forêt et s’arrêta juste à l’orée. C’est vrai qu’elle parait terrifiante cette forêt se dit-il, soudain un bruit, ou plutôt un rugissement d’animal se fit entendre au loin. Il se souvenait des paroles de sa mère, lorsqu’elle lui racontait des histoires sur la terrifiantes forêt d’ombreuse, il savait également qu’un petit enfant de huit ans tout seul dans Ombreuse n’avait la moindre chance de survivre plus de trois jours entiers [Tant que ça ?? Rambo le minot !] dedans, mais avait-t-il réellement le choix ? Valait mieux tenter sa chance dans la forêt plutôt que son père le retrouve, il s’apprêtait à rentrer dans la forêt quand un bruit de chariot ce fit entendre derrière lui, il se retourna et vit un homme assis sur le banc de son chariot, les yeux fixé sur lui - Si j’étais toi petiot je n’irais pas tenter l’aventure dans cette maudite forêt, surtout si tu es tout seul. Ou est ta maman ? - Elle est morte, répondit-il aussi sec, elle est morte et je suis tout seul. - Morte ! Tout seul, un petiot comme toi ! Ecoute petiot, je ne suis qu’un humble paysan qui a eu le malheur de voir toute sa famille se faire dévorer par une meute de tigre des prairies, par chance j’ai survécu à l’assaut de ces bêtes féroces, mais ce ne fut pas le cas de ma femme ni de mon fils. Je vis seul un peu plus à l’est, si tu veux tu peux venir chez moi et me raconter ton histoire, on avisera de la suite plus tard qu’en dis-tu ? - Je ne sais pas, je ne vous connais pas. Comment pourrais-je savoir si je peux vous faire confiance ? - Tu ne le peux pas, il ne tient qu’à toi de prendre cette décision. Johan regarda le vieil homme, il lui paraissait bienveillant. Sa peau ridée par l’âge n’en laissait pas moins paraitre une force de caractère et un charisme impressionnant. Johan avança jusqu’au chariot, grimpa à l’arrière, et s’allongea entre les sacs de graines qui trainaient. Il ne vit pas le regard du vieillard se poser sur lui - Comment t’appelles-tu petiot ? demanda le vieillard tout en donnant un petit coup de renne à son attelages. - Johan, je m’appelle Johan répondit-il. - Enchanté Johan, moi je m’appelle Marlon mais tout le monde m’appelle Lonlon.
Le chariot démarra et pris le chemin de l’est. Johan s’endormit très vite, et lorsqu’il se réveilla, le chariot était arrêté. Lonlon était assis à l’ombre d’un arbre, mâchouillant une brindille entre ses dents. - Bien dormi petiot ? Johan ne répondit pas, il se leva, sauta du chariot et regarda autour de lui. Il se trouvait dans la cour d’une petite bâtisse qui comptait 1étages. Le toit était tout de brique rouge, ce qui, avec le contour des fenêtres bleu-indigo rendait la maison accueillante. La cour était-elle composé d’un petit puis et d’un étable ou y étaient laissés deux chevaux. Et de l’autre côté de la cour, un champ, gigantesque. Ce devait être là que Lonlon faisait pousser ses graines. - J’espère que la maison te plait, c’est ma femme qui en a fait la décoration. Depuis qu’elle est morte je n’ai pas réussi à la changer, j'ai l'impression qu'en laissant cette maison telle qu'elle est, c'est le souvenir de ma femme que je fais vivre. - C’est très joli Lonlon. - Bon maintenant tu vas m’aider à décharger tous ces sacs de graines, et puis après on ira manger un bout et tu me raconteras ton histoire. - D’accord.
Johan aida Lonlon du mieux qu’il put, il porta les plus petits sacs de graine jusque dans l’étable, donna à manger aux chevaux et une fois le travail terminé, il suivit Lonlon dans la cuisine pour manger. Johan ne prêta pas attention aux pièces qu’il traversait pour rejoindre la cuisine, il remarqua seulement l’abondance de couleur dans chacune des pièces. Arrivé dans la cuisine, Lonlon lui fit signe de s’asseoir et lui tendit une miche de pain ainsi que du pâté en croute. Ils mangèrent en silence, puis le repas terminé, ce fut Johan qui prit la parole. - Je vous remercie pour ce que vous faites pour moi. - Je t’en prie petiot, c’est tout à fait normal. Je ne t’oblige pas à tout me raconter, mais si je suis vieux et fatigué par l’âge, je n’en reste pas moins une oreille attentive à l’écoute des autres alors n’hésite pas. - Si je vous raconte mon histoire vous me promettez de ne rien dire à personne ? - C’est promit petiot ! Alors Johan lui raconta son histoire, la mort de sa mère, le meurtre de son père, la voyageuse, la cabane. Lonlon ne l’interrompit pas, le regard impassible, il écoutait. Quand Johan eu finit son histoire, l’après-midi était sur la fin. Lonlon dévisagea Johan. Comment ce petit d’à peine huit ans pouvait-il tenir encore debout après la nuit qu’il venait de passer ? Lonlon le regarda attentivement, petit et fin, les yeux pales, les cheveux clairs et cours, son visage n’était pas celui d’un enfant de huit ans. Son air grave et la détermination dans ses yeux lui auraient donnés au moins dix ans de plus. Après quelques minutes de réflexion Lonlon prit la parole. << Si j’ai bien compris, tu veux retrouver ton père et le tuer pour venger ta mère ? - Oui, je m’en suis fait la promesse. - Je vois, dans ce cas je vais te proposer un marché, je commence à me faire vieux et j’aurais bien besoin d’aide pour travailler aux champs, Je t’offre un toit pour dormir, de quoi manger et la compagnie d’un vieil homme, et toi en contrepartie tu travailles pour moi, et quand tu te sentiras prêt tu seras libre de repartir pour te venger de cet homme qui a volé la vie de ta défunte mère. Cela te convient ? Johan prit le temps de réfléchir à la proposition de Lonlon. Il avait besoin de temps pour se venger, il fallait qu’il grandisse, qu’il prenne des forces, et Lonlon lui offrait tout ce dont il avait besoin pour patienter. - C’est d’accord Lonlon, j’accepte votre proposition.>> Ils se regardèrent dans les yeux et comme si ils venaient de passer un accord, ils sourirent ensemble. Lonlon retouvait un équilibre avec ce petit, tandis que Johan lui trouvait un semblant de vie.
Les années passèrent et se ressemblèrent, Johan avait grandi, et c’était rapproché du vieillard. A dix-huit ans, Johan fit ces adieux à Lonlon, pour aller accomplir sa vengeance. Lonlon le regarda partir, il savait que le petit attendait ce moment depuis longtemps, et que personne ne pourrais l'empêcher de faire ce qu'il prévoyait de faire.
Armé de l’unique poignard que sa mère portait, il se dirige vers Al-Far, avec le regard de celui qui ira jusqu’au bout de sa démarche.
Ces souvenirs douloureux ne cesseront jamais de le hanter tant qu'il n'aura pas vengé sa mère.
Al-Far, sous une pluie diluvienne, un jeune homme marche, tranquillement, d'un pas assuré, avec une seule et unique envi, celle de le retrouver et de le tuer, comme il lui avait promis des années plus tôt.
Johan arriva devant une ruelle, il y fit quelques pas et soudain tressaillit. Le souvenir de sa mère gisant sur les dalles mouillées surgit. Il referma les yeux comme pour chasser cette image de son esprit. Et sans un regard en arrière il se força à avancer. Il remarqua une affiche sur un mur proche de ce lieu maudit. Il l’a survola des yeux, et compris ce qui lui restait à faire, mais surtout ou aller. Il savait désormais ou se cachait son père. Il n’avait pas pris la peine de partir. Il demanda son chemin à un passant, qui lui indiqua un chapiteau de l’autre côté de la place. Johan se dirigea vers le chapiteau, il ne remarqua pas une seule seconde l’homme qui le suivait depuis l’entrée d’Al-Far. Arrivé devant le chapiteau, son cœur battait plus vite qu’il ne le voulait, il se força à ce calmer et entra discrètement. Au centre de la scène un mat énorme maintenait les toiles en place, tout autour de la scène était disposé des bancs ou des chaises. On devait y faire des représentations, et celui qui animait ces représentations n’était autre que son père. Il avança d’un pas léger lorsqu’il entendit un bruit de ronflement derrière lui, il se retourna aussi vite qu’il put et dégaina son poignard. Un homme gisait sur un banc, complétement affalé, ivre mort. Johan se rapprocha dans le plus grand silence. Il avait déjà vu cette personne, il connaissait cette odeur, il reconnut cette épée. Son père gisait à ses pieds, ivre mort [Déchéance du Frontalier. Un Frontalier ne serait pas ivre mort. Le père de Johan n’est donc plus un Frontalier, c’est le plus cohérent]. Un sourire se fendit sur le visage de Johan. Depuis des années qu’il attendait de se venger, il allait pouvoir le tuer sans le moindre effort. Il approcha la lame jusqu’au cou de son père, il calma sa respiration. Un coup sec, comme lui avait montré Lonlon, un coup sec et définitif, comme ça il n’aurait pas le temps de souffrir. - Tu ne devrais pas faire ça ! Johan se retourna aussi vite qu’il le put mais ne vit personne - Regarde en haut, dit la voix. Johan leva la tête et vit un homme, dans une combinaison de cuir, perché en haut du mat, se jouant de l’équilibre. - Impressionnant n’est-ce pas ? Et attends de voir la suite.[Un marchombre ne dirait pas ça non plus, ou alors c’est un Salvarode, et même Salvarode aurait eu plus de finesse. Si tu comptes faire de ton maître un professeur d’exception, il ne peut décemment pas dire ça. Un marchombre est finesse et subtilité. Un simple sourire fera mystérieux, et traduira ce que tu veux dire, sans prétention :) ] L’homme sauta du mat et se laissa tomber, au dernier moment il tourna sur lui-même, crocheta une prise infime du mat ce qui lui permit de freiner sa chute et d’arriver souplement sur les pieds. La scène n’avait duré que quelques secondes pourtant Johan n’en croyait pas ses yeux. - Mais qui êtes-vous ??? Et bon sang comment avez-vous fait ça ??? - Il y a plusieurs réponses à ces deux questions comme à toutes questions, celle du savant, et celle du poète.[Ouais bon là vieux c’est abusé. Tout le monde ne peut pas la sortir celle-là. C’est spécial ! Ou alors, le maître marchombre connaissait ta mère. C’est la seule explication. Aussi bien elle a été le maître de ce mec qui ajd propose à Johan d’être son Maître. Ou alors (je sais pas son âge), il a été le maître de ta mère et sera le sien] - Celle du sav… Johan se tut, cet homme d’abord impressionnant dans sa gestuelle venait de lui couper les mots de la bouche. La réponse du savant et celle du poète, comment connaissait-il cette énigme que sa mère lui répondait tout le temps lorsqu’il avait une question ? - Je vais t’aider à y voir plus claire, la réponse du savant et celle du poète sont identiques, et elles répondent aux deux questions, veux-tu entendre la réponse ? Sa voix s’était presque éteinte à la fin de sa phrase, comme si il voulait mettre du mystère dans ce qui allait suivre. - Oui, j’aimerais savoir la réponse, bredouilla Johan. L’Homme s’approcha de Johan sans faire le moindre bruit, comme si ses pieds ne touchaient pas le sol, il se glissa derrière son dos et lui susurra un mot à l’oreille, un unique mot qui raisonna dans tout son être.
« Marchombre »
| | Âge : 32
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Mon personnage Sexe et âge: Jeune femme de *je dois compter* Aptitudes: Reflexes accrus ; Maîtrise le corps à corps mais mal les lames traditionnelles. A l'aise dans l'eau, mal à l'aise dans les airs ou sur un cheval.
| Nessa MinyaturCapitaine Aline__Membre
10.04.13 14:36 Hi ! Ça y est j'ai tout lu !
Pour ma part je ne suis pas gênée par le fait que ton père soit Frontalier ET dans cet état. Il a son histoire lui aussi, c'est un homme et personne n'est à l'abri de la déchéance physique et/ou morale. De même que la réplique un peu "vantarde" du Marchombre, Ellana n'est pas un exemple de modestie non plus xD Donc pour moi à ce niveau pas de soucis.
Je trouve par contre un peu dommage d'avoir calqué certains passages sur l'histoire d'Ellana, le coup de la réponse du Poète et du Savant, bon ça a déjà été reprit. De même que le mot "Marchombre" murmuré à la fin. Vu la qualité générale de l'histoire (je ne juge pas les fautes d'orthographe étant moi même une experte dans ce domaine XDD mais bien le fond) je pense que tu aurais pu la rendre plus personnelle ;) M'enfin après tu fais comme tu veux c'est juste un ressentit.
Attention toutefois à un point important, en lisant les commentaires je vois que tu dis que Salim sera ton maître ? Si tu y tiens il faut demander directement à Salim du forum s'il accepte de te prendre comme élève. Sinon il faudra changer. Ce qui ne serait pas difficile vu que tu ne le nommes pas...
Pour le nom de famille aussi je pense qu'il faudra changer, surtout que dans ton histoire tu ne parles pas des raisons t'ayant poussé à choisir celui-là en particulier. Pareil que tout à l'heure, essaye de bien typer ton personnage à TA sauce. En lui trouvant un nom originale à toi rieeen qu'à toi (Evan d'ailleurs je me demande si Sayant n'a pas déjà été prit Oo faudrait faire une recherche de membres).
Enfin, attention à ton kit ! Je te rappel les normes : pour l'avatar : 250x400pix (là actuellement ça déforme toute la page ^^") et pour la signature : 600x250pix. N'hésite pas à demander si tu en souhaite une faite sur mesure ;) Il est un peu fringué à la mode futuriste d'ailleurs ce perso ^^" m'enfin c'est un détail.
Ah oui ET le PLUS important : trouve le code caché dans le règlement, c'est THE condition pour être validé.
Voilà j'espère que ce commentaire te sera utile ! En cas de questions/problèmes n'hésite pas ! | | | 10.04.13 15:51 Bienvenue ! ( Après tout les pavés des autres, je me suis dit qu'un truc court et simple ferait du bien à ce sujet...*okjesors* ) | | | 10.04.13 18:41 J'ai trouvé une image et ... bah je t'ai fais un kit :) On a l'impression que y a genre pleiiin de truc à changer, mais enfaite ... juste ton nom de famille et ton maître, non ? Et vu que tu précise pas le nom de ton maître tu dois rien changer du coup, si ? et le code aussi ^^ Courage ;) | | Âge : 32
Autre(s) Compte(s) : Deag Jörgan
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| Nessa MinyaturCapitaine Aline__Membre
10.04.13 19:19 Bien résumé Néo ! =) Et Waouh !! *o* Beau boulot !! | | | 13.05.13 0:59 Bonsoir à tout! désolé de cette absence, mais les révisions et mes partiels m'ont prit un temps fou. Maintenant que les vacances sont la, je vais pouvoir reprendre tout ça =) | | | 13.05.13 9:26 Bah juste deux troistrucs à changer et t'es validé :D | | Âge : 31
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| Ludwiga HasaganFrontalier
13.05.13 11:16 Finis vite ta fiche pour que tu puisses écrire et flooder sur le forum ! | | Âge : 30
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Mon personnage Sexe et âge: Femme d'une petite trentaine d'années, MORTE Aptitudes: Guerrière émérite, grande conteuse et bonne résistance à l'alcool.
| 13.05.13 21:55 un revenant ! :D
Bon alors je vis être franche avec toi, je ne me souviens pas trop de ta présentation, ni des remarques qu'on avait fait. Mais on a tout écrit dans les posts précédents, donc tu devrais trouver ce qu'il faut modifier.
Bonne chance ! :)
et préviens-nous quand tu as tout rectifié ! ;) (comme ça on relira ta fiche et on te validera) | | | |
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