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Bienvenue en Gwendalavir | Tara Duncan
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18.01.17 20:03
ça râle en bas, ça s'agite ça discutaille. Un mot sur toutes les lèvres "Mais on est où bordel ?!". Luned du haut de son perchoir a une vue royale sur tout le petit groupe, silencieuse son cerveau ayant repris ses droits; la jeune marchombre analyse les voyageurs plus que paumés. Ses yeux gris notent qu'ils ne semblent absolument rien savoir des Marches du Nord, ni de la Citadelle d'ailleurs. Et au vu de la jeune femme aux cheveux... bleus ? Bon passons elle est mal placé pour pointer du doigt la dissidence du haut de son arbre. Donc cheveux bleus qui étreint sa hache avec trop de jubilation et d’insouciance pour être saine d'esprit ou connaitre la réputation plus que fondée sur les capacités de bottage de derrières . Il faudra la surveiller de prés. 

Mais pour le moment la jeune fille a d'autres chats à fouetter. Deux gros matous en l’occurrence.
Une femme blonde qui semble avoir autant d’amabilité qu'une porte de prison couverte de verre pilé. Elle est adossée au bas du pin-perchoir de Luned.
Et y a le grand brun, un type d'un age incertain, les traits fatigués avant l'heure creusés par la vie. Une vie qui semble lui être passée dessus sans aucune forme de  pitié. Un être étrangement paradoxal. A la fois pantin désarticulé par le destin et qui pourtant tient encore debout sans ficelle, sans rien pour le supporter si ce n'est sa propre volonté. Il pourrait se briser comme du givre lorsque les températures montent. oui du givre c'est bien pour lui à la fois fragile mais possédant une force incroyable.  Rien que ça éveille l'attention et la méfiance de Luned. Et cet homme-givre grippe sur son pin. Un petit sourire se forme sur les lèvres de la jeune fille. Voilà qui lui rajoute des bons points.
Elle attend calmement debout sur sa branche au dessus du vide, comme si elle était sur terre au milieu d'un salon que l'homme reprenne son souffle et son équilibre.

Ça fait longtemps qu'j'ai pas entendu ce nom, tu m'rafraîchis la mémoire ?


 Ah d'accord. "Tu me prends pour un Raïs débile ou quoi ?" voilà ce qu'elle aimerait lui dire. "Mon vieux la Citadelle ce n'est pas un nom qu'on oublie. C'est ici qui vit le peuple le plus féroce et le plus guerrier de tous l'Empire. Alors non ne me prends pas pour une oie blanche. Je pourrais très très mal le prendre."
Mais ce sont d'autres mots qui sortent de sa bouche.

Avec plaisir! Si tu continues à me prendre pour un Raïs décérébré tu risque de finir la tête dans la neige avant de t'en rendre compte.  Ou presque. Et le tout dit avec un sourire joyeux adorable. 
Alors on reprend calmement et sur de bonnes bases.
 Bonjour ! Je suis Luned Avalon, ravie de faire ta connaissance. Alors tu viens d'où comme ça ? Je me ferais un plaisir de répondre à tes questions si tu ne me prends pas pour une gourde.


Voilà ça c'est dit. Seulement au loin elle distingue une source d'agitation. La fille bleue à la hache semble y être impliquée. Que c'est étonnant. Et.. Attends cette silhouette aux longs cheveux blancs bouclée de cuir noir... Ce serait...?  Si c'est le cas elle va devoir foncer là bas pour l'épauler. Mais les deux là peuvent aussi l'aider à comprendre ce merdier. 
Si ça semble dégénérer elle fonce. Sinon elle reste, et si les deux ne sont pas intéressant priorités à cheveux-blancs.
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Alexandre N. O'Nyme
Invité



18.01.17 22:17
Y a la gosse qui te dévisage comme si t'étais une sous-merde, le genre de truc qui fait pitié, comme si t'avais besoin d'aide ou d'une connerie de ce genre. Tu te retiens de lui prouver le contraire. T'es un pauvre con mais t'as assez d'expérience pour savoir quand fermer ta gueule. Elle a un sourire niais quand tu te mets à grimper, comme si c'était un putain d'exploit et que t'avais gagné toute son admiration. Alors tu t'emmerdes à souffler comme un vieux et à te traîner lamentablement sur le tronc pour la rejoindre. Tu prends même le temps de faire une pause. Une pause putain. Alors que t'aurais pu la défoncer au moins une quinzaine de fois et avoir encore asse d'énergie pour te taper une dizaine de meufs. Parce que quoi, c'est une gosse, un peu agile, un peu con, et elle a l'air un poil musclée aussi, m'enfin, t'es un homme, elle fait aucun poids face à toi. On dirait une petite chose fragile, le genre de trucs qu'tu brises entre tes doigts sans faire gaffe, comme des boules antistress. Sauf que là ce serait une gosse. Pas trop de différence quoi.

Tu t'installes comme tu peux et déjà elle te crache à la gueule avec sa voix de connasse. Ouais bon elle est moins con que prévu. Ça te tirerait presque un sourire. N'empêche que ça te ferait chier de vous foutre dans la merde juste pour une petite idiote. Du coup tu laisses tomber ton plan foireux, en fabriques un tout aussi bancal dans la foulée. M'enfin faut bien s'adapter. T'aperçois pas loin de Candie une autre meuf aux cheveux bruns. Vu comment elle est sapée, tu dirais qu'elle non plus vient pas d'ici, et que contrairement aux autres, elle est pas totalement con. Elle a des chances de survivre. Tu te retournes vers la gamine qui te balance clairement qu'elle s'en bas les couilles de donner des infos à un potentiel ennemi, ce qui te confirme ta première impression : elle est un peu con.C'était pas mon intention, tu réponds en haussant les épaules. Moi c'est Alex, j'viens de la Terre. J'sais pas pourquoi mais j'me retrouve toujours trimbalé dans des voyages inter-dimensionnels, et je crois que j'apprends des trucs que je devrais pas parce qu'ils finissent toujours pas m'effacer la mémoire. Du coup c'est possible que j'me sois déjà ramené ici, j'en ai foutrement aucune idée.

Autrement dit, elle pouvait ouvrir sa gueule autant qu'elle voudrait, tu t'en souviendrais pas. Tu désignes ta blonde de la tête. La meuf avec un balai dans le cul là, c'est Candie. Elle râle beaucoup mais elle sert à rien, elle est juste mannequin, elle ouvre les cuisses quoi. Elle te fait d'ailleurs un superbe doigt d'honneur, et ça te fait marrer. N'empêche que c'est une traînée la blondasse. Pas que ça ait une importance, m'enfin tout le monde se fout des putes, ils pensent que c'est juste un jouet sans cervelle, c'est plus simple pour tout le monde. Tu finis par mater de nouveau le groupe d'abrutis qui s'est approché de la citadelle. Y a une bande d'armures qui s'est plantée devant eux, sûrement les proprios. Forcément, y a la meuf chelou aux cheveux bleus qu'a sorti sa hache et qui les lorgne. Pauvres gars, ils savent pas sur quoi ils sont tombés. Si y a des elfes, des lycans ou des vampyrs dans le cas, ils sont foutus.

Et la gosse qui détourne son regard de toi, fixe au loin, sur les murailles. Y a une silhouette aux cheveux blancs qui se prend pour un super-héros. Tu lèves les yeux au ciel. Allons bon, c'est qu'ils sont décidés à vous emmerder les abrutis. Tu indiques du bout du menton le nouvel abruti en collants à ta blonde, qui roule des yeux. Elle pousse un soupir et disparaît sans un bruit. Tu te cales un peu plus confortablement dans les branches noueuses du foutu arbre. Du coup, les Frontaliers, la Citadelle, tu m'aides à me souvenir ?
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Candice Heaven
Invité



19.01.17 21:43
A Luned:


C'est un endroit hanté, endroit paumé, désert de tout vie, blanc de terreur. C'est de la glace qui te brûle, des odeurs qui te soulèvent le cœur, te pressent contre les murs. Mais les murs, ils sont pas là, ils existent pas, y a que toi, t'es toute seule, t'es perdue. Mais non, t'es pas seule, regarde, y a un phare, y a un parfum qui se démarque, une stature qui émerge de la brume, y a lui, y a l'homme de ta vie. T'es pas seule, il est là, lui, et tous les autres, les odeurs et les silhouettes qui se mélangent pour former une masse qui s'éloigne, qui te dit plus rien. Ils sont partis et toi t'es là, tu sais pas, t'es perdue, alors tu suis, mas pas eux, juste lui, lui qui sait quoi faire. Il sait tout, il a le monde dans les yeux. Alors il va parler à l'autre, l'enfant, des bois, de l'arbre, l'enfant sauvage que tu connais pas, que lui non plus, que personne, et même qu'elle est contente qu'il vienne, elle aussi elle était seule, elle aussi elle a vu un phare. Mais elle sent pas la peur, juste la surprise, elle sent pas comme toi, elle a rien comme toi, mais lui, il va la voir, il grimpe à l'arbre. T'entends ses pas lourds dans la neige, ses mains qui s'accrochent au bois, font tomber quelques copeaux, t'entends son corps qui souffle et hoquette, comme une machine rouillée, qui peine à se hisser jusqu'à elle. Et tu prends peur, un peu, il est pas comme ça, il est pas faible, il est fort, il a les bras comme des montagnes. Et pourtant, il se laisse tomber lourdement à ses côtés, et elle lui balance des mots qui n'ont pas de sens, ne font pas écho à ton monde, au sien, et tu sais pas, tu sais plus, t'es perdue. Alors tu t'assois en bas de l'arbre, tu te colles à l'écorce, t'attends. C'est tout ce que tu sais faire, attendre. Non, c'est pas vrai, y a la louve, la louve elle sait, elle te hurle de lui donner le relais, de la laisser se perdre dans la forêt, de trouver un moyen de s'échapper, mais tu sais pas, t'as pas confiance, c'est ton secret, votre secret, il serait pas content si tu le révélais. Et y a la fille pas très loin, qui s'approche de vous, qui sent comme vous, elle a l'air calme, elle a pas peur, elle a l'odeur de la guerre, de la force, et ça te rassure, et ça te fait peur aussi, tu veux pas que ce soit ton ennemie, alors tu te relèves, doucement, un pas après l'autre, t'approches d'elle. Et y a Alex qui dit des choses sur toi, tu l'entends, parler, de lui, de toi, de vous, et c'est des mensonges, c'est pas vrai, mais c'est pas grave, si c'est que ce tu dois être, c'est pas grave. Alors tu prends une grande inspiration, tu laisses l'air froid te brûler de l'intérieur et tu ouvres les yeux sur un monde nouveau, un monde où tu mords, où tu es haine, un monde où personne ne t'aime. Et c'est dommage, tu étais déjà si proche de l'autre, de celle de ton monde, et déjà tu peux plus lui sourire, parce que ce serait pas toi, ce serait pas celle que tu dois être. Alors ton visage, il se fige, tes yeux, ils se meurent, consumés par des flammes, et tes mots, ils deviennent acides, ils deviennent le venin dans tes veines. Et tu sais pas quoi lui dire, tu sais pas quoi faire, tu sais juste qu'il faut qu'elle soit de votre côté, alors tu lui chuchotes tout bas, tu lui dit de pas merder, de suivre le plan du vieux con, et t'as la voix rauque, mais tu fais de ton mieux pour la contrôler. Et tu sens le regard d'Alex sur toi, tu sens le poids de ses yeux glacés, alors tu relèves la tête, suis son regard, qui se porte sur une silhouette au loin, des cheveux de métal au-dessus de la masse de votre odeur. Alors tu hoches doucement la tête, tu vas y aller, tu sais, tu as compris, c'est ton rôle, ça l'a toujours été, l'assistante du magicien, le joli sourire sur le corps de mannequin. Et tu t'élances, sans un bruit, sans un regard, déjà près du mur, tu grimpes, tes mains qui touchent à peine la pierre froide, vitesse impossible, impossible sans la louve, sans sa force. Et déjà tu es là, derrière lui, ses cheveux de lune faisant écho à la neige, son odeur comme un marteau, massive, qui emplit l'air. Il t'a pas vue, pas entendue, il peut pas. Alors tu brises ta bulle, tu poses tes doigts sur son épaule, tu l'invites d'un sourire, tes cheveux qui te caressent doucement le visage, comme si t'étais un ange, une poupée, ce qu'il voudra, comme il voudra. Le rire cristallin, comme si t'étais désolée de le surprendre, comme si c'était malgré toi, comme si - Désolée, je ne voulais pas vous faire peur ! Ils sentent pas la peur, ils sentent la guerre, ils sentent la sueur, t'entends l'acier qui crisse dans leurs mouvements. Alors tu t'assois sur la muraille pour les contempler, les observer, détailler leur ligne si frêle qui se sent si forte. Et ton regard revient s'accrocher à celui de l'autre, celui qui ressemble à un elfe, sa crinière au vent, et tu te penches en avant, domine son champ de vision, que ses yeux ne te lâchent plus, te consomment, te consument. Et tu lui souris, parce qu'il le faut, parce que leur vie à tous semble dépendre de toi. Tu sais pas qui c'est, mais il sent pas comme ceux d'en bas, il sent pas la ferraille et la colère, il sent le froid et le feu tout à la fois.

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Invité
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20.01.17 0:26
Que d'agitation ! Myakko était impressionné par la capacité qu'avait les Autremondiens pour mettre le bazar dès leur arrivée dans un endroit nouveau. Comme si leur statut justifiait qu'on se mette sur la gueule à vue. L'elfe se demandait parfois si quelqu'un sur toute cette planète avait un semblant d'éducation et de savoir-vivre. Qu'on sorte sa hache en territoire hostile, elle voulait bien le comprendre, mais en l’occurrence, l'autorité ici venait de se présenter à eux et il n'était pas bien compliqué de s'y plier pour comprendre où l'on était et ce qu'il se passait. Mais non, de la provoc'. Myakko n'était pas fâchée de ne pas avoir suivi le groupe.

Avec elle, l'homme qui tranchait sensiblement avec le reste des Autremondiens ici présent. Elle ignorait qui il était, et elle ignorerait surement qui il était quand bien même elle tenterait de le savoir. Elle l’appréciait et s'en méfiait déjà pour cela. Il y avait aussi la blondinette. Qu'elle n'ait pas suivi le groupe interloqua la jeune elfe, et impliquait la connaissance de l'homme ou une réflexion hors du groupe qui était appréciable. Les dires d'Alex qu'elle entendit d'en bas lui confirmèrent la première hypothèse. Elle devait être la seule à être apparu ici sans connaitre réellement quelqu'un. Et elle ne pouvait que s'en prendre à elle même, elle n'avait pas vraiment de connaissance de toute façon.

La blonde s'approcha alors, et Myakko sentit le changement qui s'opérait au fur et à mesure des pas. Elle connaissait cette sensation, celle qu'elle pourrait donner si quelqu'un l'observait s'incarner dans un de ses personnages. C'était une toute autre personne qui lui parla, mais l'elfe fit comme si de rien était. De toute façon, cela n'avait pas d'importance, et elle était la moins bien placée pour juger de cela. Le plus dommageable de l’"échange" qui suivit, c'est que la maître assassin n'y compris pas grand chose. Ne pas merder, et suivre le plan du vieux con. La première partie, ce n'était jamais dans ses intentions de toute façon, et si par vieux con elle parlait d'Alex, et bien, elle n'avait aucune idée de quelle plan il pouvait bien s'agir.

Elle n'eut pas le temps de lui en demander plus qu'elle s'élançait hors de vue. Rejoignant le couvert des arbres alentours avec une vitesse surhumaine, la jeune femme était surement une louve. Myakko vérifia qu'elle avait toujours un peu d'astophèle sur elle, au cas où, et fut rassurée d'en avoir dans une de ses sacoches. En quelques secondes, la femme qui n'avait même pas eu besoin de se transformer, avait escaladé les murailles dont les aspérités suffiraient à n'importe qui avec un semblant d'entrainement ou le physique d'un loup garou. Elle était parti titiller quelqu'un sur la muraille, ce qui faisait surement partie du "plan du vieux con". Grand bien lui fasse.

Elle s'interrogea alors sur la marche à suivre. Myakko ne voulait s'exclure de la conversation houleuse du haut de l'arbre, mais hésitait encore à révéler ses capacités. L'information est le nerf de la guerre, et elle n'était pas encore persuadée d'être en territoire amical. Tant pis, elle avait besoin de désamorcer cela. Les rejoindre était un jeu d'enfant pour une elfe comme elle, les pins n'étant pas les plus compliquées des épreuves d'escalades. Quelques secondes tout au plus, qui lui permirent de se changer, de se fondre dans celle qu'elle serait ici, à l'image de la louve qui avait elle aussi choisie sa forme. Si elle ne mentirait pas sur ses capacités, qui tranchaient un peu avec les vêtements de ville cossus qu'elle portait, elle se garderait surement de dire comment elle gagnait sa vie. Le meurtre n'était pas forcement bien vu partout... Elle se posa sur une branche de l'étage d'en dessous, car ils n'étaient pas forcement connus pour leur solidité non plus.


"Il n'a pas forcement tort.Les voyages, parfois accidentel, sur d'autres planètes nous arrivent plus souvent qu'on ne le voudrait. Et les sortilèges d'amnésie aussi. Bien que je ne sois jamais venu ici, pour ma part. "

Elle ne savait si Alex avait éludé la question de leur provenance sciemment ou non, mais Myakko ne voyait pas le risque qu'elle prenait à offrir quelques informations pour en obtenir d'autre. Tout était dans le dosage. Et puis, elle venait d'appuyer son mensonge.

"Nous venons de la planète Autremonde, même si je doute que cela ne vous dise quoi que ce soit. Oh, et puis, moi c'est Ruby."

Un franc sourire sur le visage, elle affichait son calme naturel de celle qui ne craint pas l'inconnu qui se présente actuellement devant elle, et l'étincelle de la curiosité dans le coin de l'oeil. Luned comme Alex avait attiré son attention, et elle comptait bien en apprendre plus sur eux. Sur l'homme dont elle ne saurait surement rien, et sur la femme qui lui ressemblait tant tout en lui étant complètement opposé. Myakko ne doutait pas de pouvoir tirer un quelconque savoir d'elle.

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Mara Duncan
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21.01.17 0:27
Elle avait laissé faire le monde qui venait, lui parlait, l’entourait. Elle ne comprenait tellement rien à ce qu’elle fichait sur ce maudit territoire qu’elle était comme déconnectée de la réalité. En bref Mara était souvent déconnectée mais dans des situations somme celles-ci cela devenait pire et pourtant ce n’était pas le moment de ne rien faire, il fallait qu’elle bouge qu’elle parle, qu’elle ne se laisse pas faire trimbaler comme une poupée de chiffon par les autres. Tout d’abord il y’a avait eut ce mec blond qui l’avait apparemment presque reconnu vu qu’il lui avait demandé si Mara était vraiment bien elle…enfin bref vous aurez compris. Elle avait eut tout d’abord envie de lui répondre que non, elle n’était pas Mara mais qu’elle avait voulu se donner un style. Faire genre: « Oui j’ai l’habitude de me trimbaler avec les affaires de l’Héritière pour me faire choper par un Sangrave! » Elle y avait pensé très fortement. Trouvant cela tout d’abord très absurde et très gamin comme réponse, cependant tout cela était tentant. Cependant piètre tentative car quand une boule d’énergie brune appelée communément Lisa, certes très sympathique mais apparemment sans grande mémoire, fit remarquer clairement au blond son prénom, ce fut la fin des espérances de vie secrète de Mara. Soit, elle serait révélée au grand jour alors. Elle même venait de se souvenir qu’elle s’était déjà rencontrées et aurait pu rire de la piètre tentative de Lisa pour se récupérer. Cette jeune fille pétillante lui avait manqué et apparement elle connaissait aussi Amber.

Cependant c’est quand une fille, cheveux au vent, était arrivée avec son épée, prête à dégainer qu’elle s’était ressaisit. Elle ne pouvait pas laisser le doute et la peur la paralyser de cette manière. Elle était passée au dessus maintenant. Ce monde certes, elle ne le connaissait pas, personne ne le connaissait, ils étaient tous dans la même galère. La fille qui les avaient apostrophé dans une langue encore inconnu de la tête de la jeune fille brune commençait fortement à la déranger avec ses regards scruteurs. Mara ayant fini sa phase d’observation pu enfin reprendre les quelques neurones perdus pour analyser ledit situation. La fille aux cheveux bleus (Laara ou un truc du genre si elle se souvenait bien) n’aidait pas à paraître amicale avec sa hache, ni même son expression, pardonnez la du terme, psychopathe sur le visage. Un espèce de garde était aussi prêt à lui trancher la gorge, que l’on tranche celle d’un vulgaire poulet. Amber et Lisa discutaient et son amie lui avait même adressée la parole se fichant royalement des gens qui l’observaient, Lisa semblait prendre en compte la situation au fur et à mesure tandis que le blog dans le coin…on avait plutôt l’impression qu’il était légèrement paumé…ou en tout cas il était bizarre et il allait falloir qu’il arrête de la regarder de travers de cette manière. Que cela peut-être gênant.

Elle sourit à Lisa qui l’avait salué, n’osant pas trop lui répondre tout de suite, de peur d’attirer les foudres des nouveaux venus, mais c’était si mal élevée de répondre…tant pis elle prenait le risque.

« Ca va Lisa et toi? »

Malheureusement ce n’était vraiment pas le moment de se faire tuer, alors elle fut brève. De plus Jar n’était pas là….dès fois elle se reposait trop sur son cher frère. Elle se tourna à demi vers Amber

« Je sais pas, je voulais te rejoindre et j’ai été aspiré, comme tous les autres et toi j’imagine? Qu’elle drôle de situation…et non il n’est pas là et en vu du contexte c’est peut-être mieux ainsi…il aurait bien pu déjà déclarer la guerre à tout le monde »

Finissant par voir que tout le monde…enfin tout les AutreMondiens (à part Laara qui était prise dans sa provocation) la regardait, elle se rendit compte qu’étant ici, la seule personne ayant un titre s’était à elle de se mêler à cette affaire. Bah voyons! Pourquoi elle avait été aspiré? Pourquoi elle était pas restée dans son lit comme elle avait prévu au départ? Damne pourquoi était-elle Héritière? Cessant de se lamenter, elle grimaça. Cela serait tellement plus simple que tout le monde se comprenne, au lieu de vouloir parler sans rien vouloir se dire. A part entendre une sorte de gloussemement bizarre de la part de la fille à l’épée, elle n’avait pas plus compris que si elle parlait à une sptachoune (gros dindon de chez nous). Bon vu que personne ne se décidait à parler, ce qui était bien normal vu que c’était son rôle. Elle glissa la main derrière le dos d’Amber et l’ouvrit délicatement. Une fine magie grise en sortie. Tant mieux, si ils se comprenaient cela sera déjà plus simple. En faisant attention à ne pas se faire voir, pour ne pas faire peur au peuple devant eux, et sans prononcer le moindre bruit, elle lança un Traductus sortilège de traduction) dans toute la pièce. Voilà une bonne chose de faites.

La jeune Héritière inspira profondément et releva le menton, doucement sans se presser, ni faire de geste brusque, elle sortit du lot pour venir se placer devant les AutreMondiens et face à la fille à l’épée. Si elle devait attaquer quelqu’un la première se serait elle. Il était temps qu’elle prenne ses responsabilités. Mais pourquoi diable n’avait-elle pas prit de cours de politique et tout le baratin avec sa Tante au lieu de se promener dans les rue de Tingapour? Voyant la fille toujours la regarder, elle montra ses mains pour bien lui faire voir qu’elle n’avait pas l’intention de les attaquer, même si sa magie et les trois poignards cachés sur elles devraient faire l’affaires.

« Je m’appelle Mara Duncan, et voici mes amis »

Elle ne savait pas si elle devait aborder cela de cette manière, c’était la première fois et elle espérait bien la dernière qui plus est. Elle n’allait tout de même pas dire: « Voici les autres »? « Voici le peuple »? « Attention la plèbe est dans la place »? Elle n’était pas sotte à ce point et beaucoup trop élevée pour qualifier les gens, même si elle ne les connaissait pas, de cette façon.

« Je vous prie de me laisser finir. Nous venons d’AutreMonde, une planète différente de la vôtre à ce que je vois et que vous ne devez sûrement pas connaître. Nous avons été emmené ici par hasard, sans doute des failles qui nous ont conduit vers votre monde et nous sommes aussi surpris que vous d’être arrivé ici. Nous avons vu votre citadelle et avons pensé bon de venir nous réfugier ici, ne sachant pas, où nous étions arrivés. Nous ne sommes pas une population hostile, ajouta-t-elle en foudroyant Laara du regard qui continuait de jouer avec sa hache. Pouvez vous nous dire où nous sommes? »

Discours pas si catastrophique que ça pour une première, espérons juste qu’il fasse l’affaire. Mara avait prit un air déterminé sur le visage, ne laissant passer ses doutes sur la véritable teneur de sa réplique. Elle affirmait pour une première fois son rôle et si son but était de faire les négociations avant qu’ils les étripent, elle le ferait….ou de moins elle essayerait.
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Amber Dumont
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21.01.17 15:13
La jolie brune laissa parler sa meilleure amie, en esquissant un demi-sourire discret pour ne pas trop se faire remarquer. Voir Mara en plein dans son rôle d’Héritière, c’était excellent. Elle se retenait de rire mais à la fin du discours impérial elle trouva qu’au final ce n’était pas si foiré que ça. Elle observait les alentours, quelques personnes de leur planète fixaient le petit groupe avec des regards interrogateurs et curieux. Amber laissa glisser son bras le long de son corps et parvint à poser sa main contre son poignard dissimulé sur sa cuisse. Elle sentait le regard des étrangers sur eux et se faire plus insistants, elle n’aimait pas du tout cela.

Mis à part le fait que Mara était à mourir de rire en s’essayant à la politique etc, elle ne put s’empêcher de remarquer que son amie connaissait Lisa. Elle n’était pas au courant de ça et ça ne lui plaisait guère. Plus le temps passait moins elle aimait être dans l’ignorance, elle voulait tout savoir pour ne pas perdre ses moyens ou être prise au dépourvu.

Amber aperçut une jeune femme blonde, en train de discuter avec un mec chelou aux cheveux d’un blanc argenté. Elle n’avait pas l’air d’ici, la jeune femme en déduisit donc qu’elle était elle aussi Autremondienne. Qu’elle ce qu’elle foutait en haut du mur, à parler à un étranger ? Elle devait avoir quelque chose en tête. La blondinette jetait parfois des regards en coin vers l’extérieur de la Citadelle, près d’un arbre non loin de là. Amber y aperçut un homme d’un âge assez avancé et aux traits durcis par le temps, parler à quelqu’un, une fille probablement, qui se tenait sur une branche à ses côtés. A la branche juste en dessous que la belle brune voyait moins bien, elle vit une jeune femme aux longs cheveux… Noirs peut-être ? Elle ne voyait pas bien, mais celle-ci semblait parler au vieux elle aussi.

La jeune femme reporta son attention sur ce qui se passait dans la Citadelle et plus précisément dans son groupe. Elle aurait bien voulu aller voir ce qui se passait avec le vieux ou alors avec la blondinette, mais elle n’osait pas prendre le risque de se faire hacher menu. Puis l’autre psychopathe avec sa hache elle pourrait pas se calmer, elle voit pas qu’elle nous met la pression ? On croirait presque que le premier qui la cherche elle va le couper en deux. Faut se calmer, non ?

Amber se pencha alors vers son amie Lisa, puis la gratifia d’un sourire.

« C’était pas trop nul son discours, en fait. Tu crois qu’ils nous laisseront squatter chez eux ou qu’ils voudront nous capturer, torturer, tout ces trucs plutôt sympathiques ? » Dit-elle ironiquement, à voix basse.

Elle ne savait pas comment allait évoluer la situation, mais tout se jouait probablement maintenant. Amber ne voulait pas non plus s’imposer, surtout que Mara venait de le faire qui plus est en révélant sa véritable identité au peuple étranger, ce que la Voleuse n’aurait, elle, jamais fait. Il suffisait d’attendre, un peu comme des cons, le temps que la femme à l’allure de « chef » leur réponde.
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Nestor
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Nestor
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23.01.17 22:53
Avatar et Description - Ewilan Gil'Sayan:

Froid.
Famine.
Solitude.
Ennui.


Dressée auprès de la paroi de verre, la jeune femme s’ennuyait. Bien qu’attachée à son rôle de Sentinelle, Ewilan Gil’Sayan en avait marre de monter la garde dans cette fichue Vigie.

Quand l’Empereur lui avait demandé de surveiller les Marches du Nord, elle avait accepté sans sourciller. Consciente de la situation actuelle en Gwendalavir et du danger que pourrait représentez un raid Raï, Ewilan s’était projetée dans les Spires pour se transporter directement à la Vigie. Edwin avait été heureux de la revoir, mais le Seigneur Frontalier avait dû partir vers la capitale quelques jours après son arrivée. Ewilan eut alors le plaisir de profiter de l’hospitalité du peuple du Nord.  Cependant plus elle traversait les couloirs de la Citadelle, plus elle avait l’impression que les gens s’inclinaient devant elle. Peut-être avait-elle sauvée Gwendalavir à quelques occasions, mais pas la peine de lui vouer un culte. Car même après cinq années, cela l'agaçait au plus au point.

Tout aussitôt, elle s’était attaquée à son devoir et rodant dans la Vigie elle surveillait chaque recoin des Frontières de Glaces. Les premiers jours passèrent rapidement. Fascinée par la beauté qu’offrait le post de la Tour Nord, elle s’amusait à observer la vie dans ces contrées nordiques.

Mais très rapidement la demoiselle s’ennuya, regrettant que Salim soit parti pour Al-Vor, il faut dire que son amant lui manquait. Peut-être aurait-elle du être plus persuasive pour que son compagnon l’accompagne ? Malheureusement son envie de vagabonder sur les routes était plus fort, d’autant plus qu’il avait reçu un message d’Ellana lui demandant de le rejoindre à Al-Vor. Un truc concernant la guilde ou autre chose. Sans compter que Liven et Namil étaient en mission à Al-Chen, ses parents à la capitale avec Illian … bref elle était seule, elle avait froid, commençait à avoir faim et s’ennuyait à en mourir.

Tandis qu’elle s’apprêtait à sortir pour se changer les idées, un mouvement aux portes de la Citadelle attira son attention. Un troupeau de gens commençait à s'agglutiner dans la cours principale : enfin un peu de distraction! Comment, par le Héros de la Dame, tout ce beau monde c’était retrouvé ici ? Il est impossible de Dessiner au cœur de la Citadelle. Peut-être Merwyn était dans le coup ? Après tout il l’avait bien aidé quelques années auparavant…

Quand elle eut franchit les portes extérieures la jeune femme regretta son geste, déjà qu’il ne faisait pas très chaud à l’intérieur il faut dire que la température froissait le -10°C dehors. Cependant, distraite par les individus, qui, de plus en plus étranges, défilaient devant elle, la jeune femme se dirigea vers une Légionnaire (ou Frontalière?) qui semblait avoir entamé la discussion.

Elle arriva à temps pour entendra la fin du discours de la fille qui se présentait devant eux. C’était quoi cette histoire d’Autre-Monde ? Le seul Autre-Monde que la Dessinatrice connaissait était la Terre. Pourquoi diable Edwin n’était jamais là quand on avait besoin de lui ? Il gérait beaucoup mieux ce type de « problème-technique » que notre pauvre Camille.

Ewilan se plaça au côté de la femme Légionnaire, lui adressant un regard elle prit la parole pour répondre aux … "invités surprises".

« Enchantée jeune Mara, je suis Ewilan Gil’Sayan, Sentinelle de l’Empire, veillant à la protection de celui-ci. Vous vous trouvez en Gwendalavir, continent dirigé par l'Empereur S’il Afian. Bien que surpris par votre visite, inattendue faut-il le dire, nous comprenons vos inquiétudes et votre désarrois. Votre histoire d’Autre-Monde m’intéresse, mais j’avoue que je serais plus apte à vous entendre une fois à l’intérieur. »

La plupart acquiescèrent, mais certains semblaient sur leurs gardes, le mieux était quand même d’éviter le conflit. Malheureusement pour nos invités mais ce n’était ni l’endroit ni le peuple qu’il fallait provoquer. Sans compter que dans la Citadelle, Dessiner ou quelque soit la sorte de « Don » qu’ils utilisent, il était impossible d’en faire usage.
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24.01.17 17:51
Les choses semblaient se calmer à la Citadelle. Luned avait été failli s'élancer vers son compagnon aux cheveux blancs pour lui prêter main forte.
Mais rester en dehors du problème, du moins pour le moment, pourrais s'avérer bien plus utile à son frère d'armes. De même que de cacher certaine de ses aptitudes à Alex et à la femme brune.
Et puis elle se faisait en fait plus de souçis pour le groupe d'étrangers provocateurs que pour son camarde et les Frontaliers.
Donner quelques informations n'était pas bien grave. Surtout si elles étaient très générales.

-Eh bien bienvenue en Gwendalavir. Vous vous trouvez actuellement dans les Marches du Nord à l’extrême Nord de l'Empire Alvarien.
Au delà c'est la terre des Rais. Des hommes cochons et des Ts'Liches que je qualifierais de dernière des abominations et des saletés. Mais bon eux c'est de l'histoire ancienne. 
Et là où sont vos copains c'est la Citadelle , c'est un peu la capitale des Marches du Nord.
Des questions ?
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Lisa Grey
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25.01.17 19:23

Hein ? Le mec plutôt mignon ? Lequel ? Elle n’en voyait pas. De qui pouvait bien parler Amber ? De… oh, du blondinet ? Keylo ? HAHAHA. Il est pas mignon il est dégueulasse. Bon ok physiquement il n’était pas trop mal, elle pouvait bien le concevoir, mais bon. Même pas mal du tout. Même… euh ouais non stop ça suffit comme ça. Après avoir serré son amie dans les bras, Lisa répondit :

« Non, lui, c’est un crétin. »

Elle remarqua ensuite qu’Amber était partie saluer Mara Duncan et fut plutôt impressionnée. Quelle célébrité ! Elle se rapprocha donc avec autant de subtilité qu’un éléphant de ses deux nouvelles meilleures amies (non mais, la princesse impériale quoi, attendez que je snape ça et que je l’envoie à Naomie elle va rager), lorsqu’une jeune dame aux cheveux bruns leur demanda qui ils étaient et ce qu’ils foutaient là. Autant la première question paraissait plutôt simple à répondre, autant la seconde était un vrai mystère. Alors que tout le monde commençait à regarder son voisin pour savoir qui parlerait en premier, Mara se dégagea de la foule, majestueuse, et se présenta. Et présenta le reste des autremondiens comme ses amis. Trop mignon. Eh eh, vous avez entendu ça ? JE SUIS SON AMIE. En plus elle s’est souvenue de mon prénom tout à l’heure. Non mais, ouah. Beaucoup trop de classe. Baissez les yeux en me regardant s’il vous plait, je suis VIP moi.

Lisa sortit de son délire mental pour se concentrer sur le reste du monologue de la jeune fille. Le ton était très diplomatique et la Voleuse ne put s’empêcher de hocher la tête en signe d’approbation. Amber revint la voir ensuite et lui demanda ce qu’elle pensait qu’ils allaient faire d’eux. Ugh, elle espérait bien qu’ils n’allaient pas se montrer trop désagréable. Elle ignorait le potentiel magique de ce nouveau peuple, mais ils étaient clairement plus nombreux. Ceci étant dit, il y avait quelques fous parmi les autremondiens qui semblaient prêts à se défendre dès qu’ils en auraient l’occasion (genre Laara et ses haches, fin elle fait peur un peu quand même). Elle-même avait encore ses deux couteaux dans ses poches, et elle avait déjà pu mesurer plus d’une fois le potentiel de magie de Keylo. Alors bon, si ces Frontaliers ou je ne sais quoi se décidaient à les attaquer, ils n’étaient pas trop démunis pour riposter.

« Euh, ouais. J’aimerais bien qu’on ne se retrouve pas encore une fois embrochés au-dessus d’un feu. »

Mais les habitants de la Citadelle ne semblaient pas trop offensifs, du moins à première vue. Une jeune femme du nom d’Ewilan se présenta à eux de façon accueillante et leur proposa de discuter d’AutreMonde à l’intérieur. C’était fort sympathique tout ça, mais le plus important était quand même de pouvoir retourner sur notre belle et chère planète, pas d’en discuter tranquillement au coin du feu. Il n’y avait pas des Portes de Transfert, ici ? Certes, ça avait l’air d’un coin bien paumé, m’enfin il ne pouvait quand même pas être si mal desservi. Elle s’approcha donc d’Elawin, ou euh, Eliwan. Emilan ? Non merde. Bref. Elle s’approcha de la dame qui avait parlé et demanda doucement :

« Excusez-moi, Damoiselle, merci de votre hospitalité, mais vous ne voulez pas nous indiquer où se trouve la Porte de Transfert la plus proche, plutôt ? »
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26.01.17 19:30
Nouvelle arrivante. Ewilan lui rappelait un peu Tara physiquement ce qui fit sourire la jeune elfe. Mais ce n'était pour le moment pas sa préoccupation première. Myakko aurait tout loisir de rejoindre ses congénères par la suite. Gwendalavir. C'était quand même un poil plus classe qu'Autremonde, qui faisait un peu sidekick des planètes. On avait Batman et Robin, et puis la Terre et Autremonde. Il fallait croire qu'ils étaient tombés à la toute limite du monde civilisé, et que contrairement à leurs planètes, tous les territoires n'étaient pas en relative paix entre eux. Sinon, quel serait l’intérêt d'une citadelle aussi impressionnante? Les hommes cochons, à en croire le semblant de dégoûts qu'elle décela dans ses paroles, ne semblait pas un peuple qu'il était bon de fréquenter.

"Surement trop pour que vous puissiez y répondre avant la tombée de la nuit, on s'en tiendra donc aux bases de la survie. Existe-t-il des règles ou des protocoles qu'il vaudrait mieux éviter d’enfreindre ? Des créatures un poil dangereuses dans le coin? Des plantes ou de la nourriture impropre à la consommation ? (sous entendu, mais pas pour d'autres races) Avez-vous des scientifiques ou quelque chose de ce goût là expert en dimension pour tenter de comprendre ce qu'ils nous arrivent?"

Quelle idée aussi de lui proposer de poser plein de question ? Si cela n'impliquait qu'elle, elle serait déjà en train de se balader dans la ville à tenter de trouver des armes et des substances un peu intéressante pour elle. Il serait tout de même un peu dommage de ne pas ramener un souvenir digne de ce nom de son petit voyage inter dimensionnel. Entendant que le groupe principal allait surement passer les portes, elle demanda mentalement à Spike de les suivre, et le petit écureuil roux sorti de sous son manteau pour se poser sur sa main, le temps qu'elle incante un petit sort sensé le garder au chaud. Il descendit ensuite l'arbre à toute vitesse pour se poster hors de vue et suivre les autres. Myakko, satisfaite, se tourna vers Alex :

"Si t'as l'habitude de ce genre de voyage, comment tu t'en sors d'habitude? Peut-être que le procédé qui nous a amené ici te dit quelque chose? "

Elle n'avait trop espoir de toute façon. La maître assassin n'était pas formée pour gérer ce style d'incident, mais s'il y avait bien une chose dont elle était certaine, c'est que s'ils étaient nombreux à avoir été transporté depuis Autremonde (et pas forcement ici, avec eux), cela aura surement attiré l'attention des autorités Omoisiennes. Avec de la chance, ils parviendraient à les tirer d'ici. Dans le cas contraire, il allait lui falloir apprendre assez vite à se fondre dans ce nouveau monde, qui avait surement plus de charme une fois dans un endroit plus chaud.
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Mitsuki Shiruba
Invité



27.01.17 21:51
Présentation:


  Je venais tout juste de m'endormir quand je fût catapulté dans ce monde. Pendant un court instant, le fou espoir d'être de retour sur Terre avait étreins mon cœur. Les couleurs n'étaient pas criardes comme sur Autre-monde, l'ambiance générale était différente, pas les mêmes odeurs. Mais c'était sans compter sur ma malchance légendaire.
J'avais atterri dans un sous-bois sombre et glacial, loin de la forêt au climat doux où j'étais quelques minutes plus tôt. Du coup, en t-shirt par ce froid, j'étais déjà glacé jusqu'aux os. Sans perdre une précieuse seconde de plus, je tirais un pull d'une de mes poches. Puis un second. Puis une écharpe aussi, ce serait idiot de s'enrhumer. Oh, et des gants, je n'aime pas avoir les doigts qui tombent congelés !

  Maintenant
que j'étais emmitouflé dans quinze couches de vêtements, je pouvais prendre le temps de m'inquiéter d'où je me trouvais. Étudiant les alentours, je ne voyais rien d'utile ni intéressant. Hélas. Je commençais à paniquer lorsqu'une voix se fit entendre, au loin, elle semblait féminine. Je me tapis au sol, ayant pris l'habitude de partir du fait que tout le monde veut te tuer/boulotter/voler/transformer, non-désireux de me faire découvrir. Bientôt, plusieurs autres voix s'élevèrent créant un léger brouhaha. Curieux, je me rapprochais du groupe, ils étaient une dizaine, discutant avec enthousiasme.
J'étais encore dubitatif quant au fait de les rejoindre lorsqu'un éclair bleu attira mon regard. Laara ! Enfin une personne que je connaissais ! Bon, à vrai dire, j'en connaissais peut-être d'autre, mais j'étais un peu loin pour les voir. Alors que laara avec ses tresses bleues, elle était assez immanquable. Un bruit assez inquiétant dans mon dos fini de me convaincre. Rejoindre les autres ? Très bonne idée !
Ils s’apprêtaient à rentrer par les portes d'un forteresse après avoir était interpellé par plusieurs personnes. Tout à mon stress de me faire laisser à la porte et manger par la bestiole dans les bois, je n'avais écouté qu'une très petite partie de la conversation. Gwendalaivir, les marches de la nigth watche, l'Empire d'Alvarin et le pays des cochons et des liches, bref, des trucs digne du warp.

  Au petit trot, j'arrivais devant le groupe, ayant retenu l'envie de hurler de ne pas m'abandonner à une mort certaine, après tout, ce n’était pas très classe ! Je résistais également à me jeter sur Laara. J'avais envie d'un câlin et de savoir qu'elle pourrait me protéger. Quoi ? Comment ça c'est l'inverse normalement ? Et bah non, je suis contre le sexisme moi ! Les femmes peuvent protéger les hommes. Surtout des grosses bêtes dans des bois inconnus.
Bref, ne sachant trop quoi dire ou faire, j'improvisais complètement :

- Euh, salut ! J'suis Mitsuki et j'suis complètement paumé et j'suis avec la demoiselle aux cheveux bleus !

  Le tout avec un magnifique sourire de débile, innocent, gentil qui ne vous veux pas de mal et donc vous allez le laisser rentrer au chaud. Tout en m'approchant de Laara, je jetais un coup d’œil aux visages des autres membres du groupe, il ne me semblait reconnaître personne d'autre. Sauf peut-être la jeune fille à la mèche blanche, mais sans pour autant savoir qui elle était.
Maintenant que j'avais un point d'ancrage connu, je commençais à réellement écouter la conversation, question de survie.
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Laara
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30.01.17 20:45
Bon okay, j'aime bien la famille impériale hein, j'ai rien contre eux ils sont mignons, mais bon de là à ce que la petite héritière se prenne pour ma pote y'a des limites. Oui en effet, on s'est vaguement amusées toutes les deux à choper un bééé (1) qui valait plus que son poids en crédits-mus (2), mais bon j'm'en rappelais plus moi. Et puis d'où tous ces gens c'est ses potes ? Je suis certaine qu'elle en connait même pas le quart. Brolk (3) c'te famille, ils pensent que tout le monde les aime !
Je décide donc d'écouter d'une oreille distraite son petit discours tout en jonglant avec ma hache et en lorgnant les Frontaliers d'un air narquois. Soudainement j'entends une autre voix, différente, et j'observe la nouvelle venue. Bon on dirait qu'elle a envie de faire ami-ami, je suis presque déçue. Sur AutreMonde on se serait déjà tous étripés : cela me conforte dans mon idée qu'on a vraiment changé de planète. Ma méfiance s'éveille alors (et mon enthousiasme aussi) lorsqu'elle nous propose d'entrer. Oh ça c'est un piège autremondien tout craché, où sont les pièges avec des pieux, ou les sorts cachés qui nous agressent ? Le problème c'est que mes sens lupins n'ont pas détecté de mensonges lorsqu'elle a affirmée être intéressée, du coup ça veut dire qu'a priori elle a pas l'intention de nous agresser. Ou alors elle sait bien mentir et il reste un petit espoir de baston.
Bon et c'est là que notre plante verte préférée entre en action, et demande à ce qu'on nous amène à une porte de Transfert (4). Bon super, on aurait presque pu penser que l'aspirateur avait sélectionné les autremondiens selon un critère précis ; bah on est sûrs que c'est pas celui de l'intelligence. Wesh t'as l'impression qu'ils ont une porte de Transfert ces arriérés ?! Enfin bon, on va pas relever, c'est bien trop désespérant. Observons plutôt la réaction desdits arriérés face à la stupidité.
Soudainement, j'entends une voix familière, que j'ai pris l'habitude de chercher à repérer régulièrement, vu le potentiel d'égarement de ladite voix familière : mon petit demi-elfe ! Bon l'aspirateur a pas choisi le filtre de l'instinct de survie, raillons cette possibilité également.
Je retourne vers le groupe en abaissant ma hache (histoire de pas terrifier Mitsu en arrivant le pauvre), et saute sur la touffe argentée, l'air ravi :
- Mitsu ! Je suis contente que tu te sois fait aspirer aussi, je pensais justement à toi (sisi xD)et je me demandais ce que tu allais devenir dans cette montagne lancovienne à la recherche de notre plante ! Je contemple un instant mon petit elfe, limite interloquée : Eh beh, même aux montagnes du Tador t'étais pas aussi couvert, t'es frileux ?
J'sais pas, moi j'ai pas senti, je suis toujours avec ma tenue habituelle (clique), mais bon je suis un peu protégée par le chauffage interne loup-garoutien. Et j'ai horreur de cacher mon sublime corps. Enfin bref, je suis contente qu'il soit là, comme ça je peux le surveiller. Et puis ça m'aurait énervé qu'il trouve la super plante sans moi.

(1) Une sorte de mouton.
(2) Monnaie d'AutreMonde
(3) Juron autremondien
(4) Portail de téléportation qui sert de transport express
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Nestor
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02.02.17 12:28


Les questions fusaient de tous les côtés, l’une parlait de Porte de Transfert, l’autre cherchait des informations sur des protocoles à suivre ou monstres à éviter. Il va falloir clamer le jeu les amis. Ewilan étudia d’un coin d’œil les personnes les plus proches d’elles, la Mara semblait la suivre à l’intérieur. L’Alavirienne allait répondre à toutes les questions, dans l’ordre mais aussi calmement. Une fois installé dans la grande salle le petit groupe se séparera en pleins de petits comités, attentifs à ce que la jeune femme aux yeux violets allait raconter.

«  Pour vous répondre : non, il n’y a pas de Porte de Transfert dans les environs, je dois même vous avouer que je n’ai aucune idée de ce que ça pourrait bien être. »

Ewilan lut la déception et l’angoisse sur plusieurs visages, si c’était leur seul moyen de rentrer chez eux la Dessinatrice comprenait bien qu’ils n’étaient pas forcément heureux de savoir que ça n’existait ici.

« Concernant les coutumes et monstres à éviter … tant que vous restez dans la Citadelle vous aurez rien à craindre, évitez juste de froisser l’honneur des Frontalier, un duel n’arrangerait pas les choses ! »  Prononçant ces mots Camille ne put s’empêcher de songer au duel auquel elle fut confronté quelques années auparavant.

« Nous sommes dans un monde en paix, du moins Gwendalavir est construit sur des bases diplomatiques avec les peuples y vivant. Le seul bémol sont les Raïs, ce sont des … êtres humanoïdes, sans grande intelligence et qui ressemblent plus ou moins à des guerriers cochons. »

Ewilan n’avait pas le temps de s’étendre sur le sujet, il fallait prévenir l’Empereur de l’arrivée de ces invités et surtout les aider à rentrer chez eux. À son souvenir débouler dans un monde inconnu n’est pas une sensation agréable.

« Écoutez je pourrais vous parlez des heures du monde qui est le mien, comme je suis sûre qu’à l’inverse vous pourriez me parler des heures d’AutreMonde. Mais le temps presse et je ne suis pas du genre à laisser des personnes se débrouiller seules dans un monde inconnu ! »

Ewilan semblait avoir capter l’attention de la foule.

« Si vous accepter mon aide j’ai deux propositions à vous faire. Vous êtes trop nombreux pour que tout ce monde reste au même endroit, je vais donc emmener un petit groupe d’entre vous à Al-Jeit, la capitale de Gwendalavir. Nous y rencontrerons Sil’Afian notre Empereur, et profiterons de notre passage pour nous renseigner sur votre problème afin de définir la source de vos ennuis et envisager une solution. »

La Dessinatrice comprenait que demander à des étrangers, assez déboussolés, de faire confiance à une parfaite inconnue n’était pas forcément chose évidente. Mais Ewilan ne voyait pas d’autre issue, il lui fallait l’aide de Sil’Afian et de ses parents pour résoudre ce problème.

« Concernant l’autre groupe, qui sera composé de la majorité d’entre-vous,  je ne vois que la solution de rester ici et attendre. Maintenant je dois vous avertir, nous sommes dans une période difficile et sombre, le Chaos prend sa revanche, les brigands envahissent les routes et les Raïs profitent de notre instabilité pour frapper … Dans les montagnes rien est sûr et la survie est un art ! Une expédition est prévue, connaissant les Frontaliers ils ne laisseront jamais des inconnus dans la Citadelle, vous allez devoir les accompagner. Peut-être vous y trouverez des réponses concernant votre problème ? »

« Si vous accepter mon aide à vous de définir qui va où! »

Même si les inconnus semblèrent méfiants, 2 groupes se formèrent rapidement. À Camille de jouer maintenant !
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Myya Liandra
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Mon personnage
Sexe et âge: Faëlle de 26 ans
Aptitudes: Archère hors pair ; excellente grimpeuse et fervente adoratrice de la salade de champignons!
Myya Liandra
Faël



02.02.17 12:41
https://ewilan.forumactif.fr/t3125-memoires-d-une-faelle-myya-lia
HRP : Voilà ce premier RP est fini, vu votre nombre nous préférons faire un RP divisé.
Le premier groupe qui m’accompagnera (enfin accompagnera Ewilan) à la capitale aura l’occasion de découvrir Al-Jeit, rencontrer l'Empereur et notre but sera de trouver la source du problème et une solution.
Le second groupe partira en raid dans les montagnes avec les Frontaliers, l’idée première serait une sorte de voyage basique pour vérifier que les routes sont sûres puis vous y rencontrer une baston et après vous suivez la trace des méchants et tout.
Ça aboutira au final à un RP commun pour régler tout avec une baston finale et vous renvoyer chez vous, mais d’ici là on a le temps et des surprises nous attendent :P


Je post donc ci-dessous les liens des deux RPs :

Al-Jeit : https://ewilan.forumactif.fr/t2945-al-jeit-tara-duncan-suite
→ participera à ce RP : Ewilan, Sil’Afian

Baston dans les montagne : https://ewilan.forumactif.fr/t2946-marches-du-nord-tara-duncan-suite
→ Stromer, Elcane, Luned (?) et Kem, un PNJ Frontalier (joué par Kilian Del'Kairon)
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