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Rencontre [pv chevalier : Garrus + ... ]
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Neleam
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Neleam
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27.12.11 21:58
https://ewilan.forumactif.fr/t1995-neleam-une-femme-de-legende
Neleam profita de son élan qui avait plaquée Enola au sol pour rouler et se relever immédiatement. Elle allait s'occuper de l'autre. Juste pour briser sa "supériorité", qu'il commence à douter. Elle savait les hommes qui combattaient à ses côtés, capables de lui régler son affaire, mais elle devait intervenir, accélérer les choses. Elle voulait être partout et insaisissable. Elle esquiva une attaque et passa sous son bras, de manière à pouvoir frôler son flan de sa lame. Le guerrier réagit immédiatement, refermant la brèche que Neleam venait d’apercevoir. il était rapide. La jeune femme se tassa,feinta à droite puis mit tout son poids sur le pied droit de son adversaire, celui-ci fit surpris et tenta de la faucher mais elle avait pénétré sa surface vitale et sa lame ne pouvait l'atteindre. Elle releva la tête, heurtant violemment le menton du chevalier, et en profita pour l’assommer proprement. Puis elle se faufila, quittant l'agitation centrale.

Cependant son plan ne s'était pas déroulé comme elle l'escomptait. Elle n'avait pas pris en compte que Garrus connaissait ses hommes. Il avait repéré le trésor car elle remarqua son attention focalisée sur un point, se détachant des combats qu'il menait. La jeune femme observa alors les environs.
Il lui fallait anticiper la réaction de Garrus. Il ramènerait le butin quelque part. Il y avait nécessairement une personne qui l'attendait. Qui lui assurerait sa protection. Il lui fallait trouver cet endroit. Et avant que le chevalier n'y arrive. Elle pourrait ainsi récupérer le butin qu'il venait de dérober.

Elle s'élança et entreprit d'escalader un mur en piteux état. Certains de ses hommes
(4 pour être précis) étaient déjà installés ici, à la recherche d'attaquants. Ils finirent par en débusquer un et entreprirent de le combattre. A trois contre un (le quatrième était trop loin et il mettrait un peu de temps avant d'arriver) ils devraient s'en sortir victorieux. Neleam vit au sol, un autre chevalier chargé de l'attaque hors de combat en plus de celui dont elle s'&était occupée.
Et une rouquine tenace. Neleam soupira. Elle pensait qu'Enola avait été mise hors d'état de nuire assez rapidement, mais il s'avérait qu'elle ne se débrouillait pas mal. Pas mal du tout même. Elle prit une poignée de secondes à observer la nouvelle venue. une recrue de bon niveau, qui méritait sa place parmi eux.
Et il restait aussi Garrus et son amie.
La guerrière avait remarqué le regard que portait le jeune homme sur cette fille. Et les autres avaient fournis des rumeurs. Elle allait vite les vérifier. Elle vit que ses hommes au sol se hâtaient de poursuivre une silhouette qui entra rapidement dans un bâtiments. Elle sourit.
Garrus.

Neleam repéra le bâtiment en question et y entra par derrière, de façon à surprendre la personne qui allait protéger Garrus de ses poursuivants de l'arène. Elle se laissa glisser le long du toit jusqu'à un petit balcon d'un édifice voisin.La rue en contre-bas était toujours peu fréquentée. Heureusement pour eux. Elle ne désirait pas ameuter toute la population.

Une petite ouverture lui permis d'accéder à une sale plongée dans la pénombre , donnant sur un escalier d'où provenait des bruits de courses refrénées. Neleam sourit lorsqu'elle vit, tapie dans l'ombre la silhouette qu'elle cherchait. Arc bandé. La flèche parti. Sifflante.

Neleam cru un instant avoir été repérée mais le trait fila vers l'escalier où arrivaient ses chevaliers. Et Garrus. Se dernier ne regarda pas la pièce et se retourna brusquement, bousculant les soldats qui dégringolèrent. Neleam en profita pour se jeter sur l’autre femme, qui avait déjà retendu sa corde, prête à tirer. Mais comme avertie par un sixième sens elle évita le sabre de Neleam et se mit en garde. Garrus se retournait.
Il lui fallait en finir. Rapidement.
Neleam lança son sabre de façon à le planter devant Garrus, pour se laisser un peu plus de répits. Tout petit peu plus. Mais suffisant. Cet acte lui permis de surprendre son adversaire, de briser la distance car l'autre avait esquivé le sabre, pensant qu'il lui était destiné, se retrouvant près d'un mur. Neleam continua dans son élan et se rapprocha de sa cible. Acculée. Un geste fluide. Première main, nue parée. Mais avant que Karliah n'ai pu riposter son autre main lui attrapa les cheveux, à leur base et la fit pivoter.
L'action avait duré moins d'une seconde et Neleam se retrouvait face à Garrus (qui avait réussit à dérober le butin qu'elle était supposée protéger, de sa vie s'il le fallait). Avec entre eux, une de ses lames sous la gorge, Karliah.


- C'est finit Garrus.
Il avait le choix. La fille ou le butin. Le moindre geste ambigüe et elle "tuerait" la fille. Façon de parler, elle s'arrangerait juste pour la rendre inconsciente si cette dernière refusait de "jouer la morte".

Des bruits de pas et d'armures retentirent soudain de la rue. Des voix leur parvinrent et Neleam senti les ennuis arriver. Des gardes. Que venaient-ils faire là ?
Des chevaliers étaient dans l'arène et réaliseraient un premier contact avec ces "intrus". Neleam espéraient qu'ils venaient passivement. Mais rien n'était moins sur.



[Garrus, tu réponds, et ensuite ce sera à Enola]
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Garrus Auraya
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Garrus Auraya
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02.01.12 16:52
Tout avait fonctionné à merveille. Jusqu'à ce qu'une inconnue supplémentaire entre dans l'équation. Si la cheftaine l'avait choisi comme adversaire, plutôt que l'archère, ils s'en seraient sortis. Cependant, ses autres attaquants étaient retenus en bas, et la nouvelle recrue avait été mise hors jeu. Ou du moins, le choc qu'elle avait dû encaisser n'allait pas la laisser insensible. Les autres défenseurs allaient rapliquer d'un instant à l'autre, et les cerner. S'il n'agissait pas assez vite, tous ses efforts demeureraient vains. L'ennemi avait les cartes en main. Pas le butin.

- C'est fini Garrus. La fille ou le butin.

La fille ou le butin. Une simple embuscade ne méritait pas de pertes humaines. Mais là... Il comptait bien mener sa mission à terme. Il y avait forcément une solution. Il avait formé ce groupuscule de guerriers pour la simple raison que chacun pouvait oeuvrer en solo. La jeune femme cherchait sûrement à voir où se stoppaient leurs limites. Il allait lui montrer. Cette idée était franchement folle, mais s'il s'en tenait à la stratégie, jamais le plein potentiel de ses hommes n'allait être exploité.
Sans faire un pas, il adressa à Neleam un franc sourir. Mi-désolé, mi-amusé. Elle ne le vit pas, mais Karliah faisait exactement la même chose. Au moindre pas, Karliah allait tomber au sol, frappée par Neleam. Seul l'air allait être frappé.
La jeune archère était vive. Certes, elle s'était laissée pièger par la technique fluide de sa supérieur, mais à cet instant, peu lui importait. Elle n'allait pas se battre, ni même la repousser. Le coup allait bientôt partir, et elle devait être parfaitement synchronisée pour le suivre, l'accueillir, puis le retourner contre son adversaire.
Malgré son apparence amusée, le jeune homme était axieux. Allait-elle en être capable ? Elle avait encore quelques lames sur elle, pour retourner le piège sur son créateur. Mais maintenir la pression n'allait pas être chose aisée. La tête pleine de doute, il s'élança. Vers le vide. Vers le son qu'émettait les armures des gardes en faction, qui venaient intervenir dans leur petit jeu. Une trentaine de mètres le séparait du sol. Vingt. Dix. La lutte en hauteur était silencieuse. Il n'avait aucun moyen de connaître l'issue de ce combat. Il atterrit presque doucement sur un garde, qui avait à présent la respiration bloquée. Le pauvre avait le plexus enfoncé. Sans attendre, il s'élança. Vers la sortie. Il vit alors que ses hommes avaient eux aussi perdu leur combat. En effet un groupe de guerriers courut vers lui, épée, lances, haches brandies. Il fut vite encerclé. Le jeune homme ne sortit pas d'armes. Il se contenta de sourire, à tous les soldats.


- C'est maintenant que vous y parvenez ? Maintenant que je suis seul, maintenant que je suis fatigué...
Son sourire se renforça à cette remarque. Il n'était pas fatigué le moins du monde. Maintenant que... Vous avez perdu votre chef !

En priant intérieurement, il désigna d'une main gantée le toit où deux femmes étaient censées s'affronter.
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Neleam
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Neleam
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17.02.12 23:32
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Garrus s'arrêta un court instant, comme surpris (oui il pouvait l'être) mais se ressaisit presque immédiatement. Il lui adressa un drôle de sourire, qu'elle ne sut décrypter, puis respira.
Une fraction de seconde plus tard il avait bougé. Neleam s'y attendait et voulu "tuer" son otage mais elle ne rencontra que le vide. Elle ne prit pas le temps de chercher sa prisonnière du regard, et se laissa tomber en avant, dans la direction de Garrus.
Elle avait plus ou moins anticipé, et prévu de se jeter sur lui. Sauf qu'il n'était plus là.
Elle n'aurait pas bougé, elle aurait été perforée par deux lames de son "otage" qui était libre. Mais Neleam se moquait de cette fille.
Elle hésita un instant à la combattre puis préféra s'occuper de Garrus.
Il avait le butin.

Elle se laissa glisser sur le sol (poussiéreux) jusqu'au trou ou venait de disparaitre Garrus. Karliah, se remettait déjà en garde, se préparant mentalement à se jeter sur Neleam. Elle ne s'attendait pas à ce qu'elle disparaisse par le même chemin que son coéquipier (qui était peut-être plus qu'un coéquipier...).

La guerrière chuta la tête la première dans la cage d'escalier, crocheta une rambarde pour se rattraper, se tordit violemment le bras et son dos heurta la pierre dure. Mais elle réussi tout de même à s'arrêter à un étage. Elle se recula, de façon à n’être vue ni d'en bas, ni d'en haut, et réfléchit. Garrus parlait, elle entendait le son de sa voix. Neleam elle était silencieuse. Elle n'était plus le chevalier qui vociférait et tapait dans le tas, mais celui, silencieux comme la mort, qui allait faire son devoir.
Elle vit Karliah descendre par le même chemin que son chef, mais plus lentement, en contrôlant parfaitement sa "chute", qui ressemblait plutôt à une descente tranquille.
Neleam en profita pour se jeter sur elle.

Finalement elle s'occuperait de Garrus plus tard. Il devait avoir du fil à retordre, et le principal était qu'il ne fuit pas avec le butin.

Karliah ne s'était pas laissée surprendre et tentait déjà de la poignarder, laissant son instinct reprendre le dessus. Neleam lui prit le poignet mais l'autre se dégagea immédiatement. Elle savait se battre. Et bien.
Neleam la jaugea, toujours immobile, tandis que Karliah s'était relevée, et lui faisait face, en garde. Elle se demanda comment la surprendre. En fait, comment la battre rapidement. Elle commençait à en avoir marre, elle n'était pas patiente du tout, mais pour le moment il n'y avait aucun trou dans la garde de son adversaire. Neleam prit une position qu'elle n'avait jamais expérimentée, à quatre pattes. Elle se prépara à esquiver l'attaque ennemie, qui n'allait tarder, mais avec ses bras, ses jambes seraient ses armes.
Karliah attaqua. Et toucha. Neleam avait fait ce qu'elle voulait, mais avait été touché, une estafilade, lui barrait la cuisse. Elle avait esquivé, mais Karliah. avait été plus rapide, et en avait profité pour l'attaquer. La blessure était superficielle, et ne touchait pas le muscle. Mais Karliah l'ignorait. Neleam se releva, la méthode "normale" était plus efficace. Elle décida de feinter, et tendit sa cuisse blessée, pour faire croire à une blessure plus profonde. Moins d'une seconde plus tard, Karliah. S’élançait, feintant comme l'avait espéré Neleam. Le temps qu'elle ne réalise que c'était un piège, Neleam lui avait attrapé le poignet, solidement cette fois, enchainant une clef de bras, se faufilant sous elle, puis lui appliqua la lame sur la gorge. Elle avait gagné.

Elle lui murmura à l'oreille un
"Game Over" avant de se dépêcher de descendre dans l'arène.

Garrus se battait vaillamment mais ses hommes à elle faisaient n'importe quoi. Ils attaquaient sans y croire, ou stupidement, les yeux fermés
(façon de parler bien sur). Neleam prit la parole d'une voix dure.

- Bon vous allez vous bouger la graisse les Gars ?! Il est seul, vous étiez une petite armée
(vraiment petite, j’en conviens), je pense qu'il est temps que vous arrêtiez de vous ridiculiser.

Ce fut comme un coup de fouet et ses hommes, qui repartirent plus vaillants. Garrus n'avait pas fait l'erreur de se retourner pour lui jeter un regard, à son grand regret, mais restait concentré dans son combat. Elle en profita pour l'observer. Sa technique était bonne, quoi qu'un peu rigide à son gout, ça manquait d'enjolivement, de ... folie, d’originalité. On voyait un guerrier, mais il pouvait tout aussi bien être de la légion noir par sa manière de se battre. Efficace peut-être mais pour elle il manquait quand même un petit quelque chose...
Elle soupira.
Elle chipotait vraiment pour rien... Mais c'était le détail qui faisait la guilde, c'était presque que des combats de parade qu'ils faisaient, il fallait être impressionnant, grandiloquent, pour impressionner les gens, et pas spécialement rapide et efficace. Bien entendu c'est toujours utile, mais devant un public ce n'est pas le mieux...

Elle remarqua soudain des soldats entrer dans leur arène. Certains chevaliers se portèrent à leur rencontre, tentant de stopper leur progression de façon à ne pas trop déranger le jeu en court, mais Neleam quitta son poste, laissant Garrus se débrouiller seul. Elle oublia le butin, elle savait qu'elle le récupèrerait. Ou pas. Mais elle avait d’autres soucis en tête. Et elle faisait confiance à ses hommes. Qu'elle ne connaissait pas.

Le chef de la garde, du moins celui qui avait l'air d'être à la tête de cette petite troupe pleine de ferraille prit la parole. Il parla. Beaucoup. Trop. Neleam l'avait écouté poliment jusqu’à
«sont garants de droits afin d’éviter les nuisances parasites et ainsi produire une … ». Elle décida de l’interrompre.

- Tout d’abord Bonjour. Navrée de t’interrompre, mais je suis Neleam, chef des Chevaliers. J’ai d’autres choses à faire, donc si tu pouvais abréger et en venir directement au fait ça serait bien.


Elle lui sourit, mais ses yeux restaient de marbres, glaciaux. Le gardes ne devait pas apprécier qu’on l’interrompe, ce que Neleam comprenait parfaitement, mais en plus elle l’avait tutoyé, ce qui avait du l’ébouriffer. Elle ignorait qui était cet homme et son grade, mais il était hors de question qu’elle lui dise vous. Cependant le regard de la guerrière et ses hommes bourrus derrière eurent raison de lui et il s’exécuta.


- Je suis
durant un bref instant Neleam cru qu’il allait dire Bjorn Wil’Wayard, Selesh Vil’Truck (aha ! panne d’idée quand tu nous tiens), chef des gardes de la ville. On a été mis au courant de vos combats et aussi d’une attaque massive de bandits au nord. Vous feriez mieux d’aller vous défouler là-bas au lieu d’embêter les habitants du quartier avec vos simulations.

Neleam le regarda d’un air blasé. Elle n’appréciait pas trop la critique du garde, mais ne réagit pas.


- On gagne quoi ?


Elle espérait que le garde répondrait rapidement car elle comptait bien y aller et qu’une armée de dessinateurs et autre guerriers en feront de même et qu’elle voulait sa part. A sa grande surprise le garde lui répondit immédiatement.

- Notre reconnaissance.


Le garde ponctua le tout d’un sourire moqueur, savourant sa répartie, et d’avoir cloué le bec à cette peste qui était à la tête des chevaliers, puis fit demi-tour.
(De la jalousie à l’état pur Rencontre [pv chevalier : Garrus + ... ] - Page 3 513170 )
Neleam le regarda, hésitant sur sa réaction à adopter puis éclata de rire. 1-0 pour lui.
Selesh se retourna, et lui jeta un coup d’œil surpris avant de poursuivre son chemin, ses gardes à sa suite.


Neleam se tourna vers ses hommes et leur sourit. Un bref signe de tête et tous ceux présents s’élancèrent en hurlant, heureux d’aller taper du bandit.
La guerrière parti prévenir les autres chevaliers qui n’avaient pas assistés à la rencontre.




u veux en faire un autre, tu sais où me trouver ;) Enola si tu repasses par ici.. désolé d'avoir continué/fini sans toi, réponds et si tu veux on pourra s'en faire un autre]
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Garrus Auraya
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Garrus Auraya
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24.02.12 20:29
Après son saut extrêmement risqué, le guerrier avait longuement combattu contre ses propres hommes. Il avait enchaîné les coups à la vitesse de l'éclair, sans laisser à ses soldats le moindre répit. Aucun ne suivait la cadence, et présentaient de trop nombreuses failles dans leur garde. Heureusement pour eux, Garrus n'avait pas décidé de faire couler le sang : il arrivait parfois, lorsque les colosses n'étaient pas assez efficaces aux yeux du meneur, que celui-ci les sanctionne sévèrement en faisant d'eux ses sacs de sable, où il frappait dedans de toutes ses forces, évidemment, à l'exception de quelques cas rares, aucun ne parvenait à l'arrêter dans sa furie. Puis, Garrus allait s'enfermer dans sa chambre jusqu'au lendemain matin, d'où il revenait, calmé et courbaturé. Ce cas de figure ne se présentait qu'exceptionnellement, et les chevaliers se souviennent encore de la dernière crise de leur chef.
Ou plutôt de leur ancien chef.

L'apparent supérieur du garde désormais blessé s'avança, raide comme un piquet, et débita un flot de parole qui énerva visiblement la cheftaine. Il fut stoppé net dans son élan par cette dernière, et une courte joute verbale s'entama. Étrangement, Garrus n'intervint pas, bien qu'il brûlait d'envie de rappeler au garde scintillant qu'il était bien moins bien gradé que le chevalier, et que manquer de respect à son supérieur hiérarchique pouvait lui coûter cher. En effet, il se contenta de reculer de quelques pas, et d'écoûter, en jetant le sac contenant la récompense contre un mur se tenant à proximité. Il s'appuya contre le même mur et écouta, en nettoyant son épée et ses vêtements de la poussière qui les maculait. Pendant que la donzelle discutait avec le capitaine de la garde - qui était, au vu de son nom, aussi haut placé grâce à son argent et à sa famille, non pas grâce à son talent, contrairement à Garrus - le jeune homme encapuchonné observait le ciel. Celui-ci s'assombrissait. Au même moment, une chose étrange se produisit. Il tendit le doigt et une goutte vint s'y applatir, alors qu'à cet instant le garde expliquait qu'un groupede brigands sévissait dans la région. Jusque là rien d'anormal, si seulement... A cet instant, une lame siffla dans l'air. Une seconde goutte fut coupée en deux avant d'avoir pu toucher le sol. La lame vint se planter dans la clavicule de l'homme dans un craquement sinistre. Du sang gicla dans la direction du tueur, qui n'était déjà plus là. Il avait fait un pas de côté pour dégaîner deux lames, qu'il planta dans les yeux du prétendu chef de la garde. Ses compagnons dégaînèrent à leur tour, pour venger leur chef.

Aux yeux de Neleam, ou encore des autres chevaliers, la scène devait être trouble. Chacun des opposants avait un visage non pas étonné, comme on pourrait s'y attendre, mais plutôt décidé. Ce n'étaient pas des défenseurs de l'ordre, mais en réalité des brigands. Le " chef " était l'un des officiers de la bande de brigands dont il leur avait fait part. C'est par ailleurs la raison pour laquelle il jouait mal son rôle. Il sentait l'alcool, et son visage était tout sauf noble. De plus, il était effronté, contrairement à un capitaine normal qui connait sa place dans l'armée. Sa manière de se déplacer et de parler n'était pas digne d'un officier supérieur. Peu auparavant, il n'avait fait que réciter un texte appris par coeur, à la différence près qu'il n'y mettait aucune conviction. De son perchoir, Garrus avait pu entendre et voir les malandrins revoir leur plan avant d'entrer en scène.

L'encapuchonné laissa son arme plantée à mi-chemin entre l'épaule et la nuque du brigand, pour s'élancer contre les autres. Ils étaient quatre. Un coup de claymore fut évité de justesse par un mouvement du bassin vers la gauche. Garrus répliqua intelligemment mais simplement. C'est à dire en levant sa main pour saisir la mâchoire de son assaillant. Une lame jaillit de son brassard en acier trempé décoré de motifs étranges, semblables à des runes, pour venir pourfendre le crâne de son adversaire en une gerbe de sang. Deux autres le chargèrent, pour finir à ses pieds, une flèche entre les omoplates. Karliah était de la partie, semblait-il. Le dernier tenta de prendre la fuite. Quelques gerriers commencèrent à le traquer, cependant le jeune homme les en dissuada d'un geste de la main. Il se tourna vers la cheftaine des chevaliers, qui l'interrogeait du regard. Il s'avança vers elle.


- C'était un piège, déclara t-il. Ils voulaient nous attirer chez eux, pour éliminer ceux qui les empêche de faire régner leur loi.

Il la laissa assimiler l'information et reprit.

- J'ai déjà eu affaire à eux.

Il croisa les bras un instant en signe de réfléxion et déclara.


- Si on veut les avoir, il faut y aller à deux. Foncer dans le tas avec tous les autres guerriers serait suicidaire. Ils sont nombreux et nous attendent, il sera impossible de les avoir au nombre ou à l'expérience. Si j'ai laissé en vie celui-ci
, dit-il en désignant le vide où se tenait le fuillard quelques instants plus tôt, c'est pour qu'il sonne l'alerte à son camp. Ils s'attendront à une attaque de masse, non pas à une mission d'infiltration.


Il attendit la réponse de la demoiselle en réfléchissant à l'armement nécessaire à l'extérmination de la racaille qui avait tenté de les tuer, ainsi qu'à la tenue qu'il utiliserait dans l'éventualité où la cheftaine lui ferait confiance.
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Neleam
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Neleam
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26.02.12 15:28
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A la grande surprise de Neleam, cela ne s'arrêta pas à comme elle le pensait.

Elle entendit derrière elle un bruit de corps qui s'effondre, de sang qui gicle et de flèches qui sifflent. La guerrière se retourna, sur le qui-vive, arme sortie, puis remarqua qu'il s'agissait de Garrus, qui massacrait les gardes. Neleam rengaina, et s'approcha. Le temps qu'elle arrive, les exécutions étaient finies. Il avait été d'une efficacité impressionnante, et avait utilisé une espèce de lame, cachée.

Elle croisa les bras, et attendit qu'il parle. Elle savait qu'il avait ses raisons, et elle était curieuse de les entendre car ce massacre allait faire jaser, et elle n'avait pas envie d'avoir d'ennuis, ni de polémiques.

- C'était un piège. Ils voulaient nous attirer chez eux, pour éliminer ceux qui les empêche de faire régner leur loi.

Garrus fit une brève pause.
- J'ai déjà eu affaire à eux.
Neleam ne broncha pas, et l'observa. Il disait la vérité. Du moins ce qu'il pensait être la vérité. Si Garrus disait vrai, elle n'avait pas su voir le danger, et elle n'aimait pas ça. Du tout. Elle allait marcher dans une combine qui aurait couté nombre de vies.
Elle avait pourtant l'habitude d'observer ses interlocuteurs, et de chercher leurs vie, leurs intentions, savoir s'ils mentaient... Mais son interlocuteur disait la vérité. Détournée. Mais elle n'avait pas fait attention. Garrus, avait l'habitude de cerner les gens et leurs intentions, car c'était son métier, du moins avant, alors qu'elle, n'était qu'une amateur. Plongée dans ses pensées, ce fut garrus qui l'en sorti.

- Si on veut
les avoir, il faut y aller à deux. Foncer dans le tas avec tous les
autres guerriers serait suicidaire. Ils sont nombreux et nous attendent,
il sera impossible de les avoir au nombre ou à l'expérience. Si j'ai
laissé en vie celui-ci
, dit-il en désignant le vide où se tenait le fuillard quelques instants plus tôt, c'est pour qu'il sonne l'alerte à son camp. Ils s'attendront à une attaque de masse, non pas à une mission d'infiltration.


Neleam l'observa attentivement. Il avait raison et elle devait se ressaisir. Soit ils marchaient dans le sens de leur ennemis, soit, ils se faufilaient sous leur garde. C'était en effet la meilleur solution.
Mais infiltration, sous l’apparence des pseudo gardes ? Elle réfléchit rapidement. Elle serait presque incapable de se battre sous une telle armure, et c'était comme y aller de front, une fois qu'ils seraient découverts, le résultat serait le même. Et le fuyard, avait bien remarqué que tous ses compagnons avaient été tués. Il leur faudrait alors y aller discrètement, et frapper rapidement, tout en restant dans l'ombre.
Elle sourit. Oui ce devrait être faisable.

- Je suis paumée, mais je te suis.

Elle lui avait fait clairement comprendre que lui seul connaissait les cartes, et les règles du jeu, elle ne faisait que l'épauler. mais elle devait certainement mieux connaitre la région, et elle savait où se procurer un armement pour une telle mission.
Elle se tourna vers les autres chevaliers, et avant qu'elle n'ai ouvert la bouche, remarqua que tous étaient déjà en train de s'occuper des cadavres. Elle sourit, prit une bourse qui trainait.

- Je connais un endroit qui pourrait nous armer. Et ceci
, Neleam secoua la bourse bien remplie, devrait résoudre nos problèmes financiers.

Elle partie d'un pas, rapide, pressée d'aller se battre vers la boutique qui l'intéressait. L'extérieur était celui d'un modeste tailleur, mais Neleam savait que ce n'était qu'une façade. Elle entra et le serveur, levant les yeux, la reconnu et les fit rapidement pénétrer, elle et Garrus, dans l'arrière boutique. Sans fenêtre avec une seule bougie, la pièce était plongée dans la pénombre.
Neleam s'installa sur un sofa et fit signe à Garrus d'en faire de même. Un vendeur apparu soudain et commencé à leur déballer toute sorte de choses. Des tenues, en cuir noir, des armes de jet, des grappins, des poisons,... Il y avait là un bel étal d'armes, et Neleam ignorait ce que Garrus avait en tête, mais pour les tenues, elle savait déjà ce qu'il fallait.
Il s'agissait d'un cuir souple, plus sombre que la nuit, avec nombres de poches et lacets afin de pouvoir stocker énormément d'armes. Le tout permettait de garder sa légèreté, mais en même temps, les parties sensibles, bras, genoux, bustes et cou étaient protégées par de fines plaques en acier. L'acier permettait de se protéger de nombreux coups, même si cela ne tiendrait pas devant un bon coup de hache.

Neleam sourit lorsqu'elle senti le cuir sous ses doigts et commença à enfiler la combinaison. Elle tourna le dos à Garrus, se dévêtit puis enfila sa seconde peau, parfaitement ajustée. La guerrière la louait lorsqu'elle avait des missions sensibles, à Al-Jeit, ce qui restait tout de même assez rare. Elle n'avait pas les moyen de l'acheter, car ça coutait une énorme fortune... Mais elle avait réussit à négocier, et pouvait l'emprunter, moyennant finance, bien entendu. Garrus allait pouvoir bénéficier du même traitement.

Lorsqu'elle fut prête, elle s'arma de ses lames habituelles, mis ses couteaux de lancer en place et observa les autres armes proposées, se demandant ce que Garrus allait décider.
Elle se tourna vers lui, et le vit penché, en train de finir de s'habiller. Elle avait un magnifique plan sur son arrière-train, et ne put empêcher son esprit de dériver... Elle avait réussit à cesser de le reluquer, dans le feu de l'action, mais là, ... Elle se mordit les lèvres, et ce fut le moment que choisit Garrus pour se retourner. Neleam lui fit un grand sourire, qu'elle-même ne savait comment interpréter, et attendit la suite.
C'était lui qui prenait la tête.

Une pensée vint, qu'elle chassa rapidement. Elle serait derrière... mmm...

...
Pourquoi de telles idées ?! Pourquoi cet fixation sur cet homme alors qu'elle avait l'habitude de bosser avec plein d'autres ..?! Peut-être parce qu'en plus d'être mignon il avait un tête... de joueur. Soudain elle sut. Parce qu'elle faisait toujours ce genre de jeu, mais Garrus n'avait pas rougit. Elle qui adorait voir les gens s'empourprer de gêne, n'avait pas réussit avec lui. C'était une mise au défi ! Et comme toujours qui dit défi, dit persévérance, voir entêtement. Oui elle y arriverait. Elle se le promettait.
Elle n'abandonnerait pas...

Elle eu une triste pensée pour Garrus... Il n'avait aucune idée de ce qui allait lui arriver.
Mais elle ne dévierait pas de leur mission, c'était le principal.
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Garrus Auraya
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Garrus Auraya
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26.02.12 23:17
Devant ses yeux s'étalait une multitude d'armes et armures en tous genres. Allant de l'épine de fer à la double hache de bataille d'ébène, en passant par différents arcs et arbalètes aux formes et tailles différentes accompagnés de leurs projectiles sombres et discrets. Rapidement, l'homme qui avait accueilli le duo de combattants revint avec aux bras une paire de tenues qui semblaient... moulantes. Trop moulantes. De la largeur et l'espace Garrus passait aux vêtements moulants. C'était la guerrière qui allait être heureuse. D'un oeil expérimenté, le chevalier examina la tenue. Elle était couleur d'une nuit sans lune ni étoiles, et possédait de minces bandes d'acier lisse qui permettait de stopper, à condition de maîtriser la technique, une épée trop ambitieuse. Invisibles, de nombreux creux dans la tenue permettaient un stockage très ample d'instruments mortels, ce qui plut au jeune homme. Des lanières de cuir sombre offraient la possibilité d'y ranger des armes, coupantes pour la plupart, ainsi que de se mouvoir avec aisance. Une tenue pratique, parfaite pour la mission à venir. Cependant Garrus avait une idée. Il pouvait toujours la réaliser, mais le style des vêtements au vent n'y serait pas. De plus, s'ils s'accaparaient la grâce et l'élégance propre aux marchombres, ils allaient avoir des ennuis. Le guerrier se détourna de ses songes pour retirer ses vêtements clairs. Il entendit, au même rythme que ses propres habits, ceux de la jeune femme tomber au sol. Cela attira son regard, et il ne fut pas déçu du spectacle.

Il détourna bien vite les yeux, un sourire aux lèvres. La cheftaine cachait bien son " jeu ".

Il termina de lacer ses bottes pour se redresser et fermer sa veste sombre, qui donnait actuellement un joli spectacle sur son torse. C'est à cet instant qu'il capta un regard presque gourmand de la part de la demoiselle. Un nouveau sourire en coin vint se dresser sur ses lèvres en guise de provocation. Oeil pour oeil, dent pour dent. Il ferma donc le haut de sa tenue, qui vint parfaitement adopter la forme de son corps, cependant les nombreux regards envieux de la belle jeune femme lui laissaient entendre qu'il ne devait pas tarder à donner à cette dernière une occupation autre que le reluquage de guerrier.
Garrus alla s'entretenir avec le marchand pour quelques produits spéciaux, qui allaient être utiles pour l'extermination de la racaille et, pendant que le commerçant allait satisfaire les besoins en armement du chevalier, celui-ci s'avança vers la table en bois, qui accueillait de nombreuses armes. Il examina également les râteliers qui présentaient divers sabres, faux et masses d'arme. Le jeune homme fit rapidement son choix.

Deux arbalètes étaient fixées dans son dos, avec un seul projectile chacune. Leur embout était recouvert d'une substance gélatineuse et grisâtre. Peu le savent, mais si cette même substance entre en contact avec le sang humain, il est impossible d'en échapper. Ce genre d'élixir est bien sûr illégal à la vente, et extrêment rare. Il est de plus très coûteux car il nécessite un alliage d'ingrédients provenants de la terre, et de gwendalavir. Un an de salaire du guerrier venait de passer entre les mains du marchand, ce qui constitue une quantité astronomique, bien entendu. Sur les bottes du chevalier, qui avait désormais une apparence d'assassin, étaient fixés des flacons noirs, positionnés à l'envers. De l'argent passa une fois encore dans les mains de l'homme. Pour le reste, Garrus avait fait dans la banalité. Un grappin était enroulé autour de son épaule, passant devant son torse sans le cacher - une fois encore, pour le plus grand plaisir de la jeune femme - et quelques manches de couteaux de lancer pouvaient être aperçus par un oeil averti sur sa cuisse gauche, ou encore sur sa ceinture. Un fourreau dépassait de son dos, accessible très facilement, aussi bien par sa compagne d'aventure que par le chevalier lui même. Une arme de secours, plus petite que les autres, mais tout aussi efficace. Ce sabre pourrait bien leur sauver la vie, au cas où la situation tournerait au vinaigre. Et pour conclure, il saisit l'épée qui l'avait suivi depuis le début de sa carrière.
Son manche, ainsi que sa lame, étaient argentés. Des runes, à peine visibles, peuplaient le centre de la longue lame, tout en longueur. Pas d'or ni de joyaux sur cette arme. Cela n'était pas nécessaire. Elle était bien plus imposante que l'épée d'un roi, et pourtant plus simple. Elle était bien plus assoiffée de sang que l'épée d'un assassin, et pourtant moins menaçante. D'une manière théâtrale mais parfaitement sérieuse, Garrus présenta, en mettant la pointe de l'épée sous le menton de Neleam.


- Sebelia.
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Neleam
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28.02.12 23:16
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Neleam loucha sur ce que Garrus lui mettait sous la gorge. Il avait effectué un mouvement rapide avec son épée et maintenant la lui présentait.

- Sebelia.


Neleam haussa un sourcil, l'observa attentivement, notant les traces de batailles, les gravures au sens inconnu pour la guerrière, sa beauté simple, son tranchant effilé, sa garde toute aussi argentée que sa lame...


- Ravie de faire sa connaissance, par contre, je préfèrerais ne pas finir en steack tartare, alors si tu pouvais l'éloigner de ma gorge, ça me plairait assez.

Ce disant la demoiselle avait repoussé la lame du bout des doigts, et s'adressait à la lame.

- Salut ma jolie...


Ses doigts longèrent la lame, parfaitement affutée, prête à mordre des chaires, et à enlever des vies. Oui, une sacrée belle arme, avec un nom qui lui allait comme un ... fourreau
(aha ! -.- ... ok je sors). Neleam lança un regard amusé et admirateur à Garrus. Pas très discrète comme arme, mais elle comprenait qu'il ne puisse s'en séparer.
Neleam observa un lance-grappin, qui ressemblait plus à un harpon qu'à un grappin, mais ça lui allait. Ca serait toujours utile... Puis alors qu'elle sortait, la bourse éventrée (paix à son âme), elle vit une mini-fléchette. Neleam préférait l'arc aux arbalètes et avait l'intention de prendre le sien, en sécurité à l'auberge, mais elle pensait avoir trouvé mieux. Elle s'approcha et découvrit une petite sarbacane, ainsi que différentes fléchettes. Neleam sourit en les voyant. Elle prendrait ça.
Elle paya encore une sacrée somme, les fléchettes empoisonnées coutant beaucoup plus cher. Elle aurait pu se charger du poison elle-même, mais ils étaient comme pressés elle prendrait tout fait, alors elle paya. Un acompte. Elle rembourserait le tout lorsqu'elle aurait les moyens, car dans l'immédiat sa bourse était vide. La somme était très élevée. Pour ne pas dire vertigineuse. En sortant, et emboitant le pas à Garrus, elle se demanda si elle avait assez, même en comptant ses sous planqués à droite à gauche... Ca valait plusieurs bons salaires.
Neleam soupira. Dans quel pétrin s'était-elle encore fourrée..?

Elle dénoua son bandeau qu'elle avait judicieusement attachée à
sa cuisse, et se tressa ses longs cheveux, facilement reconnaissables,
et le mis. Ainsi ses mèches ne la gêneraient pas, et elle ne risquerait
pas de se faire reconnaitre trop facilement. La jeune femme aurait préféré une cagoule mais elle ne l'avait pas prise, elle était restée à l'auberge, elle allait pour demander un détour à Garrus, lorsqu'elle vit surgir, presque devant eux le survivant. Celui-ci ne les avait pas remarqué, et semblait ne se rendre compte de rien.
Neleam jeta un coup d'oeil à Garrus, et ils se fondirent dans son ombre. Il allait les conduire à son repère ! C'était imprévu, et c'en était presque trop facile.


Ils sortirent ainsi d'Al-Jeit, par des petits chemins, désertés de toute vie, plongés dans l'obscurité. Neleam ignorait comment ils avaient fait pour se retrouver dans la campagne, sans passer par une porte gardée, fermée la nuit bien entendu. Mais tandis qu'elle réfléchissait à ce mystère de trous dans la muraille, ils continuaient d'avancer, s'éloignant de la ville.
Piège ?
Elle n'en savait rien, mais ses sens étaient à l'affut. Les maisons se faisaient rares, et suivre cet homme discrètement commençait à être de plus en plus difficile...
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Garrus Auraya
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Garrus Auraya
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01.03.12 12:32
Ces petits malins avaient prévu un second plan en cas d'échec de la première étape, qui consistait à faire tomber les chefs chevaliers dans un piège aussi bête que simple. Conclusion ? La seconde partie ne valait pas mieux que la première. Les brigands étaient définitivement des mauvais acteurs, celui-ci pire encore que ses défunts compagnons. Des coups d'oeil agités sur ses côtés, des réflexes trop ambitieux aux moindres bruits suspects, des pas mal assurés. Tant de détails qui indiquaient si docilement que le malfrat qui se tenait à une trentaine de mètres devant le duo de guerriers les menait vers une embuscade.
Garrus jeta un bref coup d'oeil à sa compagne d'aventure qui le suivait, se fondant dans son ombre, mais qui paraissait préoccupée. Elle capta son regard à demi inquiet et lui offrit un sourire, comme pour le rassurer. Il détourna le visage pour contrôler les déplacements de sa proie, au loin. A sa démarche imperceptiblement accélerée mêlée à l'absence des regards appeurés en arrière, il déduit que l'adversaire était pressé d'être à nouveau en sécurité. Des détails que le jeune homme avait l'habitude d'observer. Ces brigands étaient de très bons bretteurs, organisés et redoutables en combat, mais de piètres comédiens. Ils devaient donc privilégier les traquenards vicieux, ou la force brute. Peu dociles mais pas indomptables. C'est pourquoi le chevalier se stoppa net, embarquant dans un mouvement rapide et silencieux la demoiselle. Derrière le large arbre qui bruissait paisiblement, il lui fit signe de garder le silence, et tourna la tête vers le sol sans pour autant le regarder. Il écouta le silence pendant quelques instants, puis se détendit.


- Il est suffisamment loin désormais, dit-il à voix basse, nous pouvons nous organiser à partir d'ici.

Il poursuivit, d'une voix assurée et sans réplique.

- Leur forteresse est bâtie plus loin. Tu devineras qu'un assaut frontal est inimaginable. Nous avons donc plusieurs solutions, compléta t-il en croisant les bras et en regardant la guerrière droit dans les yeux, comme pour avoir sa pleine attention. Il y a la plus risquée. Je peux faire diversion pendant que tu t'occupes des plus dangereux à distance ou en furtivité. Il s'agit là des lieutenants, sans qui ils n'ont aucune organisation. C'est d'ailleurs un point que j'ai oublié de préciser : ils sont organisés, et chercheront à nous neutraliser plutôt qu'en finir avec nous, c'est plus simple pour eux. Et s'il s'agit de la diversion, je m'occupe d'attirer leur attention. Jamais, et je dis bien jamais, je ne te laisserais risquer ta vie aussi bêtement, tu es trop importante pour la guilde. C'est toi qui la mènes. Bien évidemment, il y a d'autres possibilités. Nous pouvons y aller en toute discrétion chacun de notre côté pour être plus efficace, et en ce cas, je propose de faire très vite, pour leur faire croire à une attaque de nombreux assaillants. Je pense que notre couverture ne tiendra que peu de temps, alors autant se préparer au combat.

Garrus laissa quelques lourdes secondes s'écouler, pour terminer.

- Je te laisse choisir, chef. Quoi qu'il arrive, je te suivrais jusqu'au bout.

Il cerna à cet instant le détail qui avait troublé la guerrière peu auparavant.

- Quant aux dépenses, ne t'inquiète pas. Avec la fortune que nous allons trouver à l'intérieur, je ne pense pas que ce soit un soucis. A condition de survivre...

Il marqua cette phrase lugubre par un léger sourire qui indiquait clairement qu'il pensait qu'ils allaient s'en sortir. Puis, il jeta un oeil vers le ciel étoilé. Une pleine lune scintillante donnait un aspect fantastique à la scène. Deux silhouettes sombres et décidées, vouées à un destin incertain qui promettait beaucoup de sang.

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Neleam
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Neleam
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03.03.12 10:44
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Garrus se stoppa et l’entraina avec lui.

- Il est suffisamment loin désormais, nous pouvons nous organiser à partir d'ici.

Il commença alors à expliquer la situation à la jeune femme.

- Leur forteresse est bâtie plus loin. Tu devineras qu'un assaut frontal est inimaginable. Nous avons donc plusieurs solutions,

Il croisa les bras et Neleam redoubla d’attention.


-Il y a la plus risquée. Je peux faire diversion pendant que tu t'occupes des plus dangereux à distance ou en furtivité. Il s'agit là des lieutenants, sans qui ils n'ont aucune organisation. C'est d'ailleurs un point que j'ai oublié de préciser : ils sont organisés, et chercheront à nous neutraliser plutôt qu'en finir avec nous, c'est plus simple pour eux.


Neleam haussa les sourcils. Des lieutenants ?! ils étaient sacrément bien organisés en effet… Les chevaliers avaient l’air d’une poignée de moineaux désordonnés à leurs côtés. Et comment les reconnaître ces fameux lieutenants .. ?! Mais Neleam savait que c’était une fausse question… Elle n’aimait pas ce plan. Cependant Garrus continua.


-Et s'il s'agit de la diversion, je m'occupe d'attirer leur attention. Jamais, et je dis bien jamais, je ne te laisserais risquer ta vie aussi bêtement, tu es trop importante pour la guilde. C'est toi qui la mènes.

Neleam mit quelque secondes à se remettre de sa surprise,ne s’attendant absolument pas à une telle réaction.
*Personne n’est irremplaçable… *
Mais les paroles de Garrus l’avaient touchée, même si elle trouvait la justification un peu foireuse.


-Bien évidemment, il y a d'autres possibilités. Nous pouvons y aller en toute discrétion chacun de notre côté pour être plus efficace, et en ce cas, je propose de faire très vite, pour leur faire croire à une attaque de nombreux assaillants. Je pense que notre couverture ne tiendra que peu de temps, alors autant se préparer au combat.

Oui c’était une meilleur solution, même si à deux ils ne pourraient pas faire croire à une dizaine d’assaillants, il leur aurait fallut quelques personnes de plus…

- Je te laisse choisir, chef. Quoi qu'il arrive, je te suivrais jusqu'au bout.


Neleam sourit et Garrus ne lui laissa de toute façon pas le temps de réagir.

- Quant aux dépenses, ne t'inquiète pas. Avec la fortune que nous allons trouver à l'intérieur, je ne pense pas que ce soit un soucis. A condition de survivre...


Le chevalier eut un sourire, que Neleam lui rendit. Le ciel était dégagé et la jeune femme senti couler dans ses veines une nouvelle énergie. Ils survivraient. Ils auraient ce trésor. Ils fêterait ça dignement. Elle réussirait à faire rougir son équipier. Oui un beau programme.

Neleam passa son bras sur les épaules, de Garrus. Enfin, vu qu’il était (légèrement) plus grand qu’elle, elle changea de tactique, et lui prit la taille, l’entrainant vers leur Destin.


- Il y a une autre solution mon cher Garrus. On rentre chez nous et on a la toute la nuit devant nous pour se découvrir…

Neleam lança un regard torve à Garus. Puis éclata de rire devant son air surpris et fila en direction de la forteresse après un dernier clin d’oeil. Bien sur qu'elle acceptait sa dernière proposition, il n'y avait rien de mieux pour le moment.

Le bâtiment finit par apparaître, et Neleam ralenti. Comme si la lune était leur alliée, un nuage passa à ce moment là, lui permettant de lancer son grappin, et de commencer l’ascension sans être repérée. Elle finit par arriver à un endroit dégagé, et observa. Les rondes. Les gardes. Les armes. Les bâtiments. Tout. Elle mémorisait tout, de façon à prévoir son angle d’attaque. Elle remarqua le passage fréquent des gardes et décida d’en supprimer quelques un, discrètement. Lorsque leur nombre fut réduit par deux, elle se faufila dans l’ombre jusqu’à la grange qu’elle avait remarqué. Les gardes restaient nombreux et fréquents, mais rien d’insurmontable. Une personne était placée devant l’entrée et Neleam lui réserva un sort identique aux précédent, sauf qu’il n’allait pas basculer de l’autre côté de la muraille. Elle l’allongea sur le tas de foin, et elle sorti son briquet.
Le guerrière sourit et commença à allumer le brasero, de manière méthodique. Puis lorsqu’il avait bien prit, elle se faufila dehors, avant que l’alerte ne soit donnée et retourna se percher en hauteur.
Étrangement, elle ne fit aucune réelle mauvaise rencontre. Juste 2 imprévus, peu difficiles à faire taire. Soient ces hommes n’étaient pas si prévoyants que ça, soit Garrus était passé par là.

Une fois en hauteur, elle remarqua l’agitation qu’il y avait en bas. Le feu commençait déjà à se propager, tout le monde était en état d’alerte, une cloche sonnait, les chaines d’eaux se mettaient en place. Neleam éloigna son regard, à le recherche des personnes assez gradées, pour ne pas aller s’occuper du feu. Jamais un lieutenant n’irait faire la chaine, portant des sceau d’eau. Ils avaient toujours les même défauts, se croire invulnérables, et dispensés des taches vitales. Mais ça l’arrangeait bien.
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Garrus Auraya
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Garrus Auraya
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05.03.12 18:57
- Il y a une autre solution mon cher Garrus. On rentre chez nous et on a la toute la nuit devant nous pour se découvrir…

Dès le moment où les fines mains de Neleam s'étaient posées sur sa taille, Garrus avait su que tôt ou tard, la jeune femme allait éclater de rire. Ses yeux s'étaient cependant légèrement agrandis, en signe d'étonnement. Il savait la guerrière joueuse, mais pas à ce point. Et pourtant, il était pleinement conscient que si elle était la meneuse de cette confrérie de chevaliers, ce n'était pas pour rien : elle avait le sens du devoir et elle savait que s'ils étaient obligés de prendre tant de précautions pour anéantir l'ennemi, ce n'était pas pour s'arrêter en forêt et coqueliquer avec le chevalier le plus respecté de la guilde, bien que celui-ci fût attirant, de par le fait qu'il sache se laver régulièrement et qu'il ne soit pas un ivrogne sans aucune notion de politesse ou de galanterie, ou encore que... Un éclat de rire confirma ses doutes. La jeune femme se jouait bel et bien de lui. La dernière image qu'il eut de la guerrière fut son clin d'oeil qui, du point de vue du jeune homme, servait d'excuse.

Garrus s'avança de son côté de la forteresse. Tout était plongé dans l'obscurité la plus complète, les conditions météorologiques jouaient donc en sa faveur. Il escalada donc sans mal les parois en pierre froide et humide des épais murs de la place forte. Il posa sa main gantée ( mitainée serait le mot plus exact ) sur le rebord glissant. Pendant l'ascension des dix bons mètres qui séparaient le sol de la muraille, il avait habillement calculé qu'en arrivant, l'un des gardes effectuant sa ronde nocturne serait positionné juste devant lui. La position idéale, pour un assassin. Ainsi, le jeune homme agrippa fermement le col malpropre de la chemise tout aussi sale du malfrat qui se tenait accoudé à la rambarde de pierre. Dans un effet de levier parfaitement maîtrisé, il prit la place du brigand, en envoyant celui-ci au sol, la tête la première. Il aurait pu crier de tous ses poumons, si seulement une lame ne lui avait pas perforé le dessous du la mâchoire, en ressortant au milieu du nez dans un bruit d'os brisé. Ce petit engin faisait des merveilles. A chaque utilisation de la lame, il lui semblait que celle-ci se mettait comme en hibernation, repue de sang. Comme si après chaque vie ôtée, il lui était plus difficile d'en faire usage pendant un court laps de temps. Quand il sortit divers lames de lancer, il se promit d'examiner la lame plus tard. Peut-être qu'elle avait une soif de sang propre, tel un vampire, ou un organisme à part entière qui aurait besoin de sang pour pouvoir être utilisé, ce qui était on ne peut plus surprenant. La chute de l'homme potentiellement dangereux s'était déroulée sans bruit aucun, mais à l'apparition d'une ombre furtive, deux têtes s'étaient tournées vers lui. A partir du moment où la main du chevalier s'était posée sur le rebord de la forteresse, tout s'était enchaîné avec une fluidité impressionnante.

L'ombre assassine sa première victime sans une effusion de sang ni bruit, pour se hisser sans mal sur le chemin de ronde, où il dégaine instinctivement deux lames argentées. Dans un tour sur soi-même travaillé, il se déleste de ces lames, en échange de la mort des deux cibles. Une lame perfore l'oeil d'un malandrin, tandis que son compagnon se fait atrocement perforer la gorge, se noyant ainsi dans son propre sang dans un bruit de gargouillis répugnant.

D'un oeil expert, l'ombre examina chaque structure. Il nota la présence d'échafaudages en hauteur d'un bâtiment plus grand que les autres. Il identifia la masse grise comme un dortoir-cuisine où se regroupaient pour dormir et manger la bonne demi-centaine de bandits présents ici bas. C'est grâce à ces planches de bois qu'il allait pouvoir se servir du liquide hautement inflammable contenu dans les fioles accrochées à ses bottes. Il continua son nettoyage des remparts, pour ne pas essuyer de flèches ou de carreaux par la suite. Peu après, une dizaine de coeurs avaient cessé de battre. Un couteau, manié avec dextérité, peut s'avérer mortel. A de nombreuses reprises. Les assassins les plus connus utilisaient d'ailleurs de simples lames, auxquelles ils vouaient de véritables cultes, mais de simples lames. Garrus se laissa tomber du haut de la façade sud ( où trônait la porte ) pour atterrir, pieds devant, sur les épaules d'une brute. Les deux ivrognes qui gardaient la porte n'eurent pas le temps de comprendre qui était cet homme encapuchonné, si rapide. Au sol, le guerrier tordit violemment le cou de sa victime le faisant pivoter à cent quatre vingt degrés. Le second, qui se tenait de l'autre côté de la large porte, fut accueilli avec un coup de tibias dans les cotes, puis ne comprit pas comment il se retrouva sonné si aisément. Le chevalier lui avait asséné, de chaque côté de la bande de chair grasse qui séparait sa tête de ses épaules, un violent coup de la tranche de la main. Il fut achevé par le coude de Garrus, qui se retrouva dans son nez, perpendiculairement, le faisant ainsi rentrer dans sa tête. Paix à son âme. Aucune alerte pour le moment. Comme pour mettre fin à cet instant de quiétude, un brigand se dirigea, main au pommeau, vers un coin sombre, l'air alerte. Par les toits, l'ombre le suivit. Il put voir une grange, Il n'eut le temps de voir de sa soeur d'arme que le bout de sa botte. D'autres gardes l'avaient aperçue. Le jeune homme sortit de sa ceinture deux lames argentées, et se laissa tomber entre les deux hommes qui se tenaient prêts à pénétrer dans l'abri de bois.

Il dissimula dans un coin environ cinq cadavres. Heureusement pour la guerrière, Garrus couvrait ses arrières. Il n'osait pas imaginer ce qui aurait pu se passer si l'alerte avait été sonnée.

Du haut des remparts, Garrus balançait ses jambes. Il était paisiblement assis, guettant le moment où le maximum de racaille serait à découvert. Il avait perdu la belle de vue, mais ne s'en inquiéta pas : elle était faite pour ce métier. D'ailleurs, elle avait réussi à alerter toute la base.

Du haut des imaginés dortoir, Garrus jeta son grappin. La manoeuvre lui demandait beaucoup de précision, de vitesse et de talent. Sans hésiter un traître instant, il prit son élan et se jeta dans le vide, accroché par la taille aux planches de bois qui lui paraissaient désormais anormalement instables. De ses mains libres, il détacha le bouchon des fioles qui se tenaient accrochées à ses bottes. Un liquide sombre s'en dégagea, pour se déposer au sol et sur différentes parties du corps des brigands. Il devait, en toute logique, remonter grâce à son grappin, cependant, alors qu'il était à pleine vitesse au ras du sol, les échafaudages cédèrent. A une cinquantaine de mètres de la chaîne que formaient les ennemis, le jeune homme chuta au sol. Heureusement, grâce aux lois de la physique, il chuta sur la longueur, et n'eut pas à déplorer un seul membre fracturé. Pour le reste, la combinaison avait amorti la chute. Un silence de mort s'était installé, tous regard braqués vers l'ombre qui se relevait. Cette dernière se redressa habilement, et tira de son dos une arbalète, qu'il mit en joue vers les brigands. Il ménagea l'effet théâtral en marquant un temps. Un bruit sourd indiqua que le projectile était parti. Un corps s'étala au sol, inanimé. Une multitude de sabres se tirèrent de leurs fourreaux. Garrus leur répondit par un sourire en coin. Le corps tombé s'embrasa, contre toute attente. Les flammes se répandirent sur toute la chaîne, suivant le parcours décrit par le vol plané du jeune homme. Quelques flamèches audacieuses venaient même lécher l'extrémité des bottes sombres du chevalier.

Le brasier anéantissait la majeur partie des brigands de bas-étage. Restaient les plus gradés.

Une porte claqua. D'une petite bicoque en bois sortirent une dizaine d'hommes, tous musculeux et intelligents. Chacun connaissait personnellement Garrus, pour plusieurs raisons. Certains avaient déjà tenté de le tuer. D'autres avaient déjà travaillé avec lui. L'un d'entre eux se démarquait. Il était habillé avec classe, une cuirasse de cuir sans manche qui recouvrait une chemise propre couleur neige. Il portait un pantalon de cuir solidement arrimé à ses cuisses musculeuses. Des bottes sombres, de cuir, recouvraient ses pieds. Son visage ressemblait étrangement à celui de Garrus, fin, apprécié des jeunes demoiselles. Un bandeau de cuir masquait son oeil gauche. Une barbe soignée recouvrait la partie inférieure de son visage, plus présente autour de sa bouche. Ses cheveux... de quoi faire gémir une femme. De jalousie. Ils tombaient en cascade sur ses épaules, lisses et coiffés sans le paraître. Le rival ultime de Garrus. Avec lequel il partageait un passé animé. Il déclara.


- Laissez-le moi ! Il est à moi !

Au même instant, lui et Garrus dégainèrent, du même geste. Leur épée était presque semblable, semant une vague d'étonnement chez les brigands. Ils se jaugèrent un instant. Le calme avant la tempête.
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Neleam
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07.03.12 22:48
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Neleam remarqua quelques points isolés qui semblait ne pas vraiment s’inquiéter de l’incendie. En, fait si, ils devaient s’en inquiéter, mais ne participaient à rien. La guerrière les repéra, assez peu nombreux, et observa de nouveaux les bâtiments, en réfléchissant aux probabilités où seraient les chefs. Elle nota un incendie qui se déclarait un peu plus loin et un attroupement qui se formait et décida d’aller y jeter un coup d’œil. Lorsqu’elle se fut constitué un petit parcours avec ses cibles, elle allait pour redescendre lorsqu’elle percuta qu’elle était en hauteur. Le bâtiment avait une vue imprenable sur toute la forteresse. Il devait être occupé et pour des fonctions importantes… Elle décida de faire son tour, avant que ses cibles ne s’évanouissent dans la nature et de revenir mener sa petite enquête par ici après.

Neleam s’élança dans le vide, crocheta une poutre, fit un arc de cercle avant de reprendre don envol. La jeune femme adressa une prière de remerciement à ses mitaines renforcées car sans elle ses poignets auraient été dans un piteux état et roula sur un toit plats avant d’entamer sa course.
Elle se faufila dans la rue et rasa les murs. Neleam faisait partie de l’ombre et personne ne la voyait. Du moins personne ne réagit. Elle vit de loin sa première victime, en pleine discussion avec deux personnes, rouges, essoufflées. La jeune femme ralentit à peine, juste le temps de viser avec sa sarbacane et de souffler. Elle continua dans sa trajectoire et grimpa sur une terrasse avant de grimper sur le toit le plus proche. La cible s’était retourné rapidement, et avait guetté l’endroit d’où elle avait tiré, mais elle avait fuit l’endroit bien longtemps au paravent. L’homme était tout rouge, et semblait pris de rage, mais avant qu’il n’e se soit lancé à sa suite il s’écroula. Mort. L’autre paniqué s’occupa plus du mort que de l’assassin, ce qui lui permis de continuer en paix.
Neleam se dirigea vers l’endroit où elle avait aperçut l’autre personne, et alla lui régler son compte, à mains nues, en restant dans l’ombre. Le garde ne devait pas être bien gradé car son armure était privée de décorations, et il était seul, quelques gardes semblaient veiller sur lui distraitement, mais ils ne virent même pas la demoiselle porteuse de mort. La nuque se brisa dans un craquement sec et Neleam parti vers les gardes, les bousculant pour partir (c’est l’inconvénient des coures lorsqu’on arrive par le toit et qu’on n’est pas assez grand pour repartir par la même voie). Seul un se lança à sa poursuite, tandis que les autres allaient voir leur chef. Neleam se retourna et lança un de ses poignards qui toucha sa cible. L’homme qui la poursuivait s’écroula, mort avant d’avoir touché le sol.

Neleam finit par arriver devant un grand bâtiment. Du haut de la tour on pouvait y voir une certaine activité et elle entra. La pénombre était épaisse, et la jeune fille se fit encore plus silencieuse. Elle grimpa un escalier et poussa la porte sur lequel il menait. Cinq hommes étaient dans la pièce et parlaient vivement. Neleam voyait des schémas d’attaque, des troupes, des cartes… Et devina qu’elle avait trouvé le QG . Elle n’eut le temps de se réjouir qu’une poigne de fer se referma sur son cou.

La porte s’ouvrit à la volée, et tous les regards se fixèrent sur elle, et sur le géant qui la maintenait à cinquante centimètres du sol, par la peau du coup. Neleam leur fit un petit coucou de la main, et sorti son poignard et le planta de son mieux dans la main qui l’étranglait. Le colosse hurla et la lâcha un quart de seconde. Suffisamment pour qu’elle s’écroule au sol, de façon à ce qu’il ne l’attrape pas immédiatement, ni qui puisse la frapper avec ses grosses paluches. Elle sorti sa sarbacane et eu le temps de tirer deux fléchettes avant que les autres ne réagissent.
Et que le colosse lui shoote dedans.

La guerrière senti des côtes se briser sous l’impact, et en eu le souffle coupé. Elle se recroquevilla, et serra les dents pour dégainer. Elle ne devait pas rester sans défense, et la meilleure défense reste l’attaque. Elle avait sorti son sabre et un poignard et tailladait tout ce qui s’approchait d’elle. Un des deux hommes survivant qui était dans la salle à son entrée avait fuit, à son grand malheur, et l’autre faisait équipe avec le colosse pour l’abattre. Neleam arma son bras et lança son sabre, surprenant ses ennemis qui ne pensaient pas être à distance et planta sa lame dans les bijoux de famille du magouilleur, et le colosse se jeta sur elle, et elle eu juste le temps de bander ses jambes pour encaisser le choc, et de se protéger de son poignard. La lame pénétra aisément son assaillant et Neleam la fit pivoter afin de toucher les organes vitaux, et la ressorti car le colosse continuait de la broyer, l’écrasant de tout son poids.
Elle se cola à lui, prenant la forme de son corps et ses bras entourèrent la nuque de l’homme et la lame s’enfonça, le décapitant presque. Elle n’avait pas du faire de grand effort, ses armes étaient toujours parfaitement aiguisées. Le magouilleur semblait au bord de l’inconscience, gémissait mais semblait vouloir l’attaquer. Se relevant avec difficulté Neleam l’acheva et parti dans la direction où avait fuit le dernier magouilleur vivant.

Neleam avait mal aux os, mais savait qu’elle pourrait tenir le coup, la fracture des côtes ne semblait n’avoir rien provoqué de grave, et elle s’en sortait bien. Pour le moment, si elle voulait survivre elle devait oublier sa douleur et continuer.

Elle se retrouva dans un couloir, baigné des rayons de lune, et elle se retrouva sur une petite terrasse. Son fuyard avait sauté du toit et parlait aux hommes en bas. Au milieu se trouvait Garrus, et un autre homme.

Neleam s’approcha du bord et fut mise en joue par 3 archers et les autres bandaient leurs muscles près à la massacrer.


- Garrus accélère le mouvement, dans 10 minutes on dégage, par la porte principale.

Neleam avait parlé d’une vois claire, de façon à être entendue. Puis se laissa choir, récupérant au passage deux couteaux de lancers, un dans chaque main, et avant d’avoir touché le sol ses lames s’étaient fichées dans la gorge des archers. Plus qu’un.
Les flèches étaient parties trop tard, et avaient sifflées dans le vide, le dernier archer eu le temps de bander son arc et d’encocher une nouvelle flèche avant que Neleam n’atteigne son premier corps à corps, et tira. La flèche se planta dans sa jambe, lui tira une grimace mais elle se concentra sur le combat qui arrivait.
Un seul souffle. Un seul mouvement. Une idée. Elle ne tira pas son sabre et attrapa celui de son adversaire à pleines mains et pivota ses hanches, prenant appui sur sa jambe valide. Puis elle roula sur elle-même, prenant un peu de distance avec les guerriers, évita de justesse une nouvelle flèche, et parti en courant dans l’ombre.
En boitillant plutôt.

Elle passa la première maison, se colla au mur et prépara sa sarbacane. Le premier homme déboula sans la voir. Elle souffla. L’homme ne senti rien et s’écroula quelques instants plus tard. Le suivant, courrait lui aussi, mais fouillait plus les ténèbres, à la recherche de l’intruse, qu’il venait à peine de dépasser. Il subit le même sort que son collège. Cependant les deux suivants, avaient vu distinctement leurs camardes s’écrouler, et la savaient proches. Ils la virent et elle reprit sa course chaotique, en grimpant sur les toits. Elle avait moins de chance de faire de mauvaises rencontres. Du moins elle l’espérait.

Neleam couru comme elle le pouvait, mais un seul homme la coursait et il gagnait du terrain. Elle remarqua soudain que le toit se finissait et se stoppa. L’homme n’eut pas le temps de ralentir et se la paya de plein fouet, et tous deux basculèrent dans le vide. La guerrière, pour avoir vu le trou, fut la première à reprendre ses esprits et se rapprocha de l’homme, le mordant sauvagement au visage. Celui-ci, déstabilisé, en oublia presque un instant leur situation, ce qui permis à Neleam de se faufiler sous ses bras, et ainsi être au-dessus de lui.
La chute n’avait pas duré 3 secondes, mais pour Neleam, cela avait été amplement suffisant.
L’atterrissage fut brutal, mais son airbag humain lui sauva la vie. L’homme mourut sur le coup. Une telle chute, la tête le première, ça ne pardonne pas.

La jeune femme se releva brutalement, sentant le gout métallique du sang dans sa bouche. Cette descente ne lui avait pas fait grand bien, et ses côtes se rappelaient à elle. La flèche était brisée depuis longtemps, mais la pointe restait encrée dans son muscle. Oubliant ses blessures Neleam reparti en direction de la tour qu’elle avait repéré tout à l’heure, jusqu’à ce qu’elle se souvienne qu’il y avait quatre hommes à sa poursuite, et seulement 3 étaient morts. Ce fut certainement ce qui lui sauva la vie car ses sens aux aguets luis permirent d’éviter l’homme qui sautait du toit et qui aurait mis fin à son existence si elle n’avait pas esquivé la silhouette qui venait de descendre.
La silhouette se déplia et un assez bel homme fit face à Neleam. Il se mit en position de garde et se prépara à l’attaquer. Neleam le jaugea rapidement et dégaina. L’autre attaqua, visant sa jambe blessée et Neleam para difficilement. Le pointe du sabre eu tout de même le temps de mordre un peu la chaire. Elle commençait à fatiguer, courir blessée l’épuisait, et elle ne savait comment mettre fin rapidement à ce combat. Son bel adversaire voulait la tuer. Tout son corps le criait. Mais il avait visé la jambe. Pourquoi ? Pour qu’elle soit encore plus blessée et l’achever après ? Il aurait du viser la jambe valide. Sans jambe elle n’irait pas bien loin.
Elle l’observa, cherchant le piège. L’homme enchaina des mouvements de poignets, faisant tournoyer son arme, et Neleam esquiva de justesse la lame. Elle se senti soudain écrasée par le savoir faire de son adversaire. Elle eu envie de faire comme Indiana Jones, et sortir un pistolet. PAN. Et l’histoire serait pliée. Mais non, elle n’en avait pas. Dommage, ça lui aurait été bien utile.
Elle réfléchit le plus rapidement à la recherche d’une idée géniale, qui.. se faisait désirer. Et l’autre semblait se délecter de l’air égaré de sa victime. Sauf que Neleam semblait égarée car toutes ses facultés participaient à l’élaboration d’une super idée, donc le reste était en pause. Et elle n’était pas une victime.

Une idée lumineuse.

Neleam rengaina ses sabres, pour se saisir de deux lames. Une mi-longue, un peu plus grande que son avant-bras, Freohr, sa lame porte bonheur, dont elle ne se séparait jamais, ainsi qu’un poignard bas de dague, puis qui était lourd, et efficace.

La guerrière se jeta à plat ventre devant l’homme, et celui-ci ne recula qu’un pied, et ne la découpa pas en rondelle. Il attendait qu’elle se relève un peu afin de ne pas avoir à se pencher. Malheureusement pour lui c’était trop tard. Neleam s’était jeté sur ses pieds, au sens propre. Le poignards était fiché dans le pied de son adversaire, le clouant au sol, et de son autre arme, ouvrait une plaie sanglante sur le tibia. Neleam se roula sur le côté, avant de se relever et s’enfuir le plus vite possible. Sa lame était empoisonnée. Elle avait fait tellement de tests dessus que l’acier était imprégné d’un nombre incalculable de poisons qu’il était impossible de savoir lequel serait fatal à sa victime, elle-même faisait extrêmement attention à ne pas se couper. Elle avait toujours de quoi faire les antidotes sur elle, mais certains n’étaient efficaces qu’avant injection du poison. Elle remit sa lame en sécurité, après l’avoir brièvement essuyée.

Il était trop tard pour que Neleam fasse un détour par la grande tour. Et elle n’était plus assez en forme. Seule elle n’y arriverait certainement pas.
Lorsqu'elle déboucha de nouveau sur la place où elle avait commencé sa course poursuite, elle fut surprise d'avoir si peu de sens de l'orientation, et s’assit sur un cageot en attendant Garrus.
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Garrus Auraya
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Garrus Auraya
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09.03.12 20:54
- Garrus accélère le mouvement, dans 10 minutes on dégage, par la porte principale.

Accélérer le mouvement ? Garrus se demanda se Neleam avait seulement une idée de l'improbabilité de l'issue d'un combat tel que celui qui allait se produire. L'un des plus grands barons du crime qui allait être arrêté. En théorie. En théorie seulement, car en effet il était à peu près aussi puissant que le chevalier. La même expertise des armes, la même technique, les mêmes bottes " secrètes". Comment, et pourquoi toutes ces ressemblances ? L'homme aux cheveux noir corbeau en cascade sur les épaules avait été sous les ordres de Garrus. Il avait fini par l'égaler à force d'acharnement puis l'avait provoqué en combat singulier, voulant saper son autorité. In extremis, le meneur s'en était tiré : un mur entaillé, dans un bâtiment, avait bloqué une seconde de trop l'épée scintillante de joyaux du présomptueux malfrat. De ce duel, le gagnant avait mis une semaine à se remettre. Pendant une poussée d'adrénaline, on ne sent pas les blessures aussi douloureuses qu'elles devraient l'être. C'est la surprise qui s'ensuit d'une telle lute.
Le jeune homme, à l'aise dans ses vêtements moulants, s'avança. S'il devait en finir rapidement, alors soit. L'homme au sourire enjoleur qui se tenait devant lui le dépassait de quelques maigres pouces. Ils se jaugèrent, épée en garde. Cette fois, pas de miracle. Le plus entraîné s'en sortirait. En l'attente d'un tel combat, des heures avaient été dépensées à dépasser les limites de son corps. Ses muscles étaient désormais très développés sans être gênants. Un corps parfait, qui permettait vitesse et puissance, en un parfait compromis. Le malfrat jouissait de la même aisance au combat. A croire que les deux hommes deumeuraient étroitement liés. Ils firent, en même temps, un pas en avant.

Combien de fois avait-il tenté de percer sa garde, sans réussite ? Peu lui importait, il avait depuis longtemps perdu le compte, au-delà de la vingtième. Aucun ne fatiguait, mais chacun commençait à y aller plus fort, plus vite. Des étincelles jaillaissaient des épées entremêlées à chaque assaut. Leur bras droit bougeait à la vitesse de l'éclair, d'une force qui aurait pu trancher un chêne d'un couteau à beurre. Il fallait que le chevalier trouve un moyen de le blesser avant de commencer à s'aventurer sur le terrain de l'endurance. Un pied lancé pour faire reculer son adversaire, le pousser à commettre une faute, une feinte vers la botte gauche, puis une pointe de vitesse vers la tête. Un pas en arrière pour éviter de se faire empaler, puis un demi-tour en contre-attaque. Rien ne marchait. Coup de taille, d'estoc. Bien rapidement, les deux hommes fatiguèrent, cependant l'angoisse de la mort de sa compagne d'aventure entama les réserves de Garrus. Il savait que si elle ne l'aidait pas et se contentait de regarder, il devait se passer quelque chose d'important. Peut-être était-elle incapable de bouger, à cause d'un coup sanglant. Cette idée perturba le chevalier, qui essuya une vilaine coupure qui remontait tout le dessus de son avant bras gauche, cessant sur son biceps contracté, pour reprendre sur son épaule. Le nouveau blessé plia un instant les genoux, en une fausse faille. Ce qui se passa ensuite était prévu depuis sa blessure. S'il continuait, il finirait par accumuler les coupures, les chairs détachés et les instants où il restait sonné. Quand l'épée aux reflets dorés s'abbatit sur sa clavicule, ou du moins aurait dû, il avait déjà brandi son épée pour repousser celle du leadeur des brigands, accompagné d'un coup de genou qui prit une tournure étrange, pour atteindre les cotes de son ennemi. C'était en réalité un faux coup, et Garrus savait évidemment ce qu'il risquait en agissant ainsi, mais comptait beaucoup sur la prétention de son adversaire quant à sa puissance. Le coup de genou avait fait glisser les épées sur le côté des deux hommes, où Garrus se trouvait en position de faiblesse. C'est en quelques secondes que le combat prit fin.

Une épée dans le ventre, le chevalier écarquilla les yeux. Une main du brigand se trouvait en appui sur son abîmée, et l'autre sur le manche de l'épée qui passait actuellement juste au-dessus du nombril de l'homme vêtu de cuir. Le chevelu éclata de rire, et murmura à l'intention de Garrus.


- Eh ben mon grand, t'as oublié que j'avais une épée ?

L'expression tout à fait sérieuse, les lèvres en partie couvertes d'un liquide cuivré, sombre et chaud, il susurra.

- Non, mais il semblerait que toi, si.

Le bandit, surpris, ouvrit les yeux et prit conscience du piège. Trop tard. Une épée argentée et pure venait de passer au travers de sa pomme d'Adam. Aucune effusion de sang pour cette fin tragique. Garrus lâcha le manche d'argent de son épée et tomba à genoux, à la merci des lieutenants, ou plutôt des anciens lieutenants puisque leur chef était mort. Le chevalier s'attendait à devoir faire preuve d'une détermination hors du commun pour éviter un coup de masse d'arme, mais il n'en fut rien. Parmi les sept colosses, aucun ne prit l'initiative d'attenter à la vie du gerrier. Ce dernier patienta un certain temps, sentant le sang ruisseler sur sa tenue et une partie de son corps mise à nue, avant de se redresser difficilement. Du corps sans vie du défunt il retira sa lame, pour s'appuyer dessus. Chaque pas lui semblait un effort surhumain, et tout ce qui l'entourait lui devenait de plus en plus abstrait. D'une voix atone, il déclara.

- Des bandages et de l'alcool fort. Vite.

Devant le moment de doute au sein du groupe de brigands, Garrus dut réitérer l'ordre. Dès lors qu'il fut seul, il empoigna le manche de l'épée qui l'embrochait encore.
Une minute plus tard, le jeune homme défit la fermeture dissimulée de sa combinaison, afin de bander son torse. Il se trouva devant un regard à la fois douloureux et amusé de la guerrière. Une fois de plus, il se trouvait à demi dénudé devant son supérieur hierarchique. Il se demanda quelle était sa réaction, en effet sa vision était trop troublée pour la voir distinctement. Dommage, son visage commençait à lui manquer. Garrus sourit un instant à la belle demoiselle, et lui fit signe d'attendre un instant. Il passa dans la pièce sombre d'où étaient sortis les bandits. Il y trouva une bourse pleine de pierres précieuses et une multitude de plans, qu'il fourra dans une large poche libérée. Tous les coups en prévision, ils étaient là. Les divers contacts avec lesquels ils nourrissaient d'étroites relations aussi. Contacts qui allaient bientôt être piégés à leur tour. Garrus profita de ce moment de solitude pour vider une bonne moitié de la bouteille que lui avait apportée l'un des officiers. La douleur n'allait pas tarder à se dissiper. Il sortit de la pièce et se dirigea vers la grande porte. Il comprit pourquoi Neleam n'avait pu venir l'aider. Une flèche lui traversait le mollet, dans une tache sanglante. Garrus croisa un regard entendu avec la chefaine et se pencha doucement - et douloureusement - vers la blessure. Il dégagea la blessure en arrachant la tenue de cuir de chaque côté de la blessure. Il cassa l'empenage, puis la pointe, d'une main experte. Il ne restait plus qu'un trait de bois qui trouait la jambe. En quelque mots rassurants, il avertit la guerrière que la suite allait être un peu douloureuse. Il retira sèchement le bout de flèche. Puis, il s'empressa de couvrir la plaie avec plusieurs tours de bandages qui masquèrent la - nota Garrus - belle jambe de la jeune femme. Ensuite il se redressa, en s'appuyant sur le siège improvisé de la blessée. Il déclara faiblement.


- On y va, princesse. On reviendra une autre fois pour le trésor. Il ne s'échappera pas je pense.

Il saisit ensuite la belle sous le cou et sous les genoux, pour que sa jambe blessée soit au repos. D'un pas lent mais régulier, il avança vers la grande porte. Le contact du corps chaud qui se blotissait contre le sien le satisfaisait suffisamment pour qu'il oublie ses douleurs. Ou peut-être était-ce l'alcool qui coulait à présent dans ses veines. Ou les deux. Quoi qu'il en fut, la situation n'était pas pour lui déplaire.



[ HRP : cliquez sur " une épée dans le ventre ". Un peu plus haut. Avec un peu de chance, vous verrez cet edit avant la fin du texte, et vous profiterez d'une immersion totale Rencontre [pv chevalier : Garrus + ... ] - Page 3 54893 ]
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Neleam
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11.03.12 16:24
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Neleam de sa position n’eut pas longtemps à attendre. Garrus alla au contact de la lame de son ennemi et celui-ci fut décapité proprement. La guerrière eut une grimace de douleur lorsqu'elle vit Garrus se faire embrocher puis eut un petit sourire appréciateur. Elle aimait cette technique. Laisser l’autre nous toucher, ou nous tuer pour après percer sa garde et le tuer encore mieux. Encore faut-il y survivre.
Le chevalier tomba à genoux et les soldats au lieu de l'achever proprement partirent lui chercher de quoi se soigner. La jeune femme resta bouche bée quelque seconde sous l'effet de la surprise.

Neleam croisa le regard de Garrus et y lut de la fierté malgré la douleur. Il se dévêtit de nouveau, afin de soigner sa plaie. Elle hésita entre lorgner sur le torse ou s'inquiéter de la plaie. Mais ayant déjà beaucoup bavé dessus elle préféra l'observer avec inquiétude. Il vacilla un court instant puis lui fit un sourire qui se voulait rassurant. Il se releva, contractant ses abdos et faisant rougir ses bandages tous frais.

La guerrière observa avec suspicions les derniers guerriers présents, mais tous semblaient dénudés d’animosité. Elle resta donc à sa place, attendant que Garrus ressorte du bâtiment.
Lorsqu'il arriva à sa hauteur, il s’accroupit et ôta la flèches le plus délicatement possible. Il la prévint que ça allait faire mal mais la jeune femme s'en doutait, et ne bougea pas, serrant juste un peu les dents.
Ca fit mal. Le sang avait commencé à coaguler autour du bois et cela avait été plus douloureux qu'elle ne l'avait pensé. mais à court de motivation et de force elle n'avait pas eut la force d'ouvrir la bouche pour crier.
Puis Garrus lui banda la jambe et se relava.

- On y va, princesse. On reviendra une autre fois pour le trésor. Il ne s'échappera pas je pense.

Neleam haussa un sourcil, le regarda puis sourit, amusée. Elle lui aurait bien lancé une pique en retour mais ce qu'il fit après la stoppa dans son élan. Il la prit sans ses bras.
De façon à la porter sans trop se faire mal. Comme si elle était faible ou..
Elle senti son sang se chauffer et réfléchit. Elle hésita entre se rebeller et lui montrer qu'elle savait se débrouiller, ou bien profiter de son porteur, et admettre qu'elle était faible. Elle serra les dents, car elle savait par moment qu'il fallait mieux se taire. Mais elle avait retrouvé de l'énergie. Et observait les environs, tendue.
Ils franchirent la porte que venaient de leur ouvrir les gardes, et Neleam resta une fois de plus abasourdie. Elle en oublia sa rancœur, et se contenta d'observer les mercenaires qui les laissaient partir tranquillement.

Les chevaliers avaient tués plusieurs chefs, mais les autres ne pouvaient pas perdre toute leur organisation, leur rage de se battre ! La jeune femme était sidérée. Si elle et Garrus étaient morts, les autres chevaliers auraient continués leur vie, et cela n'aurait rien changé. Au grand maximum, certains se seraient vengés. Mais aucun ne serait resté aussi impassible !
La guerrière siffla ensuite Firmament, avec l’espoir naïf que celui-ci l'entende, et débarque. Mais elle se doutait que cela ne serait pas, car il était tranquillement dans on écurie à roupiller. Mais qui ne tente rien n'a rien, alors elle tenta.
Aucun cheval n’apparut au loin et elle resserra son bras autour du tour de Garrus. Malgré sa blessure ce dernier, continuait d'avancer vaillamment en la portant. Bon elle n'était pas très lourde, mais quand même, elle devait finir pas peser, et elle s’efforçait d'être le moins gênante possible. Déjà qu'elle profitait de lui...
Ses yeux bleus cristallins fixèrent les yeux de Garrus, qui brillaient d'une drôle de lueur dont elle en ignorait l’origine. Le visage carré du jeune homme était extrêmement séduisant.

La jeune femme s’installa confortablement puis laissa son esprit dériver.
Vers Garrus.
Elle sentait ses muscles sous elle. Ses bras qui la portaient était fermes et ses muscles du cou, tendu par l’effort. Elle laissa délicatement ses doigts passer dessus, les sentant se contracter.

Pouvait-elle se le permettre ? C’était un chevalier et leur histoire –si histoire il avait- serait livrée à l’échec. Ils allaient repartir chacun de leur côté, alors comment bâtir une relation sérieuse ? Car c’est ce qu’elle voulait, du sérieux. Elle n’aimait pas profiter d’un homme, de passage, pour une nuit seulement, et que le lendemain elle soit toujours aussi seule, que cet homme soit un jour capable de la croiser dans la rue sans la reconnaître. Qu’ils ne se connaissent que superficiellement… Oui elle voulait une vraie relation. Qui dure dans le temps. Bien entendu, pas de là à se sédentariser, avoir une ferme et des marmots non ! Elle n’était pas prête à perdre sa liberté ce genre de vie lui étaient impossible. Elle-même était incapable de rester longtemps au même endroit, elle avait besoin de bouger. Sans doute était-ce aussi le cas du guerrier. Dans ce cas où pouvaient-ils aller.. ?

Plongées dans ses réflexions elle prit soudain conscience que son regard était toujours fixé sur Garrus et que celui-ci la regardait désormais. Neleam le sentit ralentir puis s’arrêter.
Elle laissa retomber ses jambes, au ralenti, reprenant contact avec le sol. Leurs regards étaient encrés l’un dans l’autre et ses bras enlaçaient toujours la nuque du chevalier. Elle desserra son étreinte, et laissa ses yeux parcourir le visage du chevalier. Ses pommettes et sa mâchoire virile, ses joues râpeuses par une barbe naissante, et ses lèvres…
La jeune femme se rapprocha lentement, sur la pointe des pieds, et leurs lèvres se frôlèrent lentement. Puis Neleam scella celles de Garrus, l’embrassant avec fièvre, lui attrapant la nuque et laissant son autre main redescendre sur son torse musclé.
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Garrus Auraya
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12.03.12 20:45
Des lèvres irrésistibles. Sucrées, douces et agréables, elles le comblaient. Avait-elle prévu son coup ? Non, ce n'était pas réellement possible. Pourtant, au début, Garrus s'imaginait que le jeu qui se déroulait entre eux n'était qu'amusement, pas un début d'une quelconque histoire, d'une nuit ou d'une vie. Or, le baiser qu'elle lui offrait à cet instant attestait du contraire, et il fallait avouer qu'elle se débrouillait bien. Rapidement, leurs langues se rencontrèrent dans un ballet endiablé se déroulant entre leurs lèvres, s'effleurant les lippes de leur appendice labial. A part la douleur abdominale du chevalier, rien ne les troublait. Pas un passant, pas un bruit. Seul le clair de lune était témoin de leur échange pour le moins original. Le jeune homme n'avait rien vu venir. Elle s'était lancée dans ce baiser sans hésitation, comme si elle connaissait les sentiments et sensations du chevalier depuis le début. Tentait-elle de l'obtenir pour une nuit ? C'était stupide, puisqu'il était à peine en état de marcher. Non, apparamment, elle ne se jouait pas de lui, ce qui poussa Garrus à redoubler d'ardeur. La belle l'accula contre le tronc massif d'un arbre millénaire, une main en appui sur son torse moulé par la tenue de cuir en piteux état. Elle se recula un instant, comme pour qu'ils puissent se regarder, s'admirer un instant de plus. Leur regard en disait long sur leurs émotions du moment. Ils s'observaient d'un oeil brillant, guettant un signal qui leur donnerait le top départ pour recommencer. Le jeune homme profita de ce silence pour oser une question.

- Neleam, je ne sais pas si...

Il n'eut que le temps de commencer, des lèvres gouteuses lui bouleversant les sens. Les mains gantées de Garrus vinrent se placer sur la taille de la guerrière, profitant de la chaleur de son corps au travers de la finesse des vêtements. La douleur lui tenaillait le ventre, et pourtant cela ne l'empêcha pas de poursuivre cette étreinte. Il savait pertinemment qu'ils n'iraient pas plus loin ce soir, même si ses sangs s'échauffaient rapidement en cette douce nuit étoilée. D'ailleurs, la demoiselle devait le savoir aussi, mais cela ne les empêcha pas de profiter. Profiter du corps de l'autre, profiter de leur étreinte, profiter du goût des lèvres ou de la langue de l'autre... Tant de choses qui les poussaient à s'enlacer l'un l'autre. Une dizaine de minutes plus tard, après un baiser passionné, ils se retrouvèrent songeurs, Neleam enlacée par les bras musclés de Garrus. Dans un murmure, il lui dit qu'il la trouvait ravissante dans son attrait d'assassine, avant de fermer un instant les yeux et de profiter du parfum de la demoiselle, comme si c'était la dernière occasion pour lui de le faire.
Cependant, la douleur se faisait de plus en plus présente. La douce étreinte ne suffisait plus à lui faire oublier qu'il était pronfondémment ouvert entre les abdominaux. Il croisa ses doigts avec ceux de la guerrière, plongeant ses yeux mordorés dans les siens, cyans.


- Je... Je crois qu'il est temps de rentrer. Proposa t-il. Je serais bien allé plus loin, mais... Il marqua cette phrase d'un sourire. Les conditions phyisques n'y sont pas.

Il tourna le regard vers son torse, maculé - sous la tenue - de sang chaud, pour illustrer ses propos. Il releva le visage vers celui de la belle, l'interrogeant du regard, la laissant prendre les devants.

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Neleam
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Sexe et âge: Femme d'une petite trentaine d'années, MORTE
Aptitudes: Guerrière émérite, grande conteuse et bonne résistance à l'alcool.
Neleam
Chevalier__Admin



14.03.12 17:50
https://ewilan.forumactif.fr/t1995-neleam-une-femme-de-legende
- Neleam, je ne sais pas si...

La jeune femme le fit taire d’un baiser. Le temps n’était pas aux paroles. Ils étaient seuls sous la lune, loin de toute habitation, alors qu’il n’aille pas tout gâcher avec des balbutiements. Ils réfléchiraient à leurs actes plus tard, il leur fallait profiter de l’instant présent. Garrus céda, prit la demoiselle par la taille et répondit à ses baisers.


De longues minutes plus tard leur frénésie retomba, et ils restèrent enlacés, profitant de ce moment.


- Je... Je crois qu'il est temps de rentrer. Je serais bien allé plus loin, mais... Les conditions physiques n'y sont pas.

Neleam répondit à son sourire, un air mutin sur les lèvres. Oui il valait mieux qu’il soit en forme, c’aurait été dommage…
Elle jeta un coup d’œil et senti qu’il était temps de s’occuper de cette blessure au ventre, avant que cela ne s’infecte.

Neleam passa le bras de Garrus par-dessus ses épaules de façon à ce qu’il prenne appui sur elle –elle l’aurait bien porté mais elle n’en avait pas les capacités- et le prit par la taille. Elle se souvenait d’une habitation pas très loin, lorsqu’ils étaient venus, il leur fallait la rejoindre et une fois sur place elle pourrait s’occuper de la blessure du chevalier.
Les premiers pas du chevalier furent douloureux, surtout pour la jeune femme qui n’était pas non plus dans un état fabuleux. Lors de leur étreinte Garrus avait réveillé ses côtes et d’autres blessures plus superficielles, mais elle n’y avait pas fait attention, obnubilée par l’homme qui l’embrassait avec passion.  Mais elle serra les dents, et marcha, d’un pas lent mais certain, prenant appui parfois sur Garrus, lorsqu’elle se servir de sa jambe gauche, blessée.
De loin on ne savait pas trop qui supportait qui mais ils avançaient. Ils finirent par atteindre l’habitation que Neleam avait repérée et une femme les accueillit. La jeune femme fut surprise que les habitants soient éveillés, mais ne dit mots. Ils avaient vraiment besoin d’un toit.

Leur hôtesse était entre deux âges, la quarantaine, mais déjà ses cheveux bruns parsemés de cheveux blancs, du à ses conditions de vies et de travail. Elle haussa les sourcils devant l’état des chevaliers mais dit rien et fit asseoir Garrus sur un lit, dans une autre petite pièce. Puis elle alla chercher, sur la demande de la guerrière, une bassine d’eau chaude ainsi que quelques préparations médicinales tandis que Neleam s’occupait de Garrus.
De manière très professionnelle, le jeune femme ôta les restes de vêtements de Garrus, sans faire la moindre remarque, même si l’envie était très grande. Elle profiterait plus tard, lorsqu’elle sera certaine qu’il soit hors de danger.

Le bandage était bien imbibé de sang, et Neleam le retira le plus doucement possible. Cela ne devait pas être sans douleur mais a demoiselle tentait de ne pas brutaliser son compagnon. Une fois la plaie à l’aire libre, elle ne put retenir une grimace. C’était encore moins beau que ce qu’elle ne pensait. Au sang s’était mêlé de la poussière, et bien que la blessure soit faite proprement, le résultat n’était pas beau à voir.

- Eh beh... tu t’es pas loupé…


La femme revint à ce moment là et déposa la bassine ainsi qu’une éponge puis repartit. Il y avait aussi une potion verdâtre que Neleam reconnu à l’odeur comme étant une sorte de somnifère/anesthésiant. Elle se demanda comment une telle femme pouvait agir de telle manière, sans poser de questions, et posséder tous les ingrédients nécessaire pour une telle décoction…
La demoiselle prit l’éponge et la trempa dans l’eau. Enfin ce qu’elle avait pensé être de l’eau. C’était plus visqueux que de l’eau, et lui piquait ses doigts écorchés. Certainement un désinfectant local…
Neleam nettoya patiemment la blessure, jusqu’à ce que celle-ci soit présentable. La plaie était visible mais elle ne doutait pas de sa guérison. Rien de vital n’avait été touché, et avec du repos tout rentrerait dans l’ordre. Satisfaite de son travail, le jeune femme releva la tête et sourit à Garrus.

Il était allongé et presque nu. Il n’en lui en fallait pas plus pour qu’elle agrandisse son sourire. Elle trempa ses mains dans la bassine et vint les placer sur le torse du chevalier et commença un massage. Neleam lui redessina les muscles, lentement, langoureusement, les massa, remonta du bas ventre jusqu’aux épaules. Ses yeux étaient toujours ancrés à ceux de Garrus, et elle approcha lentement ses lèvres du visage du chevalier. Elle senti son souffle, leur nez se frôlèrent puis elle lui murmura au creux de l’oreille.

- Allez, bois ta potion !


Puis elle se releva vivement, et parti masser les jambes du chevalier, cachant son sourire devant son air surpris, peut-être déçu.
Elle s’installa le plus confortablement possible et reprit son travail de masseuse. Remarquant qu’il regardait le bol avec inquiétude Neleam prit la parole.


- Allez ! fais pas ton macho et bois.


Puis elle rajouta, incapable de se retenir plus longtemps.


-Promis je n’abuserais pas de toi pendant ton sommeil…


Elle lui fit un sourire carnassier et attendit qu’il boive. Non si elle abusait de lui autant qu'il soit conscient, ça serait beaucoup plus intéressant et palpitant.
Lorsqu’elle eu finit son massage, elle remarqua que Garrus dormais comme un loir. Elle sourit puis se releva. Elle tenta d’étirer tous ses muscles, de façon à ne pas avoir trop de courbatures le lendemain, mais ses blessures la ramenèrent bien vite à la réalité.
La femme revint, changea l’eau de la bassine, puis ce fut au tour de Neleam. Elle se dévêtit pour ne se retrouver qu’en sous-vêtements, puis accepta l’aide de la femme pour nettoyer son mollet. La blessure n’était pas belle non plus, mais ce fut rapidement réglé et elle finit par se laver presque intégralement une fois la femme partie. Ses plaies la brulaient, mais elle guérirait rapidement, et ses côtes avaient besoin de repos. Les deux femmes avaient discuté rapidement, à voie basse, chacune posant des questions à l’autre, curieuses.
Neleam s’allongea sous la couette, à côté de Garrus qui était vautré dans un grand lit. Elle se mit sur le côté et l’observa.

Et si ce n’avait été qu’un dérapage ?..

La question tournait dans sa tête, entremêlée à d’autres, l’empêchant de trouver le sommeil. Puis lasse, Neleam finit par oublier toutes ses questions. Elle ne se souvenait que des mains de Garrus la caressant, son souffle dans sa nuque, leurs bouches se cherchant, leurs langues se trouvant… Elle senti son cœur battre de plus en plus vite alors qu’elle se remémorait ces instants.
Ce fut avec le sourire qu’elle finit par s’endormir.
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