Mon personnage Sexe et âge: Homme de 32 ans Aptitudes: Maîtrise du don du dessin et très doué avec les armes. Séducteur
Caym Cali
Envoutant_Mentaï _Caym_Membre
26.08.15 23:53
Âge : 34
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 16
Date d'inscription : 06/02/2014
Siam Til'Illan
Frontalier
29.08.15 20:26
La soirée tourna à la catastrophe. Bon, en soit, c'était déjà une catastrophe mais là, la vie des invités était en danger. Tout s'était passé très vite. Après le sauvetage, plutôt violent au vu des habitudes de la cour, d'Edwin, Siam avait tenté d'engager la conversation avec Ewilan et Salim mais, une fois encore, ils avaient été distraits par des cris horrifiés. Ceux-ci avaient trouvé leur origine dans la personne d'un mercenaire qui venait d'être assommé simultanément par Edwin et l'inconnu qui n'avait plus de scrupules à frapper à présent. Alors, la panique commença, les affaires reprenaient. Une flèche venait d'atterrir au pied de l'Empereur, semant le chaos au milieu des invités au sens propre comme au sens figuré. Siam soupira: Non, mais franchement, quelle idée d'enlever les armes à l'entrée. Elle fut distraite par Ewilan qui lui attrapa le bras pour murmurer qu'elle ne pouvait pas dessiner.
Un gommeur, il ne manquait plus que ça !
Un sifflement insistant lui fit lever la tête. Edwin avait récupéré une dague qu'il envoya dans sa direction sans se préoccuper de vérifier si elle avait bien atteint sa cible. Il avait confiance. Sans perdre une minute, Siam retira ses chaussures et entreprit de déchirer sa robe avec la dague. Elle était belle mais tant pis, l'aisance au combat passait avant tout. Ayant attiré l'attention de Salim, elle entreprit de descendre dans le jardin pour se mettre en quête du gommeur qui empêchait les dessinateurs de pénétrer dans l'Imagination.
Après tueuse du dernier Ts'lich, peut-être devrait-elle songer à devenir tueuse du dernier gommeur, ça compliquait sérieusement les combats ces petites bêtes là.
Siam scrutait l'obscurité du jardin depuis quelques minutes déjà lorsqu'elle remarqua, nichés dans un renfoncement de la façade du palais royal, deux silhouettes vêtues de noir.
Que pouvaient faire deux mercenaires, cachés dans un coin pendant une de leurs attaques si ce n'est pour protéger quelque chose ?
Siam se rapprocha discrètement des deux hommes après avoir fait un signe en direction de Salim pour lui faire comprendre qu'elle avait trouvé. Arrivée à quelques mètres des mercenaires, elle se prépara à tirer. Elle n'aimait pas trop se servir d'une dague mais son frère avait énormément insisté pour qu'elle sache maîtriser correctement cette arme. Un sifflement à peine perceptible suivi d'un bruit mat la sortit de ses souvenirs. L'un des deux hommes venait de s'effondrer, une dague plantée dans la gorge. Siam cessa de réfléchir et s'élança vers le second mercenaire qui s'était redressé et scrutait les fourrés alentours. A côté de lui, deux yeux globuleux et luisants signalaient la présence du gommeur. L'homme la regarda sortir de l'ombre avec une expression de surprise que Siam grava définitivement sur son visage en lui enfonçant son poignard entre deux côtes, au niveau du cœur. L'homme était mort avant de toucher terre et Siam s'empressa d'achever le gommeur.
Le temps qu'elle et Salim remonte, tout était fini. Des morts, des blessés, quelques grandes personnalités disparues et aucun prisonnier pour leur expliquer le but de l'attaque. Un véritable désastre. Pourtant, Siam eut une pensée qui lui rendit un peu de joie malgré sa cruauté. Si les mercenaires étaient de retour, elle allait pouvoir recommencer à se battre et cette fois, ce ne serait plus de l'entraînement.
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : Elyssa Cil'Darn
Messages : 140
Date d'inscription : 02/01/2014
Mon personnage Sexe et âge: Frontalier - 46 ans Aptitudes: Résiste au chant marchombre
Edwin Til' Illan
Frontalier
02.09.15 22:25
La terrasse s’était transformée en un indescriptible désordre. Les invités terrifiés se pressaient sans réfléchir vers l’intérieur, Bjorn, étonnamment efficace malgré son état, s’emparait sans ménagement des assassins qui tentaient de s’en prendre à la foule dans d’écœurants bruits d’os malmenés, et les Dessinateurs cherchaient désespérément à localiser les gommeurs. Le Frontalier ne se rendit compte que les Spires étaient de nouveau libres que lorsque des Mercenaires se matérialisèrent à côté des proies qu’ils prévoyaient d’enlever. La fraction de seconde qu’il employa à analyser la situation lui confirma qu’il ne pouvait pas se servir d’une dague comme arme de jet tant les ennemis étaient mêlés à la foule. Il opta donc pour un bond qui le propulserait au plus près de sa cible.
C’était sans compter l’assaillant qui le chargeait de face et se constituait en obstacle à sa trajectoire. Edwin tenta de perdre le moins de temps possible et se mit lui aussi à courir. S’effaçant sur le côté à l’ultime seconde, il laissa sa dague cueillir le combattant au ventre, sans lâcher des yeux le Mentaï qu’il avait repéré, avant de libérer son arme en repoussant l’épaule du corps inanimé de son autre main. Le combat n’avait duré que trois secondes. Alors qu’il se précipitait de nouveau en avant, l’air se troubla imperceptiblement. A l’endroit exact où le Mentaï s’était emparé de sa proie, une seconde plus tôt. Une seconde trop tard. Edwin poussa un affreux juron.
Les Mercenaires tombaient déjà comme des mouches, et il ne fallut que quelques secondes après la liquidation des gommeurs pour que le dernier des assaillants s’écroulât, neutralisé par Elicia qui avait pris soin de le laisser en vie.
S’assurant que l’assaut était bel et bien fini, Edwin accrocha le regard de ses amis pour s’assurer qu’ils n’avaient rien, s’attardant une seconde de plus dans le celui d’Ellana, puis se dirigea vers l’intérieur. Heureusement pour lui, les gardes le reconnurent malgré son allure peu avenante, ses traits crispés par la concentration, et son regard glaçant. Dès que sa silhouette eut dépassé le seuil de la salle principale, des cris d’hystérie s’échappèrent du devant de la foule amassée, dont tous les regards convergeaient vers lui. S’inquiétant d’une nouvelle menace, une dague à la lame vermeille restée dans sa main, il pivota avec une souplesse quasi féline pour faire face. Rien en vue, pourtant. Juste ses amis qui rejoignaient à leur tour la salle. C’est alors qu’il comprit ce qui avait effrayé les invités.
Le maître d’armes laissa échapper un soupir de consternation en voyant l’état de sa chemise. Le blanc éclatant avait était envahi par de larges tâches écarlates, accompagnées de l’odeur de fer qui s’accordait si bien avec, mais si mal avec le mélange de fragrances qui l’avait assailli dès qu’il était arrivé à la soirée. Le mélange de toutes ces odeurs était… légèrement incommodant.
Reléguant son souci vestimentaire au plus loin de ses préoccupations, il traversa la pièce dans de grandes enjambées exemptes de toute hésitation, sous l’œil toujours médusé des convives. S’assurant qu’il n’était pas suivi, ses pas le menèrent directement dans la pièce où il était prévu de mettre l’Empereur à l’abri en cas de nécessité. Altan était déjà présent. Comme au bon vieux temps. Si la situation eut été moins grave.
- Deux de ces rejetons de Ts’Liches sont hors d’état de nuire et prêts à rejoindre les cachots, énonça-t-il pour toute introduction.
Le silence qui lui répondit le poussa à prêter attention à la mine morose de l’Empereur, qui promenait un regard atterré sur la tension palpable des gardes qui le protégeaient et sur la chemise de son ex-maître d’armes, tout en réfléchissait à la meilleure attitude à adopter face à ce désastre.
- C’est encore la panique en bas , fit observer Altan.
Dessinateur et Frontalier attendaient les ordres. Sil’Afian était leur ami, mais il restait avant tout leur Empereur. Ils étaient là pour l’assister, tenter de le conseiller s’il en émettait la demande, mais ne se permettraient pas de lui dire que faire. Surtout que personne ne pouvait se targuer de détenir la solution miracle à cette sombre situation.
Âge : 51
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 38
Date d'inscription : 30/08/2013
Mon personnage Sexe et âge: Aptitudes:
Sil'Afian
Citoyen de l'Empire
03.09.15 22:59
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : Caym Cali
Messages : 10802
Date d'inscription : 28/11/2010
Mon personnage Sexe et âge: Femme d'une petite trentaine d'années, MORTE Aptitudes: Guerrière émérite, grande conteuse et bonne résistance à l'alcool.
Neleam
Chevalier__Admin
05.09.15 22:50
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : Elyssa Cil'Darn
Messages : 140
Date d'inscription : 02/01/2014
Mon personnage Sexe et âge: Frontalier - 46 ans Aptitudes: Résiste au chant marchombre
Edwin Til' Illan
Frontalier
18.09.15 16:12
Spoiler:
VOILA MON GAGE ! Tant d'attente... haha, j'espère que c'est à la hauteur de tes espérances Nel !
Mais qui est donc cette jeune hôtesse? :Pp
Avant qu’il n’aille retrouver ses sujets, Edwin reçut les dernières indications de l’Empereur. Ouvrir l’œil. Rester de marbre face à la panique.
Soucieux de ne pas annihiler les effets apaisants de la présence de l’Empereur auprès des victimes, le maître d’armes se retira le temps de gagner les toilettes. Arrangeant rapidement sa figure à l’eau, il se débarrassa de sa chemise ruinée, qui ne faisait qu’effrayer davantage les invités qui n’avaient jamais assisté à des combats, avant d’emprunter quelques couloirs déserts pour regagner le vestiaire.
L’hôtesse en charge de la distribution des effets personnels le vit arriver avec un haussement de sourcils stupéfait, surprise de la légèreté de sa tenue. Cette mimique disparut au profit d’un sourire et d’un regard appréciateurs de ce torse parfaitement musclé, dont les cicatrices annonçaient une vie… passionnante. Et dire qu’elle regrettait de n’avoir pas pu participer aux réjouissances de la soirée, lâchement abandonnée par des collègues censés lui tenir compagnie et la relayer… Elle se reprit toutefois vite, se forçant à rehausser un peu sa ligne de mire, d’autant plus qu’elle avait reconnu l’identité de son interlocuteur.
- Seigneur Til’Illan, vous nous quittez déjà ?
- Non, je suis juste passé récupérer ma veste, s’il vous plaît, répondit-il, résolu à ne pas prêter attention à l’image aberrante qu’il renvoyait à se promener ainsi dans le palais.
Sur un sourire entendu, la jeune femme brune lui tendit sa veste, définitivement déçue de ne pas savoir ce qui se passait dans la salle de fête.
♦
Lorsque le Frontalier fut de retour parmi les invités, son attention fut directement interpelée par la silhouette qui se tenait en équilibre sur le rebord du bassin. Jugeant le pari risqué, connaissant la personne et avisant la taille des talons qu’elle portait, Edwin ne la quitta pas des yeux, tout en rejoignant Siam. Il ne put s’empêcher de reconnaître le courage du chevalier. Prendre la parole en public, qui plus est devant un tel auditoire, et après une telle soirée, nécessitait une certaine audace.
C’est alors qu’il remarqua Bjorn, avec le terrible sentiment de voir la catastrophe se répéter, sans être en mesure de l’arrêter. Prémonition qui ne loupa pas, bien évidemment, puisque Neleam se retrouvait à barboter parmi les poissons multicolores. Secouant la tête avec un léger sourire aux lèvres, il se décida à ne plus intervenir si l’un ou l’autre faisait de nouveau parler de lui. Trop risqué.
Une fois que les bruits de conversation eurent repris le dessus sur l’ambiance de la salle, accompagnés par le retour de la musique, le Frontalier se tourna vers sa sœur. Notant sa robe déchirée, il s’enquit :
- Ca va ?
Pour toute réponse, elle lui servit un verre pour pouvoir trinquer avec lui.
♦
Salim observait Ewilan se servir en pâtisseries avec inquiétude. Il lui ôta même des mains une tartelette pour la soumettre à son odorat. Ewilan, un pli contrarié sur le front, récupéra son en-cas et mordit dedans avec entrain.
- Tu sais Salim, si les Mercenaires avaient voulu nous empoisonner, nous serions déjà tous en train de nous tordre de douleur depuis plusieurs heures.
Le Marchombre, étonné qu’elle ne prenne pas plus de précautions malgré l’incident du toast, ne put s’empêcher de lui faire remarquer : - En vérité, je m’inquiète plus pour ta mémoire, ma vieille. Tu sembles avoir déjà oublié cet interminable aparté aux toilettes.
Contre toute attente, la dessinatrice éclata d’un rire clair qui contribua à rasséréner les convives qui, bien qu’ils n’aient pas entendu le motif de cet éclat, trouvèrent dans cette démonstration de joie de la part de leur héroïne une formidable preuve de Vie. Rire qui ne fit que croître devant l’air hébété de l’être aimé. - C’était une excuse Salim ! parvint-elle à articuler entre deux gloussements. Je préparais la surprise ! Je pensais que tu avais fini par comprendre.
La mine défaite du jeune homme, seul conscient de ce que cette dissimulation avait engendré, ne fit qu’accroître le rire d’Ewilan, qui se contenta de lui déposer un baiser sur la joue avant d’aller conter ses exploits à Ellana, particulièrement friande des débordements d’imagination de son ancien apprenti.
♦
Avec la fatigue et la première partie de soirée déjà bien arrosée, l’alcool, bien que distribué en moindres quantités – seules quelques bouteilles étaient parvenues à circuler – se répandait bien plus facilement dans les organismes.
Après avoir discuté avec Siam et sondé la salle sans trouver le moindre comportement suspect (un Salim déconfit devant une Ewilan hilare, un Bjorn insupportable et une Neleam convertie en invité malchanceuse ne constituaient en rien des comportements suspects), Edwin se décida à rejoindre Altan, prenant un soin particulier à choisir sa trajectoire pour ne heurter personne sur le passage. Le Dessinateur, assis dans un coin de la pièce, se frottait pensivement sa mâchoire endolorie. En chemin, il effleura le bras d’Ellana, en grande conversation avec Ewilan.
L’œil rieur, le Frontalier se campa devant son ami et, en guise d’introduction, désigna son épaule :
- Tu as une tache, là.
Avec une mine des mauvais jours, le dessinateur se contenta de marmonner :
- Tu t’es vu ? Tu n’as même pas de chemise.
Edwin ne put s’empêcher de rire face à l’air maussade de son ami, ce qui, il était sûr, ne faisait qu’accroître sa mauvaise humeur. Il savait pertinemment que lorsque le Dessinateur était vexé, touché dans son amour propre, il était difficile à aborder. Il savait aussi qu’en cas d’inversion des rôles, Altan prenait un malin plaisir à le taquiner.
- D’ailleurs, il faut que quelqu’un te le dise : je trouve ton décolleté indécent.
Interdit, le maître d’armes porta instinctivement le regard sur sa veste qui, bien que boutonnée, laissait apparent tout le haut de son torse, avant de rencontrer la flamme dansante de l’humour dans les yeux d’Altan, et d’éclater franchement de rire. Il ébouriffa les cheveux de son meilleur ami avant d’embrasser le sommet de son crâne dans un geste faussement paternel. - Même mon fils boude mieux que toi.
Il lui laissa son verre avant de tourner les talons, parti retrouver Ellana, sous les yeux hébétés de son meilleur ami.
Âge : 34
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 16
Date d'inscription : 06/02/2014
Siam Til'Illan
Frontalier
18.09.15 23:51
Siam tentait de se frayer un passage à travers la foule compacte des invités. Les nobles, pour la plupart peu habitués à la violence restaient enfermés dans un silence choqué, leurs yeux vagues reflétant les souvenirs du combat qui défilaient dans leur tête. Enfin, l'empereur apparut. Légèrement en retrait, Siam vit son frère ainsi qu'Altan. Edwin arborait un visage fermé. Siam pouvait presque deviner ce qu'il pensait. Quelque chose comme ça : Et voila, encore un échec, si j'avais été plus rapide, j'aurais pu blesser celui-ci, sauver untel...
L'empereur pris la parole pour rassurer les invités. Les recherches commenceraient dès la fin de la fête. Il s'approcha ensuite d'un blessé qui gémissait faiblement entouré par ce qui semblait être des membres de sa famille. Il s'agenouilla près du blessé et commença à le soigner en le rassurant d'une voix douce. L'arrivée de rêveurs dissipa un peu la torpeur qui s'était emparée des invités. Ils s'égaillèrent aussitôt à travers toute la salle se penchant sur les blessés qui n'avaient pu être déplacés. On annonça l'ouverture d'une nouvelle salle pour permettre aux familles endeuillées de rester dans le calme auprès des morts. Siam se laissa entraîner par la foule. Ses pas la conduisirent (par pur hasard) jusqu'à la table des alcools. elle remplit deux grands verres de l'alcool le plus fort qu'elle puisse trouver décida de garder la bouteille entière et se mit en quête d'Edwin. Son frère regardait la salle d'un œil morne, négligemment appuyé contre le chambranle de la porte. Lorsqu'il la vit approcher, il jeta un regard mi-abattu mi-amusé sur sa robe en lambeaux avant de lui demander si ça allait. Elle lui donna un verre et but une grande gorgée du sien.
-Oui, bon, ça va je pense que tu n'as rien à dire avec ta veste et ton absence de chemise. D'ailleurs, je suis étonnée que personne ne t'ai encore sauté dessus.
Elle reprit plusieurs grandes gorgées d'alcool.
Edwin, tu penses que ça finira un jour ? Je veux dire, tout ces méchants. Enfin... je m'ennuie quand ils ne sont pas là mais quand ils reviennent, ils sèment tellement de destruction. Tu sais quoi, j'étais en train de penser à un truc. A ton avis, c'est possible que je sois mauvaise. Tout à l'heure, quand le combat a été fini, je me sentais bien, j'avais hâte de reprendre la guerre. Est-ce que j'ai des tendances psychopathes ce qui d'après Mathieu n'est pas nouveau et donc tout va bien ou Est-ce que je devrais rejoindre les mercenaires du chaos parce qu'au fond je ne suis pas meilleure qu'eux ?
Siam réfléchit un moment. Elle avait continué à boire. Elle jeta un coup d’œil au verre vide dans sa main puis à la bouteille dans laquelle il ne restait plus grand chose. Pourtant elle était sûre de ne pas avoir resservie Edwin... enfin presque. Mais alors, tout ce qu'elle avait pensé...
Euh...Edwin, tout ce que tu m'as entendu dire euh c'est ma première phase quand je suis bourrée, la phase de déprime philosophique... Et puis tu peux pas me surveiller un peu, regarde, déjà une bouteille de vide parce que monsieur ne fais pas attention à ce que je bois. Bon, je vais me coucher. Oh, et la gueule de bois de demain matin !
Siam se dirigea vers la porte sous le regard affligé de son frère. Une fois sortie des salles réservé à la fête elle voulut se diriger vers sa chambre.
Alors ma chambre, c'est celle pas loin de celle d'Edwin et Ellana et pour y aller, on va à gauche... mais qu'est ce que je raconte. Elle est à droite ma chambre.
Siam déambulait dans tout le château depuis un temps indéterminé.
Alors ma chambre c'est laquelle ? Mais c'est pas possible, ce château, tout se ressemble dedans...
Après encore un petit moment de vadrouille, Siam, vaincue par le sommeil, s'écroula au pied d'une porte et s'endormit. Le seul petit détail qu'elle ne connaissait pas, c'est que la porte en question était celle de la chambre d'Edwin et Ellana et qu'à un moment où à un autre, ces derniers rentreraient bien se coucher...