Ah oui c'est super bien pensé ! Après je sais que je n'en ai pas l'usage, mais c'est vrai que je ne me suis jamais posé la question de comment écrivaient les auteurs. Je pensais qu'ils utilisaient un logiciel de traitement de texte tout bête, mais bonjour le désordre.

En tout cas c'est toujours chouette d'avoir accès à de bons logiciels gratuits !

Tu utilises celui-ci du coup?

C'est très pratique pour ranger le chaos qu'on a dans la tête =P.

J'utilise Scrivener depuis plus d'un an et je dois dire que j'en suis plus que satisfaite. Je ne regrette pas mon achat. Quand on dépasse les deux-cent pages... puis les cinq-cent... Word est un enfer >_>.

Mais, d'un point de vue général, je pense que ces programmes sont surtout utilisés dans les pays anglo-saxons. Je suis quelques auteurs français sur les réseaux sociaux et même ceux qui écrivent des textes relativement longs emploient des programmes de traitement de texte classiques. Le problème, c'est que Scrivener ou Writer Quoll sont entièrement en anglais. Donc, déjà, exit la vérification orthographique, et ensuite il faut connaître la langue et les termes techniques, ce qui n'est pas le cas de tout le monde (enfin, ça s'apprend vite, à force de chipoter avec le programme on s'y fait).

Huuuu, j'ai jamais été jusque là xD

Ah d'accord. Perso l'anglais ne me dérange pas, mais je comprends que ça rebute :P Maintenant que je sais que ce genre de logiciels existe, je me demande comment les auteurs font pour tout faire juste en traitement de texte O_o. Après il y a aussi plein d'options pour mettre des signets ou des notes il me semble, même si je ne m'en sers jamais.

Hello !
Juste un petit coucou pour vous avertir : Kindle publiching lance un concours de roman, pour les intéressés les détails c'est pas >>ICI<< ! ;)

Ouha ! Ca semble intéressant :)
Mais.. c'est du sérieux, c'est publier un livre. Un vrai livre. :O

Rien que si ça permet d'avoir des conseils de la part du "chef du jury" ça vaut le coup ! :) M. Deutsch rien de moins.


Bon, ce n'est clairement pas pour moi :) Courage à vous les petits loups !
Si certains tentent l'aventure... Racontez-nous votre livre ! <3

Et faites tout de même attention avec Kindle publishing, certains aspirants auteurs ont eu de mauvaises blagues, car il s'agit bien souvent d'un passage à la publication numérique sans conseil éditorial pour vous retrouver... noyé parmi un paquet d'autres romans dans l'interminable liste d'Amazon. Mieux vaut se renseigner avant de tenter ! Il y a beaucoup d'attrape-nigaud dans le domaine de l'édition, malheureusement. Et une fois que vous cédez les droits de votre texte à un éditeur, à moins de payer un avocat (et de gagner), pas moyen de le récupérer.

C'est une manière de publier qui fonctionne pour certains, mais beaucoup d'auteurs tombent dans la foulée. Il faudrait se renseigner sur des blogs d'auteurs pour voir ce qu'ils en pensent et si certains peuvent parler d'expérience ;-).


Edit: APRES INVESTIGATIONS, voilà ce que disent ceux qui ont fait l'expérience du "Kindle Direct Publishing"

- Amazon Kindle vous permet de diffuser votre livre sur une large échelle (partout où Amazon est disponible, ça fait donc beaucoup), et ça c'est plutôt cool.
- Le livre se retrouve sur Goodreads et fait l'objet d'un concours: intéressant, sauf que c'est à l'auteur de commander les copies papiers (vu que la publication est numérique) et de les envoyer à ses propres frais aux gagnants (de quoi espérer qu'ils n'habitent pas en Alaska).
- Les acheteurs ne sont pas tenus de vous commenter (sur Amazon, Goodreads, etc.). Ca paraît bizarre mais si sur 267 copies tu ne reçois pas une seule appréciation, tu te sens vraiment seul (expérience relatée sur un blog).
- Le noeud du problème: le livre appartient à Amazon et l'argent qu'on en récolte est... inexistant. Pour les auteurs qui se fichent de l'argent tant mieux, mais ne vous attendez pas à recevoir un cent pour vos (souvent) années de travail. Si vous rêvez de vivre un jour de votre plume, ce n'est pas sur Amazon qu'il faut publier.
- Conséquence du point précédent: le système de publication peut intéresser pour quelques semaines, quelques mois, mais au bout de la ligne, votre texte va disparaître au milieu des milliers de publications d'Amazon. Vous n'aurez quasiment pas été rémunéré pour votre travail. Il est probable que plus personne ne lira votre texte une fois qu'il aura plongé dans les abysses d'internet et... pour enfoncer le clou, pas moyen de récupérer votre livre pour le proposer à un autre éditeur.

Le gros plus de ce type de publication, c'est donc la promotion, la diffusion, car Amazon vous permet de vendre votre livre partout dans le monde, et à (très) petit prix.

Je vous conseille aussi de jeter un oeil à cet artcle: http://www.opignons.com/concours-amazon-lisez-les-conditions/

L'auteur de l'article a bien lu les condition de participation, et c'est plus effrayant qu'il n'y paraît. Le simple fait de soumettre un manuscrit au concours permet à Amazon de réutiliser votre texte, d'en reprendre des parties: "en soumettant un manuscrit, vous octroyez à Amazon et à chacune de ses sociétés affiliées le droit d’utiliser, sans contrepartie financière, des parties de votre manuscrit".

Prudence est mère de sûreté.

Comme l'année dernière, Amazon lance son concours Kindle Publishing "Les plumes francophones" !

Voici les conditions de participation:

https://www.amazon.fr/b/ref=br_imp_ara-1?_encoding=UTF8&node=6802515031&pf_rd_m=A1X6FK5RDHNB96&pf_rd_s=merchandised-search-3&pf_rd_r=TTCNCCA2P81EHVG7338Q&pf_rd_t=101&pf_rd_p=867803087&pf_rd_i=6802488031

(pour tout avertissement, voir le post précédent)

J'avais loupé cette partie du débat l'année dernière O_o. Ca fait peur quand même quand on lit le résumé des conditions ! Je suppose que c'est comme les conditions de tous les produits/services : on ne les lit jamais et on se fait toujours avoir quand il y a un souci.

J'étends un peu le débat, mais ça me sidère la façon dont l'édition se transforme avec internet. Les livres numériques déjà (J'ai eu un kindle mais je n'arrive toujours pas à sauter le pas ^^), mais aussi la pub, les concours pour gagner des livres, les auteurs méconnus qui font le buzz très vite...
Je pense qu'il y a du bon, mais aussi du carrément moins bon dans tout ça...

Des éditeurs véreux qui cherchent à se faire le plus d'argent possible sur le dos des auteurs et en prenant les lecteurs pour des abrutis... Quoi de nouveau sous le soleil ? >_>

Le plus grotesque dans cette histoire c'est qu'en saignant les auteurs les éditeurs sont en train de tuer leur propre raison d'existence... Bientôt, les éditeurs ne seront plus que des entreprises commerciales au lieu d'être des entreprises culturelles. La culture s'envole, car les rayonnages des librairies (et des grandes surfaces) ne sont plus remplies que de romans sortis de l'ombre non pas par leur qualité mais par le buzz ou parce qu'ils utilisent les mêmes recettes que d'autres (genre... les dystopies à la pelle et qu'on doit en plus se coltiner au cinéma, on en parle ?). On est entrés dans l'ère de la stratégie du buzz et du suivisme.

Attention cependant, cet effet de suivisme, ou de "parasitisme", a toujours existé. Quand Tolkien est revenu sur le devant de la scène dans les années deux-mille avec l'adaptation du SDA au cinéma, des tas d'auteurs se sont inspirés de son oeuvre pour écrire leurs propres romans. Il y a eu du bon et du moins bon, mais Tolkien étant lui-même un auteur de haut vol, beaucoup de ces suiveurs sont devenus des auteurs reconnus par la suite.

Le problème, c'est qu'autrefois, comme avec l'exemple de Tolkien, les auteurs qui étaient suivis étaient de véritables influences littéraires, des monuments qui faisaient briller les yeux des lecteurs et qui changeaient le cours de leur genre littéraire (comme Tolkien l'a fait pour la fantasy). Aujourd'hui, quels sont les auteurs qui sont suivis... les auteurs de Twilight? Divergente ? De Cinquante Nuances de Grey ? ... Je dis pas que la littérature va droit dans le mur, parce que la littérature générale continue à évoluer. Mais les récits de genre ont, en l'espace de quelques années, pris un mauvais coup dans les dents. Alors que J.K. Rowling, Pullman et des tas de grands auteurs de récits de genre étaient en train de faire de leur veine littéraire un véritable objet culturel, légitime, étudié dans les universités, voilà qu'on retombe dans les bas-fonds.

C'est un sujet qui m'horripile, surtout pour le moment. Je suis en plein dans mon travail de fin d'études à l'université (je travaille sur la fantasy contemporaine et son héritage épique), et j'ai des difficultés monstrueuses à trouver des références théoriques parce que ce type de récit, si on met de côté des écrivains comme Tolkien, Rowling, Peake et compagnie, n'est absolument pas théorisé. L'image de la littérature de genre est tellement mauvaise que les chercheurs qui se penchent sur la question se comptent sur les doigts d'une main (je ne rigole même pas). Et c'est à cause de cette saleté de système actuel qui mise tout sur le buzz et sur la popularité plutôt que sur la qualité d'écriture et de construction que la fantasy, comme la littérature érotique ou la dystopie, passent pour des sujets triviaux qui ne méritent aucune attention. Et on peut comprendre les chercheurs. Sérieusement, qui aurait envie de passer une année entière à éplucher un genre littéraire qui ne vaut que pour ses chiffres de ventes ?

En matière de fantasy, j'ai vu passer une flopée de romans qu'on vendait comme les nouveaux G.R.R. Martin ou les héritiers de Rowling. Bah franchement, je veux pas cafarder, mais certains auteurs soit-disant "consacrés" ne valent vraiment que pour leur quatrième de couverture. Je savais que j'allais tomber sur des sacrés numéros en travaillant sur la fantasy mais là... les bons romans... je vais être gentille... j'en sauve deux sur dix.

Je ne sais pas si certaines personnes passent encore sur ce topic, mais je viens vous transmettre un lien qui pourrait intéresser les auteurs en herbe !
L'écrivaine Samantha Bailly ("Oraisons", etc.) a, il y a quelques temps déjà, lancé sa chaîne Youtube où elle parle, entre autres, de sa vie d'écrivain, de sa manière d'écrire, et où elle prodigue aussi des conseils d'écriture pour ceux et celles qui écrivent pour le plaisir ou dans le but de devenir professionnels.



Sa chaîne: https://www.youtube.com/channel/UCsuzKpH4ha63PYuPXgCZ2PA

C'est très intéressant et motivant ce qu'elle dit (bon, je ne connais pas cette autrice, désolé :x mais je n'en pense pas moins) ! Personnellement, je suis passionné d'écriture et de lecture à la folie, mais je ne pense pas que je sois capable d'écrire quelque chose d'aussi structuré et long qu'un roman, car même si ce sont des passions qui me prennent sincèrement aux tripes à chaque instant, je suis avant tout un passionné d'énormément de choses dans la vie (ce qui fait probablement mon côté infiniment sociable). Que ce soit manga, animation, lecture, écriture, graphisme, piano, natation, jeux vidéos... Tous ces univers qui me déconnectent de la réalité ont autant d'importance dans mon quotidien (d'ailleurs, je dirais plutôt que c'est la réalité qui me déconnecte du reste u.u), alors ne me consacrer qu'à un seul d'entre eux me parait impossible x)

En effet c'est sympa ce qu'elle dit :) faudrait que je m'y remette...

J'adore écrire, mais comme elle dit j'ai tant d'autres choses à côté que je n'ai pas le temps, et quand j'en ai je suis naze ^^" Mais ça trotte dans ma tête :p

Et ben dis donc tu es un touche-à-tout en tout cas :) c'est chouette !

Perso je n'hésite pas à sacrifier du temps pour écrire, même si j'ai par exemple un projet à rendre, car quelle que soit la situation, l'écriture me permet d'être innovant et de me renouveler pour tout autre activité extérieure.

Oui :) j'essaie aussi mais bon ^^"

Il est vrai qu'écrire et surtout lire m'aident à me déconnecter :)

Comme le dit Stephen King (qui ne s'appelle pas King par hasard), on a tous des vies très occupées. Pour écrire, il ne faut pas avoir du temps mais faire du temps.

En période d'examens, évitez tout de même d'écrire à la place de potasser vos cours, restons sérieux haha, rien ne vous empêche de le faire durant vos pauses =P.

Le tout est de se réserver des plages horaires, de préférence fixes et de durée égale (ce qui est quasi impossible à faire quand on est toujours aux études, disons-le tout net). Ce que King conseille vraiment, c'est de se dégager du temps et de l'espace pour travailler (trouver l'environnement qui nous convient et y revenir pour écrire). Plus on prend l'habitude d'écrire dans un espace/temps habituel, plus facile cela devient de s'y remettre jour après jour.

Les vidéos de Samantha Bailly sont intéressantes, mais elles restent un peu en surface du travail d'écrivain. Si vous voulez vraiment vous plonger dans cet univers-là, Ecriture: mémoire d'un métier de King est un must have pour tout auteur en herbe ;-).