Pendant la journée, Fiona avait été cherché Lune, sa jument, ainsi que quelques accessoires comme dagues ou autres "outils" marchombres. Ensuite, elle avait retrouvé Irvan, ses ordres et les autres membres de l'expédition.

Elle n'appréciait que peu le chef de leur groupe.
Elle avait pris une dague avec un pierre rouge foncé, se mariant parfaitement avec la couleur de l'arme.

Merci beaucoup, dit-elle à Irvan. En plus de l'efficacité de ses dagues dont je ne doute pas, je dois dire que leur fabricant ne manque pas de goût...

Elle sourit et observa longuement l'arme avant de la glisser soigneusement à sa ceinture, n'osant pas imaginer leur prix. Elle monta en selle et respira profondemment, sa soif de voyager s'étancherait bien vite.

[MJ ON]

Bien. Partons.

Il monta sur son cheval, et le talona.
Escorté de sa garde, il ouvrait la marche. La troupe à cheval continua son trajet à cheval. Le trajet se passa sans encombre.


Ils s'arrêtèrent au petit matin à une centaine de mètres d'un chemin, au bord d'une rivière.
Irvan descendit de son cheval, imité par la troupe. Il s'assit sur une "nappe" de tissu épaisse, brodée richement. Visiblement, il ne mangeait pas avec les autres. Simplement ses hommes. Il fit un vague signe de main à un de ses lieutenenants, qui se leva aussitôt. Il reprit en main ses armes, qu'il avait posé a ses cotès pour manger. Il alla un peu plus loin, et revint dix minutes plus tard. Il murmura quelques paroles, et Irvan répondit d'un signe de tête.
Il regardait à présent à l'horizon, pensif, presque soucieux.

Ses hommes, sans lui avoir demandé quoi que ce soit, se levèrent. Ils s'armèrent de pied en cap, se rassirent, et attendirent au cotès d'Irvan, toujours assit.

Kajai sourit en voyant la rêveuse s'asseoir à côté d'elle. Enfin un peu de compagnie!

-Alors, tout se passe bien? Demanda t-elle pour lancer la conversation.

Fiona observa avec curiosité le chef de leur caravane. Il affichait un visage impassible, à première vue, mais la jeune marchombre discernait une réflexion intense.

Elle s'ennuyait ferme, depuis qu'ils étaient partis et attendait à tout moment un peu de mouvement ou d'action. L'un ou l'autre étant révolu pour l'instant, elle s'approcha silencieusement, comme à son habitude, de deux jeunes femmes qui discutaient.

- Pas trop endormies? demanda-t-elle avec une pointe d'ironie pour marquer le manque d'animation de leur voyage.

Les paroles d'Arwena firent sourire Kajai. Elle aussi, avait aussi aperçu la rêveuse à plusieurs reprises, et elle sentait déja une complicité naître entre elles.

-Avec plaisir! J'ai les jambes toutes molles, à force de dormir sur place...

Elle lança un clin d'oeil à Fiona, et sauta sur ses pieds avec entrain. D'un mouvement expert, elle dégaina son sabre, et assoupli son poignet.

Arwena éclata de rire.

-Je suis nulle avec le tissu, moi c'est plutôt la viande de
guerrier, si tu vois ce que je veux dire !

Elle retrouva son sérieux.

-Il faut de nombreuses années d'aprentissage !
Je pourrais te faire une démonstration mais honnêtement j'espère ne pas en avoir l'occasion.

Arwena se tut.
Si au court de ce voyage elle était amenée à
utiliser son Arts cela serait pour sauver la vie d'un de ses compagnons.
Elle releva la tête et ficsa Kajai, elle se sentait très proche de la Frontalière et n'avait aucune envie de la voir en danger de mort.
Elle chassa ces pensées morbide de son esprit.
Elle adressa un sourire en coins à Kajai.

-Les confrérie de Rêveur sont entièrement masculines,
je n'y suis donc pas rattachée même si j'ai le niveaux d'un rêveur initié au cinquième cercle.

Elle poursuivit avec une ironie digne de celle de Fiona.

-Il y a quelque temps, j'ai passé une semaine à Ondiane. Ont m'a attribuer une chambre à l'écart et les rêveur ont passés leur temps à m'éviter.
Je crois que je leur faisait peur !

Elle rit doucement et riposta à l'attaque de Kajai.
Les sabres se mouvèrent de plus en plus rapidement.
La consentration d'Arwena était totale, la seule chose qui comptait
à présent c'était son adversiare et le sabre qu'elle maniait.
De longues minutes plus tard, Arwena mit fin au combat.
Elle s'assit par terre à bout de souffle.
Kajai l'avait désarmé à plusieures reprises mais dans l'emsemble Arwena
pensait s'en être plutôt bien sortis.

Kajai s'assit à côté d'elle. Et rangaina son sabre dans le fourreau accroché à son épaule.

-Tu te débrouilles vraiment bien. Si tu veux, nous pourrons nous entraîner régulièrement, tu acquiereras une meilleure technique!
Mais je dois dire que je suis étonnée; je ne savais pas que les Rêveurs se battaient ainsi.

Elle jeta un coup d'oeil au sabre posé à côté de la jeune rêveuse, et les paroles d'Arwena, prononcés quelques minutes plus tôt, lui revinrent en mémoire: "ma mère était une frontalière [...] ce sabre lui appartenait"

-Enfin, continua t-elle, ArtuDor m'a déja surpris plus d'une fois...

Elle sourit, et se tut, ne voulant pas assomer Arwena sous un flot de paroles incompréhensibles.

[Je suis sans doute chiant, mais je voudrait bien poster moi aussi, attendez la réponse des autres avant de poster autant =/]

[MJ ON]

Irvan, sans ouvrir les yeux, fit un signe avec deux de ses doigts, et un soldat se leva. Il marcha vers les jeunes filles, ayant lui aussi entendu des bribes de leur conversation.

Si vous voulez de l'action, allez vous entrainer avec Sir Irvan, ou alors contre une horde de Raïs enragés, ou encore contre des dizaines de ces créatures de l'enfer que nous avons déja affrontés à maintes reprises; ce qui revient à peu près au même. De l'action, vous allez en avoir. Vous en ferez même une indigestion.

Irvan ne broncha pas, et resta stoïque.

Kajai se leva, et planta son regard dans celui de l'homme qui venait de leur adresser la parole. Si ce n'était pas dans ses intentions, il avait en tout cas réussi à la provoquer.

-Ne te sens pas obligé de nous faire la leçon, ni de nous prendre de haut. Ne crois pas non plus que vous êtes les seuls à connaître l'enfer et la douleur. Si tu ne comprends pas le sens de nos paroles, assieds toi à côté de ton ami, et apprends la réflexion. Je n'accepte pas que l'on m'agresse, ainsi que mes amies, de la manière dont tu viens de le faire.

Ces paroles prononcées, la jeune femme se sentit plus apaisée.

-En parlant de manque d'action, nous ne nous plainions pas du manque d'attaque et de combats. Simplement, nous voyageons en groupe, et il faudrait peut être apprendre à se connaître les uns les autres. La parole est la meilleure manière. Je me demandais donc pourquoi restez vous à part.